Agence WEX

Auteur/autrice : olivier

  • Eye-tracking pour vos sites mobiles !

    Wexperience s’équipe pour l’eye tracking mobile


     
    A partir d’aujourd’hui, il va être possible de tester vos sites webs mobiles (tablettes et smartphones). Wexperience vient de s’équiper du tout nouveau matériel Tobii, plus léger, plus mobile, qui permet en plus de faire de eye tracking sur des écrans mobiles.
     

    Un matériel d'eye-tracking portatif et peu encombrant
    Le Tobii X2-60 peut s’adapter à de nombreux écrans dont les tablettes et les smartphones

    Pour vos applications ou vos sites webs, vous pourrez désormais faire appel à nous pour mieux comprendre l’expérience utilisateur sur tous vos canaux de communications. Mais aussi sur tous les devices acceptant la barre d’eye tracking Tobii : borne, écran tactile, console de jeu, etc.
    Un dispositif d'eye tracking spécial qui permet les tests d'appareils mobile.
    Pour en savoir plus sur les possibilités de tester un site, une application ou un logiciel, contactez-nous !

  • Apéro Ergo FLUPA « Marshmallow Challenge »

    A Aix-en-Provence, Jeudi 6 Mars 2014

    Thématique
    Marshmallow Challenge : un exercice de cohésion d’équipe pour la nouvelle année 2014 !
    Vous souhaitez en savoir plus sur la communication et la cohésion d’équipe ? Comment optimiser votre travail collectif ? Alors venez découvrir le Marshmallow Challenge au cours de notre premier Apéro Ergo Aixois 2014 et changez votre regard sur le management !
    L’Apéro Ergo FLUPA est une manière plus informelle et conviviale de se réunir autour de l’ergonomie (et plus si affinités !), en format afterwork dans un café ! Véritable moment de networking et de partage, c’est surtout l’occasion de discuter et de boire un verre en toute décontraction.
    Le nombre de place est limité, alors inscrivez-vous vite !
    Prix
    Gratuit pour tous.
    Attention, les consommations ne sont pas prises en charge par FLUPA et seront à régler à titre individuel.
    Il sera possible pour les plus passionnés de continuer la soirée autour d’un repas si certains le souhaitent !
    Date et lieu
    Jeudi 6 Mars 2013 à partir de 18h00.
    Brasserie La Mado
    4 place Prêcheurs
    13100 Aix-en-Provence
    Inscriptions
    Les inscriptions sont obligatoires pour des raisons de logistique à l’adresse : http://flupa.eu/event/ae-aix-06-03-2014/
    Profitez de cet événement pour adhérer à l’association FLUPA (ou renouveler votre adhésion pour 2014), et tentez de gagner un iPad Mini Retina par tirage au sort !
    Plus d’informations sur : http://flupa.eu/devenir-membre/
    Les prochains évènements FLUPA
    • Journée Thématique « Eye-Tracking » – Lyon, 14 février 2014
    • Apéro Ergo – Sophia Antipolis, 17 février 2014
    • Petit Déj’ « UX et Agilité » – Luxembourg, 6 mars 2014

  • FLUPA recherche conférenciers sur l’ergonomie des applications métiers web

    Wexperience étant partenaire du FLUPA (France Luxembourg Usability Professional Association), nous avons décidé d’organiser une nouvelle conférence, suite à celle déjà organisée en septembre.
    Le sujet en sera l’ergonomie des applications webs métiers. Il ne s’agit pas, pour une fois de ecommerce, mais bien d’informatique. Et nous recherchons donc des personnes pour témoigner d’une expérience qu’ils auraient menés dans ce domaine.

    • Vous avez fait appel à un ergonome pour concevoir votre application ?
    • Vous êtes ergonome et vous êtes intervenu sur la conception ou l’optimisation d’une application ?

    Dans ce cas, prenez contact avec nous le plus rapidement possible pour que nous puissions examiner votre candidature.

    • PS : les présentations seront faites sous la forme d’un format court d’une demi-heure environ.
    • L’évènement se déroulera à Lille, dans le Nord
    • La date n’est pas fixé, mais aura lieu vers la mi-avril

    A très vite !

  • Simplifiez vos interfaces !

    Wexperience animera pour le Groupe 3SI prochainement une conférence sur le thème de l’ergonomie et de son importance dans le monde digital. A cette occasion, j’aborderai notamment la problématique de la simplicité des interfaces. Dans un monde de plus en plus « touffu », où le consommateur est sollicité « jusqu’à la moelle », où l’offre commerciale déborde par tous les pores de l’environnement, comment le ecommerçant peut-il se détacher de la concurrence ? Telle est la question. Et en quoi l’ergonomie peut-elle y aider ? Telle est l’autre question.

    La simplicité comme vecteur de différenciation et de performance commerciale

    Une des réponses est la simplicité. Là où tout vos concurrents se déchirent à trouver des moyens d’attirer l’attention en reprenant les méthodes traditionnelles du marketing papier, vous devez arriver à vous détacher en proposant des interfaces lisibles, faciles à appréhender, reposante ou l’agressivité traditionnelle du commerce doit être dosée presque de manière homéopathique de manière, et c’est là qu’est tout le paradoxe, à attirer l’attention de votre utilisateur qui ne cherche qu’une chose : c’est à y voir clair.
    Il est facile de tirer ce constat :

    • Les consommateurs passent de plus en plus de temps devant les écrans
    • Les écrans fatiguent beaucoup plus que les formats traditionnels de communication
    • Les écrans divers et variés disponibles sur le marché sont des interfaces complexes qui requièrent beaucoup d’attention et de concentration de la part de leurs utilisateurs.

    Dans l’enfer actuel du ecommerce, la prime ira donc au plus simple, comme nous le rappelle encore le succès de Leboncoin, le plus grand site de ecommerce français.

    Page d'accueil de leboncoin.fr et son interface simpliste
    Le succès de Leboncoin.fr est due en partie à la grande simplicité de son interface permettant de toucher une cible élargie de français de tous âges et de toutes catégorie sociale faisant du site presqu’une institution nationale

    Mais tout d’abord une remarque : les sites ont une propension naturelle avec le temps à prendre de l’embonpoint visuel et à se complexifier.
    Les raisons en sont multiples : (suite…)

  • Ergonomie de site : de la preuve aux actes

    L’ergonomie, un véritable levier de la conversion

    L’ergonomie, c’est acté, est devenu un des facteurs clés du succès d’un site web ou mobile ou d’une application. Faire l’impasse sur l’expérience utilisateur revient au même aujourd’hui que de concevoir une automobile sans jamais demander son avis à ses futurs conducteurs.
    La problématique dont je veux vous parler aujourd’hui est : « Oui, mais comment mesure-t-on l’impact d’une bonne ergonomie sur les ventes d’un site ou sur le succès d’une application ? »
    Plusieurs méthodologies peuvent être mises à l’oeuvre et je souhaiterais vous parler de l’optimisation ergonomique par les tests A/B. Cette méthode est intéressante, car elle permet de mesurer en temps réel et avec des données concrètes ce qui peut être amélioré sur un site.

    De l’usage de l’AB testing

    Le principe des tests A/B est de pouvoir créer plusieurs variantes d’une même page et de mesurer son impact sur des kpis prédéfinis. En ecommerce, on mesurera le taux de transformation et la valeur moyenne du panier. Mais il est tout à fait possible de mesurer tout objectif : du nombre de souscripteurs à une newsletter au nombre de demandes de devis d’un site de mutuelle.

    cap 2013-03-15 à 09.35.43
    L’éditeur visuel de Visual Website Optimizer permet de modifier « en ligne » l’apparence d’une page sans toucher à son code source. En cas de bug, la page source normale est affichée sans aucune incidence sur le bon fonctionnement du site.

    Créer des variantes de pages est devenu une possibilité simple et à la portée de n’importe quel intégrateur HTML/CSS à partir du moment où il dispose du bon outil pour y parvenir. Ces outils sont nombreux sur le marché (voir la liste non exhaustive ci-dessous) et varient surtout en coût et en possibilités techniques. Bien que, expérience faite, les plus sophistiqués d’entre eux soient largement sous-exploités. L’important est surtout qu’ils permettent un fonctionnement souple, indépendant du fonctionnement normal d’une équipe chargé d’un site web.
    Si je prends un exemple concret, Visual Website Optimizer, dont Wexperience est certifié, permet d’intégrer des variantes de pages à un site sans avoir à toucher à ce site. Les variantes sont ajoutées comme un couche supérieure d’affichage (une couche de faux décor en quelque sorte) qui trompe l’utilisateur sur ce qu’il voit et fait.
    Ce type de création de test peut être fait à distance par un prestataire ou pas (voir à ce propos, l’article de blog de VWO, qui relate les avantages et les inconvénients des deux options (en anglais)). Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que mettre en place un tel outil est simple, rapide et n’impacte pas la production par ailleurs d’autres évolutions sur le site.

    • Les risques techniques qui en découlent sont proche du zéro
    • Et le temps de charge supplémentaire négligeable en marche normale du site

    Trois avantages incomparables

    L’avantage principal des tests est de pouvoir obtenir des réponses chiffrées à des problèmes ergonomiques simples. Ces réponses sont imparables et permettent de faire des choix appuyés par des faits et non plus au doigt mouillé comme c’est encore bien trop souvent le cas. Avec un test, il est possible de mesurer rapidement l’impact de la taille d’une photo ou du positionnement d’un élément de rassurance dans un tunnel de commande (voir, par exemple, notre travail sur le site de la SMENO, la sécurité sociale des étudiants du nord de la France)
    Deuxième avantage : un gain de vitesse dans la mise en production. Alors que la plupart des sites importants sont contraints par des mises en production à échéance fixe, les tests A/B permettent de mettre en production instantanément des version gagnantes sur le site (c’est à dire en désactivant toutes les versions perdantes). Le bénéfice est immédiat jusqu’à la mise en production de l’élément gagné. Sur les sites les plus importants, il devient même possible de faire du targeting, c’est à dire adopter la meilleure version pour chaque typologie de trafic.
    Troisième avantage : un ROI très fort. Un simple libellé sur un bouton peut parfois augmenter notablement un taux de conversion d’un formulaire ou d’une page. L’effort déployé pour y parvenir est négligeable comparé au bénéfice, surtout sur les plus gros sites (plus de 1 million de visiteurs / mois). C’est à cet aune que l’on mesurera l’intérêt profond de la démarche de testing.
    Quatrième avantage : le coût. Concevoir des nouvelles pages reste peu onéreux et moins cher sur un outil de test.

    • Il ne requiert pas un processus de création spécifique / la création de pages peut se faire directement dans l’outil de testing
    • Comme je l’ai déjà dit, de simples modifications peuvent avoir de grandes conséquences.

    Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire en test ?

    Il est possible de tout tester, mais le temps et l’argent peuvent être des freins puissants aux tests. Ceux-ci apparaissent dès l’instant où l’on souhaite tester des fonctionnalités, des changements de cinématiques, des redéveloppements. En fait, dès que  le recours à l’équipe de développement est nécessaire, le test A/B est moins avantageux et il devient plus intéressant alors de se tourner vers les tests utilisateurs en studio.

    Lever les freins au testing

    A l’inverse de pays anglo-saxon, le testing ne semble pas être entré dans les moeurs en France. Les freins à son adoption sont d’ordre psychologique plus que de raison :

    • crainte de ralentir son site
    • crainte d’un surcoût lié à la production de variantes de test
    • perte de temps
    • incapacité à penser « chiffres »

    Or, nous avons vu que toutes ces craintes ne sont pas justifiés dès lors que le périmètre des test est limité à la couche de présentation du site (cf définition sur Wikipedia). En réalité, le frein essentiel à ces tests est un problème d’organisation. Les tests A/B prennent du temps et il n’est pas souvent simple de les déléguer à une partie du personnel en charge du site (déjà souvent débordé).

    • Pas de culture de test
    • Manque de connaissance
    • Temps limité
    • Besoin de profil très polyvalents (intégrateur, designeur, ergonome)
    • Manque d’écoute au sein de la structure

    La mise en place d’une culture de testing est complexe si elle est internalisée et il est nécessaire de préparer ses équipes à la mettre en place.

    • En s’assurant qu’un socle de connaissance ergonomique soit présent au sein de votre structure
    • En admettant que tout doit être testé
    • En ayant la patience de recueillir les résultats et en les mettant RÉÉLLEMENT en oeuvre
    • En ayant un goût du risque et un esprit d’ouverture aux solutions sortant de l’ordinaire

    Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas forcément facile d’inculquer une telle culture à vos équipes.
    Et, dernière remarque : le testing n’est pas adapté à toutes les tailles de site. En deça d’un certain nombre de visiteurs, la méthode n’en vaut pas la peine.
    Lire aussi :

    Quelques solutions de tests :

  • Faut-il optimiser son site ecommerce pour tablette ?

    Evolution des ventes de tablettes tactiles en France
    Le nombre de tablettes ne cessent d’augmenter en France et atteindra sûrement une taille plus que conséquente par rapport aux mobiles et au PC

    Les tablettes tactiles (iPad et Android) ont envahi les foyers français et l’engouement pour ces nouvelles interfaces n’est pas prêt de se démentir.

    • Plus simples à utiliser que les PC de bureau
    • Plus pratiques, elles sont transportables partout, elles sont toujours allumées
    • Plus conviviales : la consultation se fait seul ou à deux ou en famille

    En terme d’équipement des foyers, elles risquent de prendre rapidement l’avantage sur les PC portables. D’après GFK, «…les ventes d’ordinateurs portables ont été à deux doigts d’être surpassées par celles de tablettes tactiles en 2012 en France. Se sont ainsi écoulés 3,8 millions de PC portables (-9 %) selon l’institut GfK, contre 3,6 millions de tablettes tactiles (+140 %). Et un mois de décembre exceptionnel, avec plus d’un million de machines vendues.»
    Et ce n’est pas près d’être fini : «D’après GfK, 5,1 millions de tablettes devraient s’écouler cette année dans l’Hexagone»
    Et même si, en termes de trafic, elles ne représentent encore qu’une faible part, leur nombre augmente de manière vertigineuse jusqu’à dépasser celle des smartphones : «La part des tablettes dans le trafic web dépassera la navigation depuis les smartphones d’ici le début de l’année 2013 et atteindra 10% du trafic web total en 2014. » d’après une étude récente Adobe.

    Après les smartphones, les annonceurs vont devoir optimiser pour tablette

    Plusieurs études aux Etats-Unis et en Angleterre montre que le public sur tablette est bien plus rentable que les autres publics.
    Depuis longtemps les annonceurs avaient compris qu’il était indispensable d’optimiser leur site sur smartphone, mais la même nécessité ne leur sautait pas aux yeux quand il s’agissait de tablettes.Et pourtant,

    • malgré un taux de transformation presque équivalent à ceux des sites webs
    • et un panier moyen supérieur à ceux des sites webs

    l’expérience utilisateur sur tablette reste loin d’être optimale. Transposer un site web sans aucune modification n’est absolument pas suffisant pour obtenir un niveau équivalent de confort à celui du Web.
    Les interfaces des sites web lisibles sur tablettes sont très mal adaptées à leurs usages.

    • Problèmes de comptabilité
    • Problèmes de scripts ne fonctionnant pas sous tablette
    • Problemes des formulaires gérant mal les interactions (ex: les calendriers)
    • Problèmes de lourdeur et de densité de pages
    • Problèmes de taille de lien (appelé problème du «fat finger» par les américains)

    Selon une étude d’Adobe réalisée (déjà) en 2011 , « A “one-size-fits-all” approach to mobile-optimized sites is no longer effective. »
    Les visiteurs sur tablettes et sur smartphones sont sur des segments différents d’utilisateurs avec des objectifs différents. Les visiteurs sur tablette ont plus de chance de venir avec l’intention d’acheter que ceux sur smartphone, toujours d’après la même étude d’Adobe.
    Et on peut encore lire chez Adobe :
    « Delivering experiences optimized for Tablet Visitors should generate higher ROI. As tablet adoption increases, retailers should evaluate how to best provide engaging customer experiences to Tablet Visitors. Optimized websites and apps that leverage the unique user experience tablets enable, along with the environment in which Tablet Visitors shop, may encourage Tablet Visitors to spend even more than they do when visiting sites optimized solely for smartphones or traditional computers.»

    Le responsive design comme réponse rapide et économique

    Plusieurs solutions s’offrent à vous pour proposer une expérience utilisateur optimisée pour tablettes :
    N’avoir qu’un site fonctionnant peu ou prou sur tablettes et web. C’est le cas d’Apple dont le design fonctionne plutôt bien sur tablettes.

    La boutique Nike aux USA s’adapte peu ou prou aux tablettes en utilisant quelques propriétés du responsive design

    Autre alternative, le responsive design, c’est à dire l’adaptation du style des pages de votre site web, permet d’apporter un certains nombres de solutions en permettant de corriger nombre de problèmes liés à la CSS (feuilles de style des pages webs). Il est même permis d’aller plus loin en limitant les scripts liées aux interactions qui ont tendances à créer aussi des problèmes d’utilisabilité.
    L’avantage d’une telle stratégie d’optimisation est de limiter les coûts de développements à des choses « de surface » pour des gains conséquents.
    Il est également de pouvoir tester rapidement son impact sur le taux de transformation et de le mesurer en adoptant une stratégie d’optimisation par les tests A/B et multivariés. Améliorer son site ainsi est beaucoup plus efficace que de se lancer dans une phase de conception/réalisation, longue et incertaine :

    • L’installation d’un logiciel de test est généralement plutôt simple et facile
    • Le coût d’intégration et de design est intégré directement dans la conception et la réalisation des tests (il n’y a donc pas de surcoût)
    • Les version gagnantes peuvent être maintenues en ligne grâce à l’outil de test jusqu’à leur mise en production dans le code du site
    • Il n’y a pas d’intervention technique autre que de l’intégration HTML/CSS et du design, hormis si vous vous engagez dans de l’optimisation fonctionnelle, ce qui est un peu différent, mais pas indispensable dans le cadre d’une optimisation de l’ergonomie

    Un investissement réservé au site à trafic important

    Evidemment, le jeu en vaut la chandelle à partir de certaine taille de sites.Petite démonstration :

    • Pour un site à 2% de TTR avec 0,9 millions de visiteurs uniques par mois et un CA de 0,9M€, on a 1 taux sur tablette de 1% (avec 0,1M visiteurs), soit 0,05M€ de CA.
    • Il peut être possible de rattraper la performance de la version Web à 2%, soit 0,5M€ de CA supp par mois.

    Si la marge brute est à 30% du ttc, cela nous fait 0,015M€ de MB supplémentaire/mois. Et ce genre d’optimisation est plutôt facile à réaliser en travaillant notamment sur le tunnel de commande et la descente produit.
    Faites la mesure sur votre site et demandez-vous s’il n’est pas temps de vous « mettre à la tablette ». Dépêchez-vous, les choses vont vite !

  • [ECOMMERCE] STOP aux carrousels sur les pages d’accueil !

    Dans un article bien inspiré comme à l’accoutumée, Jacob Nielsen, le pape de l’ergonomie web, descend en flammes les systèmes de carrousels sur les pages d’accueil des sites ecommerce.

    L’exemple montré par Nielsen : ici, une bannière « invisible » puisque les utilisateurs à qui l’on demandait de trouver des lave-linges en promotion ne voyaient pas l’offre qui était pourtant sous leurs yeux. Normal, affirme Nielsen, ce carrousel commet à peu près toutes les erreurs possibles en la matière

    A vrai dire, chez Wexperience, nous l’avions aussi déjà remarqué, les carrousels ne donne pas toute l’efficacité escomptée.

    • Trop grands : ils occupent souvent beaucoup d’espace pour rien
    • Trop graphiques : leur aspect « bannière publicitaire » tend à faire perdre leur attention aux visiteurs, c’est l’effet de banner blindness.
    • Trop rapides : la plupart du temps, ils défilent trop rapidement laissant à peine le temps à l’utilisateur de les voir
    • Difficilement contrôlables : souvent les contrôles sont oubliés ou sont difficiles à voir obligeant les utilisateurs à essayer de comprendre leur fonctionnement alors qu’ils ont autre chose à faire
    • Trop longs à télécharger : les carrousels en Flash mettent parfois plusieurs secondes avant d’apparaître et comme l’a démontré Jacob Nielsen, cela revient à ne pas les afficher du tout
    Lorsqu’on arrive sur cette page du site de Mc Donald’s France, on a le droit, pendant quelques secondes à une magnifique page blanche.
    Après quelques secondes, le contenu de la page s’affiche. Outre que Jacob Nielsen ait démontré que ce genre de carrousel n’était pas vu par les utilisateurs, il est, en plus, inutilisable sur les tablettes et smartphones.

    Il ne faut certes pas renoncer aux carrousels qui permettent d’afficher plusieurs offres dans un même espace, mais pour que ceux-ci soient vraiment efficace, il faut savoir respecter un certain nombre de règles de conception, ce qui, d’après notre expérience, est rarement le cas.

  • Cas utilisateur : Smeno augmente de plus de 40% ses demandes de devis de mutuelle

    A l’occasion du dernier salon VAD, Wexperience a eu l’occasion de présenter son travail en collaboration avec la Smeno dans le cadre d’une campagne d’optimisation ergonomique de son tunnel de conversion de demande de devis de mutuelle.
    Faut-il le rappeler ? La SMENO est un des centre de sécurité sociale pour les étudiants de la région Nord de la France, mais c’est aussi une mutuelle et c’est dans ce cadre que Wexperience est intervenu avec un objectif plus que simple :

    • Obtenir plus de demandes de devis
    • Faire plus de ventes
    • Emmener le trafic plus profondément dans l’entonnoir de conversion afin que les internautes voient le détail des fiches produits

    Des résultats éloquents obtenus rapidement

    Après 2 semaines de tests, les résultats furent éloquents :

    • +40% de demande de devis
    • +50% de conversion au téléphone

    Ces résultats sont la résultante d’un travail d’analyse et d’une connaissance métier approfondie de la Smeno. Les parcours utilisateurs ont ainsi été interrogés et analysés au travers de tests utilisateurs, de webs analytics et d’une analyse par nos experts à travers l’usage de personas.

    Dans cet exemple, on a constaté une augmentation du nombre de conversion (demande de devis) de plus de 37%, ainsi qu’une augmentation des appels de plus de 50%. En tout, pendant la période de tests, près de 200 ventes supplémentaires ont été réalisées. Le travail principal d’optimisation a consisté à améliorer le guidage sur la page et augmenter la rassurance. Une photo d’ambiance a permis également de désacraliser l’acte de demande de devis.

    Suite à cette étude, nous avons ensuite pu mettre en place une série de tests A/B et ou multivariés sur les différentes étapes de l’entonnoir de conversion. Ces tests ont été réalisés au moyen de Visual Website Optimizer, dont Wexperience est un des partenaires certifiés.

    Reporting dans Visual Website Optimizer. Plusieurs objectifs peuvent être assignés à un test. Ici, le nombre de clics vers les fiches produits, le nombre de clics sur les appels téléphoniques et le nombre d’entrées vers le tunnel de conversion.

    VWO permet de recourir au minimum aux bons soins des équipes techniques pour plusieurs raisons :

    • La pose d’un seul tag est suffisante pour analyser et tester tout le site
    • L’intégration des différentes variantes des tests se fait ensuite intégralement par Wexperience (HTML et Design). Là encore, il n’y a pas d’intervention des équipes techniques sur le site pour réaliser les tests.
    La modification de la page d’accueil des mututelles a permis d’augmenter le trafic de plus de 28% vers les pages produits et, parallèlement, d’augmenter également le nombre de contacts téléphoniques. Les renforts ont té mis plus en avant, l’espace perdu en haut de page éliminé et les call-to-action forcis.

    Tous les tests donnent lieu à un reporting hebdomadaire des résultats. Les données peuvent, pour plus de confiance, être croisées avec un outil de web analytics comme Google Analytics ou Site Catalist d’Adobe. Après une rapide élimination des versions perdantes, seules sont gardées les versions gagnantes avec une analyse poussée des données permettant de départager les différentes versions.
    Les tests ont été réalisés progressivement sur plusieurs pages en remontant dans l’entonnoir de conversion.

    • En premier, le formulaire de demande de devis
    • En second, les landing pages et les pagesproduits.

    Ainsi, 9 pages ont été testées simultanément.

    Les tests utilisateurs en eye-tracking ont permis de mieux comprendre le comportement des internautes au cours de leur navigation et de repérer les axes d’amélioration des pages. Ils permettent notamment d’accélérer la recherche de versions gagnantes pendant les tests et obtenir des résultats positifs dès les premiers essais.

    Et après les tests ?

    Après les tests, doit-on revenir à la version originale du site et attendre que l’équipe IT intègre les modifications du test ? Pas du tout. Grâce à VWO, il reste tout à fait possible de prolonger un test sur sa version gagnante à hauteur de 100% du trafic. Ainsi, pour un coût minimum, votre site continue à bénéficier de son optimisation (tout en continuant à mesurer des résultats) sans que du temps soit perdu avant la mise en production des modifications.

    La fiche produit a également été retravaillée de manière à augmenter le nombre d’internautes allant vers la demande de devis. Les principaux éléments de la page ont été remontés au dessus de la ligne de flottaison et l’ensemble de la mise en page a été simplifiée pour permettre à l’utilisateur de se concentrer sur l’information produit (d’où la suppression de la colonne de droite en haut de page).

    Pour en savoir plus :

  • Wexperience et l’optimisation ergonomique à la performance

    Exemple de test d’optimisation d’un tunnel de commande. Les variations fortes des performances des versions s’atténuent dans le temps et finissent par donner le bon résultat au bout de quelques jours.

    L’optimisation ergonomique passe par les tests A/B

    Depuis plusieurs mois, Wexperience a lancé une offre d’optimisation de l’ergonomie à la performance. Plusieurs clients nous ont déjà suivi sur ce terrain (Okaidi, Unigro, n°2 de la VAD en Belgique, Prisma, Tikamoon).
    A travers cette offre, nous sommes en train de démontrer qu’il est possible d’améliorer la performance commerciale globale du site en améliorant son ergonomie.
    Cette amélioration passe par la mise en oeuvre de tests A/B ou multivariés sur les sites de nos clients. Chaque test permet de détecter quelle version de page convertit le plus, mais aussi de générer du chiffre d’affaire supplémentaire. Ainsi, pour un test de 2 semaines, nous avons été capable de générer 100 k€ ttc en travaillant sur l’ergonomie des boutons du tunnel de commande. Ce qui, vous le reconnaîtrez n’est pas anodin.

    Une vraie méthodologie

    Pour obtenir de tels résultats, il n’est évidemment pas question de travailler au hasard et l’étape des tests n’est que l’aboutissement final d’une forte phase d’analyse quantitative et qualitative :

    • Analyse du site par inspection ergonomique : ce sont nos experts qui regardent votre site sous la loupe de l’expérience et de leur connaissance du web
    • Tests utilisateurs : ce sont vos utilisateurs qui passe votre site à la loupe (avec la complicité de notre écran de eye-tracking)
    • Web analytics : les web analytics viennent compléter notre analyse en permettant de minorer ou de majorer les défauts détectés fonction du trafic

    Cet ensemble de données permet d’établir une feuille de route de plusieurs mois (en général un an) permettant de lancer des campagnes de tests d’optimisation.

    Wexperience « libère » vos équipes techniques

    Wexperience utilise Visual Website Optimizer, une solution de tests A/B  puissante, capable de s’adapter à toutes les tailles de trafic, et surtout libérant entièrement vos équipes de développement à d’autres tâches. En effet, une fois VWO implanté sur votre site, il n’est plus nécessaire de requérir à vos équipes techniques pour l’intégration des tests. Tout se fait à distance par Wexperience.
    Chaque test dure environ 2 semaines (sachant que plusieurs peuvent être lancés en même temps) et permettent d’obtenir des résultats en temps réel (CA supplémentaire, mais aussi augmentation du taux de transfo). Ne sont gardées en ligne que les meilleures versions, celles générant la meilleure valeur par visite (et non pas seulement la meilleure augmentation du taux de transfo).
    Cerise sur le gâteau : il est possible de faire tourner les tests sur 100% du trafic le temps de mettre en place l’implémentation technique par vos équipes. Ainsi, vous profitez de notre optimisation sans avoir à recourir immédiatement à du temps homme interne ou externe.
    Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter directement sur mon portable au +33 6 59 38 92 92 ou par email à olivier@wexperience.fr
    A bientôt !

  • Calculez vos taux de conversion !

    188/365 Story time!
    Cessez de prendre vos visiteurs pour des nombres, racontez-leur une histoire

    Non, non, je ne me suis pas trompé dans le titre. Il s’agit bien des taux de conversions et non pas DU taux de conversion, car bien sûr il n’y en a pas qu’un seul et si vous vous êtes jusque là toujours contenté de calculer votre taux de conversion global, il va sûrement vous falloir reconsidérer cette manière de voir les choses.

    Pourquoi il n’y a pas qu’un taux de conversion ?

    Mesurer le taux de conversion global d’un site n’a pratiquement aucun sens et ne peut être utilisé comme indicateur qu’en comparaison d’autres sites, mais, avouez-le, vous avez rarement entre vos mains l’accès aux web analytics de vos concurrents et chercher à se comparer à eux ressemble donc à une quête du Graal sans fin.
    Nous le savons tous, calculer le nombre de transactions sur le nombre de visiteurs uniques n’est pas un indicateur intéressant. Ce n’est pas très compliqué à comprendre. Il vous suffit d’activer un levier de trafic et d’inonder votre site d’affiliation, votre taux descendra immédiatement.
    Autre facteur d’influence : la période. Un taux de transformation y est extrêmement sensible. Il suffit d’arriver à la période des soldes pour s’en rendre compte. De la même manière, des variations dans votre offre le feront parfois monter ou descendre en fonction de vos promos, des nouveautés, etc…

    Segmenter : oui. Mais par quoi ?

    Là où il devient intéressant d’observer le taux de transformation, c’est évidemment en le segmentant. Il est de coutume pour cela de prendre les sources de trafic :

    • Trafic naturel
    • Trafic direct
    • SEM
    • Affiliation
    • Comparateur
    • Display
    • Retargeting

    Sans surprise, on observera à coup sûr que le taux de transformation d’un site (TTR) sera plus ou moins fort en fonction de l’origine du trafic. Un trafic direct (par url ou par mot clé de la marque) aura un TTR beaucoup plus fort que l’affiliation. Et c’est normal ! Pourquoi ? Parce qu’en général, avant d’acheter sur votre site, les internautes ne font pas qu’une visite, mais plusieurs et lorsqu’ils y reviennent c’est, en général, en tapant directement son nom dans Google ou bien dans l’url du navigateur (ça, c’est si vous avez bien fait votre travail de mémorisation).
    A l’inverse, l’affiliation ou le display, correspondent à des trafics de notoriété et leur TTR sera d’autant plus bas et, là encore, c’est sans surprise, puisqu’il s’agit de moyens de communication s’adressant plus aux propects qu’à des clients éventuellement déjà fidélisés.

    De la vue marketing à la vue user-centric

    Mais savoir qu’un visiteur venu de l’entrée directe convertit mieux qu’un visiteur venu de l’affiliation nous aide-t-il à améliorer notre conversion ?
    En effet, la segmentation par source n’est qu’une vue marketing, commode pour chiffrer la performance d’une campagne, mais inutile pour optimiser la conversion, car elle ne traduit pas le cheminement du client au cours de son parcours d’achat, et surtout ne nous permet pas d’actionner réellement de leviers sur le site (hormis sur les landing pages, mais nous en reparlerons plus tard).
    Il est plus important de comprendre comment se comporte un visiteur sur votre site que de savoir d’où il vient, car cela ne représente qu’une vue partielle de son histoire avec votre marque.

    Pamela is shopping

    Young woman with shopping
    Pamela, la eshoppeuse moderne

    Pour bien comprendre, prenons un exemple :
    Pamela est une jeune mère de famille avec un revenu au dessus de la moyenne. Elle est mariée à un cadre disposant lui aussi de bons revenus. Son premier enfant vient de naître et elle cherche à s’équiper le plus rapidement possible. Elle est donc une « proie » idéale pour le monde numérique, car ses activités professionnelles et sa vie personnelles ne lui laissent pas beaucoup de temps pour faire les magasins. Elle cherche notamment à acheter un chauffe-biberon, chose qu’elle avait oubliée dans sa liste de naissance.
    Sa première démarche sera de faire une recherche dans Google avec un terme plutôt générique, genre « chauffe biberon ». Aussitôt plusieurs choix se présentent à elle : des publicités Adwords qui renvoient soit sur des sites ecommerce, soit sur des comparateurs. Même chose en SEO. Toutefois Pamela est une personne assez sensible au design et elle aperçoit une photo d’un chauffe-biberon qui lui plait bien (grâce à Google Product) et décide donc d’aller le voir. Elle arrive donc sur une fiche produit de chauffe-biberon sur un site qu’elle ne connaissait pas avant (à ce stade là, vous devriez avoir pensé à optimiser vos fiches produits en tant que landing page pour recueillir au moins un clic de sa part).
    Coup de chance, le produit l’intéresse, mais elle voudrait en voir d’autres. Le site étant assez agréable et facile à naviguer, elle y reste quelques minutes, puis s’en va. Le temps presse. Elle va tout de même essayer de voir si elle ne trouverait pas moins cher ailleurs le premier produit qu’elle a vu, car il lui plaît vraiment. Deuxième recherche, donc, avec le nom précis du chauffe-biberon et voilà Pamela partie chez la concurrence. Toutefois, elle décidera de ne pas acheter tout de suite, car elle aimerait bien toucher et voir le produit en magasin.
    Ça tombe bien, car il y a une boutique (concurrente de la votre) en bas de son bureau. Elle y passera un midi en espérant le voir.
    Nous sommes lundi, Pamela profite de sa pause midi pour acheter un sandwiche et faire un saut chez votre concurrent. Par chance, elle y trouve le chauffe-biberon qu’elle avait en tête, mais elle a un doute sur le prix. Comme Pamela est un peu une geek, elle revient sur votre site pour y comparer le prix, mais votre site n’étant pas optimisé pour le mobile, elle n’arrive pas à retrouver l’information (parce que ça l’énerve et que le vigile du magasin la regarde d’un oeil soupçonneux), elle reporte donc encore son achat.
    Ce n’est que quelques jours plus tard, à tête reposée, qu’elle se décide enfin à revenir sur votre site pour acheter le chauffe-biberon sur lequel vous étiez bien placé sur le prix. Elle l’ajoute donc à son panier et démarre un achat. Malheureusement, elle découvre en cours de route que les frais de port sont un peu plus élevés qu’elle ne pensait et la voilà qui hésite encore. Heureusement, vous aviez tout prévu et une subtile bannière interactive lui apprend que les frais de port sont offerts pour tous les nouveaux clients. Cette fois, c’est décidé, il n’y a pas à décider, elle embraye et termine sa commande, malgré un formulaire beaucoup trop long et un paiement 3D Secure qui a failli lui faire abandonner.
    2 jours plus tard elle reçoit son chauffe-biberon satisfaite, mais une impression de parcours du combattant, notamment sur la fin de la commande. Du coup, elle ne reviendra pas forcément sur votre site pour son prochain achat.
    Cet exemple, un peu long, comme vous avez pu le voir, montre bien que ce n’est pas la source de trafic qui définit un client, mais bien son comportement d’achat au sein d’un monde mêlant à la fois le digital et le réel et qui passe du mobile au magasin au site web, etc.
    Est-il possible alors de mesurer ce comportement et d’y découvrir des leviers d’action ? Oui, comme nous avons pu le voir avec l’offre des frais de port gratuit !
    Quels indicateurs vont nous aider ? Puisque nous nous intéressons dans cet article au taux de conversion/transformation, nous nous cantonnerons à celui-ci, mais vous verrez qu’il en existe bien d’autres.

    Une autre manière de voir les nombres

    Pour commencer, nous avons vu que Pamela était une prospecte et non pas une cliente. De ce fait, en tant que « novice », son parcours lui fera croiser le terrible « Formulaire de création de compte« , un des pires tueurs de prospects qui soit.
    Observez donc le taux de conversion à partir de la page panier jusqu’à la confirmation en mesurant d’une part les prospects devant passer une première commande et d’autre part celui des clients ayant déjà commandé. Vous vous apercevrez (quelle que soit la source de trafic) d’une différence notable. En moyenne, dans l’habillement, la mode et beaucoup de sites ecommerce, le TTR du tunnel de commande oscille entre 30 et 40% toute catégorie de visiteurs incluses, mais si vous observez le TTR pour les visiteurs n’ayant jamais acheté, vous verrez qu’il est de loin inférieur.

    Graphique du taux de conversion d'un site
    TTR variable selon l’engagement des visiteurs sur un site ecommerce de textile

    Pour quelles raisons  ?

    1. Un prospect aura tendance à « tester » le tunnel de commande pour voir s’il ne recèle pas de « pièges » : frais de port exorbitants, assurance tombé par accident dans le panier, etc… Il voudra être sûr que sa commande se passera parfaitement et qu’il aura en main toutes les informations pour pouvoir agir en cas de problème
    2. Le prospect aura rencontré des problèmes techniques qui ne l’auront pas rassuré sur la fiabilité, non seulement du site, mais de l’ensemble de votre marque
    3. Le prospect n’aura pas réussi à terminer sa commande pour des raisons d’ergonomie (combien de fois avons-nous vu en test des gens ne pas comprendre le tunnel de commande)
    4. Les modes de livraison disponibles ne correspondent pas aux besoins du prospect
    5. etc… les raisons sont nombreuses

    On peut encore aller plus loin et segmenter encore plus le TTR du tunnel de conversion :

    • Par première visite
    • Par nombre de visite
    • Par récence de visite
    • Par montant du panier et nombre d’articles
    • Par géolocalisation
    • Par page du tunnel, etc…

    Ces indicateurs qui nécessitent une bonne maîtrise de votre outil de web analytics vous aideront donc à beaucoup mieux comprendre ce qui se passe sur votre site. Il est donc primordial de les observer au sein d’un tableau de bord semaine par semaine en y annotant tous les événements ayant eu lieu à la fois sur votre site, mais aussi à l’extérieur de votre site :

    • Modification technique du tunnel
    • Campagne d’emailing
    • Campagne de trafic
    • Période de soldes, saisonnalité, etc.
    • Evènement médiatique
    • Jour de la semaine
    • Nouvelle offre

    Ces indicateurs sont riches d’informations et vous permettront de travailler sur l’ensemble des leviers de la conversion.

    Conclusion : pour optimiser, il faut analyser ses TTR et non pas le TTR

    Alors bien sûr, je n’ai pas évoqué le mobile. Mais si celui-ci offre un site spécialisé adapté aux téléphones ou aux tablettes, le même travail est à faire. Vous n’avez pas fini de mesurer vos TTR et d’optimiser !
    PS : Il va de soi qu’il est possible d’aller beaucoup plus loin dès lors que soyez aussi capable de connaître la lifetime value de vos clients et leur historique d’achat. Mais c’est déjà une autre histoire.