Agence WEX

Auteur/autrice : olivier

  • L’UX deviendra un critère Google en mai 2021

    Cela avait déjà été annoncé plus tôt dans l’année, mais vient d’être confirmé sur le blog de Google hier, l’UX deviendra bien un critère de ranking dans son algorithme de SEO.

    Autrement dit, pour être bien référencés, tous les sites devront faire attention à l’expérience utilisateur qu’ils fournissent.

    • Comment Google mesure-t-il cette expérience utilisateur ?
    • Comment devez-vous analyser votre site ?
    • Et comment optimiser votre UX selon Google ?

    Je vais essayer de répondre ici à ces questions pour vous aider à y voir plus clair.

    Qu’est-ce que l’UX selon Google ?

    Grossièrement, Google prend en compte 5 critères pour évaluer l’UX d’un site :

    • La compatibilité mobile
    • La navigation sécurisée
    • La connexion sécurisée
    • Les fenêtres intrusives
    • Et dans ce que Google appelle les Core Web Vitals :
      • Le Largest Contentful Paint (LCP)
      • Le First Input Delay (FID)
      • Le Cumulative Layout Shift (CLS)

    Comme vous le voyez, certains de ces critères sont « humainement » compréhensibles. D’autres un peu moins 😉 Voyons voir un peu tout ça de plus près !

    1/ La compatibilité mobile

    C’est bien sûr le critère plus simple à comprendre, puisque pour Google, un site n’offrant pas une compatibilité complète en terme d’interface avec les écrans mobiles (smartphones et tablettes) sera pénalisé dans son ranking.

    On est en 2020 : si votre site n’est pas encore « responsive », je vous invite à arrêter votre lecture ici et à vous tourner au plus vite vers votre agence pour faire cette évolution. Vous pourrez continuer reprendre tranquillement votre lecture (assis au coin du feu, avec une bonne pipe et un verre de Cognac, si ça vous plait).

    2/ & 3/ La navigation sécurisée et la connexion sécurisée

    Je passerai rapidement sur ces 2 critères, car ils sont purement techniques :

    1. Google pénalisera tous les sites présentant un danger de sécurité pour les utilisateurs :
      1. téléchargement automatique d’un malware
      2. script malveillant
      3. etc
    2. Si votre connexion n’est pas https, vite dépêchez-vous de le faire !

    En ce qui me concerne, il ne s’agit pas de critères à proprement parler UX, mais ils permettent simplement de rappeler que les gens malhonnêtes seront punis 😁

    4/ Les fenêtres intrusives

    Oh que je rejoins Google sur cette chasse aux fenêtres intrusives, d’autant que je m’en plains régulièrement sur Twitter !

    https://twitter.com/olivier_sauvage/status/1324249060245676032
    Quand je suis « très colère » sur Twitter 😅

    Qu’est-ce qu’une fenêtre intrusive ? Eh bien, ce sont tout simplement ces « popup » ou « popin », ces petits écrans interstitiels, qui pourrissent la vie des internautes pour les détourner de leur navigation et leur proposer ou leur demander quelque chose sans rapport avec leurs objectifs.

    Vous voyez quoi ?

    • Les demandes d’abonnement à une newsletter qui s’affichent pendant que vous lisez un article de blog
    • Celles qui affichent une pub sans rapport avec le contenu principal de la page
    • Et sans doute bien d’autres encore.

    Google considère que ces écrans interstitiels sont surtout gênants sur mobile, car ils empêchent la plupart du temps, l’utilisateur de voir le contenu de la page qu’il consulte (mon avis est qu’ils sont tout autant gênants sur desktop).

    Exemples d’écrans interstitiels pénalisés par Google
    Et voici comment Google recommande d’utiliser les écrans interstitiels

    En regardant les recommandations de Google, on se rend bien compte que les écrans interstitiels ne sont pas forcément répréhensibles : seuls ceux qui bloquent l’utilisateur ou le forcent à regarder un contenu sans pouvoir facilement reprendre le cours de la navigation le sont.

    Si vous avez besoin de conseils à ce sujet, demandez-nous ! Nous sommes là pour vous aider à régler vos problématiques d’UX 🙂

    5/ Les Core Web Vitals

    Nous entrons là dans le vif du sujet ! Ces fameux Core Web Vitals sont vraiment les critères qui affectent le plus l’expérience utilisateur et sont aussi sans doute les plus compliqués à améliorer.

    Quels problèmes recouvrent les Core Web Vitals (CWV) ?

    Les CWV sont des critères qui recouvrent uniquement l’expérience de chargement des pages d’un site web. Google considère que l’UX d’un site peut être grandement améliorée si, dans l’intervalle de temps, où l’on affiche une page, les éléments de celle-ci se téléchargent « harmonieusement » le plus vite possible et permettent à l’utilisateur « d’agir » le plus vite possible.

    Google considère qu’une page se charge bien lorsque :

    • L’utilisateur voit le plus vite possible l’élément principal de la page. C’est ce qu’ils appellent le LCP. (aucun rapport avec la chaîne parlementaire, je vous rassure (mon Dieu, que je suis drôle 😘))
    • L’utilisateur peut effectuer le plus rapidement un clic sur un objet important de la page. C’est ce qu’ils appellent le FID.
    • La page s’affiche le plus rapidement possible sans faire « sauter » ou « trembler » des éléments de page, rendant l’interface difficile à utiliser. C’est ce qu’ils appellent le CLS. Et c’est sans doute le critère le plus facile à mesurer des 3, puisqu’il est « humainement » visible, tandis que les 2 premiers sont beaucoup plus difficilement perceptibles.

    ◾️ Le Largest Contentful Paint (LCP)

    Si vous avez lu La Civilisation du Poisson Rouge, vous devez savoir désormais que notre temps d’attention, à nous humains, s’est réduit en 2 décennies de 12s à moins de 9s.

    Nous sommes tous des poissons rouges. Notre temps d’attention n’excède plus désormais le temps dérisoire de 8s, moins que ce joli cyprinidé.

    Nous sommes devenus des êtres extrêmement impatients, incapables de se concentrer sur quelque chose. Et l’un des enjeux du e-business aujourd’hui, c’est d’arriver à capturer cette denrée rare qu’est l’attention. C’est ce qu’on appelle l’Économie de l’attention, que maîtrise si bien les Facebook, Twitter et autres TikTok (Eh oui, combien de temps passez-vous sur les RS par jour ? Posez-vous bien la question et vous vous rendrez compte à quel point leur réussite est brillante.)

    Dans cet objectif là, celui de capturer l’attention des gens, les sites internet se doivent donc d’être le plus rapidement utilisables et donc doivent afficher le plus rapidement un contenu compréhensible par le cerveau. Voilà ce que Google appelle le LCP.

    Mais concrètement, qu’est-ce que cela veut dire ?

    Eh bien, comme l’explique un certain Philip Walton de chez Google, ce critère mesure le temps d’affichage au dessus de la ligne de flottaison de votre écran de smartphone ou d’ordinateur, du plus grand élément (Largest) visible (Paint) et compréhensible (Contentful) par l’utilisateur : autrement dit, dans 90% des cas, une image 🙂

    Et pour être bien noté par Google, il faut que cette image s’affiche en moins de 2,5s….

    Vous allez me dire : « c’est bien beaucoup ».

    Pas tant que ça, quand on sait que l’impatience des utilisateurs s’accroit au delà de 3s d’attention. 3s étant considéré comme le temps moyen acceptable d’affichage complet d’une page.

    Et puis, si vous ne me croyez pas, faites-vous même le test (en utilisant le simulateur d’affichage de page de Chrome, par exemple), et vous verrez que peu de sites respectent en réalité ce critère.

    ◾️ Le First Input Delay (FID)

    Conséquence de notre incapacité croissante à rester concentré, nous aimons aussi cliquer ou « taper » le plus vite possible sur nos écrans. Et notre empressement, souvent, dépasse la capacité du navigateur à réagir rapidement. Et c’est ce que mesure le FID : le temps écoulé entre le moment où un utilisateur commence à interagir avec une page (Input) et le temps (Delay) où la page est effectivement capable de répondre à son impulsion (cliquer, taper, scroller, slider, etc) pour la première fois (First)

    Comme nous l’explique encore ce bon vieux Philip, les gens de la tribu Google considèrent que ce temps ne doit pas dépasser 100ms !!!

    ◾️ Le Cumulative Layout Shift (CLS)

    Bien.

    Maintenant que nous avons vu les 2 critères les plus intangibles que prend en compte Google pour le ranking des sites, voyons le dernier de ces critères, le plus évident à comprendre et à « voir » selon moi : c’est le fameux Cumulative Layout Shift (totalement intraduisible en français, et pourtant, c’est ce que je vais essayer de faire devant vos yeux ébahis, messieurs dames).

    Le Cumulative Layout Shift, c’est….

    Mais attendez… vous allez comprendre tout de suite avec une petite vidéo :

    Alors ?

    Oui, le CLS mesure la stabilité visuelle d’une page. Il mesure l’intervalle de temps entre le moment où le navigateur commence à afficher les éléments d’une page et le moment où tout ces éléments sont affichés et ne bousculent plus la mise en forme de la page.

    Le manque de stabilité visuelle se produit souvent sur les sites affichant beaucoup de publicités. Celles-ci étant appelées par des scripts tiers ne se chargeant pas tout de suite, elles mettent un certain temps à apparaître et changent la mise en page lorsqu’elle le font, souvent au grand agacement de l’utilisateur, puisque, lorsque cela se produit, des mouvements d’autres éléments de page se produisent et rendent difficile leur utilisation.

    Cela nous arrive à tous, presque tout le temps, et éprouve particulièrement nos nerfs.

    Google mesure le CLS en attribuant un score à chaque page d’un site. Ce score est calculé en faisant la moyenne des mouvement « impromptus » d’éléments d’une page avant que celle-ci soit entièrement chargée.

    Un bon score est inférieur à 0,1. Et si vous voulez savoir à quoi cela correspond, je vous invite à lire l’explication de Philip, accompagné de Milica (Je pense qu’ils avaient besoin d’être deux cerveaux pour écrire cet article, parce que le calcul de ce critère atteint un niveau de complexité que je situerai entre l’explication de la Théorie de la Relativité Générale et celui de le Relativité Restreinte. Donc, bon courage !).

    Bon ok, alors super, mais comment fait-on pour mesurer ces critères ?

    Heureusement, dans la maison Google, on pense à tout. Et, non content d’imposer des critères difficiles à comprendre pour le commun des mortels, l’ex petite startup de Mountain View, nous offre, en même temps, les outils pour mesurer ces importants critères de l’expérience utilisateur (et aussi, importants critères pour le SEO).

    Le Chrome User Experience Tool est un aggrégat de données récoltés par les utilisateurs de Google Chrome (avec leur consentement) et permettant d’avoir des statistiques sur différents sites.

    Le Page Speed Insights, qui vous permet d’obtenir une mesure de chacun des Core Web Vitals page par page.

    Ou enfin le Core Web Vitals Report de votre Search Console de Google. (Et, je pense, que si vous avez besoin d’un coup de main sur ces données, vous pouvez faire appel à nos joyeux confrères de Digitaleez pour qu’ils vous accompagnent sur la question).

    Mise en oeuvre

    Maintenant que nous savons tout ça, reste à agir ! Et ça ne sera pas une mince affaire.

    Car, vous l’avez bien compris, tout ces critères d’évaluation renvoie à des éléments très techniques du code de vos pages webs. Améliorer l’UX de son site pour être mieux ranké par Google passe donc par les mains des intégrateurs (et non pas des UX designers) !!

    Heureusement que nous aussi chez Wexperience, nous pensons à tout, car depuis que nous avons créé notre filiale WEX IT, il se trouve que nous avons tous les gens compétents pour nous occuper de l’optimisation du ranking de vos sites, sauce Google.

    N’hésitez donc pas à me contacter ou à contacter Steve, notre Directeur commercial, pour en savoir plus sur la manière dont nous aidons nos clients à améliorer leur UX.

    Une dernière petite chose …

    Ne vous croyez pas tiré d’affaire en optimisant seulement le code de votre site 😉

    La conception de l’UX par Google est très orientée « développeur », ce qui est normal pour une société « IT », mais elle ne recouvre qu’une toute petite part de ce qu’est en réalité l’expérience utilisateur.

    Je ne saurais que trop vous rappeler que l’UX, c’est avant tout l’étude des comportements humains sur des outils numériques. Chose qu’il est bien évidemment impossible de mesurer par de la donnée.

    Depuis 10 ans que nous conduisons des tests utilisateurs, nous savons à quel point il est important de comprendre ces comportements, car c’est cette compréhension qui permet de trouver les « insights » qui permettent d’améliorer in fine la conversion sur les sites webs.

    Améliorer le FID ou le LCP ou le CLS vous aidera – c’est entendu – à améliorer votre SEO, mais aussi votre UX, mais partiellement, très partiellement, pour ce qui concerne le second.

    Ce qui est en tout cas intéressant et nouveau, c’est de voir l’importance nouvelle que prend l’UX dans l’écosystème digital. De « lubie » pour spécialistes du Web, elle devient un véritable enjeu business, non seulement pour la conversion, mais aussi pour la visibilité !

    Et ça, c’est bien la preuve (s’il en fallait encore) que l’UX doit devenir votre préoccupation principale si vous faites du business en ligne !

    Excellente journée !

  • Quel ecommerce pour la crise ?

    Le retour au confinement dans notre pays marque à nouveau la nécessité de produire des expériences digitales parfaites pour les clients des entreprises, que ce soit en B2C ou en B2B .

    Pourquoi cette nécessité ? Parce que le temps passé devant nos smartphones et devant nos ordinateurs va encore exploser. Créant pour nous tous une extraordinaire tension cérébrale pour laquelle nos cerveaux n’ont pas été conçus.

    Imaginez… et souvenez-vous qu’avant l’ère d’Internet, nos moyens de nous connecter entre nous étaient beaucoup moins intrusifs et oppressants. Nous n’étions pas soumis à cette pression permanente des notifications qui existe aujourd’hui.

    Animation by Michiel Kloppenburg.

    Mails, SMS, chats, alertes sur notre smartphone, conversations dans Slack, vidéo conférences, mobile/desktop, téléphone… Chaque journée devant un ordinateur ou un smartphone nous voit recevoir plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d’inputs auxquelles, la plupart du temps, nous nous sentons obligés de répondre, du moins d’aller regarder, perturbant en permanence notre activité principale.

    Cette occupation permanente de notre cerveau a un réel impact sur notre capacité de concentration, et, in fine, de notre capacité d’attention. Cette fameuse capacité, dont les réseaux sociaux, se sont fait fort d’en accaparer la majeure partie. Mais ce n’est pas tout.

    Volonté de ne plus lutter avec les interfaces !

    Les conséquences de cette sollicitation permanente se font aussi ressentir sur la manière dont les utilisateurs/consommateurs/clients surfent sur les sites webs en diminuant chez eux de plus en plus leur envie de « lutter » avec une interface.

    Quand j’utilise le terme de « lutte », c’est bien parce que j’estime que le fait de devoir parfois comprendre ce qui se passe sur un site, le fait de devoir chercher dans son cerveau des solutions pour arriver à le faire comprendre ou pour arriver à accomplir une action, s’apparente de plus en plus à une lutte, à un combat, que l’utilisateur cherche de plus en plus à éviter, et qu’il cherchera de plus en plus à éviter à l’avenir, car, aujourd’hui, abandonner une tâche en cours sur un site, n’est pas un problème, car il y a toujours mieux ailleurs.

    Autrement dit, instinctivement, de plus en plus, les utilisateurs n’hésitent pas à passer d’un site à l’autre, d’un ecommerce à l’autre, d’un eservice à l’autre, si l’un d’entre eux les obligent à lutter et à essayer de « comprendre » l’interface. Pour cela, il n’a plus la force ni l’envie, et la profusion que lui offre Internet, lui permet facilement d’aller trouver les sites qui lui demandent le moins d’efforts.

    Et le contexte du confinement par lequel nous devons à nouveau passer va encore accentuer ce comportement de « batifolage » facile d’un site à l’autre jusqu’à trouver celui qui offrira l’expérience lui demandant le moins d’efforts pour trouver un produit ou passer une commande.

    Les ecommerçants, ou les entreprises qui ne sauront pas offrir cette facilité, cette simplicité, ou cette efficacité de leurs interfaces, seront celles qui ne sauront pas profiter du confinement, ou, du moins, qui ne sauront pas se « sortir de l’eau » du confinement en obligeant leurs clients à vivre des expériences négatives.

    Offrir des expériences qualitatives, ce n’est plus une option, mais une nécessité !

    On l’a déjà vu lors du premier confinement. Les entreprises qui pouvaient délester une partie de leur activité sur le numérique ont bien mieux su tirer leur épingle du jeu que celles qui ne le permettaient pas. On pourrait même jusqu’à dire que celles qui n’ont pas pu passer au canal numérique rapidement et de manière optimale n’ont pas sur franchir le cap du confinement. Et cela sera à nouveau vrai durant cette nouvelle période.

    Dans ce contexte de surutilisation du digital ou du numérique par les consommateurs/utilisateurs, offrir des expériences qualitatives ne relèvent pas d’un luxe, mais bien d’une nécessité vitale. Exposer ses clients à des bugs, des mystères dans la compréhension de l’interface, de la complexité les conduit inexorablement à aller vers les plus offrants en terme d’UX. Et croyez-moi, ils existent. Ce sont les leaders du marché : Amazon, Fnac, Boulanger, et quelques autres encore, qui, depuis des années, consacrent des budgets conséquents à analyser et comprendre l’expérience utilisateur.

    Toutes ces marques ont su franchir allégrement le cap du premier confinement et elles passeront allégrement le cap du deuxième confinement, en gagnant même des parts de marché et en distanciant encore plus leur concurrence. Parce qu’elles ont compris depuis longtemps qu’offrir une bonne expérience utilisateur n’était pas une lubie venue d’ailleurs, mais bien une nécessité impérieuse, aussi impérieuse que celle d’offrir des services numériques capables de suppléer et de compléter même leurs services physiques.

    Est-il déjà trop tard pour les marques qui auraient oublié d’investir dans l’UX ?

    Oui et non. Mais quelque soit la situation d’une entreprise, il est temps aujourd’hui qu’elle se penche sérieusement sur la qualité de ses expériences utilisateurs, sous peine, encore une fois, de voir ses clients s’éloigner ailleurs, vers des concurrents offrants de meilleures expériences.

    Et cet enjeu, cet aspect de la dimension numérique de vos services doit se travailler aujourd’hui et de manière permanente. Mettre l’UX au centre de sa stratégie business est devenu incontournable. 😉

  • Quand faire des tests UX à distance ?

    Avertissement : si cet article valorise les tests en présentiel, la situation actuelle ne doit pas empêcher de recourir aux tests à distance. C’est bien ce que nous proposons, en ce moment, à nos clients.

    Nos clients les plus importants nous confient systématiquement l’évaluation de l’UX de leur site à travers ce que l’on nomme des tests utilisateurs. La bonne règle veut que ces tests soient effectués en présentiel, directement avec les utilisateurs de leur site ou app.

    Tests utilisateurs en présentiel : la meilleure manière

    Être avec les utilisateurs garantit une excellente compréhension de la manière dont ils apprécient ou pas un site. C’est même la meilleure manière, bien que beaucoup d’entreprises de notre secteur proposent des solutions d’évaluation à distance via Internet.

    Et cela mérite question. Pourquoi faire des tests en présentiel, alors qu’il est techniquement possible de réaliser les mêmes tests en permettant aux testeurs de rester chez eux ou dans leur entreprise ?

    Pour une simple et bonne raison : un test utilisateur doit être modéré par un ergonome, un spécialiste de l’UX, qui va, tout au long du test guider et questionner l’utilisateur de manière subtile afin de comprendre parfaitement ses craintes, ses appréhensions, ses difficultés, mais aussi ses satisfactions. Cela peut bien sûr se faire à distance, mais…

    …tout comme lorsque vous organisez une réunion à distance, vous réalisez bien qu’une réunion en présentiel est indispensable lorsqu’il est nécessaire d’aller à fond dans un sujet.

    Les canaux non conscients de la communication

    Ce n’est pas par hasard. La communication humaine ne passe pas que par la voix, mais par une infinité de signaux visuels, auditifs, tactiles parfois, ou olfactifs, non conscients, qui font qu’une compréhension entre deux personnes est bien meilleure lorsqu’elles sont ensembles que lorsqu’elles sont à distance.

    Pour en savoir plus sur notre expertise en termes de tests utilisateurs à distance, cliquez ici

    Justification des tests à distance

    Pour autant, faire des tests à distance se justifie dans certains cas :

    • Vos utilisateurs sont très éloignés géographiquement les uns des autres et il coûtera trop cher de les rassembler dans un lieu unique ou d’aller les voir un par un chez eux (cas d’une étude internationale qu’on vous invite à découvrir ce jeudi lors d’un nouveau webinar. Pour vous inscrire, cliquez ici 👈)
    • Il est très difficile de planifier des entretiens sur une journée pour votre panel d’utilisateur du fait de leur manque de disponibilité (cas des professionnels). Dans ce cas, le test utilisateur peut s’avérer précieux en ce sens qu’il permet de fixer des rendez-vous facilement en dehors des horaires de travail
    • Il est absolument indispensable que les utilisateurs utilisent leur propre matériel dans les conditions définies du test ou bien qu’ils soient dans leur environnement habituel (cas d’une population comme les seniors)
    • Un cas de force majeure rend impossible la conduite de test en présentiel (confinement)

    Dans la majeure partie des cas, nous recommandons donc de mener des évaluations de l’UX de votre site ou de votre application en présentiel avec vos utilisateurs. Il est rare, même pour des raisons économiques, que les tests à distance soient justifiés.

    Lorsque vous cherchez à faire cette évaluation, nous vous invitons donc à bien peser le pour et le contre de ces méthodes. Faites attention notamment à ces points :

    • Le test est-il modéré par un ergonome ? Cela est indispensable.
    • Le panel de testeurs correspond-t-il réellement à votre cible utilisateurs finale ? Cela aussi est indispensable.
    • Le résultat du test donne-t-il lieu à une véritable analyse humaine et un rapport de recommandation vous est-il fourni ?

    Bons tests utilisateurs !

    Pour tout savoir sur le sujet des tests utilisateurs, découvrez notre recette 5 étoiles by Wexperience ! Pour la télécharger, cliquez ici 👈

  • Les 4 bonnes raisons pour tester l’UX de votre site maintenant !

    Que ce soit en e-commerce ou autre, selon votre secteur, à cause de la crise, votre activité en ligne peut avoir fortement ralenti ou accéléré. De plus, à cause du confinement, vos utilisateurs disposent de beaucoup plus de temps pour comparer, s’informer et ont encore plus besoin de clarté et de transparence qu’auparavant.

    Dans ce contexte, pour rester compétitif, doivent demeurer pour vous des préoccupations essentielles.

    • comprendre ce que vos utilisateurs font sur votre site ou votre app,
    • percevoir, à travers leur regard, leur compréhension de votre positionnement prix, de vos services,
    • vérifier que vos parcours présentent le moins de freins possibles,

    Comment ? Grâce, d’abord, et comme toujours, aux tests utilisateurs UX.

    Ce que nous avons toujours proposé et que nous continuons à proposer même en période de confinement. Et c’est peut-être même très certainement le meilleur moment !

    Pour quelles raisons ?

    Raison Number 1 : parce que vous ne devez pas vous asseoir sur vos lauriers maintenant

    Le temps de la crise ne doit pas être un temps d’attentisme, mais, bien au contraire, un temps d’offensive. Nous souffrons tous plus ou moins de ses conséquences économiques, mais ce seront les entreprises qui préparent le mieux leur sortie qui s’en sortiront le mieux. Si vous n’avez jamais fait tester votre site, c’est le moment de le faire 😉. Découvrez ses forces et ses faiblesses, et améliorez-le ! Ça ne sera pas du temps perdu, car une fois que le rythme normal des affaires aura repris, vous n’aurez plus le temps de vous atteler à la tâche

    Raison Number 2 : parce que ça coûte moins cher en ce moment

    Je vous arrête tout de suite, le prix des tests utilisateurs, comme le pétrole, n’est pas devenu négatif, mais, oui, il y a moyen de les faire baisser un peu, car la situation actuelle, qui oblige à faire des tests à distance, permet de réduire les coûts des tests :

    • Pas de salle de test à louer
    • Pas de frais de déplacement
    • Gestion de projet plus fluide

    Raison Number 3 : parce que ça va plus vite

    Il faut habituellement un mois pour tester un site ou une app. À cause (ou grâce) au télétravail, ce délai s’est considérablement réduit et nous sommes capables de livrer un audit en moins de 3 semaines. Cela, non plus, n’est pas négligeable, dans ce contexte où la vitesse est aussi un enjeu de survie pour beaucoup d’entreprises.

    Raison Number 4 : Parce que c’est le moment de devenir vertueux

    Tous les experts s’accordent à le dire, la crise du Covid-19 engendre une gigantesque accélération de la transformation numérique des entreprises. Et qui dit transformation numérique, dit UX, dit tests utilisateurs. Nos meilleurs clients, des grosses entreprises internationales, ne sont pas avares en la matière et consacrent beaucoup de temps et d’énergie à faire ces tests. Pourquoi ne suivriez-vous pas leur exemple ? Si vous n’avez jamais fait de tests, pour toutes les raisons précédemment citées, c’est le moment de vous y mettre !

    Pour poursuivre cette lecture, je vous invite à lire :

  • S’inspirer de Netflix pour augmenter sa conversion

    Photo par Thibault Penin sur Unsplash

    Dans un court article, la marketeuse Jennifer Clinehens, décortique avec brio quelques techniques de marketing de persuasion utilisées par Netflix pour nous faire « bingewatcher »… Vous savez, le bingewatching, ce terme américain qui décrit cette manie qui consiste à enchaîner les séries les unes après les autres jusqu’à une heure indue de la nuit, avant que vous ne vous disiez, « Oh, il est temps que j’aille me coucher maintenant »… et que vous vous en remettez un dernier petit épisode, juste un, et après « j’arrête » 😉 Oui, je suis sûr que vous avez déjà tous vécu ça.

    Comment induire un comportement grâce à de la psychologie persuasive ?

    Mais si cela arrive, ça n’est pas vraiment par hasard, mais plutôt bien le fruit de nombreuses expérimentations, comme l’explique si bien Jennifer Clinehens, qui font que Netflix s’arroge aujourd’hui rien moins que 15% du trafic mondial d’Internet. Oui, oui, vous avez bien lu : 15%…

    Alors sans espérer faire 15% vous mêmes du trafic mondial, quelles leçons pouvez-vous tirer de Netflix pour améliorer votre propre taux de conversion et arriver à garder plus de visiteurs sur votre site ?

    Je ne vais pas vous traduire ici tout l’article « How Netflix Uses Psychology To Perfect Their Customer Experience », mais seulement vous en dévoiler un bout 🙂

    Le Principe de réciprocité

    Parmi les 3 principes qui sont abordés, j’avoue que celui que je préfère est le Principe de réciprocité qui nous dit que nous avons tous tendance à nous sentir redevable lorsque quelqu’un nous offre spontanément quelque chose. Vous connaissez tous bien ce principe, surtout si vous êtes un commercial dans l’âme.

    Mais comment l’appliquer sur le digital ?

    Jennifer Clinehens nous l’explique bien – j’en avais déjà parlé dans un autre article sur Netflix – et elle le montre à travers sa fameuse page d’accueil qui ne montre qu’une partie du catalogue… sorte de dévoilement érotique censé donner envie aux nouveaux visiteurs de la plateforme à s’engager un peu plus, c’est à dire à s’abonner.

    Ce principe est assez facile à décliner et j’en parlais hier dans mon webinar sur les questionnaires de devoir de conseil des mutuelles (bientôt la vidéo).

    Pour moi, une application directe de ce principe est de savoir toujours en donner un peu pour que le visiteur d’un site vous en donne aussi un peu, voire beaucoup…

    Exemple pour un formulaire de personnalisation d’offre

    Ainsi, lorsque vous promettez de montrer des offres personnalisées et adaptées à vos visiteurs suite à un petit questionnaire d’étude (c’est le fameux devoir de conseil, bien connu des assurances et mutuelles), donnez leur ensuite ce qu’ils veulent : des offres, ou du moins, de quoi leur donner envie d’aller suffisamment plus loin avec vous.

    Captures d'écran des pages du site heyme.care
    Le formulaire de devoir de conseil de Heyme.care (site réalisé par Wexperience) renvoie immédiatement en résultat des offres de mutuelles… le taux de conversion final est plutôt très très bon.

    Ne les bloquez pas en leur demandant des informations personnelles… surtout si vos concurrents ne le font pas. Et n’oubliez pas que ces concurrents ne sont qu’à un clic de souris ou un toucher de doigt sur leur téléphone… Dans un milieu restreint, l’avantage ira toujours plus à celui qui dévoile le plus d’infos… En ecommerce, la transparence fait loi.

    Sur ce, je vous souhaite une excellente journée !

  • Connaissez-vous le Pinball Pattern ?

    Hello,

    La galaxie du web devenue totalement folle ces derniers jours, nous en profitons pour vous proposer du contenu étonnant et instructif. Que la force inter-galaxienne de nos Wexperts vous accompagne pendant ce confinement !

    Le Pinball Pattern (à gauche) représente la manière dont le regard se promène en rebondissant d'un point à l'autre sur une page de résultat de recherche par rapport à un schéma plus linéaire qui était plus courant avant les années 2010.
    Le Pinball Pattern (à gauche) représente la manière dont le regard se promène en rebondissant d’un point à l’autre sur une page de résultat de recherche par rapport à un schéma plus linéaire qui était plus courant avant les années 2010. (via NNGGroup)

    Norman Nielsen Group m’a encore comblé avec une des petites études dont ils ont le secret.

    Cette fois-ci, il s’agissait de décortiquer la manière dont les utilisateurs parcourent du regard et utilisent les pages de résultat des moteurs de recherche et de comparer la période avant et après 2009.

    Pour y arriver, ils ont utilisé notamment le eye-tracking, ce qui leur a permis d’analyser les parcours oculaires de plus de 471 cobayes et d’en tirer les conclusions que je vais tenter de vous dévoiler ici.

    5,7s en moyenne pour commencer à agir

    Tout d’abord, la difficulté à lire les pages de résultat de recherche a augmenté depuis ces 10 dernières années.

    Cela peut paraître surprenant, surtout quand l’on sait que le principal moteur de recherche dans tous les pays concernés de l’étude est Google, et que Google est particulièrement obsédé par l’expérience utilisateur.

    La cause en est la démultiplication des modes d’affichages de résultats.

    En 2009, les résultats étaient affichés en ligne. Tout était simple et carré. Le parcours oculaire des utilisateurs consistait à balayer du regard de haut en bas la liste de résultat.

    Plus le temps passait, plus d’ailleurs, ceux-ci ne s’embarrassaient pas à aller trop loin et ils se contentaient de plus en plus de lire les 3 premiers résultats. La seconde page était déjà reléguée aux oubliettes depuis longtemps.

    Mais les choses ont commencé à changer avec l’apparition des snippets, des images produits, et d’autres gadgets encore, inventés par Google et censés aider l’utilisateur à être mieux guidé.

    L’augmentation des widgets sur la page de résultat n’a fait qu’embrouiller les utilisateurs

    Paradoxalement, cela n’aurait fait que l’embrouiller.

    Les images, d’abord, auraient tendance à attirer son regard et à le distraire de la liste de résultat principal.

    La variété des mises en forme, ensuite, lui impose de faire un effort cognitif plus important pour s’y retrouver.

    D’autant que Google a délibérément (et mal) joué avec les règles de l’ergonomie, faisant varier la mise en page en fonction des recherches et obligeant en permanence les utilisateurs à un ré-apprentissage de la connaissance de la page.

    • Résultat : il faut en moyenne 5,7s à un utilisateur pour prendre connaissance des différents types de contenus de la page et à pouvoir prendre une décision. Là, où il ne fallait pas plus d’une seconde auparavant.
    • Autre résultat surprenant : les utilisateurs ont désormais plus tendances à lire les listes de résultats, et désormais, si vous êtes placé aux 5 premières positions du SERP, vous avez une chance d’être vu. Ce qui n’était plus le cas depuis longtemps.

    En 2006, le premier résultat récoltait 56% de clics. Entre 2016 et 2018, il n’en reçoit plus que 28%

    Petit rappel des best-practices de l’ergonomie

    Cela montre que pour être efficace et vraiment rapide, il ne faut pas jouer avec les différentes mises en forme.

    Cela est vrai pour tous les sites webs et toutes les applications.

    • Soyez homogène d’une page à l’autre
    • Ne proposez pas trop de mises en forme différente par page (sur desktop)
    • Ne faites pas varier l’architecture de vos pages en fonction du comportement de l’utilisateur
    • Adoptez des architectures classiques : liste, colonne
    • Faites attention à l’usage des images : sachez vous en servir à bon escient pour capter l’attention. Ou bien à ne pas vous en servir pour éviter les distractions !

    Excellente journée !

    Via NNG Group : Complex Search-Results Pages Change Search Behavior : The Pinball Pattern

  • Comment calculer le ROI de l’UX ?

    Hello,

    La galaxie du web devenue totalement folle ces derniers jours, nous en profitons pour vous proposer du contenu étonnant et instructif. Que la force inter-galaxienne de nos Wexperts vous accompagne pendant cette quarantaine !

    3 étapes pour calculer le ROI d’une amélioration de site

    La mesure de la qualité de l’expérience utilisateur sur un site ou une app est toujours difficile à mettre en rapport avec son retour sur investissement. Et pourtant, comme pour tout, il est essentiel de pouvoir le mesurer. Qu’on le veuille ou non, à l’heure du bilan, mieux vaut savoir justifier ses dépenses que de danser des claquettes devant votre DAF 🙂 Dans cet article, je vais donc vous expliquer comment l’on peut mettre en relation l’amélioration de l’UX et l’amélioration d’objectifs business.

    1) Choisissez l’indicateur UX que vous souhaitez mesurer

    Dans un excellent article de Norman Nielsen Group, Kate Moran dénombre 4 sources possibles de récolte de données pour l’UX :

    Je ne rentrerai pas dans le détail de chacune de ces sources, mais sachez que leur utilisation dépend du type de projet : amélioration d’une interface d’outil métier, optimisation d’un formulaire de commande, etc. La première chose à faire lors d’un projet intégrant l’amélioration de l’UX est donc de choisir parmi elles pour pouvoir ensuite les mesurer avant ET après l’intervention sur le site.

    Par exemple, si on essaie de mesurer la qualité d’un formulaire en ligne, plusieurs indicateurs sont possibles :

    • Le taux de réussite (test utilisateur quanti) : combien de personnes arrivent à remplir jusqu’au bout le formulaire d’achat en ligne ? Non, non, ne riez pas, malgré tous les efforts que vous pouvez mettre dans la conception d’une interface, il reste toujours des personnes qui n’y arriveront pas pour des raisons d’ergonomie.
    • Le taux de complétion du formulaire (par les web analytics) : c’est à peu près la même mesure, mais en se basant cette fois sur les données de votre site
    • Facilité d’utilisation (questionnaire) : les gens trouvent-ils ou pas facile de remplir le formulaire ?
    • Nb de tickets au service client : combien de personnes y font appel pour terminer la commande

    Il est bien sûr possible de mesurer tous ces indicateurs, mais en pratique, seul l’un d’entre eux est choisi.

    2) Choisissez un indicateur de performance business

    La question maintenant est de savoir quel est l’indicateur business que vous souhaitez suivre et que vous pouvez valoriser en euros sonnants et trébuchants. Cela peut être tout simplement le nombre de commandes passées, mais parfois, vous pouvez mesurer d’autres kpi, comme la satisfaction de vos clients (à l’aide du fameux NPS), mais aussi les coûts de production de création d’une mutuelle, ou bien la Life Time Value d’un client… Bref, à vous de voir en fonction de votre manière de suivre la rentabilité de votre entreprise.

    3) Convertissez votre indicateur UX en indicateur de performance

    L’idée ici est d’arriver à relier votre indicateur UX avec votre indicateur business.

    Imaginez par exemple que vous souhaitez mesurer l’économie que vous réalisez grâce à une amélioration de l’organisation visuelle des pages d’information de votre site. Normalement, si celles-ci sont plus accessibles, mieux rédigées, mieux mise en formes ou bien encore mieux rangées, elles devraient donc permettre aux visiteurs d’un site de trouver les réponses aux questions qu’ils se posent sans avoir à essayer de contacter le service commercial par téléphone, si cela est possible. Logiquement, les demandes par téléphone relative à des questions de ce type devraient diminuer.

    Dans ce cas, votre indicateur de performance sera le nombre de demandes au service commercial. Et la formule de calcul sera donc extrêmement simple. L’économie réalisée (car, c’est le but, d’économiser de l’argent) sera :

    ROI = (nb tickets ancien formulaire - nb tickets nouveau formulaire) x coût d'intervention par ticket

    Evidemment, cela doit être fait en comparant deux périodes comparables, qui peuvent être rapportés au niveau de la semaine, du jour de la semaine ou bien de plages horaires dans la journée… Cela dépend du volume d’affluence que vous supportez…

    Pour être encore plus concret, faisons le calcul :

    Admettons que vous possédiez une équipe de 30 conseillers téléphoniques pour répondre à des questions commerciales.

    En temps normal, chacun des conseillers reçoit 30 appels par jour auquel il consacre à chaque fois 10mn, soit 900 appels par semaine, soit 9000 minutes par semaine, soit environ 150h/semaine. Le coût horaire d’un conseiller téléphonique étant de 20€ ht/h (chiffre sorti de mon chapeau, je vous l’avoue), cela signifie que chaque semaine 3000€ ht sont dépensés à répondre à des questions par téléphone aux clients. Questions qui peuvent souvent bien sûr les mêmes ou dont la réponse se trouvait déjà sur le site.

    Notre coût de ticket serait à 3,33€.

    Après la mise en place des nouvelles pages, vous mesurez qu’au bout d’une semaine, votre plateau téléphonique ne reçoit plus que 20 appels par jour, donc, plus que 600 appels par jour.

    Le ROI serait donc : (900-600) x 3,33 = 1000€ ht / semaine

    Rapporté à l’année, en comptant les jours de congés, les arrêts maladie, etc… l’économie réalisée pourrait aller jusqu’à 40,000€ ht /an.

    De ce montant, on pourrait soustraire le coût d’étude et d’amélioration du site, ainsi que son développement, sans doute bien inférieur à cette somme… Le gain à n’en pas douter, ne serait pas insignifiant.

    Et dans la vraie vie ?

    Bien entendu, ce type de calcul et la manière de récolter les données pour y parvenir ne sont pas aussi simples dans la réalité. Mais, c’est bien là que se trouve le défi du calcul du ROI de l’UX. Vous ne pouvez pas vous contenter d’un simple test A/B qui mesurerait la variation du taux de conversion, un tel indicateur étant soumis à trop de paramètres extérieurs autre que l’UX et est bien trop grossier.

    Vous devez engager un véritable travail de recherche pour trouver les indicateurs les plus faciles à isoler et les plus faciles à mesurer. Lorsque l’on travaille dans une grande entreprise, il s’agit d’un véritable chantier qui nécessite la collaboration de plusieurs personnes au sein de départements parfois très différents.

    Ensuite, vous pourrez vous lancer dans les mesures de l’UX et du business en tentant d’éliminer tous les biais. Cela peut parfois être long, mais le jeu en vaut la chandelle, car il vous permettra pour faire avancer la cause de l’UX au sein de votre entreprise.

    Conclusion en forme d’appel du pied 😉

    Wexperience peut réellement vous accompagner sur ces sujets de rentabilité. Grâce à Digitaleez, notre filiale spécialisée dans les données, nous pouvons vous aider à mettre en place ces indicateurs avec vous pour vous permettre de mieux piloter votre activité d’UX Designer au sein de votre entreprise.

    Cyrille, mon associé, se fera un plaisir de vous en parler !

    Excellente journée !

  • En 2020, pourquoi le mobile doit-il devenir votre priorité ?

    Hello !

    La galaxie du web devenue totalement folle ces derniers jours, nous en profitons pour vous proposer du contenu étonnant et instructif. Que la force inter-galaxienne de nos Wexperts vous accompagne pendant cette quarantaine !

    Le mobile, canal majoritaire pour surfer sur Internet

    Pour consulter la source cliquez ici 👈

    Le dernier bilan 2019 de la Fédération de Vente à Distance (FEVAD) est sorti et il montre une chose essentielle aujourd’hui pour les entreprises qui vendent sur Internet : soyez mobile ! Créez vos sites en priorité pour les smartphones et optimisez-les pour qu’un maximum de gens achètent dessus !

    Depuis la création de l’iPhone en 2006, la part des smartphone pour accéder à Internet n’a cessé de grandir, pour désormais devenir majoritaire parmi les 15/24 ans (2/3 disent n’utiliser que le smartphone pour surfer sur Internet)

    Mais pas seulement : le TOP 15 des plus grands sites de ecommerce français réalisent désormais plus de transactions sur ces terminaux que sur ordinateurs. Il est donc grand temps pour ceux qui se lancent dans le numérique de penser avant tout à ce canal !

    On peut tout faire sur mobile

    Contrairement aux idées reçues, il est possible d’offrir la même expérience utilisateur sur mobile que sur ordinateur. Que ce soit pour un site web ou pour une application, le mobile offre une palette de possibilités techniques qu’en réalité, même un ordinateur ne permet pas. Ce sont donc des appareils beaucoup plus riches et plus puissants dont on peut tirer parti pour offrir une très large panoplie de services.

    Pour consulter la source cliquez ici 👈

    Comment créer un bon service sur mobile ?

    Quand on parle de mobile, on parle d’app (application mobile). D’habitude la question de la technologie n’est pas prégnante, mais dans le cas du mobile, il est intéressant de se la poser. Car si les apps sont encore majoritairement utilisées, cela masque un usage limité majoritairement aux réseaux sociaux ou aux plus grands comptes du ecommerce. Dans ce domaine, 5 apps seulement sont utilisées en moyenne par un internaute. Et il y a de fortes chances pour que vous n’y soyez pas tant le marché est « squatté » par des méga-leaders internationaux (dont Amazon ou Vinted). Une autre approche du mobile est donc nécessaire aujourd’hui.

    Car désormais, ce sont les Progressive Web App (PWA) qui vont permettre le plus de possibilités pour les entreprises (voir notre article). Les PWA sont de sites web, développés dans le langage HTML, qui offrent autant de fonctionnalités que les applications, mais qui sont beaucoup plus simples à développer, à maintenir et à déployer sur Internet.

    Une PWA peut être référencée comme un site web, ce qui coûte moins cher que de l’inscrire dans un appstore (magasin d’app).

    Elle ne nécessite pas plusieurs versions de langage, mais une seule, universelle : le HTML.

    Ses fonctionnalités sont à peu près aussi riches qu’une app. Une PWA peut envoyer des notifications, par exemple.

    Son poids lui permet d’être téléchargée beaucoup plus rapidement qu’une app et surtout en plusieurs fois. L’expérience utilisateur en est bien meilleure.

    L’ergonomie, un enjeu essentiel

    Capture d'écrans de tests utilisateurs pour letelegramme.fr
    Sessions de tests utilisateurs sur mobile et ordinateur

    Concevoir un site pour mobile est un peu plus compliqué que pour ordinateur. L’écran, beaucoup plus petit, oblige à une autre gymnastique de conception. Mais aujourd’hui, les bonnes pratiques du mobile sont connues et il suffit de travailler avec la bonne agence et les bons experts pour que les interfaces conçues pour mobile permettent d’offrir une bonne ergonomie pour tous les utilisateurs.

    Attention toutefois, cela ne doit pas empêcher la mise en oeuvre de tests utilisateurs (tests sur un petit panel de personnes, voir notre article sur ce sujet) pour valider chaque aspect de l’expérience utilisateur. Les comportements et les usages évoluent encore beaucoup et il reste indispensable de vérifier que la conception correspond à la bonne adéquation avec vos utilisateurs finaux pour garantir une bonne utilisation de votre site.

    Conclusion

    Aujourd’hui, les plus grandes sociétés du privé ont depuis longtemps entamé leur adaptation digitale aux contraintes du mobile, mais c’est encore loin d’être le cas pour de nombreux arrivants : grandes marques sans canal de distribution web en direct, PME des services et de l’industrie en BtoB investissant le digital, PME en BtoC.

    Si vous vous adressez aux particuliers ou aux TPE, plutôt que de créer un site web, développez directement une PWA. Pensez « mobile first », car c’est là que se trouveront vos clients. Et cela sera de plus en plus vrai dans les années à venir.

    Vous devez être absolument à l’écoute de votre marché et votre marché, aujourd’hui, c’est le mobile !



  • Tutorial dans les apps mobiles : bonne ou mauvaise idée ?

    Comme d’habitude, Norman Nielsen Group (NNG), l’agence UX n°1 aux Etats-Unis, nous livre une étude très intéressante qui pourrait mettre à bas l’idée de mettre des tutoriaux d’embarquement (onboarding) dans les apps mobiles.

    La question vaut le coup, car ces tutoriaux représentent un certain investissement financier, et il serait dommage que celui-ci se révèle être une dépense inutile. Surtout si vous avez l’intention de lancer une nouvelle app, avec un service innovant, à votre clientèle.

    Exemple de tutorial pour une app d’édition d’images

    Comment NNG a procédé ?

    L’étude a porté sur un panel de 70 utilisateurs sur 4 apps mobiles. On peut faire confiance à NNG sur la méthodologie et sa valeur. L’agence américaine est connue pour son sérieux en la matière.

    Les participants devaient accomplir 2 tâches sur chaque app : à chaque fois en utilisant le tutorial ou en ne l’utilisant pas. Plusieurs indicateurs étaient mesurés comme la réussite à la tâche, sa durée d’exécution. La facilité était mesurée à l’aide d’un questionnaire SEQ.

    Tous les tests ont été réalisés sur des iPhones.

    Résultats

    Comme vous l’aurez deviné, le résultat réserve une surprise : les tutoriaux n’ont pas vraiment un impact significatif qui améliorerait l’expérience utilisateur.

    Que les gens lisent ou pas le tutorial, leur taux de réussite est le même et le temps pour accomplir les tâches également. Même si il existe des différences mineures, comme l’indique NNG, celles-ci ne sont pas représentatives et semblent plaider pour l’inutilité des tutoriaux.

    Mais une autre information, plus intéressante encore, pourrait définitivement tuer les tutoriaux.

    Les utilisateurs qui ont vu un tutorial ressentent l’impression que l’app qu’ils vont utiliser va être plus compliquée que s’il n’y avait pas de tutorial. Le tutorial aurait donc presque un effet répulsif sur l’app : s’il y a un tutorial, c’est que c’est compliqué… et ce n’est peut-être pas l’impression que vous voulez donner à vos clients.

    Que les utilisateurs lisent ou pas le tutorial, la réussite aux tâches est quasiment identique

    Conclusion

    Alors que faire ? Tutorial ou pas tutorial ?

    Avant de répondre à la question, faites-vous votre propre avis en lisant l’article de NNG (en anglais)… Vous y trouverez aussi les limites de l’étude et les biais qui ont pu s’y glisser.

    Le fait de n’avoir pas testé de version Android peut être l’un de ses biais, même si, comme NNG le dit, la convergence de l’ergonomie des apps sur Android ou iOS fait qu’il y a peu de chances que les résultats aient été différents d’un monde à l’autre.

    En revanche, une chose est certaine, le coût de développement d’un tutorial pourrait aisément être reporté sur l’amélioration de l’UX des fonctionnalités principale de l’app, rendant… inutile le tutorial…

    Et si vous voulez vraiment vous faire une idée de l’utilité d’un tutorial, vous avez aussi la solution de faire un test utilisateur sur prototype. Cela reste encore le meilleur moyen de vous éclairer !

  • Lost in translation

    Que se passe-t-il quand vos utilisateurs arrivent pour la première fois sur vote site ? Comment les accueillir ? Comment être sûr que son site répond aux bonnes questions de ces nouveaux arrivants ? Voici quelques questions auxquelles tente de répondre cet article.

    Quelque soit notre expérience, on est toujours un peu perdu face à une nouvelle machine de vente de tickets (ici à Londres)

    L’étrangeté de la fausse familiarité

    J’étais à Londres, le temps d’une journée, pour mes loisirs. C’est une ville que je connais assez bien pour y avoir séjourné plusieurs fois, mais, malgré le temps, j’ai toujours un peu de mal à m’habituer au système de tarification et de billets du métro. Et pourtant, je ne suis pas un voyageur occasionnel, et j’utilise régulièrement les transports en commun de chaque ville que je visite. Pour ne vous en citer que quelques unes : Lyon, Lille, Bruxelles, Rome, Montréal, New-York, Berlin, Madrid, etc.

    Malgré cela, je trouve toujours difficile de m’y retrouver lorsque je dois acheter un ticket de métro ou lire un plan… Ceux qui voyagent le savent : il n’y a pas un système universel de plan, de tarification, de circulation… Chaque métro semble posséder sa propre logique… et bien futé, celui ou celle, qui arrive du premier coup à s’y retrouver dans cette jungle, pourtant internationale…

    Plan du métro de Tokyo : malgré la traduction en français, sa complexité peut laisser quelque peu pantois

    On peut en faire une analogie très simple avec les problématiques d’ergonomie et d’interfaces… car, quand on commence à utiliser pour la première fois un logiciel ou une application métier, qui ressemble à une autre, on ressent exactement cette sensation de passer d’une ville à l’autre.

    Alors que je connais par cœur le fonctionnement du métro parisien, et que je pense pouvoir me servir de cette expérience pour facilement m’y retrouver lorsque je me retrouve, mettons, à New-York ou Berlin, eh bien, même au delà de la barrière de la langue (qui représente un obstacle supplémentaire), je ressens un désarroi très proche de celui de Bill Murray, dans le magnifique film de Sofia Coppola, Lost in Translation.

    Je suis un peu perdu, un peu entre deux eaux, un peu vaseux… car même si les choses me semblent familières, elles ne le sont pas, et je dois à chaque fois, faire un effort important pour m’y retrouver…

    Vous connaissez cette sensation ?

    L’acteur américain Bill Murray dans Lost in Translation, de Sofia Coppola. Pendant un temps, la réalisatrice va suivre le parcours de Bill Murray, jouant son propre rôle, alors qu’il doit tourner une pub pour un whisky.

    Similarité avec les sites et les applications

    Eh bien, imaginez… imaginez ! Car cette sensation sera exactement la même que ressentirons vos utilisateurs lorsqu’ils arriveront pour la première fois sur votre site, votre app mobile ou l’interface de votre application métier.

    Mettons que vous ayiez conçu un site web qui propose un service de réservation d’hôtel… Vous vous dites : pas un problème. Puisqu’il existe déjà des dizaines de sites de réservation d’hôtel (en vérité, non, car le marché est squatté par Booking.com et consorts, mais on va imaginer que si, quand même, il y a pléthore de sites de réservation d’hôtels, et que vous allez pouvoir vous inspirer de tout ce qui se fait en la matière pour produire la meilleure interface).

    Après des semaines (des mois) de travail acharnés et de transpiration, après maints compromis avec l’IT, le marketing, vos testeurs, vous parvenez enfin à mettre votre produit en ligne… Vous vous dites, « fantastique » ou « magique », maintenant, vous allez pouvoir enfin bénéficier de vos efforts et réaliser plein de ventes en ligne… Tout devrait logiquement bien se passer, puisque, après tout, vos futurs clients et utilisateurs, n’auront qu’à se baser sur leurs habitudes antérieures pour surfer sur votre site…

    Chaque site de réservation d’hôtel propose une interface spécifique, même si c’est pour offrir la même fonctionnalité (ici le site de la chaîne Novotel)

    Eh bien, rappelez-vous encore plus maintenant, ce qui s’est passé la première fois que vous avez essayé de comprendre comment fonctionnait le métro new-yorkais ou londonien. Essayez de vous rappeler avec quelles difficultés, vous avez acheté votre premier ticket sur une borne… Essayez de vous rappeler combien il vous a fallu de temps pour décrypter le plan du métro, qui ressemble, à première vue, à celui que vous connaissez, mais qui présente des différences subtiles qui vous laissent parfaitement dans l’incertitude (Par exemple, à Londres, il y a des lignes de métro qui font des branches, des boucles.. A New-York, plusieurs lignes passent par le même quai… etc…)

    Eh bien, cette confusion sera exactement celle que ressentiront vos utilisateurs la première fois qu’ils mettront les pieds sur votre site ou votre application… Ils s’y sentiront confus… même s’ils y retrouveront une vague familiarité avec tout ce qu’ils connaissent déjà. Et beaucoup, à la moindre difficulté, auront tendance, soit à abandonner, leur navigation, soit à appeler à l’aide (si vous leur donnez le moyen de le faire).

    Le rouleau des distributeurs à Paris doit beaucoup dérouter les touristes

    En terme de création d’interface, rien n’est jamais acquis

    Et tout le problème de la création d’interface est là ! Rien n’est jamais acquis ! Rien n’est jamais figé ! Rien n’est jamais simple ! Car dès lors que vous créez quelque chose de nouveau, qui n’est pas vraiment nouveau au niveau du fonctionnel, mais qui représente votre marque, votre métier, votre service, qui eux ont des particularités spécifiques (parce que si c’est pour faire la même chose que vos concurrents, vous n’irez pas loin dans le business), alors vous créerez cette sensation de bizarrerie et d’incertitude, que ressentent les voyageurs étrangers dans une grande ville… Vous les troublerez !

    Hotels.com arbore une interface qui lui est propre, mais pour la même fonction que Novotel

    Et c’est à ce moment là que votre interface devra être parfaite !

    Dans sa capacité à rendre familier le plus vite possible ses subtilités à vos utilisateurs, à leur redonner confiance le plus rapidement possible, à les aider à retrouver leurs repères le plus vite possible.

    Ça a l’air simple : en réalité, ça ne l’est pas ! Et beaucoup de services digitaux sont mal conçus, parce qu’ils s’imaginent que leurs utilisateurs parlent toutes les langues du web, alors, qu’en général, ils n’en parlent qu’une… la leur… et vous devrez leur enseigner la votre… Pas si facile…

    Adaptation au monde digital/numérique

    Mais, concrètement, qu’est-ce que cela signifie lorsque vous lancez un nouveau produit digital sur le marché ?

    Comme toujours, de revenir aux fondamentaux de la conception. Fondamentaux qui nécessitent d’être rappelés encore et encore, et d’être toujours appliqués :

    1. Une nouvelle interface même si elle est toujours parfaitement conçue dans votre esprit, déroutera toujours ses utilisateurs au premier abord
    2. Un produit en ligne s’il n’est pas passé déjà plusieurs fois entre les mains de testeurs ciblés avant mise en production (et je dis bien ciblés) risquera toujours plus de dérouter ses premiers utilisateurs, et de conduire au rejet, voire à l’abandon pur et simple
    3. Quelque soit votre cible d’utilisateur, prévoyez toujours des systèmes d’aide : chat en ligne, FAQ, tutoriel, séquence d’onboarding, etc.
    4. Et au final : ne soyez jamais trop innovant, à moins que vous ne vous appeliez Google ou Apple (et encore !) sous peine de voir votre cible d’utilisateurs rejeter massivement votre produit. A vous de trouver toujours un bon équilibre entre la « tradition » et l’innovation

    Il va sans dire que certains domaines du web ont déjà été bien défrichés et que certaines « conformations » se sont déjà bien installées. C’est le cas des sites de ecommerce de vente de produits au détail… Mais, en réalité, au delà de certains domaines, finalement assez restreints… les évolutions rapides du digital et des technologies qui y donnent accès, empêchent les utilisateurs de se reposer sur leurs habitudes… C’est bien pour cela encore que chaque projet digital digne de ce nom requiert encore beaucoup de tests avant mise en production. Et c’est bien pour cela aussi, comme je viens de vous l’expliquer en long et en large, que vous devez vous méfier absolument de convictions et de certitudes toutes faites en terme d’interfaces… Il y a encore beaucoup de changements en cours, et ne pas savoir qu’ils existent, revient un peu à employer les recettes du passé pour un monde de demain. Un monde encore très mouvant où tout a besoin d’être testé, éprouvé et amélioré en permanence !