Agence WEX

Auteur/autrice : guillaume

  • Throwback 2021… Et focus sur 2022 !

    BYE BYE 2021 !

    Ça y est, 2021 est maintenant derrière nous ! Une année encore un peu particulière, sous le signe du masque 😷, mais ne parlons pas des choses qui fâchent 😡!

    Parlons des choses qui font plaisir ! C’est-à-dire des contenus, des projets, de votre soutien, de votre bienveillance, de votre participation, et pour tout ça, toute la team de Wexperience tenait à vous dire… THANK YOU et MEILLEURS VOEUX !!!

    2021, une année bien riche en contenus !

    Grâce à nos nombreux contenus tels que nos articles, podcasts et webinars, nous avons pu partager de nombreux moments d’échange et de convivialité ! Et ça, c’est encore et toujours grâce à vous mais aussi grâce à nos super invités que nous avons eu l’honneur d’accueillir :

    Bien d’autres encore ! Et bien sûr, sans oublier les nombreuses marques qui nous font confiance pour leur différents projets !

    Et comme on ne change pas une équipe qui gagne… On remet tout ça en 2022 ! 

    🏁 C’est parti pour 2022 !!

    Pour commencer l’année en beauté, quoi de mieux que des nouveaux contenus ?!

    • Un article rédigé par notre expert Olivier Sauvage dans lequel il vous livre toutes les tendances UX & E-commerce de 2022 ! Soyez patients, ça arrive le 11 janvier 😉
    • Un tout nouveau livre blanc co-crée avec nfinite, solution unique de visual merchandising. Dédié à l’émotion visuelle et à la conversion, ce document vous explique comment sublimer vos visuels afin d’enrichir votre expérience client.
    • Un nouveau webinar très spécial qui se déroulera le jeudi 13 janvier à 18H pour parler e-commerce et expérience client et surtout pour vous faire découvrir comment rester dans le coup en 2022 ! Les intervenants ? Notre expert UX Olivier Sauvage, Guillaume André, CTO de Wex IT, Jérôme Buttel,Chief Product Officer de La Voix du Nord !

      🎟 Pour vous inscrire, c’est par ici 👈
    • Ce que nous réserve aussi l’année 2022 ? Un potentiel retour de notre fameux Wex Day ! Eh oui, on y croit dur comme fer, et en tout cas on y travaille dans l’espoir de se retrouver en octobre 2022… 😉

    En attendant, toute la team Wex vous souhaite une excellente année 2022 et vous donne rdv le 13 janvier 😘

  • Design | Premiers pas vers une démarche d’éco-conception !

    Il y a quelques semaines, nous avons mené un webinar dédié à l’éco-conception web et c’était un vrai succès ! Pourquoi ? Tout simplement parce que la protection de l’environnement est un sujet de plus en plus important, et que nous, designers d’interfaces, pouvons agir à notre échelle !

    On a donc décidé de vous écrire un petit récap de nos recommandations livrées lors de ce webinar ! Quels sont les leviers qui existent pour créer un site eco-friendly ? Comment créer des choses pour rendre votre site moins gourmand en énergie ? Les réponses, c’est ici, c’est maintenant, et surtout c’est cadeau, alors faites-en bon usage 😉

    1/ Simplifier visuellement les interfaces

    L’une des premières choses que l’on peut faire pour rendre le design de son site plus “green” est tout simplement d’améliorer l’UX. Eh oui, si vous ne le saviez pas, faire de l’UX c’est aussi participer à la lutte contre la consommation d’énergie ! Pourquoi ? 

    Pour la simple et bonne raison qu’un site web bien conçu, c’est-à-dire avec une bonne navigation permet d’éviter les allers-retours inutiles sur les pages web et ainsi de réduire la consommation d’énergie !

    En clair, créer un site web avec une bonne expérience utilisateur, c’est déjà faire un pas vers l’éco-conception. Alors surtout, pensez-y lors de la création ou l’optimisation de votre site 😉

    Petit exemple avec Re_ Grocery, un site sans fioritures graphiques, sans animations, qui présente uniquement des visuels simples, des temps de chargements rapides ainsi qu’une architecture d’information efficace !

    2/ Alléger les images

    Vous n’avez plus le réflexe de compresser vos images ? Quel dommage ! Parce que ce petit geste simple permet de  réduire la consommation d’énergie. 

    Eh oui, c’est pourquoi il est très important de penser à alléger vos images et d’utiliser les bons formats, formats qui sont aujourd’hui bien plus performants qu’autrefois : WEBP, AVIF, etc. 

    Et surtout, sachez qu’il existe de nombreux outils pour faire ce travail 😉

    Voici un exemple dont nous vous avions déjà parlé sur nos réseaux : le site Organic Basics qui possède deux versions. Une version de site normale et une version optimisée sur laquelle il n’y a plus aucun visuels produits.

    Les seules images que l’on peut observer sont au format SVG. Et pour voir à quoi ressemble réellement tel tee-shirt ou tel pantalon, il vous suffit de cliquer sur le produit en question ou alors de retourner sur la première version de site… Un peu extrême ? C’est vrai, mais en vérité, il s’agit là d’une expérimentation qui a pour objectif de montrer ce que l’on est capable de faire ! Et commencer par intégrer des images au format SVG, ce n’est pas si compliqué.

    3/ Diminuer le nombre de couleurs

    Et si on parlait couleurs maintenant ? La première chose que l’on peut vous conseiller est tout simplement de proposer des sites web en “dark mode”. Et même si le fond noir ne s’adapte pas forcément pour tous les types de sites, cette fonctionnalité permet de consommer beaucoup moins d’énergie. 

    Exemple avec le mode dark de Google Maps qui permet de réduire de 63% la consommation d’énergie d’un écran. 

    Et si vous ne le saviez pas… Sachez qu’il y a des couleurs qui consomment plus d’énergie que d’autres ! Eh oui ! C’est le cas de la couleur bleu par exemple. Pour en savoir plus sur ce sujet, on vous conseille de lire le super bouquin de Tom Greenwood, Sustainable Web Design 😉

    4/ Mieux utiliser les animations et vidéos

    Alors, la vidéo, parlons-en… Bien évidemment, c’est ce qui consomme le plus d’énergie ! Si vous passez 1h sur YouTube à regarder des vidéos, sachez que 10kg de CO2 sont émis. Et dieu sait que sur YouTube, on en passe des heures à regarder des vidéos.

    Pour y remédier, il y a plusieurs solutions :

    • Éviter les vidéos en fond d’écran
    • Réduire la taille des vidéos
    • Éviter les vidéos qui se lancent toutes seules
    • Ou tout simplement… réduire le nombre de vidéos !

    Pour les animations, c’est pareil. Moins il y en a, mieux c’est pour notre planète 😉

    Vous avez désormais en main quelques clés pour rendre votre site plus “green” et moins gourmand en énergie, mais sachez qu’il en existe d’autres…. Pour en savoir plus, c’est très simple, il vous suffit de cliquer ici 👇

    À TÉLÉCHARGER | Comment rendre votre site plus « green » ?

    Vous voulez découvrir les best-practices et outils pour rendre votre site web eco-friendly ? On a ce qu’il vous faut !

    ⟶ JE TÉLÉCHARGE

  • ETUDE | Comment réaliser vos tests utilisateurs ?

    Chez Wexperience, vous le savez, on partage tout ! Et ce qu’on aime par dessus tout, c’est vous partager notre savoir-faire, nos méthodes, nos astuces ! Partager la connaissance est le meilleur moyen de la répandre, et le meilleur moyen pour améliorer l’UX des sites internet et des applications.

    Exemple de test utilisateur réalisé par Wexperience

    C’est pour cette raison que nous dévoilons la recette des tests utilisateurs tels que nous les pratiquons chaque jour pour l’ensemble de nos clients (grands comptes, PME).

    Lesaffre, Saint-Gobain, Promod, Oney, Castorama, Fleurance Nature, Omniseal Solutions et bien d’autres, nous font confiance depuis maintenant plus de 10 ans en testant leur interface web et mobile !

    Notre recette des tests utilisateurs vous permettra alors de suivre en détails chaque étape de notre méthodologie, de découvrir nos trucs et astuces. Et si vous souhaitez en savoir davantage ou faire appel à nous pour tout projet nécessitant des tests utilisateurs, Wexperience est à votre dispo ! 😉

    Pour découvrir l’envers du décor, c’est juste ici 👇

    Très bonne lecture, et surtout bonne dégustation ! 🍽

  • Podcast – version texte| Expériences Digitales #11 avec Damien Canac, Business Manager d’Omniseal Solutions

    📄 Cet article est une version texte du dernier podcast « Expériences Digitales #11 » mené avec Damien Canac, Business Manager d’OmniSeal Solutions. Bonne lecture !

    Pour écouter la version audio c’est par ici 👇

    📃 Version texte :

    Olivier Sauvage |

    Bonjour Damien. Bienvenue sur notre podcast, est-ce que tu peux tout d’abord nous présenter ton rôle au sein d’Omniseal Solutions, business unit du groupe Saint-Gobain ?

    Damien Canac |

    Bonjour à toutes et à tous. Je suis Damien Canac, le business manager d’OmniSeal Solutions, qui est hébergée dans le pôle mobilité du groupe Saint-Gobain. Nous avons 14 usines réparties dans le monde, principalement aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Notre activité est de fabriquer, designer, développer avec nos clients, des composants de haute technologie qui assurent des fonctions d’étanchéité, de friction ou d’usure au sein d’équipements plus complexes. Donc, on retrouve nos produits dans de nombreuses industries telles que l’aéronautique, le spatial, les équipements médicaux, l’industrie, le nucléaire, etc.

    Olivier Sauvage |

    Concrètement, on peut dire que ces composants, ce sont uniquement des joints ?

    Damien Canac |

    Alors, il y a une partie des composants qui va assurer la fonction d’étanchéité, donc là, effectivement, on peut les qualifier de joints. Il y a également des composants qui seront soit des pièces d’usure, soit des pièces qui permettront d’éviter des mouvements, des phénomènes de friction au sein des composants et des équipements de nos clients. Et donc, là, on sera plutôt sur un produit un peu plus élaboré.

    Olivier Sauvage |

    Parlons du nouveau site, fait avec nos équipes de Wexperience. Pourquoi un site Web pour une entreprise comme celle-ci ? Quel est l’intérêt ?

    Damien Canac |

    Alors, l’intérêt du site Web est à plusieurs niveaux. Tout d’abord, je pense qu’on a un site que je qualifierais d’un site relativement simple, un site vitrine. Donc, pour nous, le premier objectif est d’avoir une jolie vitrine et que le site soit représentatif de l’activité qui présent nos produits et qui permet aux clients de retrouver toute la proposition de valeur et la différenciation qu’on peut leur apporter. 

    Le deuxième élément était de pouvoir se mettre sur une architecture plus moderne qui nous permettra, à terme, de développer de nouveaux outils. Il était donc nécessaire de faire cette refonte de site.  

    Et puis, le troisième élément, je crois que dans nos métiers extrêmement techniques et des métiers de niche, l’accès à l’information pour nos clients et prospects est primordial. Et donc, il était important d’organiser cette information de façon beaucoup plus lisible, beaucoup plus claire pour nos clients. Il était donc nécessaire pour nous de refondre notre site pour arriver à une plateforme beaucoup plus à jour qui nous permettra de la faire évoluer dans le futur.

    Olivier Sauvage |

    Que trouve t-on sur votre site ? De l’information sur les produits, des moyens de vous contacter ? Peut-on faire des transactions sur un site comme celui-là ?

    Damien Canac |

    Non pas encore, les transactions font parties de la V2 sur laquelle on travaille actuellement. Notre site a été mis en ligne le 1er septembre, alors pour l’instant, l’objectif est de pouvoir conforter notre positionnement et notre proposition de valeur au travers notre site Internet. Et, comme je l’ai mentionné, de clarifier l’ensemble de l’offre que l’on peut proposer aujourd’hui à nos clients et prospects.

    Olivier Sauvage |

    Les personnes à qui ça s’adresse, ce sont quels types de personne ?  Des ingénieurs, des acheteurs, de grands groupes? Quel genre de personne?

    Damien Canac |

    Alors on a en particulier deux types de visiteurs principaux sur notre site. La majorité des visiteurs vont être effectivement des ingénieurs qui sont en charge d’un projet et qui vont chercher de l’information, de l’aide, du support. Ils cherchent également à pouvoir échanger avec nous, avec nos experts techniques pour arriver à dessiner leurs équipements et trouver des solutions dont ils ont besoin pour pouvoir innover ou pour pouvoir développer de nouveaux produits. 

    On va trouver après, bien sûr, une population d’acheteurs qui vient se renseigner, qui essaie de trouver les meilleurs prix, qui essaient de benchmarker des produits concurrents. Donc ça, c’est la deuxième population et ce sont bien évidemment les populations principales. On va aussi retrouver dans certains cas des étudiants, de jeunes élèves d’écoles d’ingénieurs ou autres qui travaillent sur des projets très spécifiques et qui ont besoin d’informations et quelque part d’éducation quant à nos métiers. 

    Olivier Sauvage |

    C’est un site en combien de langues ? 

    Damien Canac |

    Le site sera très prochainement en sept langues différentes pour pouvoir être représentatifs du pays où nous sommes présents.

    Olivier Sauvage |

    Il y a eu un long travail de tests utilisateurs en amont du projet pour essayer de bien comprendre comment les futurs utilisateurs du site allaient interagir avec elle. Est-e que tu peux nous parler de ces tests utilisateurs? Pourquoi faire ce choix d’avoir ce retour utilisateur, qui n’était d’ailleurs pas facile ? Quel était l’intérêt de voir ces personnes en direct ?

    Damien Canac |

    Je pense qu’il y a deux aspects. Le premier aspect touche notre philosophie. Depuis 2017, nous avons engagé cette activité dans une profonde transformation qui a touché en particulier l’organisation avec la volonté de mettre le client au cœur de notre activité. Et donc, il était naturel pour nous, lorsqu’on a pris la décision de refaire notre site Internet, que d’appliquer cette même démarche au site et donc de faire appel à des tests utilisateurs. 

    Le deuxième élément est que dans nos métiers très techniques, nous avons parfois une vision qui peut être biaisée sur les recherches de nos clients, sur leurs attentes, sur les informations dont ils ont besoin, sur leur parcours, etc. En fait, on s’est aperçu au travers des tests utilisateurs, que nous avions une démarche qui était différente de celle de nos clients et de nos prospects. Et donc, il était important d’écouter non seulement des clients, mais également des prospects pour pouvoir bien comprendre quels étaient leurs besoins à eux et non pas à ce que nous nous souhaitions faire et mettre en avant ou en valeur sur le site.

    Et tu l’évoques très bien, notre cible à nous, c’est principalement une population d’ingénieurs très techniques dans des industries particulières et cela a été une des difficultés principales ou plutôt la difficulté principale de ce projet, c’est-à-dire de trouver panel d’utilisateur qui soit à la fois représentatif des différents pays et cultures dans lequel on évolue, mais également des différentes industries et de différentes tailles des sociétés.  Mais on travaille aussi beaucoup avec des entreprises de taille plus modeste qui s’insèrent dans la chaîne de valeur, voire même aujourd’hui dans certaines activités avec des stars-up qui créent de l’innovation sur des nouvelles applications. Donc, il fallait que ce panel soit suffisamment large et représentatif. Ce n’était donc pas toujours évident.

    Olivier Sauvage |

    D’accord, tu as parlé de culture. Je reviens un petit peu finalement au commerce. Est-ce qu’il y a des comportements différents d’achat d’un pays à l’autre ? Est-ce que les Américains n’ont pas la même manière d’aborder l’achat que les Australiens que les Français? Y a t-il des nuances ? 

    Damien Canac |

    Je répondrai en deux parties. Oui, il y a des nuances, et notamment plutôt dans la façon de conduire la transaction, dans la négociation, dans l’approche du contrat commercial. Donc là, on va retrouver des différences culturelles. Sur le fond, c’est-à-dire sur la démarche technique, je dirais que les principales différences que l’on peut constater sont plus liées à l’industrie qu’à la culture d’un pays. 

    Autrement dit, si on traite d’un projet aérospatial, par exemple aux Etats-Unis ou au Japon, on va retrouver des similitudes en termes de développement de produits, de qualification, de la mesure et de la maîtrise du risque, etc. La vraie différence sera probablement plus au niveau industriel, parce qu’on est sur des domaines relativement pointus du point de vue technique. On va donc retrouver finalement les cultures et les normes qu’il peut y avoir dans certaines industries, plus que l’aspect culturel qui, lui, se retrouve sur l’aspect commercial.

    Olivier Sauvage |

    Concrètement, le site OmniSeal, c’est quoi ? Un outil d’avant vente ? Un outil de documentation ? Quels sont les objectifs de la part des utilisateurs quand ils viennent visiter votre site ?

    Damien Canac |

    Cela dépend de leur connaissance de notre activité, de leur niveau d’implication et du degré de maturité au sein des projets qui peuvent mener. Comme tu l’as dit, notre site est tout d’abord un site informatif. On doit pouvoir trouver de l’information sur nos produits, sur les matériaux que l’on utilise, qui sont des clés de décision extrêmement importantes pour nos clients utilisateurs.

    Le deuxième élément, c’est de pouvoir trouver du conseil. Et il est vrai que dans nos métiers, l’innovation aujourd’hui se fait beaucoup par co-développement. La particularité de notre activité, c’est que tous les produits sont fabriqués pour un client spécifique. Il s’agit donc de produits dit custom. Il n’y a pas de produits standards. Il est donc important que nos clients et nos interlocuteurs puissent trouver le niveau d’expertise et la confiance nécessaire. Il faut alors mettre en relation rapidement nos utilisateurs avec des interlocuteurs qui soient capables de répondre à leurs différentes interrogations techniques. 

    Et enfin, c’était déjà le cas avant quelque part. Mais la crise sanitaire que nous avons traversée, en particulier l’année dernière et cette année, qui se poursuit malheureusement encore aujourd’hui, a aussi accéléré ce phénomène. Pourquoi ? Parce qu’on a beaucoup de nos interlocuteurs qui travaillent encore à domicile pour certains, qui se rendent au bureau sur des plannings hebdomadaires ou une fois une semaine sur deux. Cela dépend de l’organisation des entreprises. Le contact humain est davantage primordial aujourd’hui dans le contexte actuel. Donc, il était important que nos clients puissent trouver à leur volonté de l’information relativement précise et disponible, mais aussi d’être capable d’entrer en contact avec nous pour échanger avec un fort degré d’expertise avec tous les experts de notre organisation.

    Olivier Sauvage |

    Justement, tu as précédé ma question sur la crise sanitaire. Est-ce que tu as senti que vous, en tant qu’entreprise industrielle, avez besoin d’évoluer sur votre communication numérique ? Y a-t-il ou y aura-t-il une nécessité de déployer de nouveaux outils de communication, d’échanger via via le numérique ? Comment ça se passe dans un monde comme le vôtre ?

    Damien Canac |

    Je pense que très honnêtement, il est probablement un peu tôt pour répondre. On n’a pas encore, je crois, perçu mes conséquences à long terme de la crise sanitaire qui n’est même pas encore terminée. En revanche, ce que l’on peut voir, c’est qu’effectivement, du fait de la dispersion des collaborateurs qui ne sont pas forcément sur les sites même de production de leur entreprise, cela génère le besoin d’avoir d’autres canaux pour pouvoir rester en contact avec nos interlocuteurs. Le digital aura donc une place prépondérante à jouer dans le futur. Ceci dit, la rencontre physique telle qu’on la connaissait par le passé et surtout dans nos métiers où encore une fois il peut y avoir une perception du risque importante, l’échange autour de certaines problématiques est nécessaire. Il va donc falloir trouver le juste milieu entre le physique et le digital, qui lui aura un rôle prépondérant à jouer. 

    Olivier Sauvage |

    Je reviens maintenant au nouveau au site. Tu as fais appel à nos services car nous sommes une agence d’expérience utilisateur. Pourquoi, selon toi, l’expérience utilisateur est aujourd’hui un critère important ?

    Oui, effectivement, la dimension utilisateur est importante. Dans notre philosophie d’entreprise, nous souhaitons mettre aujourd’hui le client au cœur de nos organisations et au cœur de nos préoccupations. Pour nous, s’orienter vers ces tests utilisateurs était une démarche presque naturelle. 

    Damien Canac |

    Il y avait aussi quelque part, il faut reconnaître, une certaine envie d’essayer de déchiffrer ces nouveaux codes que l’on connaissait pas et donc de tester et de voir ce que sont de tellement des tests utilisateurs. 

    Donc, ce sont deux aspects, je dirais, qui sont en lien avec notre philosophie et à nos valeurs. Après, il y a une conviction profonde qui est d’être à l’écoute de nos clients. Ça fait très longtemps que le site existait et on avait l’impression d’être « déconnecté « quelque part de nos utilisateurs. C’était donc finalement l’occasion d’aller à leur rencontre et de leur demander quels types d’informations ils souhaitent avoir, de quoi ont-ils besoin, qu’est-ce qui peut être amélioré, quelle navigation souhaitent-il avoir, etc. 

    L’autre élément important, c’était également de revisiter les partis pris que l’on pouvait avoir et écouter ce que les clients avaient à nous dire sur la façon de nous positionner et sur la façon dont ils nous percevaient. Et là, même si les tests utilisateurs ont pour première vocation d’essayer de comprendre le chemin et l’utilisation qui est faite du site, il y a énormément de retours complémentaires qui sont faits au travers des différentes questions que peuvent poser les médiateurs, notamment sur l’image de marque, sur nos points forts et nos points faibles, sur nos concurrents, etc. Donc, en fait, ces tests utilisateurs ont été d’une richesse assez extraordinaire.

    Et moi, j’ai passé beaucoup de temps à les regarder. Et c’est vrai qu’il y a énormément d’éléments à apprendre quand on prend tout simplement le temps d’écouter nos clients. 

    Le dernier aspect qui nous convaincu de faire passer des tests utilisateurs par Wexperience, c’est que je pense qu’il est nécessaire de se baser sur une méthodologie robuste. Il est vrai que nous avons été séduits par la méthodologie qui était proposée et qui permet finalement d’encadrer le déroulé qu’il peut y avoir et comment on va extraire toute cette richesse qui apparaît au cours des entretiens pour arriver à les traduire concrètement au niveau du site. Et c’est cette méthodologie qui a été le fil directeur tout au long du projet et qui nous a permis d’extraire la valeur de ces entretiens.

    Olivier Sauvage |

    D’accord. C’est vraiment très intéressant cette vision des tests utilisateurs qui ne sont pas simplement cantonnés à l’expérience utilisateur, mais qui sont aussi un dialogue avec les clients et prospects et qui permettent de découvrir de nouvelles choses sur la relation qu’on peut avoir avec eux.

    Je voulais aussi revenir sur des questions pratico-pratiques d’un projet Web. La conception du site a duré plusieurs et ensuite l’intégration a été faite par une agence aux Etats-Unis. Est-ce que ce projet a été bien vécu ? Est-ce que c’était simple à gérer ou contraire plutôt difficile ?

    Damien Canac |

    Alors, on s’était relativement bien préparé au fait d’avoir des équipes internationales autour de ce projet là et également plusieurs équipes internes. Quand on est dans un grand groupe tel que Saint-Gobain, vous pouvez aisément imaginer qu’il y a des équipes sur la partie architecture, qu’il y a des équipes sur la partie sécurité, sur la partie du DPR, etc. Nous avions donc clairement identifié la gestion du projet comme un élément clé de succès. Et dès le départ, nous avions intégré l’ensemble des acteurs et également Wexperience dans la démarche pour que tout le monde ait une vision globale et synthétique du projet. La philosophie, encore une fois, était une philosophie d’apprentissage et de partage, donc une très forte collaboration. Et je crois que, de ce point de vue là, le projet a très bien fonctionné. 

    Pour nous, ce projet a été une expérience extrêmement agréable et je crois qu’on s’est tous enrichi les uns les autres avec des compétences et de l’expertise que l’on a pu partager au travers de ce projet. Donc, pour nous, du point de vue à la fois projet et du point de vue humain, ça a été une très belle expertise ! Ce qui ne veut pas dire qu’on n’a pas rencontré quelques difficultés, notamment dans le développement. Mais cela fait partie de tout projet je dirais.

    Olivier Sauvage |

    Pour finir, si tu devais donner un conseil à un homologue dans un autre domaine qui devrait mener un projet un peu similaire, quels seraient les autres pièges à éviter ?

    Damien Canac |

    Je crois que dans le cadre d’une enquête internationale avec de nombreuses parties prenantes au sein du projet, il est important d’impliquer tout le monde et de créer une ambition commune autour du projet. 

    Ça a plutôt bien fonctionné. La recherche des utilisateurs a été compliquée, on le savait. On avait peut être sous estimé quelque part cette difficulté du au niveau de technicité, de la cible que l’on cherchait, et de la géographie. Le conseil que je peux donner, c’est d’anticiper au mieux et d’être transparents avec toutes les équipes. Cela nous a permis d’ajuster au fur et à mesure et de trouver des solutions à chacune des difficultés qui ont pu émerger. 

    Je crois que Marie a probablement une belle expérience et un bon souvenir aussi. Je crois que au final, la qualité de la relation qui s’est créée, le respect mutuel des expertises de chacun a fait qu’on a tous pu contribuer positivement à ce projet. Et cela a démarré dès le départ. Il faut le vivre comme une aventure et après elle se déroule comme elle se doit !

    Olivier Sauvage |

    Je note une chose importante, c’est l’aspect humain dont on a déjà beaucoup parlé depuis le début de cet entretien, mais effectivement, il s’agit d’un facteur clé de succès dans la mesure où, finalement, on travaille en transparence avec les autres dans une volonté commune de bienveillance. Même si cela n’est pas toujours le cas, la transparence est une composante essentielle de réussite, surtout pour un projet comme celui-ci, où les intervenants sont éclatés aux quatre coins de la planète. 

    Damien Canac |

    Oui, tout à fait, chez Omniseal Solutions, on est convaincu sur le fait de collaborer de façon transparente et ouverte avec tous les partenaires que l’on rencontre et en particulier avec nos clients. C’est quelque chose qui est intégré dans notre ADN puisque cette activité a été fondée sur le partenariat avec les clients pour trouver des solutions, le design, le co-développement. Pour nous, cela n’a été que le prolongement de ce qu’on essaie de proposer au jour le jour en termes d’expérience client sur un autre domaine. Cela fait donc partie des valeurs humaines fortes qu’on essaie de défendre et qui ont aidé à la réussite de ce projet !

    Olivier Sauvage |

    Terminons par donner l’URL du site qui est www.omniseal-solutions.com.

    Merci beaucoup Damien pour ce temps passé avec nous. C’était vraiment très aimable de votre part et aussi très agréable et intéressant.

  • Les tests utilisateurs à l’international : à quoi ça sert ?

    Vous préférez écouter que lire ?

    Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de notre sujet du moment, mais tellement important… Les tests utilisateurs à l’international ! 

    Certains d’entre vous me diront “Mais pourquoi effectuer des tests utilisateurs à l’étranger ? Tout le monde surfe de la même manière, qu’il soit français, chinois, indien ou américain !”. Si cela n’est pas tout à fait faux, il y a bel et bien une chose qui distingue notre navigation de celle des autres… 

    Les utilisateurs appartiennent à des pays différents, des religions différentes, parlent différentes langues et ont différents modes de vie. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas la même culture ! 

    Et c’est cette culture, propre à chacun, qui fait qu’un utilisateur ne perçoit pas de la même façon vos offres, vos produits, et parfois même votre marque ! Une personne venant de Chine n’a pas forcément les mêmes besoins et attentes qu’une personne vivant en France ou en Amérique. 

    En clair, c’est notre culture qui influence notre comportement, et c’est pour cette raison qu’il est essentiel d’effectuer des tests utilisateurs à l’étranger. Pour vérifier qu’une interface ne s’écarte pas trop des conventions de tel ou tel pays !
    Et si je vous parle de cela, c’est bien évidemment, parce qu’aujourd’hui, sur de nombreux sites web, les utilisateurs étrangers se heurtent à divers problèmes d’utilisabilité. Alors, si vous voulez apporter une meilleure expérience de navigation à l’ensemble de vos utilisateurs, je vous conseille de vous intéresser de plus près à ces différents problèmes et d’adapter votre interface à la diversité de vos utilisateurs. Il serait dommage d’en perdre une partie, et de faire baisser votre taux de conversion, n’est-ce pas ?

    Pourquoi effectuer des tests utilisateurs à l’international ?

    Comme dit précédemment, aujourd’hui certains utilisateurs venant de différents pays se heurtent à divers problèmes d’utilisabilité. En effet, une majorité de sites web sur lesquels nous nous rendons parfois quotidiennement, ne sont pas adaptés aux différentes cultures des utilisateurs. Pourquoi d’après vous ? Eh bien, sans doute parce qu’il y a une connaissance très faible du rôle de la culture dans les interfaces utilisateurs et surtout dans la conception d’interfaces. 

    Je vous propose alors de jeter un œil aux différents problèmes qu’un utilisateur étranger peut rencontrer lors de sa navigation sur un site qui n’est pas suffisamment adapté à sa culture ! 

    Ces quelques exemples, issus d’un article très intéressant du groupe Norman Nielsen et de notre propre expérience, vont, je l’espère, vous inciter à vouloir prendre davantage en compte les attentes et besoins de TOUS vos utilisateurs venant d’ici et d’ailleurs.

    Le contexte d’utilisation

    L’intérêt d’un test utilisateur à l’international que ce soit dans le pays ou à distance est de pouvoir analyser le testeur dans son propre environnement, c’est-à-dire chez lui, et non dans une salle de test. Et s’il n’est pas forcément nécessaire de déterminer tous les facteurs contextuels qui influencent son comportement, il est en revanche nécessaire de déterminer toutes les difficultés rencontrées. On peut par exemple parler de la limitation du haut débit. 

    L’article très intéressant dont je vous parlais raconte l’exemple d’un utilisateur naviguant sur le site de Decathlon, qui a contraint l’utilisateur à attendre plus de 20 secondes pour qu’une page se charge. La raison à cela ? Une navigation complexe comprenant beaucoup d’images et d’interactions !

    Une version mobile du site web de Decathlon qui utilise beaucoup d’images et d’interaction.

    Peut-être que vous, qui lisez cet article, n’avez aucun problème de chargement en allant sur le site de Decathlon, mais d’autres utilisateurs, venant de pays différents peuvent y être confrontés. Il en est de même pour les problèmes de navigateur. D’un pays à l’autre, tout le monde n’utilise pas le même navigateur.  Et c’est pour ces raisons qu’il est important de prêter une attention toute particulière à ce genre de difficultés et d’adapter son interface après en avoir pris connaissance.

    La perception du produit

    Comme je vous l’ai déjà dit dans l’un de mes précédents articles, l’esthétique joue un rôle très important dans la mesure où elle impacte la perception des utilisateurs sur votre interface. Toutefois, lorsqu’on gère plusieurs sites en langues étrangères, il est important de savoir que la perception en matière de design n’est pas la même partout !

    Une étude réalisée par Katharina Reinecke et Krzysztof Gajos intitulée “Quantifying Visual Preferences Around the World” prouve parfaitement ce fait ! Ensemble, ils ont recueilli 2,4 millions d’évaluations subjectives sur l’esthétique des sites web auprès de plus de 39 000 participants du monde entier. 

    Et devinez ce qu’ils ont découvert…. 

    Les participants russes préfèrent les sites web aux design légers, alors que les Mexicains et les Chiliens, eux, préfèrent les sites web aux design plus complexes. Et ce n’est pas tout. L’étude révèle aussi que les Finlandais, les Russes, les Français et les Allemands aiment mieux les designs monochromes quand d’autres, tels que les Malaisiens et les Chiliens, penchent plutôt vers les designs très colorés. 

    Exemple de site web au design complexe.
    Exemple de site web au design léger et simple.

    En sachant cela, vous saurez donc vers quel type de design orienter votre interface si vous disposez de plusieurs sites en langue étrangère Ou alors la solution n’est-elle pas de trouver un juste milieu afin de satisfaire l’ensemble de vos utilisateurs ?

    La consommation du contenu

    Lorsque vous concevez un site web, il est important de vous faire comprendre par tous vos utilisateurs, y compris les utilisateurs venant des quatre coins du monde. Si vous avez plusieurs publics issus de cultures différentes qui utilisent la même version linguistique de votre site, il est important de faire attention aux mots ! Eh oui, un même mot n’a pas forcément la même signification pour tout le monde, tout comme les emoji d’ailleurs ! Saviez-vous que notre bon vieux emoji ici présent , qui symbolise la joie, le bonheur, la bienveillance, et synonyme de mépris, de méfiance pour nos amis de Chine !

    La signification des émojis peut largement différer selon le contexte culturel, alors méfiez-vous si vous souhaitez en glisser sur votre interface !

    Comment s’y prendre pour tester à l’étranger ?

    Alors, ça y est ?? Maintenant, vous ne doutez plus de l’importance des tests utilisateurs à l’international ? J’en suis ravi ! Et je vous vois venir, vous vous interrogez désormais sur la réalisation de ces tests : comment les faire, comment recruter, où les faire, avec qui, quand, dans quelles conditions, etc. Pas de panique, on vous explique tout ça en détails.

    La première chose à savoir est qu’un test utilisateur à l’international n’est finalement pas si différent d’un test utilisateur en présentiel. Les cinq étapes de notre méthodologie sont toujours respectées et suivies à la lettre. Mais attention ! Bien évidemment, lors d’études à l’étranger il existe quelques particularités. 

    Et vous devez surement vous en doutez, mais l’étape la plus complexe et la plus longue est celle du recrutement. Et puisqu’il est toujours question de sélectionner un panel le plus représentatif possible des clients ou des prospects, ce n’est pas toujours chose facile !

    Le recrutement à l’étranger, étape complexe 

    Une des premières raisons qui rend l’étape de recrutement parfois assez longue et complexe est, bien évidemment, la langue. Dans le cadre d’un test pour un pays étranger, il est impératif de travailler et de collaborer en duo, c’est-à-dire avec un ergonome français et/ou anglais ainsi qu’un ergonome natif du pays dans lequel se déroule le test. Cela oblige aussi parfois à faire appel à un traducteur.  Cela n’est pas de tout repos !

    La deuxième raison pour laquelle un recrutement à l’étranger peut s’avérer complexe est le fait d’être confronté à une cible très spécifique. Eh oui, quand il s’agit d’un grand compte de la grande distribution ou du e-commerce, cela ne pose pas de problème. La cible est tellement large ! En revanche, si vous recherchez des profils particuliers, notamment dans le B2B, ces profils ne se trouvent pas toujours à tous les coins de rues ! Le recrutement peut alors prendre plusieurs mois. 

    Prenons un exemple !

    Pour Omniseal Solutions, business unit du groupe Saint-Gobain, nous avons réalisé plusieurs tests utilisateurs dans le cadre de leur refonte de site. Et comme le dit Damien Canac dans mon dernier podcast, la cible d’Omniseal Solutions est une population d’ingénieurs très techniques dans des industries particulières. Recruter ce panel d’utilisateurs a donc été la difficulté principale de ce projet !

    En clair, l’étape du recrutement d’un test utilisateur à l’international peut prendre deux semaines comme deux mois. Cela dépend des besoins et attentes, des types de profils et, bien sûr, de leur géographie.

    Comment réaliser le test en lui-même ? 

    Après l’étape du recrutement, vous allez me dire : “Et maintenant, comment ça se passe ? Comment se déroulent les tests ?” Eh bien, sachez qu’il y a plusieurs manières de réaliser un test utilisateur à l’international : se rendre au pays, faire le test à distance ou faire appel à un consultant local.

    Bien évidemment, vous savez déjà ce que je vais vous dire. La meilleure manière de faire est de se rendre au pays ! L’objectif d’un test utilisateur est d’être au plus près de l’utilisateur afin d’observer dans le détail ses faits et gestes, ses comportements, ses actions et ses pensées. 

    Alors, comme vous pouvez le voir, un test utilisateur à l’étranger n’est pas si différent d’un test en présentiel. Ce n’est pas si compliqué, et surtout cela vous permettra d’en retirer une très grande richesse pour optimiser votre site web !

    Pour connaître les moindres de détails de la réalisation de tests utilisateurs à l’international cliquez ici

    J’espère que cette lecture vous a plu et surtout qu’elle vous a convaincu de réaliser des tests utilisateurs à l’étranger si vous managez plusieurs sites en langues étrangères.

    Pour en savoir plus, <a href= »https://wex-api.wexit.io/blog/traduction-de-test-utilisateur-ux-a-linternational-grace-a-lia/ »>découvrez comment nous utilisons l’IA</a> pour nous aider dans la traduction des tests utilisateurs.

    Une question ?

    Vous souhaitez davantage d’informations ou vous avez un projet en tête concernant les tests utilisateurs à l’international ?

    ⟶ ENVOYEZ MOI UN MESSAGE SUR LINKEDIN !

  • Comment faire ses tests utilisateurs aux 4 coins du globe ?

    Selon votre activité et votre présence à l’international, il est indispensable d’offrir une expérience utilisateur digitale adaptée à vos différents visiteurs quelque soit le canal de communication. Il est donc essentiel de vous adapter et surtout de comprendre les habitudes de navigation de vos différents utilisateurs, parfois situés aux quatre coins du globe. D’où la nécessité d’effectuer des TU à distance !

    Notre super méthodologie

    Comme vous le savez sans doute, chez Wexperience, les tests utilisateurs sont sacrés ! Cette méthodologie nous permet de mettre les utilisateurs au cœur de la conception, elle est donc indispensable pour analyser et améliorer votre interface.

    Mais comment faire ?

    • Comment trouver et recruter les testeurs en Inde, aux Etats-Unis, en Afrique, etc ?
    • Comment s’adapter aux langues et usages locaux ?
    • Comment prendre en compte les différences culturelles sur le digital ?
    • Combien ça coute ?

    Grâce à notre expertise de TU à l’international menés avec de grands groupes tels que Lesaffre, Promod ou encore Saint-Gobain, notre méthodologie est parfaitement rodée !

    📆 Pour découvrir toutes nos best-practices lors de ce tout nouveau webinar en compagnie de notre expert UX Olivier Sauvage et de Marie Pourcher, directrice UX de Wexperience….

    RDV le 7 septembre à 11H !!

  • Recrutement pour tests utilisateurs – profils marketing digital & communication

    Wexperience est à la recherche de 6 personnes :

    Pour la réalisation d’une série de tests utilisateurs, nous recherchons 6 personnes ayant des profils marketing digital & communication et travaillant pour des grands comptes ou PME à la recherche d’une agence experte en SEO, Content ou RP.

    🕚 Date & lieu :

    • Ces tests auront lieu le jeudi 16 septembre de 9h à 18H et sont à réaliser depuis chez vous !
    • Ces tests peuvent également avoir lieu sur une autre date si vous le souhaitez (il vous suffit d’indiquer via le formulaire vos disponibilités).

    La durée d’un test est de 30 min au maximum.

    💸 Récompense :

    Pour votre participation, vous recevrez 100€. alors si l’expérience vous intéresse, vous n’avez qu’une seule chose à faire, remplir le formulaire ci-dessous 👇

    Et si vous n’êtes pas disponible, n’hésitez surtout pas à partager l’info sur vos réseaux 😘

  • Expériences Digitales Tour | Saison 2 : c’est parti !

    La reprise de septembre approche à grands pas et nous vous réservons plein de surprises… À commencer par une toute nouvelle saison d’Expériences Digitales !

    Durant cette 2ème saison, nos webinars aborderont diverses thématiques liées à notre domaine fétiche, l’UX, bien évidemment ! Une fois par mois, vous pourrez donc nous rejoindre et découvrir toutes nos best-practices 😉

    Et c’est reparti pour un tour !

    On commence le 7 septembre à 11h avec : Comment réaliser des tests utilisateurs à l’international ?

    👉 JE M’INSCRIS

    Le 12 octobre à 11h : Comment l’ADN d’une marque influence la conception des parcours utilisateurs d’un site ?

    👉 JE M’INSCRIS

    Le 7 décembre à 11h : Comment créer une identité de marque qui percute ?

    👉 JE M’INSCRIS

    Comme d’habitude, nos webinars sont entièrement gratuits et ouverts à tous ! Alors si vous souhaitez en apprendre davantage sur tout ces sujets aussi intéressants que passionnants, rejoignez-nous 😉 !

    Très belle journée, et on se retrouve en Septembre !

  • Recrutement pour tests utilisateurs – profils marketing et design

    Wexperience est à la recherche de 10 personnes :

    Pour la réalisation d’une série de tests utilisateurs, nous recherchons 10 personnes travaillant dans le secteur de l’ameublement et de la décoration d’intérieur. Nous souhaitons recueillir vos impressions sur un outil de création de visuels d’ambiance pour vos supports de communication (ex : site e-commerce, catalogues, réseaux sociaux…)

    Que vous soyez indépendant ou salarié, votre profil nous intéresse :

    • Designer produit
    • Créateur
    • Directeur artistique
    • Graphiste

      Mais aussi :
    • Responsable marketing
    • Chargé de communication
    • Directeur innovation
    • Merchandiser
    • Chef de produit…

    🕚 Date & lieu :

    • Ces tests auront lieu le 14 et 15 septembre, pour une durée de 45 min maximum. Ils seront réalisés à distance, via un outil de visio (ex : Google Meet, Zoom…)
    • Ces tests peuvent avoir lieu sur une autre date si nécessaire.

    💸 Récompense :

    Pour votre participation, vous recevrez 80€, alors si l’expérience vous intéresse, vous n’avez qu’une seule chose à faire, remplir le formulaire ci-dessous 👇

    Et si vous n’êtes pas disponible, n’hésitez surtout pas à partager l’info sur vos réseaux 😘

  • Améliorez votre design avec de la couleur !

    La couleur est l’un des outils les plus importants qu’un designer ait à sa disposition. Celle-ci donne le ton et influence la réception de l’image, attire l’attention des utilisateurs, joue sur leurs émotions et accroît la facilité de la prise en main. 

    À la découverte du disque des couleurs

    Le terme de couleurs désigne un certain mode de perception de différentes longueurs d’ondes. En 1666, le grand Isaac Newton identifie trois groupes de couleur :

    • les couleurs primaires : jaune, rouge, bleu,
    • les couleurs secondaires : orange, violet, vert (combinaisons des couleurs primaires) 
    • les couleurs tertiaires : jaune orangé, rouge orangé, rouge violacé, etc (combinaisons des couleurs primaires et secondaires). 

    Jusque là, rien de nouveau… Et Newton a placé les couleurs sur un disque afin de mettre en évidence les relations entre elles. 

    Parlons de la théorie des couleurs 

    Dans les arts visuels, on peut rencontrer diverses tentatives pour expliquer l’association des couleurs – connues sous le nom de théories des couleurs. Même si je ne compte pas vous faire un cours sur la théorie des couleurs (vous n’êtes pas là pour ça), il est important de savoir que cette théorie repose sur l’harmonie des couleurs : les couleurs doivent être associées de bonne façon. 

    Vous pouvez envisager les harmonies de couleur comme les fondations ou le modèle sous-jacent d’une palette de couleur. En voici quelques-unes :

    • l’harmonie d’analogie : des couleurs voisines sur le disque. Cette harmonie créée un léger contraste de couleur. 
    • l’harmonie de complémentarité : des couleurs opposées sur le disque, et qui produisent un fort contraste. 
    • l’harmonie de complémentarité adjacente : une couleur combinée avec deux couleurs se trouvant d’un côté et de l’autre de sa couleur complémentaire. 
    • l’harmonie triadique : trois couleurs équidistantes sur le disque des couleurs (à 120° les unes des autres). 
    • l’harmonie monochromatique : tons et nuances d’une seule teinte. 
    Visuel de Pinterest.

    Il existe d’autres harmonies qui mobilisent quatre couleurs. Cependant, plus vous introduisez des couleurs, plus il est difficile d’équilibrer et d’organiser la hiérarchie visuelle ! En clair, contentez-vous d’utiliser deux ou trois couleurs 😉

    Le sens des couleurs 

    Bien qu’on puisse trouver sur internet une kyrielle d’articles populaires parlant du sens des couleurs, on trouve peu de recherches fournissant la preuve d’un effet universel de certaines couleurs sur les émotions. En règle générale, même si, grâce à l’avènement de la mondialisation, certaines couleurs ont pu se voir attribuer un sens déterminé (par exemple le rouge pour “stop”), l’interprétation des couleurs varie d’une culture à une autre. Il faut aussi garder à l’esprit que certains individus atteints de maladies peuvent ne pas distinguer certaines couleurs. Je vous en ai d’ailleurs déjà parlé dans l’un de mes précédents articles dédié à l’UX et au daltonisme.  

    Si vous avez pour objectif de donner un sens particulier à votre design par le biais des couleurs, il vous faut :

    1. prêter attention au fait qu’il ne fonctionnera pas dans le monde entier  
    2. organiser des tests utilisateurs afin de vous assurer que votre interprétation des couleurs corresponde à celle de vos utilisateurs

    Employer les couleurs dans votre design 

    Les palettes de couleur sont des séries de couleurs qui ont été sélectionnées pour un projet particulier ou pour un ensemble de design. Chaque couleur est méticuleusement choisie et l’ensemble des couleurs vient mettre en lumière les produits et votre interface. 

    Création d’une palette de couleurs

    La création d’une palette de couleurs peut être un défi. Les directives suivantes vous aideront à créer une bonne palette de couleurs : 

    • Choisissez une harmonie de couleurs (parmi celles proposées ci-dessus) et itérez sur les couleurs individuelles. Un schéma monochromatique est généralement le plus facile à créer et appliquer, donc si vous n’avez aucune expérience des couleurs, commencez par cette harmonie. Une fois l’harmonie choisie, alternez les différentes couleurs pour voir comment elles fonctionnent et comment elles se présentent ensemble, jusqu’à obtenir une combinaison gagnante qui fonctionne correctement avec votre design. Bien sûr, on n’y arrive jamais du premier coup ! Si vous ne savez pas par où commencer, inspirez vous de palettes déjà existantes comme sur Adobe Color par exemple 😉 La technique, c’est aussi de comprendre pourquoi vous aimez un jeu de couleurs en particulier. Est-ce la saturation en couleurs ? La légèreté des couleurs ? Leur chaleur ou leur froideur ? Les réponses vous aideront à créer votre palette de couleurs !
    Après avoir réalisé plusieurs tests utilisateurs sur le site Fleurance Nature, l’entièreté de la charte graphique a été revue. Les couleurs ont été modifiées pour plus d’harmonie et de cohérence en lien avec les valeurs de la marque.

    Vous pouvez consulter notre étude de cas sur le sujet 😉
    • Limitez votre palette à trois couleurs. Un nombre limité de couleurs renforce la hiérarchie visuelle, ce qui distrait beaucoup moins l’attention des utilisateurs. Par exemple : avez-vous déjà passé un temps infini à rechercher une boîte spécifique de céréales dans les rayons du magasin ? Bien évidemment ! Et c’est tout simplement parce qu’on y trouve une ribambelle de couleurs ! Eh oui, toutes les couleurs sont en concurrence pour mobiliser votre attention. C’est la même chose dans les designs… Plus ou moins !
    • Restez dans le ton donné par votre couleur principale. Quand vous créez une palette de couleurs, suivez toujours les recommandations. Non seulement votre travail s’en trouvera facilité, mais en plus de cela l’expérience de marque en sera plus forte et cohérente.  Si vous n’avez pas de lignes directrices, regardez les designs existants et tentez de les incorporer dans votre palette. 
    Le site Le Page utilise une palette de couleurs monochromatiques minimales : noir, blanc et doré. Ce choix de couleurs permet aux utilisateurs de se concentrer sur les produits et les photos de produits.

    Utilisation de la palette de couleurs

    Une fois que vous avez votre palette de couleurs, il est temps de l’appliquer à votre design et de voir le résultat ! Voici quelques conseils :

    • Utilisez la règle des 60-30-10. Cette règle signifie tout simplement que les couleurs doivent être utilisées dans 60%, 30% et 10% de votre zone de conception. Utilisez 60% pour la couleur dominante, 30% pour la couleur secondaire et 10% pour une couleur d’accentuation. Ces proportions permettent de créer un équilibre parfait, et évite d’obtenir un ensemble coloré en désordre et chaotique ! En général, les couleurs dominantes et secondaires doivent être relativement neutres. Réservez la couleur d’accentuation pour les éléments que vous voulez faire ressortir, comme les call-to-action.
    • Appliquez puis itérez. Une fois la règle des 60-30-10 appliquée, modifiez vos couleurs afin d’améliorer l’esthétique et faire ressortir les éléments importants. Ensuite, posez vous les bonnes questions : 
    1. Vos choix de couleurs contribuent-ils à créer la bonne hiérarchie visuelle ?
    2. L’œil est-il attiré vers les éléments de votre conception que vous souhaitiez mettre en avant ?
    3. Vos choix de couleurs créent-ils un équilibre et un contraste dans votre conception
    • Utilisez les couleurs de manière cohérente dans votre interface. Si vous utilisez un bleu vif pour vos CTA sur une page, cette même couleur devra être appliquée sur les autres pages pour le reste de vos CTA. Si vous utilisez le rouge comme couleur d’avertissement sur une page, cette couleur ne doit pas être utilisée pour signifier autre chose sur une autre page. Eh oui, soyez cohérent ! Et qui dit cohérence, dit compréhension des couleurs par vos utilisateurs !
    Le site Heyme utilise trois couleurs (le bleu, le jaune et le rouge) qui contribue à la hiérarchie visuelle du site. Chaque couleur correspond à une offre, et comme on peut le voir, les éléments importants (CTA) sont tous de la même couleur : en bleu.

    Test de la palette de couleurs

    • Testez votre conception. Une fois que vous avez appliqué votre palette de couleurs à votre design, faites quelques tests d’utilisabilité.

      Pourquoi ? Tout simplement, parce que les couleurs peuvent modifier l’efficacité des boutons, des liens ou de tout autre type d’éléments. Prenons l’exemple des fameux boutons gris qui semblent parfois désactivés alors qu’ils ne sont pas censés l’être. Vérifiez également les problèmes de lisibilité et d’accessibilité, liés à la fois au contraste et au daltonisme. Vous pouvez utiliser accessible-colors.com pour tester l’accessibilité de différentes combinaisons texte-fond.

      De plus, si vos tests d’utilisabilité suggèrent que certaines de vos couleurs de tiennent pas la route, revenez en arrière et reprenez dès le début.
    Sur le site du Printemps.com, la couleur verte « flashy » empêche une lisibilité correcte, et aïe aïe aïe les yeux de l’utilisateur…

    Le choix d’une palette de couleurs et son application à votre design ne sont pas de simples accidents heureux ! Il faut de la répétition et une application minutieuse pour réellement tirer profit de la couleur sur votre interface utilisateur. Une utilisation appropriée des couleurs peut améliorer la perception que les utilisateurs ont de votre marque, attirer l’attention, encourager les interactions, et avoir un impact sur les émotions des utilisateurs 😉

    Via : Using Color to Enhance Your Design