Agence WEX

Auteur/autrice : olivier

  • Formation no-code et IA : la méthode en 5 étapes qui change tout !


    Découvrez la méthode Wexperience pour créer des application no-code et IA. Apprenez à bien définir un cahier des charges. Maîtrisez son design et découvrez des techniques pour la promouvoir auprès de vos utilisateurs cibles avec succès.
    Une méthode que vous pourrez découvrir à travers la formation no-code et IA de WEX Academy.

    Illustration d’un toucan en noir et blanc sur fond jaune, accompagnée du texte “no-code et IA : Comment créer des applications qui performent ?” – visuel promotionnel de Wexperience sur la création d’applications performantes avec l’intelligence artificielle et le no-code.

    Comment transformer une idée utilisant l’IA en véritable application au service de l’entreprise ?

    On a tous testé l’IA générative en faisant des prompts dans chatGPT. La plupart du temps, nous en sommes bluffés. Mais on peut vite se rendre compte que si on veut vraiment exploiter cette capacité de l’IA en entreprise, il faut pouvoir aller plus loin que des prompts.

    Par exemple, il est facile avec un prompt de générer un descriptif d’un produit pour un site de ecommerce à partir de ses caractéristiques.

    Mais si vous devez le faire pour tous les produits de votre catalogue, cela va vous prendre du temps.

    Il faut donc pouvoir automatiser l’IA en l’intégrant dans un programme qui va pouvoir l’exécuter de nombreuse fois sans que vous interveniez.

    Seulement, qui dit automatiser, dit coder, dit cahier des charges, dit budget, dit prise de risque, dit incertitude.

    En effet, il n’est pas encore simple de convaincre un chef d’entreprise ou un manager d’allouer un budget à un projet utilisant l’IA, car c’est une technologie encore neuve dont on connait assez mal à la fois le comportement, mais aussi l’impact sur le travail des collaborateurs, et qui peut coûter cher si on se trompe.

    C’est là que le couple no-code et IA entre en scène et peut vous aider à avancer.

    Extrait de la vidéo du webinar no-code et ia avec Matthieu Gameiro et Olivier Sauvage
    Cliquez sur l’image pour regarder le replay de notre webinaire no-code et IA

    Qu’est-ce que le no-code ? Petite introduction

    On appelle communément une application nocode, une application qui permet de développer un programme sans taper une ligne de code ou presque !

    Ce sont des solutions comme Make, n8n, Airtable, Webflow, et bien d’autres.

    Sans compétences en langage de développement, elles permettent de créer toutes sortes d’applications fonctionnelles et parfaitement exploitables en entreprise.

    Attention cependant à ne pas croire que le no-code ne requiert aucune compétence. Même si on utilise le terme no-code, un développeur no-code aura quand même de solides notions de développement et devra avoir une très bonne culture technologique. Si vous ne savez pas ce que c’est qu’une structure de base de données, si vous n’avez pas de notion de variables, de fonctions, le no-code n’est pas fait pour vous.

    Qui dit no-code ne dit pas « Aucune compétence technologique ».

    • Croissance du marché : Le marché mondial des technologies no-code est en forte expansion, passant d’une valeur de 22 milliards USD en 2021 à une projection de 200 milliards USD en 2030, avec un taux de croissance annuel d’environ 30 %27.
    • Adoption croissante : Environ 65 % des applications devraient être développées avec des technologies no-code ou low-code d’ici à 2024, et 75 % des grandes entreprises utiliseront au moins quatre outils no-code
    Publicité pour la formation no-code et ia de WEX Academy. Cliquez dessus pour accéder à la formation
    Découvrez notre formation

    Avantages du no-code

    ➡️ Il permet d’aller plus vite pour développer une application.

    ➡️ Grâce à ses multiples applications, il permet de créer tout type d’application aussi bien que si on utilisait un vrai langage de programmation.

    ➡️ Il se prête parfaitement bien à l’utilisation de l’IA grâce à l’utilisation des API.

    Inconvénients du no-code

    ➡️ Vous n’êtes pas propriétaire des sources.

    ➡️ Il vous oblige à payer de multiples abonnements.

    ➡️ Sa scalabilité est faible et sa maintenabilité dans le temps est plus complexe qu’en code classique.

    Schéma intitulé "The No-Code Landscape" présentant des outils no-code classés par catégories :

Mobile : Thunkable, MIT App Inventor, AppSheet, Draftbit, Adalo, AppRat.io, Fliplet, Glide, OpenAsApp, FlutterFlow, One.

Databases : Airtable, Baserow, Rows, Xano, Grist, Smartsheet, Dataland, NocoDB, Rowy, Stackby.

Forms : Jotform, Paperform, Typeform.

Web apps : Softr, WeWeb, Bildr, Bubble, 8Base, Saltcorn, AppGyver, Backendless.

Website builders : Sheet2Site, Wix, Umso, Squarespace, Webflow, Dorik, WordPress.

Internal tools : Retool, Budibase, Appsmith, Tadbabase.

eCommerce : Shopify, Thirty Bees, WooCommerce, Sharetribe.

Productivity : ClickUp, Zenkit, Monday.com, Coda, Asana, Notion.

Automation and integrations : Zapier, Clay, Make (ex Integromat), Parabola, Tray.io, Bryter, Automate.io, N8N, Actiondesk, IFTTT.
Une icône verte indique les outils open source.

    Pourquoi choisir le no-code comme technologie de développement ?

    sSi nous vous parlons du nocode dans cet article, c’est parce qu’il permet surtout de transformer rapidement une idée en concept pour un coût très inférieur à un développement classique. Il limite grandement le risque d’investissment. Il vaut mieux se tromper rapidement avec un concept, plutôt que de dépenser des milliers d’euros avant de réaliser qu’on a fait fausse route.

    • Coûts de développements moins élevés
    • Possibilité de rapidement mettre en place une première solution
    • Permet de s’interfacer rapidement avec d’autres API
    • Permet de faire et défaire rapidement
    • Parfait pour tester vite des concepts IA
    • Permet de se passer de l’UX dans un premier temps

    À propos des IA génératives

    Les IA génératives sont aujourd’hui perçues comme une sorte d’outil miracle dotés d’une réelle intelligence, voire même d’une vraie conscience.

    Nous sommes, en réalité, très loin de là.

    Les IA génératives sont des programmes statistiques essentiellement conçus pour générer du texte ou des images selon une méthode probabiliste. Elles peuvent donc reproduire du texte par imitation et assemblage, mais sans aucune conscience ou capacité à comprendre ce qu’elles font.

    On peut facilement s’en servir pour résumer des textes, faire une recherche sur des données et en obtenir des informations sous forme de texte rédigé. On peut les utiliser pour analyser des données dans un tableau, pour coder, pour générer des images à partir d’un prompt.

    A priori, il existe de nombreux champs d’application de l’IA générative dans l’entreprise. Et la première chose à faire pour savoir quoi et de l’expérimenter soi même.

    C’est en général ce qui se passe dans de nombreuses entreprises.

    Les salariés testent des idées d’application avec des prompts et réfléchissent à des opportunités d’amélioration de tâches qu’ils pourraient déléguer à l’IA.

    Différents types d’IA génératives

    Type d’IA générativeCaractéristiquesExemples
    Génération de texteProduire du contenu textuel cohérent à partir de prompts.GPT-3, GPT-4, LaMDA, BLOOM
    Génération d’imagesCréer des images à partir de descriptions textuelles ou autres données.DALL-E, Midjourney, Stable Diffusion
    Génération de sons/musiqueProduire des sons ou de la musique basés sur des descriptions ou des formes d’ondes.MusicLM
    Génération de vidéosGénérer des clips vidéo cohérents dans le temps à partir de prompts ou d’annotations.Gen1 (RunwayML), Make-A-Video (Meta)
    Génération de codeCréer du code informatique à partir de descriptions ou requêtes textuelles.Codex (OpenAI), Copilot (GitHub)
    Modèles transformeursBasés sur l’architecture transformer pour générer du texte contextuellement approprié.GPT-3, GPT-4
    Réseaux antagonistes génératifs (GAN)Générer des données réalistes en opposant un générateur et un discriminateur.StyleGAN, BigGAN
    Autoencodeurs variationnels (VAE)Encoder et décoder des données pour produire des instances diverses mais similaires.VAE utilisés pour la génération d’images et autres applications
    Modèles de diffusionGénérer des données en affinant progressivement une distribution bruitée vers une distribution claire.Stable Diffusion, Imagen

    Méthode en 5 étapes pour créer une application no-code et IA

    Étapes de la méthode WEX : détecter les opportunités, évaluer le potentiel, choisir les technologies, construire un prototype, convaincre les utilisateurs. Chaque étape est séparée par une icône de main pointant vers la droite.

    Une entreprise regorge de process, de méthodes, d’outils et de problèmes qu’il faut résoudre. En quelque sorte, il n’y a qu’à se pencher pour trouver un problème à résoudre. Mais le but de cet article étant d’essayer d’exploiter les potentialités de l’IA génératives pour améliorer des process, cela réduit assez drastiquement le champ des possibilités.

    Pour investiguer ces problématiques, il faut d’abord bien comprendre qu’une certaine culture de l’IA générative soit répandue parmi les salariés de votre entreprise. Ou du moins, doit-elle répandue parmi ceux qui devront aider à faire des choix et à trouver des solutions. Cette culture est indispensable. Sans cela, il y a 2 risques : passer à côté d’opportunités et imaginer des solutions impossibles à développer.

    Démystification de l’IA

    Comme le montre les études, les français ont peur de l’IA. La plupart y voient une menace et la peur de perdre son job est réel. C’est ce que nous constatons nous mêmes lorsque nous présentons notre projet OSCAR. Une des premières opposition est la peur d’être remplacée.

    Réussir un projet IA passe donc par une démystification de l’IA. C’est vraiment indispensable pour pouvoir parler et faire de l’IA sans devoir affronter des craintes et des oppositions.

    Ce point est extrêmement important pour la réussite du futur projet.

    ÉTAPE 1 : La détection des opportunités: quelques approches

    ✔️ La première étape d’un tel projet nécessite de mettre en place un plan d’action qui permette de recenser et de valider des projets offrant un potentiel intéressant.

    ✔️ Elle passe par la mise en place d’interviews dans les secteurs de l’entreprise où, à priori, l’IA pourrait avoir un impact.

    ✔️ On peut aussi monter des groupes de discussion autour des usages de l’IA pratiqués par les salariés. Ceux-ci sont votre première source d’information.

    ✔️ Nommer un monsieur ou madame IA sera très utile. Il sera chargé de centraliser les discussions, les trouvailles. Il pourra même utiliser l’IA pour extraire les grandes idées se dessinant à travers la récolte d’informations.

    ✔️ Un outil utile comme les carte d’expérience vous permettront également de visualiser clairement les points de frictions ou les opportunités d’amélioration au sein des différents process de production de l’entreprise.

    Par exemple, on pourra dresser une expérience map des agents chargés de la relation client et de leur journée type en en faisant ressortir les différentes opportunités d’optimisation : réponse automatique et préécrite par emails à des demandes récurrentes des clients, détection automatique des plaintes, outils d’analyse automatisés de dossiers, etc.

    Mème d'une grand-mère regardant un ordinateur avec étonnement en soulevant ses lunettes, accompagné du texte : 'Je crois que j'ai trouvé une bonne idée !'.

    Autres approches

    Externalisation

    Il peut parfois être compliqué, lourd et cher de lancer une telle opération. Faite en interne, elle peut rapidement s’épuiser : ce n’est pas la priorité de vos salariés, résistances internes, difficultés à fédérer. Elle peut donc aussi être externalisée à une agence. L’avantage, c’est que, à partir du moment où il faut payer quelqu’un pour le faire, l’implication devient plus forte.

    L’approche garage

    Si vos salariés se sentent suffisamment écoutés et libres, encouragez les plus motivés à passer du temps avec l’IA et à rechercher des solutions pour leurs propres comptes. Il est parfois plus simple de lancer une opération commando limitée, plutôt que de mettre en œuvre une action collective qui peut rapidement prendre trop de temps et s’enfoncer dans les marécages de la réunionite.

    ÉTAPE 2 : Évaluer le potentiel économique d’une app no-code et IA

    A l’échelle d’une PME, on peut facilement extraire plusieurs dizaines d’opportunités. Il va donc falloir choisir parmi celles-ci celles qui présentent le potentiel le plus intéressant selon un ou plusieurs critères précis.

    Parmi ces critères, le critère économique primera certainement sur tous les autres. Combien un process optimisé peut faire économiser d’heures de travail, par exemple ?

    Mais, on peut aussi poser d’autres critères : des critères de satisfaction au travail, des critères de santé, des critères de qualité, etc.

    A ce stade, une évaluation ne peut être qu’assez grossière, car il est assez difficile, en même temps, d’évaluer les gains que l’on pourra réaliser avec l’IA. Il faut compter alors sur une certaine dose d’instinct pour choisir telle ou telle piste. Même si cela peut paraître se fier au hasard, il ne faut pas oublier que dans tout projet d’innovation, il y a une part d’inconnu qu’on ne peut surmonter que par des décisions prises sur un manque d’information flagrant. Quand cela arrive, oui, on doit se fier à son « feeling », son « instinct »… c’est complètement normal.

    Il faut pourtant comprendre que cette prise de risque n’est pas énorme et fait partie du processus normal de l’innovation.

    Graphique montrant le coût cumulé selon le nombre de tâches effectuées par un humain ou par une application IA. La courbe humaine monte linéairement à 10 euros par tâche. La courbe IA démarre à 5 000 euros (coût de développement) puis progresse à 1 euro par tâche. Les deux courbes se croisent à environ 553 tâches, seuil à partir duquel l'application IA devient plus rentable.

    Ligne orange : coût cumulé si la tâche est toujours effectuée par un humain (10 € par tâche).

    Ligne rouge : coût cumulé si on développe une application IA (5 000 € de développement, puis 1 € par tâche).

    Ligne pointillée grise : seuil de rentabilité (environ 553 tâches) à partir duquel il devient plus économique d’utiliser une application IA.

    ÉTAPE 3 ET 4 : Choisir les technologies et développer votre premier prototype

    Quel cahier des charges rédiger pour une application innovante et quels technologies choisir ?

    Ne tentez pas de créer un cahier des charges. C’est l’assurance de se lancer dans quelque chose de compliqué, long, et décevant. Adoptez une approche agile. L’important est avant tout d’avancer rapidement pour pouvoir éprouver le plus rapidement possible le produit.

    Bien sûr, il ne s’agit pas de partir de zéro ou d’une idée jetée en l’air.

    Imaginez votre service, définissez-en la principale fonctionnalité et déterminez tout ce qui sera nécessaire pour la rendre exécutable possible par un premier cercle d’utilisateurs bienveillant.

    N’essayez pas d’envisager tous les cadres ou de mettre toutes les contraintes, vous ne feriez que frustrer votre ou vos développeurs.

    Premières questions à se poser :

    • Quelle est la fonctionnalité principale de votre outil ?
    • Qui en seront les premiers utilisateurs ? Seront-ils bienveillants ? C’est à dire tolérant aux erreurs ? Ou bien seront-ils exigeants ? La réponse à cette question peut avoir un grand impact sur vos développements.
    • Quels choix technologiques pertinents faire ? Cette question sera dans la main de votre agence ou de votre développeur no-code en interne.

    Chez Wexperience, quand nous avons pensé à concept pour développer notre visibilité sur les réseaux sociaux, nous avons immédiatement pensé à un couple Airtable + Make + chatGPT. Le choix de Airtable impliquait que toutes les interfaces utilisateurs soient celles de Airtable. Il était donc très difficile d’en maîtriser l’UX, mais cela n’a pas empêché de démontrer le concept auprès des premiers utilisateurs.

    Une fois cela fait, nous avons progressivement basculé le front sur une autre solution nocode. Celle-ci offre désormais beaucoup plus de souplesse en UX. Cela devient nécessaire à partir du moment où les premiers utilisateurs externes doivent commencer à utiliser l’application.

    Une bonne UX, c’est moins de temps en accompagnement et en support. C’est aussi plus de satisfaction auprès des utilisateurs.

    Infographie illustrant comment rédiger une user story efficace, en trois parties : Persona, Besoin et But. Chaque section comprend une icône en style vectoriel plat et une description en français. Le fond est jaune vif, les textes sont en noir, et le logo "Wexperience" apparaît en bas de l’image.
    Un des moyens de définir un projet est d’écrire des user stories. C’est un moyen plus léger et plus sur que l’écriture d’un cahier des charges

    Faut-il faire du design UX dès. le démarrage du projet ?

    Cela peut paraître surprenant de la part d’une agence UX, mais nous n’avons pas investi tout de suite ce domaine. L’important quand on veut démontrer un concept, c’est de pouvoir en faire une démonstration fonctionnelle persuasive. Nul besoin à ce stade d’avoir une UX léchée, car l’utilisateur qui faisait la démonstration connaissait la manière d’interagir spécifiquement avec les interfaces offert par Airtable.

    Dans un premier temps, ne vous focalisez pas sur l’utilisabilité de votre produit.

    Intégrez progressivement une démarche UX en plusieurs étapes :

    • Affinez le projet par de petits correctifs d’interactions
    • Commencer à concevoir un guide de style qui pourra être applicable aux versions futures
    • Enrichissez votre connaissance produits par des mini-tests utilisateurs
    • Réfléchissez à des moyens de récolter les insights utilisateurs par la suite (nul besoin de mettre en place un processus complexe à ce stade)

    Du prototype au MVP : exemple de design UX pour un projet no-code et IA par Wexperience

    En 2025, nous avons commencé à développer une application pour les réseaux sociaux. Pour aller droit au but, nous avons commencé par utiliser les interfaces par défaut de Airtable.

    Après les premiers essais concluants, il s’est avéré que si nous voulions partager plus largeement l’application aurpès de nouveaux bêta testeurs, nous avions besoin d’une interface plus conviviale et plus sécurisée.

    L’investissement dans ce design a été de plusieurs jours.

    Première version de notre outil avec une interface Airtable, peu ergonomique, peu sécurisée, mais fonctionnelle
    Deuxième version développée avec Bubble. L’interface est beaucoup plus ergonomique et sécurisée

    Critères de succès : comment s’assurer de la réussite de votre projet no-code. etIA ?

    Il est très difficile de définir les critères de succès d’une application.

    Un des modèles les plus éprouvé pour y parvenir est le modèle HEART, créé par Google. Mais ce modèle ne devient intéressant qu’à partir du moment où votre prototype est utilisé par plusieurs personnes et qu’il s’intègre dans une démarche d’adoption massive.

    Femme souriante regardant vers le haut sur fond jaune, accompagnée du texte 'Réussir son produit avec le modèle HEART' – une illustration de Wexperience, agence digitale.

    Comment s’assurer que votre projet s’achemine dans la bonne direction ?

    Nous avons notre propre méthode pour y parvenir.

    ✔️ Définissez toutes les fonctions à minima dont vous avez besoin pour réaliser la version 1 de votre projet. Vous devez avoir un objectif principal et considérez que celui-ci n’est pas exécutable entièrement avec succès, votre prototype n’est pas prêt.

    En dehors de cela, il y a fort à parier que vous allez devoir intégrer des fonctionnalités secondaires à votre outil.

    ✔️ Définissez-les en amonts également.

    Vous devez obtenir une liste comprenant votre fonctionnalité principale plus toutes les fonctionnalités secondaires qui aident à utiliser et à faire fonctionner cette fonctionnalité principale.

    ✔️ Pour chaque fonction, définissez l’indicateur de mesure et définissez un seuil minimum de réussite.

    Exemple :

    Vous créez un générateurs d’images produit à partir d’une image unique. Votre critère de succès sera :

    1. Ma fonctionnalité génère-t-elle effectivement x images comme c’est demandé (OUI ou NON)
    2. La qualité des images correspond-t-elle au niveau de qualité d’exigence de mon image de marque ? Critère subjectif que l’on peut faire noter par des humains. Imaginez par exemple de faire noter de 1 à 10 le résultat. Si vous n’atteignez pas 7 en moyenne sur un panel donné, alors votre fonctionnalité n’est pas valide.

    Définir un ensemble de critères de qualité avec ces seuil pour une application n’est pas une chose simple et peut vite devenir lourd et fastidieux.

    Dans un premier temps, limitez-vous à deux ou trois critères maximum. Il sera toujours temps, par la suite, d’en ajouter d’autres.

    La question de l’impact environnemental de l’IA

    Lors de notre webinaire, Matthieu, notre spécialiste interne des IA soulignait le fait que toutes les IA ne consommaient pas la même énergie en fonction des besoins.

    La question environnementale est un vrai sujet quand on parle d’IA générative et elle doit être un vrai critère de décision lorsqu’on développe un outil qui l’utilise.

    Il faut savoir que d’une IA à l’autre, la consommation peut varier de 4 à 5 fois en fonction du prompt.

    ✔️Evitez de choisir des IA généralistes

    ✔️Utilisez les IA spécifiques qui répondent à un besoin spécifique

    ✔️Posez-vous toujours la question de savoir si vous avez vraiment besoin de l’IA et si vous ne pouvez pas la remplacer par un algorithme classique

    ✔️Dans la conception de votre produit, conscientisez l’utilisateur sur son impact environnemental avec un compteur d’émission, par exemple

    Graphique représentant la consommation d’unité (en grammes) des modèles de langage en fonction de la complexité des usages (de "Usages simples" à "Très complexes"). À gauche, dans la zone verte ("Usages simples"), Mistral Small et DeepSeek Lite ont une consommation faible (<1g). Au centre (zone bleue, "Usages complexes"), ChatGPT GPT-4o et DeepSeek v3 affichent une consommation modérée. À droite (zone orange, "Très complexes"), ChatGPT GPT-4 et Perplexity AI montrent une consommation élevée, culminant à plus de 50g pour Perplexity AI. Une courbe ascendante illustre la hausse de consommation avec la complexité des tâches.
    Comparatif de la consommation des LLM selon la complexité des usages

    Mesurer la qualité de votre application no-code et IA

    Ne vous échinez pas à récolter trop de nombreuses mesures quantitatives.

    Vos meilleurs indicateurs viendront de la satisfaction de vos utilisateurs et de leur capacité à accomplir les tâches qu’ils doivent parvenir à accomplir sur votre application.

    Organisez régulièrement des étapes de tests utilisateurs sur un panel très limité (4 personnes) afin de vérifier la validité de votre produit.

    Ces tests peuvent être conduit à la fois sous forme d’exécution de tâche, mais aussi d’interview. Lisez notre méthode pour découvrir comment les réaliser.

    Exemple de tableau qualité pour un produit numérique

    Voici un tableau illustratif avec des fonctionnalités clés de l’application, les critères de qualité associés, leur descriptif, la méthode d’évaluation, et les valeurs seuils de validation :

    Fonctionnalité principaleCritère de qualitéDescriptif du critèreMéthode de mesureValeur seuil
    Injection de contenus (texte, image, vidéo, lien)Taux de réussite d’importPourcentage de contenus importés avec succès sans erreurTester un batch de 100 imports de différents formats et mesurer le taux de succès≥ 98%
    Génération automatique de posts par réseau (X, LinkedIn, Instagram…)Pertinence du contenu généréLe contenu généré respecte les contraintes et les usages du réseau cibleÉvaluation humaine sur un échantillon de 20 posts par réseau (notation 1 à 5)Note moyenne ≥ 4/5
    Transformation multi-format (format court, visuel, résumé, carousel…)Richesse des formats proposésNombre de formats différents disponibles pour chaque réseauComptage des formats disponibles par réseau≥ 3 formats / réseau
    Interface de planification des publications (calendrier, drag & drop, aperçu visuel)Intuitivité de l’interfaceFacilité avec laquelle un utilisateur comprend comment planifier un postTest utilisateur (SUS – System Usability Scale) sur 10 utilisateursScore SUS ≥ 80
    Génération automatisée de visuels (IA, templates…)Qualité perçue des visuels générésAttractivité et adéquation des visuels générésSondage utilisateurs sur 20 visuels générés (note esthétique et pertinence sur 5)Moyenne ≥ 4/5
    Gestion des erreurs lors de la publication (ex. erreur API, quota dépassé…)Résilience du systèmeCapacité de l’application à notifier, relancer ou corriger une erreur automatiquementObservation sur 50 tentatives de publication avec erreurs simulées90% des erreurs traitées
    Support des hashtags et mentions contextuels (en fonction du réseau et du sujet)Pertinence des éléments contextuelsPrésence de hashtags ou mentions utiles et cohérentes dans les posts générésAnalyse sémantique et vérification de 20 posts≥ 80% des posts corrects
    Prévisualisation des publicationsFidélité de la prévisualisationCe que voit l’utilisateur correspond au post final publiéComparaison post/preview sur 10 publications par réseau100% de correspondance
    Fonction de duplication/modification rapide d’un post pour plusieurs réseauxGain de temps sur tâches répétéesRéduction du temps moyen pour créer 3 posts différents à partir d’un même contenuComparaison manuelle vs automatisée pour 3 réseauxGain ≥ 50% de temps
    Export / archivage des contenus publiés (PDF, CSV, etc.)Complétude des exportsTous les éléments du post sont bien présents et lisibles dans l’exportVérification de 10 fichiers exportés100% d’exhaustivité

    ÉTAPE 5 : Convaincre vos premiers utilisateurs d’utiliser votre application no-code et IA

    Il va de soi qu’une application sans utilisateurs n’est pas une bonne application.

    En plus des critères qualités que nous avons vu, il est extrêmement important d’apprendre à construire un discours sur le produit que vous allez développer.

    Une fois votre premier prototype achevé, il n’est pas certain que vous recueillez facilement l’accueil que vous espérez.

    ✔️ Ayez un sponsor fort : la direction générale ou votre plus grand supérieur. 

    ✔️ Pitchez votre démo et répétez la.

    L✔️ ors de votre démo, ne parcourez que les points que vous voulez montrer. Evitez de vous aventurer sur des chemins que vous ne connaissez pas.

    ✔️ Exposez les avantages et les gains que votre application va pouvoir générer.

    ✔️ Soyez à l’écoute des objections et ne les rejetez pas. Soyez humble et acceptez d’être is en échec.

    Conclusion

    Cet article n’est pas une méthode pour apprendre à développer des applications no-code IA, mais un résumé de toutes les dimensions d’un projet qu’il faut prendre en compte si on veut le réussir.

    Être doué en nocodage, bien comprendre les IA sont des facteurs importants et clés de réussite, mais ce ne sont pas les seuls.

    Créer un projet no-code et IA, c’est aussi arriver à rassembler les volontés, communiquer, savoir se tromper, limiter les risques, bref, c’est presque comme créer une entreprise et la faire grandir.

  • 5 mauvaises excuses pour ne pas faire de l’UX pour les applications métier

    Illustration en noir et blanc d'une chouette aux grands yeux expressifs, vêtue d'une salopette d'ouvrier, sur un fond jaune pâle uni. À gauche, un texte en gros caractères violets et noirs indique '5 mauvaises excuses pour ne pas faire de l’UX pour les applications métiers'. Le logo de Wexperience est en bas à gauche, accompagné d'icônes en forme d'yeux disséminées sur l’image.

    Le fond du problème

    Quand on parle d’UX, on pense d’abord site web, service en Saas ou application mobile, mais très peu de projets d’applications métiers internes à l’entreprise. C’est vraiment l’angle mort de l’UX qui est encore souvent perçu par les commanditaires de ces applications comme du design graphique et de l’ergonomie d’interface… avec, la plupart du temps des résultats à côté de la plaque.

    Mème de Batman giflant Robin. Robin propose : 'On pourrait faire du design UX'. Batman, en colère, le gifle et répond : 'Pas besoin de tes trucs d'artistes ! On sait très bien le faire nous-même !' L'image illustre de façon humoristique la méconnaissance du design UX et son importance souvent sous-estimée.

    Les raisons qu’on entend le plus souvent pour ne pas faire de l’UX pour les applications métier

    C’est trop cher !

    On n’a pas le temps !

    On sait déjà le faire (alors qu’il n’y a pas d’UX designer dans la team, mais un simple designer d’interface à qui on demande de faire des jolis boutons) !

    Pas besoin d’UX, nos utilisateurs sont suffisamment malins pour s’adapter.

    Tout cela est souvent dit sur un ton péremptoire qui n’appelle pas de réponse.

    Ce qui finit toujours par arriver quand on ne fait pas d’UX pour les applications métiers

    Lorsqu’une démarche UX n’est pas intégrée dans la phase de développement, la plupart du temps, on obtient une application :

    Qui correspond mal aux usages et besoins des utilisateurs,

    Qui est jolie, mais, en réalité, peu ergonomique (beaucoup de gens confondent encore « joli » avec ergonomique),

    Qui est un empilement de fonctionnalités sans hiérarchie,

    Qui peut être parfois difficile à prendre en main, tant elle est différente de la version précédente,

    Qui a sans doute coûté plus cher que ce qui était nécessaire en développant des fonctionnalités qui ne seront pas utilisées,

    Qui n’améliore pas les process et se contente de reproduire sur une autre stack ce qui fonctionnait déjà mal.

    Ces arguments, tout le monde les connaît, mais on dirait que dès qu’ils franchissent la porte de la réalité, tout le monde les oublie et continue à développer des applications comme avant…. sans tenir compte des enseignements des dernières années sur les méthodes UX.

    Vous connaissez cette situation ? Vous l’avez déjà rencontrée ? Vous n’avez pas su l’éviter ?

    Mème du personnage en sueur devant deux boutons. L'un est marqué 'Annuler', l'autre 'Supprimer'. Dans la seconde partie de l'image, le personnage, stressé, s'essuie le front avec un air paniqué. Texte en bas : 'MAIS QU'EST-CE QUI M'A FAIT UNE INTERFACE PAREILLE ?'. L'image illustre de façon humoristique un mauvais design d'interface où les choix sont ambigus et peuvent induire en erreur.

    Petite parenthèse : qu’est-ce que l’UX pour les applications métiers ?

    1️⃣ C’est définir avec les utilisateurs finaux les besoins réels de l’application.

    2️⃣ Déterminer les freins de l’application métier et imaginer des solutions.

    3️⃣ Inventer des parcours d’utilisation innovants qui intègrent à la fois du design et des technologies innovantes.

    4️⃣ Évaluer des prototypes de l’application à divers stades de sa fabrication.

    5️⃣ Designer les interfaces avec des composants standardisés respectant les conventions ergonomiques

    6️⃣ Ajouter une couche graphique pour améliorer l’acceptabilité du produit

    5 mauvaises excuses pour ne pas faire de l’UX dans le développement d’une application métier

    Mème représentant Mr. Burns, personnage des Simpson, avec un sourire machiavélique et les doigts entrelacés. Le texte en haut de l’image dit : 'PROUVEZ-MOI QUE ÇA VA ME RAPPORTER DE L’ARGENT'. L’image illustre de façon humoristique une attitude avide et sceptique face à une proposition ou un investissement.

    Excuse n°1 : Le coût. « C’est trop cher, scrogneugneu ! »

    Le coût est souvent mis en avant pour empêcher de faire de l’UX, essentiellement pour deux raisons : l’envie de ne pas changer d’habitudes, la paresse intellectuelle qui consiste à ne pas avoir la curiosité pour aller de l’avant et peut-être découvrir quelque chose qui pourrait vous obliger à changer d’habitudes.

    Au delà de ces considérations, il faut pourtant bien voir qu’un budget UX est un très bon investissement. Exemple, sur un budget de 100,000€, le budget UX atteindra 30k€, soit 30%. Sur ce budget, on comptera un tests utilisateur, ainsi que des phases de conception et de design.

    Cela peut paraître beaucoup, mais le ROI est réel ⤵️

    Une augmentation des chances d’adoption du produit

    Des fonctionnalités plus adaptées au besoin des utilisateurs

    Une ergonomie soignée dès la phase de lancement, ce qui diminue le risque de redéveloppement

    Exemple de calcul du ROI de l’UX pour les applications métier

    Imaginez que votre produit se retrouve aux mains de 200 utilisateurs et qu’ils perdent une heure par mois, à cause de l’UX mal faite. Avec un salaire moyen tout chargé par personne – mettons de 5000€/salarié -, cela nous fait donc une perte de temps qui coûte 6500€/mois. Multiplié par 12 mois, le coût perdu par l’entreprise est de 78000€…

    Pensez-vous encore que l’UX, c’est trop cher ?

    Excuse n°2 : Ça va nous faire perdre du temps!

    C’est l’excuse n°2… mais c’est en fait, bien sûr, la même excuse que la première… puisque le temps, en entreprise, c’est de l’argent… Oui, sur un projet de développement de 6 ou 7mois, cela va rallonger d’un mois votre projet… Mais qu’est-ce qu’un mois comparé au 78000€ que vous perdrez ensuite dans l’année ? Est-ce justifié ? Faites donc le calcul par rapport à un projet que vous avez déjà mené.

    Excuse n°3 : On sait très bien le faire nous même !

    C’est l’excuse n°3 des ESN qui n’intègre pas de process de design UX dans leurs méthodes de travail…ou bien encore, qui croient savoir le faire… Personne niera que quelques développeurs ayant l’expérience du développement d’application n’aient pas quelques notions de design d’expérience ou d’ergonomie… mais en réalité, ce fait est largement contrebalancé par d’autres.

    Un développeur a rarement une vraie formation UX et son bon sens ou son instinct ne sont que des biais de confirmation. Ce qui marche pour lui ne marche peut-être pas pour d’autres utilisateurs.

    Aucun développeur n’aura de vision d’ensemble de l’expérience utilisateur de l’application et celle-ci sera construite, le plus souvent, sans soucis de cohérence de l’interface.

    Les développeurs n’ayant pas pour habitude de faire des tests utilisateurs, ils n’en feront tout simplement pas pour s’assurer de l’utilisabilité de leur produit… ou ils en feront avec tous les biais habituels des personnes faisant des tests sans méthode : testeurs qui sont des collègues de bureau ou des voisins, mauvaises méthodes de récolte des insights, biais hiérarchiques ou d’appartenance à l’entreprise, etc.

    Excuse n°4 : On a un designer chez nous, tout va bien se passer

    GIF d'un homme torse nu, couvert de peinture, qui glisse sur le sol d'une pièce aux murs blancs éclaboussés de taches de couleurs vives. Il se déplace et roule, créant des projections de peinture aléatoires sur les surfaces autour de lui. La scène évoque une performance artistique chaotique et expressive.

    C’est le cas de beaucoup d’ESN d’intégrer un designer sur un projet… mais la confusion est souvent là. Le designer se voit, souvent, attribuer le rôle simple de designer d’interface et on lui demande de faire des écrans ergonomiques… sans que ce design résulte d’une étude préalable sur l’usage, les besoins réels ou les tests utilisateurs (on n’a pas le temps, ça coûte trop cher, etc). Résultat : on aboutit à quelque chose d’ergonomique, en apparence, mais qui ne l’est pas.

    Excuse n°5 : On va s’inspirer de ce qui se fait chez la concurrence

    Très bonne idée ! Sauf que ça n’est pas si simple… un produit digital, même similaire dans ses intentions et ses finalités, peut très bien comprendre des caractéristiques et une ergonomie propre à une population cible d’utilisateurs qui n’est pas forcément la même que la votre. Et là, patatras ! Vous copiez l’interface d’un logiciel qui ne correspond certainement pas aux usages de votre population cible. En gros, vous viserez bien, mais vous manquerez peut-être 50% de votre cible.

    Risques de ne pas faire de design UX pour une application métier

    ➡️ Passer à côté de fonctionnalités importantes

    ➡️ Développer des fonctionnalités inutiles

    ➡️ Avoir une ergonomie qui ralentisse la productivité des utilisateurs

    ➡️ Devoir dépenser du budget formation en plus

    ➡️ Subir un rejet des utilisateurs finaux

    ➡️ Devoir redévelopper des éléments d’interface

    ➡️ Créer de la méfiance entre vos utilisateurs cibles et le service qui développe l’application

    2 cas de mise en œuvre de l’UX pour les applications métier

    Voici deux cas où nous sommes intervenus pour améliorer ou designer l’interface d’applications métiers.

    TalentTale : design et conception d’un outil d’évaluation des compétences

    TalentTale est une solution d’aide au recrutement.La société Lincoln Group nous a demandé de concevoir les interfaces pour son outil. La mission comprenait une série d’interviews à l’internationale pour déteminer les besoins des consultants qui avaient besoin de l’outil. Une série de tests utilisateurs a été mené sur les maquettes conçues afin de parfaire l’ergonomie avant d’envoyer le design à une équipe de développement située à l’international.

    Point fort du projet –> un design pro qui inspire confiance et engage –> une ergonmie qui prend en compte les usages des utilisateurs
    Budget : inférieur à 30k€

    Manorga : amélioration du design et de l’ergonomie d’un outil de configuration de rayonnages pour l’industrie

    Configurateur de structure d'entreposage pour la société Manorga
    Configurateur de structure d’entreposage pour la société Manorga

    Pour cet industriel, nous sommes intervenus sur le design et l’interface d’un configurateur qui est à lafois un outil pour leurs prospects sur leur site de ecommerce, mais égalmenet une application métier à destination des ingénieurs commerciaux pour la vente.
    Ici, l’objectif était de rendre l’otuil plus accessible à une population denon experts, ce qu’il était à la base.

    Nous avons donc procédé à un redesign de l’interface en tenant compte des contraintes techniques et en adaptant l’ergonomie de l’outil à une populationmoins expertes
    Point forts du projet–> un outil avec un mode expert/débutant -> une ergonomie ayant simplifié l’usage d’un produit

    Budget : entre 15k et 30k€

    Conclusion : l’UX pour les applications métiers est plus qu’un investissement, c’est une nécessité

    Je pourrais vous dire que vous n’avez pas besoin de faire d’UX pour les applications métier, et ça sera vrai, jusqu’à un certain stade. On peut très bien concevoir et développer une application sans intégrer les méthodes de design UX… mais, dans ce cas, n’espérez pas pouvoir étendre le cheptel de vos utilisateurs à quelques personnes, et n’imaginez pas pouvoir faire croître ce cheptel dans le long terme.

    Sans démarche UX, les problèmes, invisibles au départ, vont se révéler de plus en plus criant au fur et à mesure que la base d’utilisateurs de votre application s’élargit. Et vos coûts de développement pour essayer de remédier aux défauts de départ vont s’avérer de plus en plus lourd.

    C’est exactement pour faire face à ces problèmes que l’UX est utile : pour créer des applications qui résistent au temps et à la croissance du nombre d’utilisateurs. On n’a pas attendu les années 2000 pour créer des applications informatiques… mais à partir des années 2000, les usages digitaux se sont vraiment répandus dans de nombreux domaines, et il n’est plus possible de faire accepter des applications mal pensées pour les utilisateurs.

    Penser que l’UX n’est qu’une petite lubie venue du monde du marketing est une erreur fatale qui peut, bien au contraire, coûter très cher.

  • Les agents IA pour le ecommerce B2B vont vous faire gagner de l’argent, vraiment ?

    Cet article, en apparence long, vous fera gagner beaucoup de temps. J’y aborde le rôle des agents IA au travers de la plateforme de ecommerce B2B Intershop. Comptez 8mn pour en arriver à bout !

    Gros plan d'un robot au design mignon avec une tête métallique brillante et des yeux noirs. Fond jaune uni. Logo Wexperience en bas à gauche.

    J’ai assisté mercredi 26 février à la réunion partenaires d’Intershop lors de laquelle un certain nombre de nouveautés ont été présentées.

    Parmi celles-ci, la plus intéressante tournait autour de la question des agents IA et, dans ce domaine, Intershop nous fait plus que des belles promesses (voir notre article : Agents IA pour le ecommerce B2B, mirage ou opportunité ?)

    A l’heure actuelle, la plateforme ecommerce allemande est déjà équipée d’un copilote et d’un agent IA.

    • Un copilote pour assister les client dans leurs recherches et la préparation des paniers
    • Un agent IA pour aider les commerciaux à améliorer leurs ventes.
    Diapositive "Copilots and Agents" : explication des rôles des agents autonomes et des copilots AI, avec des illustrations de Minions et d'un cockpit d'avion.
    La différence entre agent IA et copilote

    Ce dispositif devrait très rapidement être complété par une ribambelle d’autres agents IA pour le ecommerce B2B qui vont radicalement transformer Intershop. et radicalement changer la manière de travailler avec une plateforme de ecommerce.

    Reprenons depuis le début. Qu’est-ce qu’un copilote et qu’est-ce qu’un agent IA pour le ecommerce B2B ?

    Un copilote, visuellement, est un chatbot. Intérieurement, c’est un chatbot dopé à l’IA avec une différence essentielle : il est couplé à de nombreux types de données et il possède la faculté de parler en langage humain (c’est le fameux NLP, Natural Language Processing).

    Cela apporte une nouvelle dimension à l’expérience de navigation. Le copilote est presque comme un assistant à qui le visiteur d’un site peut s’adresser à tout moment pour l’aider dans certaines de ses tâches : poser une question sur un produit, lancer une recherche multicritères enrichies, préparer un panier. Fortement mis en avant par Intershop, il apporte un avantage indéniable en terme d’expérience client.

    Un agent IA va beaucoup plus loin, car il est non seulement capable de répondre à des requêtes, un peu comme un super moteur de recherche, mais, en plus, il peut exécuter des tâches pour le compte d’un visiteur. Exécuter une tâche, c’est cela qu’il faut bien comprendre, ce n’est pas juste retrouver un prix. C’est la possibilité, en donnant un ordre via la fenêtre de chat, d’enchaîner plusieurs opérations sans que cela ait été programmé par des développeurs.

    Je vous donne un exemple.

    Les agents IA pour le ecommerce B2B vont pouvoir remplacer les utilisateurs dans leurs tâches les plus pénibles

    Mettons qu’un visiteur de votre site voudrait louer du matériel pour faire un ravalement de façade. Plutôt que de le chercher lui même, il le demande à l’agent en langage humain (on pourrait imaginer un prompt comme ça : « J’ai besoin de refaire une façade pour un client, il me faudrait un échaffaudage et tout le matériel qui va avec. Le chantier est prévu pour fin mai. » Et c’est tout !). Comment va agir l’agent IA ?

    1. Il va comprendre la requête de l’utilisateur et l’interpréter.
    2. Il va vérifier qu’il a bien toute les infos pour créer un panier.
    3. Il va compléter les infos manquantes en posant des questions à l’utilisateur.
    4. Une fois qu’il aura toutes les données en main, il va faire une proposition à l’utilisateur, que celui-ci pourra modifier.
    5. Finalement, il pourra même créer un panier et l’utilisateur n’aura plus qu’à la valider.

    Vous pourriez me dire. Et alors ? Quoi de neuf ? Eh bien, ce qui est neuf, c’est que l’agent IA n’a pas été programmé. C’est tout l’intérêt des agents IA. Il n’y a pas besoin de connaissances en développement pour le créer. Dans la philosophie, on est plus proche du nocode, vous savez, ces applications que l’on peut développer sans savoir coder. Son comportement sera défini par des prompts et des organigrammes qu’un utilisateur sans compétences en développement aura pu organiser.

    Autrement dit, en quelques minutes (là, j’exagère un peu), une personne d’une entreprise peut développer elle même un programme capable d’agir comme une personne humaine indépendante sur un sujet donné.

    L’économie réalisée en coûts de développement est très conséquente. Le résultat en tant qu’outil ne l’est pas moins.

    Et là, ça devient un peu plus époustouflant, non ?

    Car, avec un agent IA pour le ecommerce B2B, n’importe quelle entreprise va pouvoir implémenter des services pour un coût extrêmement réduit. Des projets entiers de services en ligne pourront être créés sans recours à une ESN !!!

    Je vous ai donné l’exemple d’un agent IA côté client, mais un agent IA pourra aussi agir pour le compte d’un opérateur du côté de l’entreprise : merchandiser, chef de marché, responsable marketing, représentant commercial, etc.

    C’est d’ailleurs là où je voulais en arriver, car c’est cette direction que prend aujourd’hui, Intershop, la plateforme de ecommerce B2B, dont WEX est partenaire.

    C’est ce que nous avons pu voir lors de cette présentation partenaire et que je vous dévoile ici.

    Aujourd’hui, Intershop dispose d’un agent spécialisé dans l’enrichissement des fiches produits. Demain, il devrait en disposer de beaucoup plus spécialisés dans de nombreuses tâches comme nous le montre l’illustration ci-dessous.

    Diagramme de la plateforme AI Commerce d'Intershop pour B2B, montrant des agents et des composants de commerce modulaires autour d'un noyau de données.
    Ecosystème à venir des agents IA d’Intershop

    Concrètement, les agents IA pour le ecommerce B2B (et tout autre type de ecommerce), ce sont des capacités opérationnelles élargies. Grâce à l’IA, la capacité de synthèse des données d’une entreprise pourra être beaucoup mieux exploitée. Mais ça, ça n’est pas nouveau. Ce qu’il y a de réellement nouveau, c’est que cette capacité, mais aussi la capacité à automatiser des tâches fastidieuses, à disposer d’agents 24h/24, qui s’auto-améliorent, pour des coûts de programmation limités, vont permettre aux entreprises qui intégreront les agents IA pour le ecommerce B2B de prendre dès aujourd’hui un avantage compétitif conséquent.

    Utiliser des agents IA, c’est s’offrir une main d’œuvre à bas coût, capable d’exécuter sans fatigue de nombreuses tâches, que vous faites déjà ou que vous ne faites pas, par manque de temps et de ressources humaines.

    Interface d'un assistant AI d'Intershop avec une barre latérale affichant des agents (Marketing Agent, Product Content Agent, Quality Agent) et des discussions récentes. La zone principale demande : "Comment puis-je vous assister aujourd'hui ?" avec une barre de saisie pour entrer un message.
    Les échanges avec les agents se feront sous la forme de dialogue en langage « parlé ». Fini les interfaces complexes, vive la simplicité !

    « Mais alors, on va nous remplacer ? »

    Une question pourrait vous tarauder à ce stade de mon article. Les agents IA pour le ecommerce B2B vont-ils voler le travail des honnêtes travailleurs humains ?

    C’est une question importante, tant l’incompréhension et la peur font partie des bagages de l’IA dans l’entreprise. Chez WEX, par exemple, nous le constatons auprès de nos clients. Nous avons développé une solution d’automatisation de publication sur les réseaux sociaux et le premier frein que nos clients nous opposent, c’est : « Oui, mais l’équipe communication ne va pas l’accepter, car cela va leur prendre leur travail ».

    Crainte justifiée, mais à laquelle il faut apporter une réponse nuancée.

    Dans un article sur les agents IA, publié par Ronni Swialkowski, spécialiste IA d’Intershop, Ronni expliquait comment les agents IA pouvaient s’intégrer dans le fonctionnement d’une entreprise sans que cela ait de conséquence sur l’emploi (Super article ! Je vous le recommande : The Future of Sales In Year 2 After ChatGPT).

    En effet, il faut garder raison.

    Une IA ne sera jamais aussi intelligente, ni ne pourra jamais avoir la capacité d’improvisation, de créativité d’un humain, surtout sur des sujets complexes, et surtout lorsqu’il y a besoin de véritables relations humaines dans une transaction.

    En revanche, une IA est capable de traiter en masse des problématiques de masse de bas niveau. Ronni expliquait que dans le traitement des interations de prospects avec une entreprise, en moyenne, 70% des cas n’étaient pas traités. C’est ce qu’on appelle la longue traîne de la relation client. Ces 70% ne représente pas votre « main business », mais uniquement un sous-ensemble de votre CA, non négligeable, mais non capital, qu’il faut pourtant bien traiter, et qui, aujourd’hui est mis de côté par la plupart des entreprises. C’est une réalité ! Quand vous demandez à votre force commerciale ce qu’elle traite comme cas client, ce sont toujours les plus juteux, les plus importants. Le reste passe plus ou moins à la trappe ou est relégué dans le fond du tableau.

    Voilà un des avantages cruciaux des agents IA : la capacité à traiter la masse, le tout venant, sans que cela entraîne un surcoût énorme pour l’entreprise.

    Mais cela serait-il suffisant si vous l’on demandait d’investir dans les agents IA ?

    Non, bien sûr, vous me diriez qu’il vous en faudrait plus. Que vous avez entendu parler de la capacité des agents IA à traiter les tâches ennuyeuses et répétitives, et que ce qui vous intéresserait aussi, c’est de pouvoir libérer votre force de vente de ces tâches.

    Eh bien, miracle, oui… c’est bien pour cela que les agents IA ont été créés au début. Déléguer à des algorithmes puissants le travail rébarbatif que personne ne veut faire ou n’a pas le temps de faire.

    Un double effet Kiss Cool (pour ceux qui ont la réf)

    Ainsi, on le voit, le bénéfice des agents IA est double. D’une part, il libère votre force commerciale principale de ce qui l’ennuie ou lui prend inutilement du temps.

    D’autre part, ils vous permettent de vous créer une task force pour aller répondre aux besoins et problèmes de votre longue traîne clients/prospects.

    Diapositive intitulée "Augmented work for an automated, AI-driven world" montrant Ellen C. Matthew, E-Commerce Manager, utilisant l'interface INTERSHOP CO-PILOT FOR SELLER. L'interface connecte un copilote AI à divers agents autonomes : Product Content Agent, Marketing Agent, QA Agent, Custom Agent, Pricing Agent, et Safety Agent. Le message souligne que les partenariats humain-machine génèrent une valeur commerciale exponentielle.
    Une autre vision de l’écosystème des agents IA d’Intershop. Ici, c’est le copilote qui « drive » les agents.

    Conclusion

    Ce que nous promet Intershop, c’est ni plus ni moins, cette voie vers un nouveau type de relation client où humains et machines se complètent pour couvrir à la fois un service plus large, auprès de plus de clients et prospects tout en gardant la qualité de la relation humaine pour les clients/prospects les plus importants de l’entreprise.

    Nous en sommes au début de l’histoire. Les agents IA pour le ecommerce B2B font doucement leur apparition, mais il y a fort à parier qu’ils représentent une opportunité réelle et actuelle pour pousser ses pions et prendre des parts de marché.

    Et à ce petit jeu, tout le monde pourra jouer. Développer un agent IA n’est peut-être pas aussi simple que d’assembler des briques Lego et toutes les solutions ecommerce ne proposent pas des agents intégrés. Heureusement, le Web regorge de solutions déjà opérationnelles que tout le monde peut tester (comme Relevant.ai) pour se faire une idée de la puissance des agents, mais aussi pour pouvoir mettre en place ses premiers agents.

    Vous avez envie de foncer dans le grand bain du ecommerce B2B de demain ? Qu’attendez-vous ? Allez-y ! Et demandez-nous de vous accompagner. Nous serions heureux de partager ce bout de route avec vous.

    Ah ! Et si vous vous demandiez si les agents IA vont vous faire gagner de l’argent ? Eh bien, oui, il y a des chances, très certainement !

  • 6 conseils pour optimiser la recherche d’un site ecommerce B2B

    Tête de furet sur fond jaune illustrant l'article sur l'optimisation de la recherche sur les sites ecommerce b2b

    Il faut faire le constat que la recherche produit sur les sites ecommerce B2B est, la plupart du temps, calamiteuse.

    Que vous le croyiez ou non, la recherche est un élément essentiel de votre acquisition client. Avant de prendre une décision d’achat ou avant de contacter votre service commercial, vos clients passent énormément de temps à s’informer. Comme en B2C, leur décision d’achat se forme à 90% sur l’information qu’ils vont trouver en ligne sur votre société, vos produits et vos services.

    Or, le constat est dur, mais sur beaucoup de sites ecommerce B2B, l’information est difficile à trouver, souvent incomplète ou pas assez riche. Ce manque retarde souvent la décision d’achat, oblige à passer par des commerciaux ou à faire des demandes en ligne. Bref, ce manque d’information rend l’expérience difficile et pénible et a tendance à repousser l’achat ou voire à passer chez un concurrent plus aguerri en terme de qualité d’expérience de découverte.

    Alors, que faut-il faire alors pour améliorer la trouvabilité de ses produits, de ses offres sur son site de ecommerce B2B ? Quelles sont les clés pour parvenir à améliorer la recherche et à donner satisfaction à vos visiteurs ?

    On voit ça en détail maintenant !

    Capture d'écran d'une page de résultats de recherche sur le site Trenois Descamps pour le terme 'visseuse'. La page affiche des filtres sur la gauche pour affiner la recherche par marque, catégorie et type de perceuse. Les produits affichés incluent des perceuses-visseuses de marques telles que Makita et Wiha, ainsi qu'un adaptateur pour boulonneuse à chocs.
    Résultat de recherche sur le site www.trenois.com

    Quelques chiffres sur le ecommerce B2B

    Commençons par quelques rappels sur le B2B.

    En 2027, le ecommerce B2B dépassera le ecommerce B2C

    Eh oui, en 2027, les transactions en ecommerce B2B atteindront 20,900 milliards de dollars, dépassant les 17,600 milliards de dollars prévus pour le ecommerce B2C (Statista)

    Le mobile triomphera

    Ne vous y trompez pas, en B2B comme en B2C, la navigation mobile dominera. 70% des acheteurs en B2B recherchent des produits via mobile, et plus de la moitié d’entre eux y passent des commandes.

    Le self-service sera ROI

    Et là, je ne vous parle pas des boulettes à la cantine d’IKEA, mais bien des services d’informations, de configuration, de formation avant-vente, et avant le premier contact avec un représentant commercial. Sachez donc, que 89% des acheteurs conduisent leurs propres recherches avant d’engager une conversation avec un commercial. Et il est bien probable que cette tedance s’accentue avec les agents IA, comme je l’expliquais déjà dans un précédent article.

    Le comportement des utilisateurs est de plus en plus orienté recherche

    Ça n’est pas une surprise, puisque de plus en plus d’acheteurs utilisent leurs habitudes de clients en B2C lorsqu’ils utilisent le web à la recherche d’information en tant que professionnels. Encore quelques chiffres.

    70°% des acheteurs B2B commencent une visite de site par une recherche

    50% ne terminent pas leur commande s’ils n’arrivent pas à trouver facilement et rapidement de l’information sur un produit. Oui, c’est énorme !

    Capture d'écran du site Bricovis affichant une recherche pour 'fixation'. Une liste déroulante affiche 599 résultats trouvés, incluant divers types de fixations comme la 'Fixation d'isolant rigide à frapper', l''Agrafe fixation habillage panneau', la 'Fixation d'isolant longue expansion' et la 'Vis de fixation directe pour huisseries TFX laquée blanc'. En arrière-plan, l'interface du site présente des catégories comme 'Outillage', 'Soudage' et 'Maintenance'.
    Suggestions de recherche sur le site www.bricovis.fr

    Pistes pour optimiser la recherche d’un site ecommerce B2B

    Le monde change, on le voit, et surtout le monde du ecommerce du B2B. Le rajeunissement des acheteurs est à l’origine de ce changement, mais pas seulement.

    Les nouvelles technologies imposent aux ecommerçants B2B de s’adapter. L’IA transforme l’expérience dans beaucoup de domaines. Le B2B à la papa s’estompe doucement dans les brumes du passé et il est temps de passer à un ecommerce en self-service, avancé, personnalisé, où chaque visite est unique et procure satisfaction à l’utilisateur.

    Mais offrir ce genre d’expérience ne s’invente pas. Et ne se trouve pas nativement dans les solutions ecommerce. Et optimiser la recherche d’un site ecommerce B2B passe par une stratégie solide, mêlant data, technologie et UX.

    Nos conseils

    Pour optimiser la recherche d’un site ecommerce B2B, vous devez arriver à bien prendre les choses en main et à lancer plusieurs actions. Ces actions vous garantiront dans le long terme des expériences totalement satisfaisantes pour vos clients et prospects

    N°1 : Priorisez vos produits clés

    Commencez par vous concentrer sur votre top -5-10% de vos SKU. Prenez en compte le volume de vente, l’importance stratégique et la demande client. Ce sont les produits qui génèrent le plus de ventes et sont au cœur de votre stratégie.

    N°2 : Établissez des standards pour vos données

    Mettez vos données au carré. On ne le répétera jamais assez. La standardisation des données et leur homogénéisation est la base pour toute action dans le digital. Établissez un cahier des charges pour vos fiches produit : conventions de nommage, définition des attributs, format des données. Dans ce domaine, l’intelligence artificielle peut être d’un précieux secours pour arriver à standardiser ces données.

    N°3 : Enrichissez l’information produit

    Un des challenges du ecommerce B2B est d’arriver à créer suffisamment de données et de spécifications pour offrir une information riche et satisfaisante. Enrichissez vos informations produits avec des descriptifs. Là aussi, pour ne pas vous faire assister par un LLM ? Ajoutez des nouvelles spécifications, incorporez des tags ou des mots clés pour rendre plus facile à chercher vos produits.

    Je ne saurais trop insister sur l’aide qu’une bonne IA générative pourrait vous apporter dans ce domaine. Par exemple, en exportant vos visuels en texte grâce à une LLM.

    N°4 : Automatisez tous vos process

    L’IA, plus des applicatifs rapidement développés (par exemple en nocode) peuvent vous aider à améliorer l’enrichissement de vos fiches produits. Lisez notre article à propos du nocode et des IA pour découvrir comment créer ces automatismes.

    Imaginez que vous ayiez plus de 20000 sku à traiter. Le feriez-vous faire « à la main » par un de vos collaborateur pendant plusieurs mois ou préfériez-vous dépenser quelques milliers d’euros pour réaliser l’opération en un ou deux jours ?

    N°5 : Collaborez avec vos fournisseurs

    évidemment, une meilleure collaboration avec vos fournisseurs peut-être une clé d’entrée pour l’amélioration de vos fiches produits. Expliquez ce que vous attendez d’eux. Créez des connecteurs pour récupérer facilement la donnée chez eux.

    N°6 : monitorez et mesurez

    Inutile de dire que pouvoir engager cette transformation, vous aurez besoin de metrics. Définissez votre vision de la recherche idéale et déclinez-la en metrics facilement mesurable et compréhensible par tous. Sans cela, n’oubliez pas, pas de budget ! Lire à ce propos mon article sur le modèle HEART, dont vous pouvez tout à fait vous inspirer.

    Capture d'écran du site Manorga affichant une page de recherche. Le texte 'QUE RECHERCHEZ-VOUS ?' est mis en avant en jaune. Un champ de recherche contient le mot 'rayonnage' et un bouton noir marqué 'VALIDER' est visible pour lancer la recherche. Le site présente également des options d'accès à l'espace client et de contact en haut de la page.
    Champ de recherche proéminent sur le site www.manorga.fr

    Autres challenges pour optimiser la recherche sur un site ecommerce B2B

    S’adapter aux langages de vos utilisateurs

    N’oubliez pas que le commerce, c’est aussi de l’émotion et de la relation client. Tout le travail que vous effectuez pour optimiser la recherche d’un site ecommerce B2B ne doit pas être froid ou mécanique. Il doit absolument inclure une forme d’humanité pour être le plus efficace possible.

    Un des enjeux de votre amélioration sera de mieux comprendre le langage de vos visiteurs et de savoir vous adapter à eux. Vous pouvez, pour cela, intégrer plusieurs actions.

    Utilisez un outil de gestion des synonymes

    Il n’y a rarement qu’un mot pour définir un même produit ou projet. Déclinez vos mots clés de recherche, vos tags, en fonction de ces synonymes. Et mesurez lesquels sont les plus efficaces.

    Permettez la recherche en utilisant le Natural Language Processing (NLP)

    Permettez à votre moteur de recherche d’analyser des phrases complètes de recherche. N’oubliez pas qu’avec la révolution chatGPT, de plus en plus d’utilisateurs ont coutume d’écrire leurs requêtes en langage parlé.

    S’adapter à l’acheteur nomade

    Ce n’est peut-être pas une évidence pour vous, mais de plus en plus d’acheteurs se servent de leur téléphone mobile pour s’informer et même parfois pour effectuer une transaction. Vous ne pouvez pas faire l’impasse sur une version mobile de votre site. Trop de ecommerce B2B ne possèdent pas une version mobile digne de ce nom.

    Adoptez le responsive design

    Le responsive design n’est ni plus ni moins qu’une technique pour adapter un site web à toutes les tailles d’écran avec un seule version de code. Largement adopté en ecommerce B2C, les acteurs du B2B semblent encore à la traîne dans ce domaine.

    Vous pouvez même allez plus loin encore avec les Progressive Web App (PWA) qui vous permettront à partir d’une seule version de code d’avoir un site web « desktop » (de bureau), un site web mobile ou tablette, et une application mobile. J’ai écrit un petit article à ce sujet qui pourrait fort bien vous intéresser si vous ne savez pas ce qu’est une PWA.

    Attention, le design d’expérience pour les sites webs mobiles nécessite de nombreuses adaptations en terme d’ergonomie : des boutons plus grands et plus faciles à cliquer, des temps de chargement améliorés, des fonctionnalités bridées pour simplifier l’interface. Wexperience a une grande habitude de la conception d’interfaces mobiles. On peut même dire que nous en sommes des spécialistes, alors n’hésitez pas à faire une recherche sur notre blog ou à consulter nos livres blancs pour en apprendre plus sur ce sujet.

    Proposer une expérience utilisateur parfaite

    L’ergonomie reste le point faible sur de nombreux sites ecommerce B2B. Trop souvent les parcours sont calqués sur ceux du B2C sans tenir compte des spécificités du B2B ou des typologies de clients, des modes d’achats, de la typologie d’information spécifique à chaque client.

    Optimiser la recherche des sites ecommerce B2B passe aussi par une bonne mise en forme des parcours et une ergonomie au top. C’est un sujet à part entière dont nous parlons abondamment sur notre blog et je vous invite à lire nos différents livres blancs, articles sur le sujet, ainsi que de revoir nos webinaires.

    Et l’IA dans tout ça ?

    Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais faire un article sans parler d’IA ? Effectivement, ça aurait été difficile tant l’impact de l’IA est grand sur la recherche et l’expérience client. De nombreuses solutions existent qui permettent d’implémenter l’IA dans la recherche, mais il ne faut pas griller les étapes.

    Suivez d’abord nos recommandations et ensuite, seulement, vous pourrez vous lancer dans l’IA.

    Quels avantages va apporter l’IA à la recherche sur les sites ecommerce B2B ?

    1. Être capable de comprendre plus finement les requêtes de vos visiteurs. Non seulement, elle aura une compréhension plus grande des requêtes complexes, mais elle sera capable de les interpréter mieux quelque soi le jargon ou le dialecte utilisé par vos visiteurs.
    2. Produire des résultats plus pertinents. Couplée à différentes sources de données, l’IA va être capable de faire gagner du temps à vos visiteurs.
      Elle pourra, par exemple, se baser sur l’historique d’achat de votre client ou bien sur son profil d’entreprise. Pour des visiteurs anonymes, elle pourra s’appuyer sur des statistiques externes et des probabilités. Elle pourra également s’appuyer sur une analyse en temps réel des comportements en ligne pour adapter les résultats.
    3. Faire des suggestions de recherche plus fines et plus adaptées. En se basant toujours sur le même principe d’une connaissance client plus fine, la suggestion de recherche pourra être renforcée par l’intelligence de l’IA à analyser rapidement différentes sources de données.
    4. Permettre de nouveaux modes de recherche. Déjà en place sur certains sites de ecommerce B2C, la recherche visuelle ou vocale permettra de simplifier les interactions et d’aider les utilisateurs à affiner leur recherche (cf Copilot d’Intershop)
    5. Générer en temps réel des filtres de recherche basés sur différentes sources de données. Ainsi que le fait Sparque.ai, l’outil de merchandising de Intershop, dont WEX est partenaire, l’IA va créer en temps réel des filtres adaptés à la recherche produit. Cela permet à l’utilisateur d’avoir plus de choix de filtres et des possibilités plus pertinentes pour affiner ses choix et trouver plus vite le bon produit.

    Comprendre vos utilisateurs

    Tous les utilisateurs sont différents, et leurs besoins ne sont pas les mêmes. Cela est vrai, spécialement en ecommerce B2B, où différents profils de visiteurs peuvent se côtoyer selon leurs rôles.

    Basiquement, vous pouvez tout de même vous dire que votre recherche doit toujours répondre à quatre questions rapidement et facilement :

    • « Quel est le bon produit pour résoudre mon problème ? »
    • « Ce produit est-il disponible ? »
    • « Combien vais-je le payer ? »
    • « Quand pourrais-je l’avoir ? »

    Répondre à ces questions est un moyen d’améliorer votre recherche en incluant ces critères essentiels dans votre cahier des charges d’information. Mais pas seulement.

    Dans tous les cas, vous devez entretenir une relation riche avec vos clients et prospects de manière à continuellement pouvoir enrichir votre roadmap d’insights. Et pour cela, rien de tel qu’une bonne étude utilisateur comme nous savons si bien les faire chez Wexperience.

  • Configurateur produit : pourquoi faire appel à une agence UX ?

    Les sociétés de développement informatique sous-valorisent très souvent l’ergonomie des application qu’elles développent. Et il est courant qu’un outil bien réalisé techniquement, comme un configurateur produit, arrive mal ou n’arrive pas à être utilisé par les utilisateurs pour qui il n’a pas été conçu. Découvrez comment réussir un projet de redesign de configurateur produit.

    Extrait du webinaire Manorga,montrant les intervenants (Cyrille Pattyn, Olivier Sauvage, Frédéric Hautier et Grégoire Dierendonck)
    Extrait du webinaire – cliquez pour le replay

    Dans le dernier webinaire que nous avons diffusé, nous avons justement abordé le cas de la société Manorga, leader en France dans la fabrication de solutions de stockage pour l’industrie.

    Manorga avait mis en service un configurateur produit (voir nos conseils à ce sujet) conçu d’abord pour être utilisé par des experts métiers, mais dont Manorga voulait élargir l’usage à ses collaborateurs commerciaux et ses clients.

    C’est dans cet objectif que cette société a fait appel à Wexperience pour revoir l’ergonomie de leur outil de configuration en ligne.

    Un redesign de configurateur produit : pourquoi un tel projet ?

    On sous-estime trop souvent l’importance de l’ergonomie des outils informatiques complexes, comme un configurateur produit. Sans apport de spécialistes de l’ergonomie, elle repose souvent sur l’intuition et le point de vue des développeurs. Dans certains cas, ceux-ci peuvent prendre la peine de demander aux utilisateurs finaux de l’outil de l’essayer, mais sans méthodologie précise, et très souvent, à fonds perdus sur le budget.

    Sans démarche UX sérieuse, deux conséquences peuvent survenir :

    1. L’outil s’avère carrément très difficile à utiliser pour son public cible, voire inutilisable (croyez-nous, nous l’avons vécu).
    2. L’outil s’avère utilisable pour un premier public cible, mais inutilisable pour un deuxième public cible ou un public élargi.

    Dans les deux cas, l’entreprise se retrouve avec des coûts supplémentaires pour adapter l’interface de son outil.

    Pour Manorga, nous sommes intervenus essentiellement pour élargir l’utilisabilité de leur configurateur a un public beaucoup plus large.

    Les étapes du projet de redesign de configurateur produit

    Comme dit dans le webinaire, une telle mission consiste en 3 phases.

    1. Bien comprendre les enjeux de l’entreprise et bien déterminer les usages du public cible
    2. Faire tester l’existant ou un prototype (voir notre article sur le développement de prototype en nocode)
    3. Redesigner l’interface et faire un nouveau prototype et tester à nouveau

    Ajuster et décliner le prototype en maquettes exploitables par une équipe de développement front-end (cf WEX IT, notre filiale en intégration, dans ce cas, il s’agissait d’une autre société).

    Pourquoi confier une telle mission à une agence externe ?

    Pour pouvoir bénéficier de compétences qu’il est difficile d’intégrer ou qu’il peut être long de former.

    Pour gagner du temps, en bénéficiant du savoir-faire d’une équipe rodée et expérimentée.

    Pour avoir l’assurance du résultat, encore une fois, grâce à l’expérience de l’agence.

    Quel est le coût du redesign de configurateur produit ?

    Le coût d’une telle mission revient à quelques journées de consulting et de design, plus les frais d’organisation des séances de tests avec les utilisateurs finaux.

    Ce coût s’amortit essentiellement par le bénéfice utilisateur et sa rentabilité peut être mesurée par le nombre d’utilisateurs réussissant à finaliser des configurations et à demander des devis par rapport à l’existant.

    Plus le nombre d’utilisateurs est important, plus ces coûts prennent sens.

    A quelle type d’entreprise s’adresse ce type de mission ?

    A toutes les entreprises qui offrent la possibilité online de configurer un ou des produits et pour qui ces configurateurs sont un enjeu business. Que ce soit une PME ou un grand groupe industriel, celui-ci est le même. Ce coût est lilliputien par rapport au retour sur investissement.

    Contatez-nous pour en savoir plus.

  • Pourquoi créer une PWA au lieu d’une application mobile traditionnelle ?

    Les PWA sont des applications mobiles qui offrent de nombreux avantages par rapport aux applications mobiles traditionnelles. Cet article vous explique leur intérêt et pourquoi vous pourriez faire une PWA pour votre entreprise.

    Envie de découvrir en live comment développer une PWA ? Rejoignez notre webinaire le 6 mars à 11h.

    Vidéo du fondateur de GSC dans son application  PWA

    Aujourd’hui, nous venons de terminer la création d’une application mobile PWA pour Guitar Social Club, une nouvelle startup qui permet d’apprendre la guitare en toute autonomie, guidé par une intelligence artificielle.

    Mais une PWA, c’est quoi ? A quoi ça sert ? Et pourquoi ce choix de développement est très intéressant par rapport aux solutions natives pour le mobile (iOS et Android) ?

    Que vous soyez une entreprise de ecommerce, que vous vouliez développer un service à travers une app, que vous vouliez simplement apporter des fonctionnalités complexes à vos clients via mobile sans avoir à développer une app native, les PWA sont faites pour vous. Voici ce qu’il faut savoir.

    Qu’est-ce qu’une PWA concrètement ?

    Pour ne pas perdre de temps sur le sujet, vous pouvez relire notre article. Concrètement, une PWA (Progressive Web App) est comme un site web comportant des fonctionnalités avancées, mais qui peut être utilisé comme une application mobile, et peut même être diffusé sur les stores iOS et Android. C’est un choix technologique qui a beaucoup d’avantages en terme de coûts de développement, de maintenance et d’évolutivité et qui est souvent un très bon choix par rapport au développement d’une app mobile traditionnelle.

    Un exemple de PWA avec le projet Guitar Social Club (GSC)

    Vue du catalogue de la PWA GSC

    Le projet GSC permet de bien comprendre les raisons du choix d’une PWA.

    L’objectif des fondateurs de GSC est de permettre à travers des vidéos d’apprendre à jouer à de la guitare à des débutants. Ces vidéos sont découpées en sections courtes qui sont dispensées en fonction du niveau d’avancement de l’apprenant. Une IA développée en collaboration avec le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) permet de personnaliser ce parcours en fonction de ses progrès.

    GSC ne disposant pas de moyens illimitées, elle a préféré faire le choix d’une PWA pour plusieurs raisons :

    • Le codage d’une PWA peut être fait avec des technologies classiques du web. Son coût de développement est donc moindre, ainsi que ses coûts de maintenance. Il est aussi plus facile de trouver des développeurs d’apps webs que des développeurs spécialisés dans iOS ou Android
    • Malgré ce choix, l’application PWA de GSC est disponible dans les stores d’Apple et de Google. Cela est possible, car ce n’est pas l’application elle même qui est téléchargeable, mais un conteneur iOS ou Android qui la contient. Ce choix permet d’ailleurs de faire des mises à jour de la PWA sur le store sans passer par une phase de validation, parfois longue.
    • La PWA étant un site web, on peut donc aussi l’utiliser dans un navigateur sur un PC, ce qui permet d’étendre son usage à un public plus large

    Un temps de développement raccourci

    Le projet GSC a été développé de A à Z par Wexperience : de la déclinaison du concept en cahier des charges au design graphique jusqu’au développement. C’est un projet qui n’a pas pris une année de bout en bout pour être produit.

    La méthode Wexperience : aider à réaliser un cahier des charges réalisables en phase avec le budget

    Pour réussir le projet en un temps aussi court et pour respecter les budgets, nous avons accompagné GSC très en amont.

    Le concept étant clair et défini par les fondateurs de GSC, le challenge était d’arriver à un produit final qui corresponde au besoin initial sans dépasser en temps le planning ni en argent le budget. Pour cela, nous les avons aidé à faire le tri dans les fonctionnalités, grâce à des ateliers avec des utilisateurs finaux. Beaucoup de choses envisagées au départ n’ont pas été retenues. Certaines fonctionnalités ne présentaient pas un intérêt stratégique. D’autres ont émergé pendant les ateliers. L’important était d’arriver à un projet viable, fonctionnel, utilisable en respectant les enveloppes de départ, car GSC, n’étant pas un grand groupe, ne pouvait se permettre des dépassements.

    Charte graphique et intégration

    Lorsque des bonnes bases ont été posées, il devient plus facile de réaliser le projet qui devient alors très classique.

    • Recherches graphiques pour trouver un ton et un style qui correspondent à l’esprit que voulaient donner les fondateurs de GSC à leur app
    • Design sous Figma, le logiciel de conception d’interfaces, des principaux écrans et des principales interactions, puis déclinaison graphique
    • Intégration en code :
      • nextjs, react pour la pwa
      • graphql pour la partie api
      • postgre pour la partie db
      • python pour l’algorithme de recommandation (créé par le CNRS)
      • coté app natif apple (swift ) et android
    Mockups dans Figma de la PWA pour GSC

    Comment réussir un projet de PWA ?

    A travers le cas GSC, vous avez pu voir comment réussir un projet de PWA. Voici nos conseils pour y arriver effectivement :

    Faire le bon choix technologique

    Si vous avez lu notre article sur les PWA, vous avez dû voir qu’on ne pouvait pas tout faire avec une PWA. C’est une technologie qui présente beaucoup d’avantages, mais attention à ne pas se tromper. Certaines fonctionnalités natives d’un smartphone ne peut pas être utilisées avec une PWA. Des problèmes de stockage de données en limitent aussi l’intérêt. Faites-vous donc sérieusement conseiller avant de partir dans cette direction.

    Ne pas se focaliser sur le cahier des charges, savoir être souple

    L’erreur que font beaucoup d’entreprises dans un projet web est de vouloir absolument faire rentrer tous leurs objectifs dans le projet de départ sans tenir compte de la réalité assez imprévisible du développement.

    Alors qu’il est facile de cadrer l’étape de design, c’est beaucoup moins évident pour le développement qui réserve toujours des surprises et peut rapidement déraper si on ne le cadre pas suffisamment.

    C’est pour cette raison que tout au long du projet, des arbitrages sont fait en fonction du budget quitte à remettre à plus tard certaines fonctionnalités jugées moins essentielles.

    Soignez l’expérience client/utilisateur

    Étant une agence qui place l’utilisateur au centre de nos préoccupationS, nous répétons ici l’importance de placer ces utilisateurs finaux au centre de la conception de votre application :

    • Bien déterminer qui sont ces utilisateurs
    • Bien comprendre leurs besoins en les observant et en les interviewant
    • S’appuyer sur des données quantitatives
    • Ajuster le cahier des charges en fonction de ces observations tout en les conciliant avec vos objectifs business

    Questions/réponses

    Un site ecommerce en PWA, c’est possible ?

    Comme nous l’avons déjà dit, les PWA permettent de mettre en œuvre une application web à moindre frais et avec plus de souplesse.

    On peut tout à fait développer un site ecommerce en PWA. Si, par exemple, vous avez adopté une architecture headless pour votre site (voir notre article) alors c’est presque un jeu d’enfant.

    L’intérêt est d’avoir un seul développement pour plusieurs canaux : web desktop, web mobile, app mobile. C’est d’ailleurs ce qu’ fait la société Pierce en Suède avec Intershop, dont nous sommes partenaire.

    Grâce à une PWA, avec une plateforme unique, vous pouvez offrir un ensemble de services sur mobile, à la fois à vos clients et à vos collaborateurs. C’est un immense avantage !

    En savoir plus sur les PWA d’Intershop

    Est-ce réservé aux petites entreprises ?

    Pas du tout ! Le terme PWA fait référence à une technologie qui est valable quelque soit le contexte d’une entreprise. Nous travaillons, par exemple, actuellement avec un assureur qui a pignon sur rue pour créer un back-office en PWA.

    Des sites à très fort trafic ont aussi développé des PWA, comme Ali Express France ou Lemonde.fr.

    Contactez-nous pour vous parler de votre projet de PWA.

  • 10 conseils pour améliorer un site web dans le domaine de l’industrie

    Vous êtes une entreprise industrielle ? Vous cherchez à améliorer votre acquisition client via le Web ? Si vous voulez savoir comment améliorer un site web dans le domaine de l’industrie, cet article est fait pour vous.

    Image montrant un rhinocéros sur un fond jaune. Pour améliorer un site web, rien de tel qu'un rhino :-)

    C’est en ce moment le SEPEM et de nombreuses entreprises industrielles vont pouvoir présenter leurs offres de produits et de services. Mais comme on l’a constaté, beaucoup d’entre elles n’ont pas de site web à la hauteur de ce que peut offrir le digital comme moyen de communiquer et de séduire de nouveaux clients.

    Aujourd’hui, de plus en plus d’acheteurs dans le domaine de l’industrie, prennent une partie de leur décision d’achat en ligne, avant même d’être entrés en contact avec un commercial. Leur opinion se forge, outre sur la réputation de l’entreprise, mais aussi sur l’information qu’elle met en ligne et les services qu’elle propose pour informer, poser des questions, conforter une opinion sur le choix d’un fournisseur.

    Or, s’il est possible de développer aujourd’hui rapidement un site web, il faut le faire dans l’optique de générer du lead et pas seulement comme une plaquette d’information. Dans cet article, nous vous proposons 10 conseils pour améliorer un site web et vous permettre de réellement capter l’attention de vos visiteurs et de les convertir en clients.

    Première partie : pour améliorer un site web, faites une bonne première impression

    Dans la vraie vie, la première impression compte toujours énormément, et c’est aussi vrai dans le digital. C’est pour cette raison qu’une page d’accueil de site doit comporter un certain nombres d’éléments qui vont la rendre accrocheuse et vont permettre d’engager plus facilement un visiteur.

    Capture du site Trenois.com : leader B2B de la quincaillerie en ligne. Améliorer un site web, passe aussi par un design graphique alléchant.
    Le site Trenois.com, réalisé par Wexperience. Une page d’accueil claire, simple, faite pour ne pas surcharger le client d’informations.

    Définissez clairement qui vous êtes et ce que vous faites en une phrase très visible

    Il est indispensable que les visiteurs de votre site soient certains d’être au bon endroit lorsqu’ils arrivent sur votre page d’accueil. Rassurez-les le plus vite possible. Votre page d’accueil doit comporter quelques infos minimales pour les aider sans qu’ils aient besoin de chercher.

    En une phrase, le plus haut possible dans la page, définissez votre raison d’être et ce que vous offrez.

    Ayez une arborescence claire et visible au dessus de la ligne de flottaison qui permette de voir en un coup d’œil l’étendue de votre offre de services et de produits. Surtout, ne créez pas d’arborescence à rallonge, comprenant toutes vos catégories produits ou services, si vous en avez beaucoup.

    Ne montrez que les catégories de premier et de deuxième niveaux en utilisant des libellés courts, mais signifiant.

    Utilisez la méthode des tris de carte, si il vous est difficile d’arriver à créer un menu clair et organisé.

    Créez une émotion positive grâce à de belles images

    Ce n’est pas parce qu’on est dans le monde de l’industrie que l’on est obligé de faire moche, triste ou sérieux. Votre page d’accueil doit créer une émotion positive. Pour cela, le plus simple : un beau visuel ou une belle vidéo (attention aux temps de chargement). L’intérêt de créer une émotion positive est que votre visiteur va être « allumé », « énergisé » et que son attention et son envie d’aller plus loin vont être amplifiés.

    Oubliez les photos laides faites rapidement par votre beau-père ou votre fils avec son smartphone. Investissez dans une prestation de photographie professionnelle. Le jeu en vaut la chandelle.

    Page d'accueil du site web Manorga
    Page d’accueil du site web Manorga, designée par Wexperience

    Mettez de la variété dans votre page d’accueil

    Ne soyez pas ennuyeux. Mettez des contenus qui captent l’attention. De l’actualité régulièrement mise à jour qui montre que l’entreprise est active, mais aussi des photos qui montrent des produits, des services ou des exemples de réalisations. L’important est de créer une histoire, de donner à manger à l’œil, de susciter de la curiosité. Cette variété sera également facteur d’engagement, tout comme l’utilisation d’un grand visuel.

    Et pour valoriser cette variété de contenus, utilisez aussi une variété de mises en forme : blocs verticaux, horizontaux, sliders, animations, gros titres, etc… Votre page d’accueil doit être comme une œuvre d’art.

    Montrez bien vos points de contact

    Même si un visiteur ne vous contactera sûrement pas dès sa première visite, il aura besoin, à un moment de le faire. Et là, ce qui importe, c’est qu’il puisse rapidement retrouver le moyen d’entrer en contact avec vous, sans effort de mémorisation.

    Ayez donc un lien de contact très visible dans le haut de la page, mais aussi dans le pied de page (c’est ce qu’on appelle une convention).

    Dans la page de contact, proposez un formulaire, mais aussi un outil de prise de rendez-vous ou bien la possibilité d’appeler directement votre représentant commercial, selon la région du visiteur.

    N’hésitez pas à montrer les différents interlocuteurs de votre équipe à travers des photo-portraits qui permettent d’entrée de jeu d’humaniser la relation.

    Proposez un champ de recherche proéminent pour engager

    Avec l’avènement de chatGPT, écrire des demandes complexes ou longues fait moins peur. Proposez un moteur de recherche en haut de page, de grande taille, bien visible afin d’engager vos visiteur. Car c’est souvent, désormais, pour eux, le meilleur moyen d’obtenir des réponses à leurs questions.

    Cela suppose, bien sûr, que votre moteur soit capable de répondre à un maximum de questions et être capable de proposer différents types de réponses. Les réponses peuvent être faites en langage humain (une phrase) ou bien sous forme de liens.

    Donnez des titres à vos réponses pour accélérer la lecture, ainsi que des descriptifs courts. Améliorez l’orientation en ajoutant des labels. Par exemple : produit, service, livraison, etc… cela permet à votre visiteur de classer visuellement plus vite ce qu’il voit.

    Deuxième partie : 5 moyens pour garder l’attention et prolonger la navigation

    Après avoir capté l’attention, il faut pouvoir la garder. L’important est que votre visiteur passe le plus de temps possible à s’informer sur votre site. Il peut le faire en une fois ou en plusieurs fois. Pour obtenir ce résultat, multipliez les contenus, simplifiez votre interface pour les rendres agréables à lire ou à regarder, créez des outils qui font agir le visiteur, car cela augmente encore plus leur engagement.

    Permettez à vos visiteurs d’en savoir le plus possible sur vos produits et vos services sans avoir à vous poser de questions.

    Vos produits ou services doivent être décrits avec le plus de détails possibles. Soyez réellement exhaustif.

    Quand c’est nécessaire, multipliez les prises de vues des produits.

    Ajoutez des vidéos si cela apporte une information supplémentaire à vos photos.

    Interface de location de matériel en ligne du site Kiloutou. Elle présente différentes catégories de matériel disponibles à la location, avec des exemples de véhicules et d'équipements, ainsi que leurs tarifs et disponibilités dans les agences
    Wexperience a accompagné Kiloutou sur la refonte de la dernière version de son site

    En plus des descriptifs, multipliez les caractéristiques techniques.

    N’hésitez pas à mettre de la documentation téléchargeable.

    Pour aller un cran plus loin, l’expérience peut encore être améliorée grâce à l’utilisation d’un agent IA (comme c’est le cas avec le copilot d’Intershop) qui assistera le visiteur et répondra le plus précisément possible à toutes ses questions.

    Pour construire vos fiches produits ou services, il vous faut méticuleusement étudier quelles sont les informations les plus pertinentes pour vos visiteurs. Un focus group vous aidera à déterminer ces contenus et à les hiérarchiser. Les informations les plus recherchées et les plus importantes doivent être en haut de page. Les informations moins importantes peuvent être placées sous la ligne de flottaison, cachées, écrites en plus petit.

    Améliorer un site web passe par une bonne réassurance

    Un visiteur qui ne vous connait pas ou vous connait mal a forcément beaucoup de questions à votre sujets, et surtout, forcément, beaucoup d’angoisses. Là encore, vous devez arriver à comprendre et à déterminer toutes les questions qui peuvent surgir à propos de vos services autour de votre offre. Voici quelques exemples :

    • Quelles sont les technologies utilisées pour fabriquer vos produits ?
    • Quelles sont vos modalités de livraison ou d’expédition, à quel prix, etc ?
    • Quel est la qualité réelle de vos produits ? Qu’en disent vos clients ?
    • Comment déterminez-vous vos tarifs ?
    • Quelles sont vos garanties, vos modalités d’assistance, de maintenance, etc ?

    Créez autant de pages d’informations que nécessaire pour chaque question tout en n’oubliant pas de trouver un bon compromis entre lisibilité et quantité d’informations. Evitez les textes trop longs ou trop condensés. Espacez les blocs d’informations. Utilisez une police de caractères bien lisible à l’écran.

    La rassurance ne se fait pas que sur des pages dédiées, mais peut être faite aussi aux endroits où vos visiteurs peuvent être amenés à se poser des questions. Pour cela, utilisez des informations contextuelles qui peuvent être affichées quand le visiteur en a besoin (c’est le fameux lien « Plus d’infos »).

    Pour améliorer un site web et ses contenus, là encore, travaillez avec vos clients, prospects, commerciaux, ingénieurs et technicien pour vous permettre d’avoir une vision la plus exhaustive possible des objections sur vos services.

    Permettez à vos visiteurs de créer des panier ou de configurer des produits

    Permettez à vos visiteurs de créer des bons de commande virtuels, et, quand cela s’avère pertinent, permettez leur de configurer des produits complexes.

    Configurateur Manorga
    Configurateur Manorga : choix du niveau de complexité du configurateur. C’est l’interface qui s’adapte au visiteur et non pas le visiteur qui doit s’adapter à l’interface.

    L’important, pour améliorer un site web, dans les deux cas, est d’engager les visiteurs avec des interactions qui leur permettront d’approfondir leurs connaissances sur vos produits.

    Proposez leur un panier pour qu’ils puissent générer des devis qui pourront ensuite être amélioré et corrigé par un commercial.

    Dans le cas de produits complexes, si cela est possible, permettez-leur de commencer à configurer certaines de ses caractéristiques. Cela leur permettra de se projeter et les incitera à prendre contact avec vous pour aller plus loin.

    Nous avons d’ailleurs consacré tout un article au sujet des configurateurs.

    Ayez une version mobile responsive de votre site et soignez votre accessibilité

    Bricovis, version mobile, site ecommerce B2B pour les fixations professionnelles
    Bricovis.fr : version mobile réalisée par Wexperience

    L’usage du digital se faisant de plus en plus à travers les téléphones, pour améliorer un site web, pensez à en créer une version mobile.

    L’intérêt du mobile est qu’il peut être consulté de partout, en toute circonstance. Vous n’êtes pas obligé d’y placer les mêmes contenus que sur un site pour desktop, mais au contraire, y mettre les informations et les services qui peuvent avoir une utilité pour vos visiteurs et prospects lorsqu’ils sont en mobilité.

    Le mobile est un moyen de rendre votre site plus accessible à plus de terminaux. Mais au delà de cet aspect, assurez-vous aussi qu’il soit accessible quelque soit vos utilisateurs et leurs capacités cognitives.

    Adaptez les tailles de caractères à votre lectorat, faites attention à vos contrastes, réécrivez vos contenus pour qu’ils soient plus faciles à comprendre et à mémoriser, assurez que vos images puissent être « vues » par des malvoyants ou par toute personne souffrant d’une incapacité temporaire.

    Attention : en juin 2025, une amende de 50000€ pourra être infligée à toute entreprise qui réalise plus de 2 millions d’euros qui n’est pas conforme aux normes d’accessibilité. Consultez-nous pour en savoir plus.

    Bonus : pour améliorer un site web, testez le

    Au delà de tous ces conseils, l’important est que votre site réponde parfaitement à vos objectifs de conversion. Et pour le vérifier, il n’y a qu’une manière : c’est de le faire avec ses utilisateurs finaux. C’est ce que nous faisons depuis 15 ans chez Wexperience.

    Des tests utilisateurs sont tout simplement des entretiens individuels réalisés sur PC ou téléphone où l’on laisse des utilisateurs cibles utiliser votre site.

    Ces entretiens permettent de faire ressortir immédiatement les défauts de conception de votre site et de valider les autres points.

    Vous pouvez les conduire auprès de vos clients, mais surtout auprès d’un panel de prospects pour savoir si vous touchez juste avec votre site.

    Pour éviter de devoir faire et défaire votre site déjà en production, il est conseillé de faire ces tests sur un prototype. Avec un logiciel comme Figma, c’est très simple.

    Si votre site nécessite des fonctions un peu complexes, vous pouvez même développer un prototype en nocode. Mieux vaut dépenser un peu plus en conception que d’avoir un site comportant des points d’achoppements et qui seront plus chers à corriger s’ils sont déjà en production.

    Nous espérons que vous avez apprécié tous ces conseils pour améliorer un site web et qu’ils vous seront utiles. Merci de votre attention ! N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur nos services.

    Une personne testant une application mobile tout en parlant dans un microphone, illustrant un processus d'audit UX avec des outils de test utilisateur.
    Test d’application mobile en studio

    Pourquoi cet article et qui sommes-nous ?

    Nous sommes une agence de design et de développement de sites et d’applications webs. Notre grande expérience du ecommerce en B2C et en B2B fait de nous un futur partenaire idéal pour votre stratégie digitale.

    Découvrez nos références en B2B

  • Agents IA pour le ecommerce B2B : mirage ou opportunité ?

    Photo de chimpanzé illustrant l'article sur les agents IA

    Les agents IA pour le ecommerce B2B sont-ils réellement une opportunité ? Vous avez sans doute dû voir passer lors de vos pérégrinations sur les réseaux sociaux ou de vos innombrables lectures le nouvel engouement de la Silicon Valley pour les agents IA. Ce qu’on appelle là bas, l’ »Agentic AI ».

    Selon ses chantres, l’Agentic AI serait la « next step » de l’IA générative. Un pas plus loin vers des outils encore plus intelligents, autonome, et encore plus capables de traiter des demandes complexes et réalisables uniquement par des humains.

    Dans cet article, on vous explique ce que sont ces agents IA. A quoi ils servent ? Et s’ils sont déjà une réalité ou une simple poussée de fièvre techno dont les GAFAM américiains sont coutumiers.

    Cet article vous est offert par Wexperience et WEX IT, deux agences spécialisées dans le design et le développement d’applications et spécalisées ecommerce. Découvrez ce que nous pouvons faire pour vous !

    Que sont les agents IA pour le ecommerce B2B ?

    Un agent IA, comme son nom l’indique, est une application autonome, dotée d’intelligence artificielle, capable d’accomplir seule des tâches plus ou moins complexes. Plutôt plus complexes que simple, d’ailleurs. C’est bien le principe.

    L’agent IA va plus loins que l’IA générative

    Concrètement, l’agent IA va plus loin que l’IA générative, en ce sens qu’en plus de répondre à des requêtes et d’accomplir des tâches simples selon des ordres donnés en langage humain, l’agent IA va être capable d’orchestrer entre elles plusieurs sources de données identifiées et sélectionnées avec des applications, ce qui va lui permettre d’accomplir des tâches beaucoup plus élaborées qu’une simple recherche d’information ou qu’un simple ordre, comme extraire des données d’une page web, par exemple.

    Des agents capables d’accomplir des tâches vraiment complexes

    Par exemple, un agent Ia devrait, en principe, être tout à fait capable de prendre un rendez-vous pour vous avec un de vos prospects. Il ira lui même envoyer le mail de demande de rendez-vous, s’occupera des échanges de mails avec votre interlocuteur, et fixera l’heure et la date de rendez-vous en fonction de ces échanges, avant de l’ajouter à votre agenda et celui de votre interlocuteur.

    Et tout cela par la grâce d’un simple prompt !

    Magique ou pas ?

    Ce qu’on entrevoit, à ce stade, c’est que les agents IA vont pouvoir vous faire gagner à vous et à votre entreprise énormément de temps pour de nombreuses tâches.

    Le problème, car il y en a un, c’est que si, sur le papier, les perspectives de gain de productivité sont vertigineuses, il n’est pas si sûr et certain que mettre des agents IA soit quelque chose de facile… comme tout ce qui touche à l’IA, d’ailleurs.

    Dessin humoristique montrant un homme nommé Jean-Tanguy assis à son bureau, parlant à un agent IA appelé Bernardo. Jean-Tanguy demande à l’IA d’envoyer une invitation humoristique et provocante au DSI d’une entreprise appelée SOFRATEC. L’IA répond avec une réplique tout aussi exagérée et drôle. La légende dit : « Jean-Tanguy découvrait avec délices les joies des échanges professionnels... médiés par un agent IA.

    Quelques exemples de ce que peuvent faire les agents IA pour le ecommerce B2B

    Pour bien comprendre, voici quelques autres exemples d’agents IA et ce qu’ils peuvent faire.

    Permettre à des clients, que ce soit en B2B ou en B2C, de modifier leur commande en ligne uniquement en utilisant des commandes conversationnelles. Cela peut paraître un luxe, mais dans le cas de commandes complexes comme la réservation de voyage ou le B2B, cela peut faire gagner énormément de temps aux acheteurs. Ou, du moins, leur simplifier énormément la vie.

    Obtenir des conseils et des recommandations, en dialoguant avec l’agent exactement comme on le ferait avec un vendeur en magasin ou un agent commercial au téléphone. L’agent IA, branché sur votre base de connaissances, et alimenté en permanence par les échanges, pourra s’améliorer et apporter des réponses précises à des questions, même si celles-ci n’ont pas été prévues. Il pourra recommander des produits, et même passer des commandes, s’il le faut !

    Créer des promotions personnalisées en temps réel pour un client en fonction de son historique, mais aussi de ses interactions avec votre marque, quelque soit le canal.

    Trouver les prospects les plus pertinents dans un CRM, par la simple grâce d’un prompt. Mais aussi créer une stratégie de conquête et l’orchestrer seul.

    Ce qui est intéressant, on le voit, bien, c’est que les agents IA peuvent intervenir à différents niveaux de l’entreprise, tant pour les clients que pour les collaborateurs.

    Un exemple en vidéo d’agents IA

    L’autre jour, j’étais tombé sur cette démonstration qui montrait bien comment agissait les agents IA et ce qu’ils pouvaient faire. Les exemples sont des cas réels et concrets. Ils montrent comment des « machines » peuvent aisément nous remplacer dans des tâches rébarbatives et complexes. On est donc loin d’être dans de la sicence-fiction.

    Qui sont les fournisseurs d’agents IA pour le ecommerce B2B ?

    Ah ah ! Bonne question. Car, si on en parle beaucoup, il est encore difficile de trouver qui propose des agents IA.

    L’acteur le plus en avance, en ce qui concerne le ecommerce B2B, est sans doute Sales Force qui vient d’annoncer au NRF, la sortie de sa suite AgentForce. Mais SAP n’est pas en reste, et nulle doute que d’autres acteurs vont débarquer, comme, par exemple, Intershop, avec son fameux Copilot, basé sur des API Microsoft. D’ailleurs, n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez une démo de ce dernier.

    Copilot d’Intershop, l’agent IA spécialisée dans le ecommerce B2B

    Oui, Copilot est une fonctionnalité d’Intershop, une plateforme de commerce digital orientée B2B et B2C. Copilot est un outil basé sur l’intelligence artificielle et le machine learning, conçu pour assister les utilisateurs dans la gestion et l’optimisation des opérations de commerce électronique.

    Fonctionnalités principales :

    1. Recommandations personnalisées : Copilot analyse les comportements des clients et propose des recommandations pour améliorer les ventes, telles que des produits fréquemment achetés ensemble ou des offres adaptées à un segment précis.
    2. Optimisation des promotions : Il peut suggérer des stratégies promotionnelles basées sur les performances passées et les tendances actuelles.
    3. Aide à la gestion de catalogue : Copilot facilite l’organisation et la mise à jour du catalogue produit, en identifiant des opportunités comme des descriptions manquantes ou des produits mal catégorisés.
    4. Insights en temps réel : L’outil fournit des tableaux de bord et des indicateurs de performance (KPI) pour suivre l’évolution des ventes, du stock et d’autres métriques clés.
    5. Personnalisation B2B : Copilot est particulièrement utile pour le B2B, car il peut adapter les recommandations en fonction des besoins spécifiques des entreprises clientes, comme les listes de produits prédéfinies ou des workflows d’approvisionnement.

    Découvrez Copilot, l’agent AI d’Intershop, en vidéo

    Agentforce : un leader dans les agents AI

    AgentForce est une série d’outils bâti autour de l’écosystème Salesforce qui permet, à la fois, d’utiliser des agents IA « out of the box » et de renforcer son service client/collborateur, mais aussi de créer ses propres agents. Voici quelques exemples des agents déjà développés par Salesforce :

    Agent de Service Client

    • Objectif : Assister les clients en répondant aux questions fréquentes, en traitant les demandes de support et en résolvant les problèmes.
    • Actions : Consultation de la base de connaissances, gestion des tickets, suivi des commandes, et escalade aux équipes humaines si nécessaire.

    Agent Commercial (Sales Agent)

    • Objectif : Soutenir les équipes de vente en automatisant les tâches et en personnalisant les interactions avec les prospects.
    • Actions : Génération et qualification de leads, suivi des opportunités, recommandations personnalisées et création de devis.

    Agent de Marketing

    • Objectif : Aider à automatiser et à optimiser les campagnes marketing tout en personnalisant les interactions avec les clients.
    • Actions : Création de campagnes ciblées, gestion des emails, suivi des performances et segmentation des audiences.

    Agent d’Engagement Multicanal

    • Actions : Réponses en temps réel, coordination des interactions client sur plusieurs plateformes, et gestion des retours clients.
    • Objectif : Faciliter l’interaction avec les clients sur divers canaux de communication (sites web, applications mobiles, WhatsApp, Slack, etc.).

    Relevance ai

    Grâce à son interface low-code, les utilisateurs peuvent automatiser des tâches répétitives en intégrant des agents IA dans divers flux de travail, tels que les ventes, le support client, le marketing et la recherche.

    La plateforme offre une bibliothèque de modèles et d’outils AI, facilitant la personnalisation des agents en fonction des besoins spécifiques de chaque entreprise. Elle est compatible avec plusieurs fournisseurs de modèles de langage, notamment OpenAI, Anthropic, Cohere et PaLM, offrant ainsi une flexibilité dans le choix des technologies d’intelligence artificielle.

    UIpath.com

    plateforme leader en automatisation robotique des processus (RPA – Robotic Process Automation). Elle permet aux entreprises d’automatiser des tâches répétitives en intégrant des robots logiciels capables d’interagir avec les applications de manière similaire à un humain.

    Ce qui est intéressant avec des deux dernières solutions, c’est qu’elles semblent assez facile à prendre en main. Du moins, ne semblent-elles pas nécessiter des connaissances ni en IA ni en développement pour pouvoir les déployer à titre expérimental. Quant à les mettre en production à grande échelle aujourd’hui, nous ne saurions dire si ces solutions offrent les garanties de robustesse et de fiabilité nécessaires. Peu importe, nous en sommes encore à une ère d’expérimentation où il ne faut pas avoir peur de se lancer et de tenter des choses, plutôt que d’attendre passivement que la révolution passe.

    Expérimenter avec les agents IA pour le ecommerce B2B

    Se lancer dans les agents IA n’attend pas. La question est : par quoi commencer ? Tant le champ des possibles est vaste.

    Le meilleur chemin est sans doute de partir d’agents déjà existants avant de vouloir créer le sien.

    Etudiez les solutions existantes, familiarisez vous avec, et déterminez lesquelles pourraient résoudre les besoins les plus urgents pour vous avec un ROI rapide.

    Ne partez pas en tête avec l’idée de vous dire qu’il suffit de mettre en route un agent, de le laisser fonctionner sans l’observer, comme on l’a vu si souvent avec les chatbots.

    Expérimenter un agent IA demande de l’insérer dans un projet avec de véritables objectifs et avec l’obsession de la qualité de service.

    Demandez-vous ce que vous souhaitez réellement obtenir avec cet agent.

    Combien vous allez gagner.

    Quels bénéfices vous souhaitez en retirer.

    Déterminez clairement ces objectifs et démarrez.

    Vos enseignements vous permettront ensuite, pas à pas, d’améliorer cet agent, d’en ajouter ou d’en créer d’autres, ou bien de l’arrêter, si vous en arrivez à la conclusion qu’il n’améliore pas votre entreprise.

    Soyez pragmatique et réaliste !

    Conclusion

    Les agents IA sont une évolution des outils d’automatisation auquel on adjoint de l’IA générative et des bases de données de connaissances spécifiques. Leur intérêt, théoriquement, parait évident et leurs possibilités sont pleines de promesses.

    Mais comme pour toute innovation technologique, cela ne peut s’obtenir sans une certaine part de courage, d’initiative, de prudence et d’intelligence.

    Un agent IA ne se programme pas comme une simple fonctionnalité en plus dans votre écosystème digital, mais bien comme un acteur puissant dont il faut pouvoir contrôler l’action, mais aussi les limites. Et cela ne s’improvise pas. Du moins, cela nécessite-il une réelle vision stratégique qui permette d’inscrire l’agent comme un investissement dans la durée, mais pas comme un coup marketing ou l’espoir de faire un gain rapide.

    Dans tous les cas, si vous avez un projet, vous savez qui appeler ! Laissez-nous vous accompagner sur votre réflexion et vos besoins, nous saurons vous apporter les bonnes réponses.

  • Nocode+IA : le couple magique pour vous débarrasser de vos tâches les plus pénibles

    Comment intégrer l’IA dans des tâches automatiques pour augmenter votre productivité

    Dans cet article, on vous explique et on vous montre des exemples de mini-applications créées à partir de nocode qui permettent de déléguer des tâches fastidieuses, longues et pénibles à l’IA.

    Pour beaucoup d’entreprises, il reste difficile de faire passer l’IA à un stade industriel
    Un dessin humoristique montrant deux employés devant une salle de réunion. L'un dit : 'Depuis que nous avons libéré nos salariés de tâches pénibles et répétitives grâce à l'IA, ils peuvent enfin se concentrer sur des tâches importantes.' À l'intérieur, un groupe de collègues discute sérieusement du choix des couleurs pour les mugs de la cantine, soulignant l'ironie de la situation.

    Si l’IA générative bouscule le monde du travail depuis 2 ans, il reste tout de même difficile pour beaucoup d’entreprises de passer à un stade d’exploitation « industrielle », pour en tirer de véritables bénéfices. Un des freins à cela est le coût de développement de solutions utilisant l’IA. Développer un outil qui permette d’analyser une image et d’en faire un descriptif qui sera ensuite stocké en base est possible, mais le coût envisagé pour le créer peut constituer un frein, surtout pour les PME.

    Le couple IA+nocode pourrait vous apporter de nombreuses solutions

    Heureusement, les solutions nocode, couplées aux IA génératives peuvent permettre d’envisager de déployer des solutions, de les faire grandir si elles marchent, de les jeter si elles ne fonctionnent pas, sans que cela coûte un bras.

    Chose intéressante, il existe au sein des entreprises de nombreuses tâches répétitives et ennuyeuses qui peuvent être désormais automatisées par l’IA. Nous allons donc voir comment il est possible de créer des mini-applications, pour un coût réduit, qui permettent de remplir des tâches en faisant gagner du temps aux salariés, tout en leur permettant de se concentrer plus sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.

    C’est parti (il y en a pour 15mn de lecture, accrochez-vous ! )

    Au menu :

    • Qu’est-ce que le nocode ? – Avantages/inconvénients – Quelques solutions
    • 3 exemples d’applications créées avec du nocode et utilisant l’IA générative (et ce qu’elles permettent de gagner en temps)
    • Méthodologie pour créer une application nocode + IA
    • Comment changer son organisation pour passer au nocode + IA

    Avant de commencer, un laïus sur le nocode

    Vous avez peut-être déjà entendu parler du nocode, ou peut-être pas. On va essayer de vous l’expliquer simplement.

    À la base de la création d’applications, il y a la programmation. Mais développer une app reste un métier d’ingénieur, onéreux, long, compliqué, demandant parfois des moyens avec un retour sur investissement peu intéressant. Cela fait que de nombreuses applications que peuvent se permettre de développer de grandes entreprises restent inaccessibles à de nombreuses PME-PMI.

    Le nocode, ou les outils nocode, sont donc une tentative réussie d’apporter des solutions de développement d’application pour un coût accessible à de nombreuses entreprises, tout en offrant des capacités de développement suffisamment riches pour faire beaucoup de choses sans qu’il soit nécessaire de recourir à des développeurs ou des équipes techniques aguerries.

    En théorie, tout le monde peut programmer en nocode.

    Avantages et inconvénients

    Nous ne nous étendrons pas sur le sujet, mais il est important de comprendre rapidement les avantages et inconvénients du nocode.

    Avantages

    • Prise en main sans connaissance en développement ou en base de données
    • Des cas concrets peuvent être rapidement résolus avec du nocode
    • Coût très réduit par rapport à du développement classique
    • Bonne capacité à régler la majorité des besoins simples des entreprises

    Inconvénients

    • Pas si facile que ça « en réalité » à prendre en main
    • Mauvaise scalabilité
    • On ne peut pas tout faire en nocode
    • Dépendance à des solutions tierces

    Quelques solutions nocode courantes

    • Make ou Zappier : permettent de créer des connecteurs complexes entre des applications en Saas
    • Landbot : générateur de chatbot
    • Airtable : tableur avancé
    • Webflow : générateur de sites webs

    Et un autre sur l’IA générative

    Quand nous parlerons d’IA dans cet article, nous parlerons essentiellement de chatGPT d’OpenAI, mais surtout nous ne parlerons que d’IA génératives, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit.

    Nous avons remarqué que beaucoup de gens disent utiliser l’IA générative au quotidien. C’est vrai, mais surtout pour accomplir des tâches personnelles, beaucoup plus rarement dans un contexte d’entreprise en vue de l’industrialisation de ces tâches personnelles pour un groupe d’employés ou pour suppléer un salarié dans des tâches répétitives et pénibles.

    Quelques exemples d’applications nocode utilisant l’IA générative.

    Chez Wexperience, nous expérimentons depuis 2 ans l’IA en la couplant au nocode pour notre propre compte, mais aussi pour nos clients. La plupart des développements que nous faisons naissent de solutions pour régler nos propres problèmes. En voici quelques exemples :

    Un outil de push sur les réseaux sociaux

    Publier et créer automatiquement des messages sur les réseaux sociaux est une tâche fastidieuse. Il faut imaginer des textes pour chaque message, créer des visuels différents à chaque fois, les programmer. C’est un travail qui demande du temps, des capacités rédactionnelles et de la patience.

    Typiquement le genre que l’on peut déléguer à une IA. Oui, mais comment faire pour l’automatiser ?

    Nous avons imaginé un système dans lequel à partir d’un article de blog, ou d’une vidéo, plusieurs posts sont générés pour différents réseaux sociaux. Chaque post est écrit par une IA, programmé et mis en attente pour validation.

    Diagramme d'un scénario Make montrant un flux automatisé avec des modules WordPress, traitement de texte, génération d'images OpenAI et enregistrements dans Airtable, organisé en plusieurs branches à l'aide d'un routeur.
    Diagramme d’un scénario Make montrant un flux automatisé avec des modules WordPress, traitement de texte, génération d’images OpenAI et enregistrements dans Airtable, organisé en plusieurs branches à l’aide d’un routeur.

    Pour chaque réseau, plusieurs posts peuvent être rédigés à la volée sans intervention humaine.

    Afin que les posts écrits par l’IA ne comportent pas d’erreurs, nous avons créé une console de programmation et de validation qui permet à un superviseur garder le contrôle. Cette console permet de modifier chaque post avant validation.

    Ainsi, en quelques minutes, nous pouvons générer autant de posts différents que nous voulons à partir d’un seul article.

    Outils utilisés : chatGPT, Make, Airtable, WordPress

    Capture d'écran d'une table Airtable affichant des publications pour différents réseaux sociaux. Les colonnes incluent le titre du post, le statut ('À valider'), le réseau cible (LinkedIn, Facebook, Twitter, Instagram, TikTok), le contenu du post, les hashtags associés et un visuel correspondant. Les lignes sont organisées par article et réseau social.
    Capture d’écran d’une table Airtable affichant des publications pour différents réseaux sociaux. Les colonnes incluent le titre du post, le statut (‘À valider’), le réseau cible (LinkedIn, Facebook, Twitter, Instagram, TikTok), le contenu du post, les hashtags associés et un visuel correspondant. Les lignes sont organisées par article et réseau social.

    Un outil de documentation d’un PIM

    Comment trier, classer, labellisé, décrire des centaines de documents de toute sorte et les rattacher à des produits dans une base de données pour un site ecommerce ?

    Pour un être humain, c’est un travail titanesque. Pour une IA, c’est très rapide.

    Là encore, nous avons combiné les capacités de chatGPT à des solutions nocode afin d’épargner des centaines d’heures de travail fastidieuses et inintéressantes à un opérateur.

    A – Nous avons créé un réservoir dans lequel peuvent être déversés les documents

    B – Automatiquement l’IA se charge d’analyser le contenu et de le décrire

    C – Une fois que c’est fait, l’IA recherche dans la base produits celui qui doit être rattaché au document

    D – Le document est relié au produit avec son descriptif complet

    Solutions utilisées : Make, chatGPT

    Un outil de génération automatique de quiz

    interface conversationnelle promotionnelle utilisée pour inviter les utilisateurs à participer à un test UX en ligne proposé par Wex Academy.
    Interface conversationnelle promotionnelle utilisée pour inviter les utilisateurs à participer à un test UX en ligne proposé par Wex Academy. (cliquez sur l’image pour faire le quiz)

    Comment créer des quiz à la volée, sans avoir à rédiger à la main des centaines de questions avec leurs réponses ?

    Là encore, nous avons décidé d’automatiser la création des questionnaires.

    Pour un quiz donné, nous donnons un ensemble de documents à une IA générative et lui demandons de générer des questions et des réponses en s’appuyant sur les contenus qu’il a ingurgités.

    L’IA générative répond en renvoyant un questionnaire dans un format json facile à réintégrer dans une base de données.

    Une fois celui-ci créé, une routine Make crée le questionnaire dans une base de données. Les questions peuvent ensuite être validées ou corrigées dans une base d’administration.

    Solutions utilisées : chatGPT, Make, Airtable, Landbot

    Un seul objectif : ne pas perdre de temps

    Comme vous pouvez le voir à travers chacun de ces exemples, l’utilisation de l’IA générative permet de suppléer des personnes dans une entreprise en leur faisant gagner du temps sur des tâches fastidieuses. Et le gain est conséquent. Parfois plus de 70% !!!

    Plan en 6 étapes pour réaliser un projet nocode+IA

    Pour aller au plus vite, prenez contact avec Olivier, notre directeur innovation ! Et nous vous aiderons à créer votre projet.

    Mais sinon, vous pouvez lire le reste de cet article., bien sûr ! 🙂

    Les étapes que nous allons vous dévoiler supposent que vous ayiez en interne, parmi vos collaborateurs des gens formés à l’IA ou au nocode. Sans cela, ce n’est pas la peine d’aller plus loin et… contactez-nous. 🙂

    Phase 1 : recenser les problématiques

    Dans une entreprise, ce ne sont pas les tâches quotidiennes et pénibles qui manquent. Bien sûr, toutes les tâches ne peuvent pas être automatisées, et parfois, sans doute, il en coûte trop pour parvenir à les développer tout en réalisant des économies.

    Lancez un projet au sein de votre entreprise et demandez à l’ensemble de vos collaborateurs de lister et de décrire les tâches qu’ils aimeraient pouvoir déléguer. Une personne peut être nommée au sein de votre entreprise. Elle sera chargée de récolter les données et de les centraliser.

    L’important est d’avoir un descriptif précis du besoin, dans quel contexte, et de savoir le plus tôt possible quel gain en temps pourrait être espéré (ça vous aidera à faire vos calcul de coûts par la suite).

    Phase 2 : évaluer la potentialité et la faisabilité

    Il est certain que vous risquez d’obtenir des dizaines, voire des centaines de besoins à évaluer.

    Votre deuxième travail sera donc d’évaluer le plus rapidement possible ces idées et de déterminer lesquelles ont un réel potentiel de gain pour votre entreprise.

    Attention, à ce stade, il est nécessaire d’intégrer dans vos réflexions vos meilleurs collaborateurs en charge de l’IA et du développement IT.

    Il ne sera évidemment pas facile de déterminer rapidement ce qui sera le plus rentable. Peut-être que plusieur aller-retours seront nécessaires. Peut-être que les évaluations en terme de développement prendront du temps.

    Le plus important est en tout cas d’abord de choisir ce qui semble promettre le plus de gains.

    Evidemment, pour évaluer la faisabilité, il vous faudra avoir un certain niveau d’expertise.

    Cette phase est la plus délicate, car elle va vous amener à prendre des décisions impactantes. Mieux vaut ne pas la précipiter.

    Phase 3 : choisir les bonnes solutions

    Nous vous avons cité quelques solutions plus haut dans cet article, mais il en existe des dizaines d’autres. Beaucoup se chevauchent, font à peu près la même chose. A vous de vous faire votre propre culture !

    L’important n’est pas de connaître toutes les solutions, mais plutôt de savoir comment vous allez agencer entre elles celles que vous connaissez pour vous permettre d’arriver à résoudre votre problème.

    Comme nous vous l’avons dit, tout n’est pas possible en nocode. Et c’est à ce stade qu’il vaut mieux avoir au sein de l’entreprise des spécialistes capables de savoir ce qui est faisable ou pas ou bien d’aller chercher des solutions.

    Phase 4 : Développer et tester

    On ne va pas rentrer ici dans le descriptif complet de ce qu’il faut faire pour concevoir une application, mais juste vous rappeler ces quelques principes élémentaires :

    • Concevez votre application avec vos utilisateurs finaux : ce sont eux qui vont se servir de l’app alors ne les négligez pas. Trop d’applications échouent parce qu’elles ne sont pas créées avec leurs utilisateurs finaux. Et d’ailleurs, Wexperience est spécialiste de ça.
    • Ne déployez pas trop vite votre application. Accordez-vous du temps pour la tester
    • Ne faites pas confiance aux IA génératives : prévoyez une interface de supervision, de correction et de validation, qui vous permettra d’éviter de générer des erreurs dans votre système ou bien d’en perdre le contrôle
    • Mettez-vous en mode test&learn : votre application sera forcément immature à son déploiement. Prévoyez beaucoup de temps d’ajustement et de maintenance

    Phase 5 : Faire évoluer et grandir

    Le nocode, c’est bien, mais ça peut être vite une contrainte, surtout si votre produit est un succès. Faire évoluer et grandir suppose que vous supervisiez son développement en collaboration avec les personnes de l’IT, et que, petit à petit, vous la fassiez monter en puissance en développant des briques spécifiques ou en changeant certaines solutions pas assez puissantes pour d’autres plus puissantes.

    Phase 6 : Gagner de l’argent

    Ou faire des économies, c’est pareil !

    N’oubliez pas de faire la preuve par A+B des bénéfices que vous allez tirer de votre application. Avant de la développer déterminez le coût des process que vous voulez améliorer, et mesurez-les ensuite lorsque vous avez réussi à les automatiser.

    C’est une démarche extrêmement importante si vous voulez continuer à convaincre votre management d’avancer dans cette direction.

    Comment faire passer votre team au stade supérieur ?

    Alors autant vous le dire tout de suite, on n’est pas là pour vous proposer de remplacer vos collaborateurs, contrairement à ce que pourrait penser Bill (là, dans l’image ici).

    Une caricature humoristique montrant un comptable furieux confrontant un robot dans un bureau, disant : « Ok, Mr le soi-disant expert comptable ! L'un de nous deux est de trop dans cette entreprise ! » La légende indique : « Bill, le comptable de la Worldwide Inc., n'était pas prêt à laisser sa place à une IA. »

    Mettre en place des solutions nocode+IA, c’est bien sûr pouvoir permettre à votre organisation interne d’innover et de repenser leur manière de fonctionner.

    Plusieurs impératifs

    Comprendre le potentiel des outils d’IA générative

    On ne peut pas se lancer dans ce genre de projet, si on n’a pas une bonne connaissance des usages des IA génératives.

    Il faut aller plus loin que les promesses souvent simplistes de ce qu’on voit dans les réseaux sociaux et expérimenter soi même.

    Ne pas avoir peur de prendre des risques et essayer de nombreuses solutions.

    Se former. (on a deux formations pour ça)

    Maîtriser les outils nocode

    L’idée que les outils nocode peuvent être pris en main sans notions de programmation, sans connaissance du système de fonctionnement des bases de données, ou même sans avoir de notions du protocole HTTP, vous conduira très certainement vers de nombreuses déceptions.

    Maîtriser les outils nocode, c’est non seulement en connaître les potentialités, mais c’est aussi savoir comment ils peuvent fonctionner ensemble, comment les connecter entre eux, comment les structurer…

    Bref, ça n’est, finalement, par à la portée de tous !

    Avoir une personne dédiée au projet

    Nous vous parlions d’économies, mais il est vrai que pour pouvoir en faire, il faut d’abord investir… et d’abord en temps. Vous devez impérativement avoir au sein de votre entreprise un responsable pour ce genre de projets. Avec une culture générale suffisante sur le développement, l’IA, le nocode, et capable de comprendre les différents interlocuteurs qui pourraient avoir à gérer de tels projets.

    Cela ne s’improvise pas, mais sans passer par cette étape nécessaire d’avoir un spécialiste IA+Nocode, vous feriez très certainement fausse route.

    Faire la démonstration

    Ni le nocode ni l’IA sont de la magie, et il est tout à fait possible que vous alliez au devant de certaines déceptions, voire d’échecs cuisant. Rome ne s’est pas faite en une fois, votre première application nocode non plus.

    Convaincre, en entreprise, est toujours un art difficile et si vous voulez avoir le temps et les moyens d’avancer dans cette direction, ne soyez d’abord, pas trop ambitieux, et acceptez de vous la jouer modeste dans un premier temps. Comme toujours, réussissez d’abord un premier projet pilote, faites en la démonstration, prouvez qu’il a réellement permis à votre entreprise d’améliorer sa rentabilité, vous serez ensuite beaucoup plus écouté.

    Recommencer

    On l’a vu, faire une application n’est pas la fin de la route, mais le début d’une longue histoire d’amour. Après votre première application, vous aurez très certainement envie d’en faire d’autres ou d’améliorer votre première œuvre. C’est tout à fait normal. Recommencer implique que vous ayiez une vision à long terme et que votre projet ne soit pas de réussir un coup, mais réellement d’apporter une nouvelle manière de fonctionner à votre entreprise, et de lui permettre d’innover rapidement.

    Le nocode + IA n’est d’ailleurs pas une fin en soi. Au contraire, c’est plutôt souvent la première pierre d’un édifice qui pourra s’avérer à terme quelque chose de beaucoup plus ambitieux et rentable.

    Conclusion

    On espère que ce premier voyage en Nocode+IA vous aura donné des idées. Mieux encore, qu’il vous aura donné l’envie de vous lancer.

    On parle trop aujourd’hui des potentialités de l’IA génératives sans montrer de véritables exemples d’application créant des gains significatifs.

    Avec l’approche que nous venons de vous décrire, vous allez pouvoir passer au stade supérieur, et injecter de l’innovation au sein de l’entreprise à un coût défiant toute concurrence.

    Et si, vous ne vous sentez pas encore la force de vous lancer tout seul… eh bien… better call Wexperience ! On pourra très certainement vous apporter beaucoup !

  • Comment réussir sa refonte de site ecommerce B2B en 2025 ?

    Image de replay du webinar : Refonte de site ecommerce B2B : quelle stratégie adopter ?

    Les refontes de site ecommerce B2B sont des projets longs, compliqués et risqués. La plupart du temps, les échecs proviennent de mauvais choix faits au départ, après une mauvaise analyse.

    Dans ce webinaire Wexperience du 15 décembre 2024, nous avons dévoilé les bonnes techniques pour analyser un site et déterminer la bonne stratégie de refonte à mettre en œuvre.

    • Comment évaluer l’existant : UX, webperf, accessibilité, SEO ?
    • Refonte totale, partielle ou progressive ?
    • Redesign et branding
    • Création d’un design system

    Nous vous invitons à revivre ce webinaire dans son intégralité ou bien à en lire, ci-dessous, le résumé.

    Les différents point abordés

    1. Introduction : Importance et complexité des refontes e-commerce B2B.
    2. Thèmes clés : Évaluation de l’existant, choix stratégiques, redesign et design system.
    3. Invités : Partage d’expériences par des experts et un e-commerçant.
    4. Approche Wexperience : Méthodologie UX et IT pour des refontes réussies.
    5. Enseignements : Objectifs clairs, ergonomie prioritaire, itérations et accompagnement expert.

    Invités de ce webinar

    • Sébastien Cipriani, le dirigeant de Cergy vis. Il se décrit comme « l’homme à tout faire » de cette PME familiale spécialisée dans le négoce d’éléments de fixation depuis 1979. Il a rejoint l’entreprise familiale il y a 5 ans après avoir travaillé dans l’univers de la tech et du web. Il partage son expérience de la refonte du site e-commerce Bricovis.
    • Cyrille Pattyn, qui est associé chez Wexperience. Il travaille avec les clients sur leurs projets de refonte de sites web. Il explique les différentes raisons qui amènent à une refonte de site, les risques associés, et l’approche d’Expérience en matière d’UX.
    • Guillaume André, le directeur technique de Wex IT, filiale de Wexperience. Il aborde les aspects techniques des refontes de sites, comme l’analyse de la stack technique, de l’infrastructure et des outils tiers. Il donne aussi des recommandations sur les solutions à privilégier en termes d’architecture.

    A propos de Cergy vis, l’invité principal

    Cergyvis est une PME familiale spécialisée dans le négoce d’éléments de fixation depuis 1979.

    • Historique et activité : Sergivis est un acteur traditionnel du commerce local qui a connu une croissance significative au fil des ans. En 2002, l’entreprise a été pionnière dans la vente en ligne d’éléments de fixation sur internet.
    • Catalogue : Cergyvis propose un large catalogue de plus de 60 000 références incluant des vis, des écrous, des fixations, de l’outillage et des produits de soudage.
    • Clientèle : L’entreprise compte 70 000 clients actifs par an, allant du particulier au professionnel, de l’artisan aux grandes sociétés cotées au CAC 40. La clientèle est presque exclusivement basée en France.
    • Service client: Cergyvis se distingue par son service client, avec une ligne téléphonique ouverte 5 jours sur 7, une réponse à tous les emails dans la journée et un module d’avis vérifiés.
    • Présence en ligne : Cergyvis possède trois sites de commerce en ligne, ainsi que des partenariats avec des places de marché. Leur site principal, Bricovis, a fait l’objet d’une refonte importante avec l’aide de l’agence Wexperience.
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    Wexperience est partenaire officiel d’Intershop, plateforme ecommerce multi-marques, multi-enseignes. Nous découvrir.

    Principaux enseignements de ce webinar

    Problématiques de la refonte

    Dans un premier temps, le webinaire a abordé le sujet des prérequis de la refonte de site. Que faut-il faire et ne pas faire. Les best-practices en la matière. Vous pouvez découvrir notre prestation entière ici.

    Raisons d’une refonte : Les entreprises engagent des refontes de sites web pour diverses raisons, notamment la croissance nécessitant un changement de plateforme technique, l’obsolescence du site (notamment l’adaptation aux mobiles), ou une évolution de l’image de marque.

    Risques d’un projet de refonte : Ces projets sont sensibles car ils touchent à des systèmes existants en production. Les risques incluent des choix techniques inadaptés, un manque d’implication des décideurs et des objectifs mal définis. Il est crucial d’impliquer les sponsors au plus haut niveau dans le projet et de partager clairement les objectifs en interne.

    Objectifs de la refonte : Il est primordial d’avoir des objectifs clairs, même qualitatifs, comme faciliter la recherche pour les clients et moderniser l’image de marque. L’expérience de Sergivis montre l’importance d’avoir des objectifs bien définis pour orienter le projet.

    Problématiques de l’ancien site de Bricovis : Le site de Bricovis souffrait d’une image de marque vieillissante, d’une expérience utilisateur peu conviviale pour l’acquisition de nouveaux clients, et de dettes techniques majeures qui freinaient les évolutions et posaient des problèmes de sécurité.

    Approche de Wexperience

    Dans un deuxième temps, nous avons présenté notre approche pour la refonte de site.

    Approche UX et IT d’Expérience : Expérience adopte une approche structurée en deux axes principaux : l’UX et l’IT. L’UX est abordée par une phase d’immersion pour comprendre le contexte, des tests utilisateurs sur le site existant afin d’identifier les points forts et les faiblesses, puis la création de wireframes et la définition d’une nouvelle direction artistique. L’approche IT est axée sur une architecture technique moderne, avec une désynchronisation entre le front et le back (approche headless), des connexions par API pour les outils tiers, l’optimisation des performances (temps de chargement, accessibilité, SEO).

    Découvrez notre article sur les pour et les contres de l’architecture headless.

    Processus UX : Le processus UX passe par une phase d’immersion (Discovery) pour bien cerner le contexte, une analyse des données, des tests utilisateurs afin de comprendre comment les utilisateurs naviguent et comprennent le site existant, la conception des wireframes (structuration de l’information), le design de l’interface, et des tests supplémentaires pour valider les choix ergonomiques. Il est crucial d’impliquer les équipes techniques et SEO dès la conception pour s’assurer de la faisabilité technique et de l’optimisation pour les moteurs de recherche.

    Analyse technique (IT): L’analyse technique en amont consiste à évaluer les CMS, les frameworks, l’obsolescence des technologies, la performance, l’infrastructure d’hébergement et la cartographie des outils tiers pour une vue complète du périmètre de la refonte.

    Choix technologiques : Les tendances actuelles incluent le cloud pour sa flexibilité, l’approche headless pour découpler le front et le back, les microservices pour une modularité accrue et l’utilisation d’un design system pour une cohérence et une réutilisation des composants.

    Gestion de projet : La gestion de projet doit être axée sur la proximité avec le client, des instances régulières, un fonctionnement en mode agile, et une forte qualité des spécifications fonctionnelles pour éviter des erreurs lors du développement et limiter les effets tunnels. Les outils de suivi de projet comme Jira sont préconisés.

    Externalisation vs interne : L’externalisation du développement peut être préférable lorsque l’entreprise ne dispose pas des compétences en interne ou d’un environnement de travail adapté aux développeurs, et permet de bénéficier de l’expérience et de la méthodologie d’une agence.

    Importance de l’ergonomie : L’ergonomie est primordiale par rapport au design. Il faut d’abord penser à la structure avant de se concentrer sur la charte graphique. Il faut concevoir des sites pratiques et faciles à utiliser.

    A lire, notre article sur l’importance de l’ergonomie en ecommerce B2B

    Conseils pour les e-commerçants : Il est essentiel de se poser les bonnes questions en amont (pourquoi, comment) et de bien choisir son équipe ou son partenaire. La production continue découle d’une méthode claire et d’une priorisation efficace des tâches. Il est important d’avancer par itération.

    Conclusion

    En résumé, la refonte d’un site web est un projet complexe qui nécessite une préparation minutieuse, des choix technologiques avisés, une forte implication de toutes les parties prenantes, et une approche itérative axée sur l’expérience utilisateur et l’optimisation technique. L’expérience de Sergivis souligne l’importance de définir des objectifs clairs, de ne pas négliger les tests utilisateurs, et de se faire accompagner par des experts.