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Catégorie : Actualités

  • Les agents IA vont-il faire disparaître les clients des sites ecommerce ?

    Olivier Sauvage, patron de Wexperience, analyse le phénomène des agent IA pour le ecommerce et les implications que cela aura sur la conception et le concept même de site ecommerce. Lest agents IA vont-ils remplacer les clients en chair et en os sur les sites de ecommerce ? Que vont devenir ces sites ? Auront-ils encore une utilité ?

    Image d'un robot majordome en train de pousser un caddie.

    Rassurez-vous, les clients existeront toujours, mais…

    En 2030, 90% du trafic des sites webs serait réalisé par des agents IA.

    Vous savez, ces petits robots qui effectueront tout le boulot à la place des clients pour acheter en ligne.

    Ces clients ne verront plus votre site. Ils resteront avec leur agent qui se chargera pour eux de faire les emplettes.

    Si vous voulez voir un agent IA en action, une petite démo en vidéo s’impose

    Bientôt, vos visiteurs ne seront plus des clients, mais des agents

    L’agent choisira, proposera, ajoutera au panier et passera commande sans que votre client ait eu à mettre un pied sur votre site.

    Diantre ! Alors pourquoi se fatiguer dès lors à créer des interfaces, sans points de frictions, avec des chouettes expériences pour « réenchanter » le client ?

    Un mouvement inéluctable

    Comme pour les IA génératives, les agents IA vont faire partie du paysage digital, qu’on le veuille ou non.

    Pour l’instant, ces fameux agents sont encore limités : c’est à dire qu’ils ne sont capable d’agir que sur le site qui les héberge afin d’améliorer l’expérience client (cf notre article sur l’agent d’Intershop ).

    Mais, à l’avenir, on aura certainement des agents multisites, capable de faire tout ce que fait un agent IA mono-site sur tous les sites de commerce du monde (en fait, cet agent existe déjà, il s’appelle Nova Act et il est en bêta test chez Amazon).

    Pour vos clients, vos sites vont devenir invisibles, transparents. Ils ne les verront plus.

    Le client n’interagira plus qu’avec l’agent, sous forme de chat, la plupart du temps, mais ne verra plus du tout votre site.

    Adieu les produits croisés, les suggestions d’achat, le upselling. A la poubelle le branding, l’expérience visiteur et l’émotion. Tout vos procédés habituels pour fidéliser, séduire, convaincre vont se retrouver enfoncés désespérément aux mains des agents qui n’en auront cure, insensibles qu’ils sont, comme une créature carnivore face à une laitue.

    Les agents apporteront rapidement la simplicité et l’efficacité qui manquent encore aux sites ecommerce actuels

    Les agents ne dominent pas le monde, mais si une startup américaine trouve la clé demain pour rendre cet agent plus facile à utiliser que les interfaces des sites ecommerce, ne comptez pas sur les clients pour vous demeurer fidèles. Ils utiliseront leurs agents comme ils se sont mis à utiliser leur téléphone à la place de leur ordinateur.

    Les gens vont toujours au plus simple, au plus rapide, à ce qui leur donne le moins de migraine possible. C’est une loi intangible du digital.

    Lutter contre ? Oui, mais c’est aller contre le sens de l’Histoire

    Même si on peut imaginer des dispositifs anti-agents (des agents IA anti-agents IA, par exemple)… il y a fort à parier que cette stratégie de défense vous isolera plus qu’elle ne vous aidera à faire des ventes. Car les agents iront alors chez vos concurrents… et donc… je n’ai pas besoin de vous faire plus de détails… pour que vous compreniez.

    Le mouvement sera donc inéluctable et inévitable.

    Le site ecommerce ne devra donc plus se contenter d’être un site de ecommerce, car il se pourrait que cela puisse devenir sa fonction secondaire.

    On en reviendrait à autre chose… autre chose que les agents IA ne pourraient pas offrir.

    Mais qu’est-ce que les agents IA ne pourraient pas offrir et que VOUS pourriez offrir ?

    Il est fort probable qu’un agent IA n’aura aucune personnalité autre que la sienne… et en tout cas, pas celles des marques ou des sites dont il ira chercher avidement les produits pour les présenter à l’utilisateur.

    Quand on achète quelque chose, on souhaite aussi vivre une expérience d’achat. Même si ce paradigme est moins vrai dans le digital où les expériences sensorielles sont plus pauvres que dans le monde réel, les clients aiment aller dans des endroits auxquels ils s’identifient. C’est pareil pour les sites webs. D’une certaine manière, on préfère aller sur le site de la marque, au moins pour se renseigner, que d’aller sur le site du distributeur. Ce sont deux étapes différentes de l’intention d’achat.

    Vous devrez avoir des valeurs fortes et continuer à les affirmer

    Les marques ont intérêt à cultiver ce qui fait leur spécificité, leur état d’esprit, et leur manière de communiquer avec les clients.

    Cela peut passer par des expériences immersives comme on le voit beaucoup sur des sites de modes ou des sites de luxe, mais aussi par des contenus plus exclusifs, pas nécessairement dédiés à la vente, comme des magazines en ligne, des blogs, des expériences digitales, des dispositifs digitaux interactifs, des vidéos, etc… Beaucoup de choses peuvent être inventées qui créent du lien autour de la marque et qu’un agent ne pourra pas reproduire.

    A l’heure où le SEO se transforme également, créer des contenus riches, plus spécifiques à une marque rejoint aussi cette nécessité de se différencier et de construire une identité suffisamment attractive pour que les clients aient envie d’aller sur le site du marchand sans pour autant abandonner leur agent.

    Votre site devra être une superbe vitrine plus qu’un automate de commerce

    Les marchands devraient également investir plus dans leur catalogue. Un agent est comme un domestique qui ne vous montrera que ce que vous désirez voir, mais qui ne saura pas lire entre les lignes de votre désir (j’aime bien cette image).

    Autrement dit, l’agent sera tellement efficace et connaîtra si bien vos goûts qu’il ne sera pas capable de vous étonner, de vous surprendre ou de vous emmener sur des chemins où vous n’osez pas aller habituellement.

    La personnalisation basée sur vos données triomphera

    Plus que cela, l’agent, par définition, vit dans un monde où il ne connaît qu’une infime partie de vos habitudes. Le monde réel (pour l’instant) lui échappe totalement, et il ne sera pas capable de prendre en compte vos changements internes, vos nouveaux goûts. L’être humain reste beaucoup trop irrationnel pour se sentir satisfait par des machines incapables d’anticiper et de prendre en compte leur complexité variable et infinie. D’où la frustration qui pourra se ressentir à l’usage des agents. Un peu comme quand vous allez sur Netflix pour choisir une série ou un film. Vous avez bien dû le constater : à partir d’un certain stade, Netflix, malgré toute son IA, est quasiment incapable de vous surprendre ou de trouver vraiment quelque chose qui correspond à vos goûts.

    L’UX, l’ergonomie seront encore des avantages

    Les marques et les places de marché auront encore pour longtemps la possibilité, en termes d’interface, d’être beaucoup plus efficaces qu’un agent à l’interface limitée (pour ce que j’en ai vu aujourd’hui).

    Montrer l’étendue d’un catalogue en ayant accès à toutes les infos de disponibilités de prix échappera toujours à l’agent. De même que celui sera incapable de connaître votre histoire personnelle avec votre client (sauf si vous lui donnez accès à vos bases de données, mais ça m’étonnerait que vous ayiez envie de faire ça).

    L’agent n’aura jamais votre capacité à comprendre votre client aussi bien que vous. Et le client en est tout à fait conscient. A vous, donc, de savoir faire jouer les mécanismes de la personnalisation pour aller plus loin dans la relation client et lui offrir ce qu’il veut vraiment. De ce point de vue là, vous serez toujours le plus fort.

    Offrez des services que les agents ne peuvent pas offrir

    Vendre est une chose, accompagner en est une autre. Pour garder le contact, détourner les clients des agents, les marques n’auront d’autres choix que d’offrir du service additionnel à leurs clients. Mais c’est peut-être une bonne chose.

    Les agents ne pourront pas tout faire, surtout si vous proposez pléthore d’options ou de services qu’il leur sera difficile de comprendre ou de scanner.

    Pensez aux emballages cadeaux, aux petits mots ou même à des services de retouches, de personnalisation.

    Beaucoup de ces services ne pourront facilement être imités, et dans tous les cas, pourront difficilement être réalisés sans une perfection absolue des agents afin d’inspirer la confiance.

    Sachez mettre de l’humain au moment où il y en a besoin

    Les marques qui sauront travailler leur qualité de service, la rendre inimitable, tout en gardant – et pourquoi pas – une touche humaine en réinjectant quand c’est nécessaire de véritables agents humains dans les parcours utilisateurs offriront un moyen de se différencier et d’attirer les clients sur leur site.

    Enfin, ne jamais oublier une chose : si 80% des parcours clients se passent sans accrocs, il en reste toujours une partie que même la meilleure des IA ne saura traiter. Et à nouveau, l’avantage sera en faveur des marchands qui sauront prendre en main et traiter ces accrocs avec toute la patience, la diligence et l’amabilité qu’aucun agent IA ne sera capable de procurer.

    En conclusion

    Les sites de ecommerce vont devoir évoluer, c’est certain, et offrir une navigation pour les agents et une pour les humains. Il est probable, si ça n’est pas déjà le cas, que sous cette impulsion naisse un nouveau protocole où l’interface principale de l’utilisateur sera l’agent.

    Mais les sites webs de ecommerce ne disparaîtront aussi vite et resteront le lieu d’une relation privilégiée avec les clients où l’information sera mieux agencée, l’offre produit mieux organisée, où les services et la relation client seront plus accessibles.

    Alors que nous avons passé des années à mettre de l’énergie à atténuer les points de friction par le design, cela se fera, beaucoup plus efficacement par les agents. Tunnels de commande complexes, formulaires à remplir, systèmes de tri et de filtres à rallonges : ces difficultés UX devraient être absorbée par l’agent qui pourra aussi jouer le rôle d’assistant lors d’une navigation.

    Le changement induit par les agents arrivera assez vite, mais il est difficile de prévoir sous quelle forme et dans quelle extension. Il est toutefois possible de s’y préparer et sans se tromper, je dirais que l’avenir est à la qualité et la richesse de l’expérience et des contenus. La personnalisation devrait notamment jouer un rôle prépondérant dans les stratégies à adopter pour les commerçants. Prévoir ou prédire le bon produit au bon moment pour le visiteur fera plus que n’importe quelle UX ou offre promo.

  • Loi accessibilité numérique 2025 : êtes-vous prêt ?

    Photo de chien guide d'aveugle avec le titre "Accessibilité 2025 : êtes-vous prêt ?"

    Faire de la loi accessibilité numérique un atout plutôt qu’une contrainte

    Le 18 juin 2025 sera étendu le périmètre de la loi sur l’accessibilité numérique qui oblige les organisations de tous types à rendre accessibles tous leurs moyens de communication et d’interactions numériques. Toutes les entreprises publiques et privées (celles atteignant un chiffre d’affaire de plus de 250 millions) étaient déjà concernées, désormais ce sont aussi toutes les entreprises privées, exceptées celles dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 2 millions d’euros et qui emploient moins de 10 salariés. Il est donc grand temps de vous préparer à ce changement et de vous adapter à cette obligation que vous pourriez bien transformer en avantage concurrentiel.

    Qu’est-ce que l’accessibilité numérique ? Faire que tous vos utilisateurs soient à l’aise avec vos interfaces

    Rendre accessible un site web, une application mobile ou un logiciel consiste à modifier son code et son interface pour que les personnes souffrant d’un handicap temporaire ou permanent puisse l’utiliser de manière confortable et intuitive. 99% des outils numériques ne sont pas pensés à la conception pour intégrer les publics souffrant d’un handicap. On parle de 15 à 20% de la population française. Il est donc nécessaire de modifier ces applications afin qu’elles puissent atteindre un certain niveau de critères pour correspondre aux exigences de ces publics.

    Ceux-ci sont définis au sein d‘une norme appelée RGAA que vous pouvez retrouver ici.

    En respectant ces critères, vous rendrez votre site aussi facile à naviguer pour les personnes aveugles ou déficientes visuels, les personnes souffrant de dysfonctionnement cognitifs, ou tout simplement les personnes plus âgées dont les compétences normales sont altérées par l’âge.

    Comment évaluer et mettre à niveau son site web ou ses applications ?

    Que vous vous soyez préoccupé d’accessibilité numérique ou pas du tout, vous avez tout intérêt à réaliser un audit qui vous permettra de mesurer votre avancée dans ce domaine.

    Cet audit peut être réalisé en interne par des personnes de votre entreprise en utilisant l’outil mis en place par l’État via la plateforme ARA, mais il reste préférable de le confier à une entreprise spécialisée dans ce type de prestation (comme nous !).

    Extrait de l'interface de l’outil ARA (Assistant RGAA pour l’Audit), utilisé pour évaluer la conformité d’un site web aux critères d’accessibilité numérique, notamment en vérifiant la présence d’alternatives textuelles pour les images.
    Extrait de l’interface de l’outil ARA (Assistant RGAA pour l’Audit), utilisé pour évaluer la conformité d’un site web aux critères d’accessibilité numérique, notamment en vérifiant la présence d’alternatives textuelles pour les images.

    L’audit consiste en l’évaluation des pages de votre site web ou de votre application à l’aune de 106 critères simple à comprendre et à évaluer. Plus votre application ou site web répond pleinement à ces critères, plus votre produit numérique est accessible. En France, en moyenne, par exemple, les sites webs sont accessibles à 70%, ce qui est admissible.

    La mise en conformité aux normes d’accessibilité 2025 consiste donc à corriger les éléments concernés par ces critères. Il peut s’agit de textes descriptifs d’images, de balise de code ou bien de solutions alternatives à certaines fonctionnalités de votre site web ou application.

    Peut-on utiliser un outil de surcouche pour mettre au norme l’accessibilité des sites webs ?

    Les outils de surcouche d’accessibilité, souvent présentés comme des solutions miracles pour rendre un site conforme en quelques clics, posent en réalité de nombreux problèmes. D’abord, ils ne traitent qu’une partie très limitée des critères du RGAA (souvent moins de 30 %), et ne peuvent en aucun cas corriger les problèmes structurels d’accessibilité. Pire, ils peuvent entrer en conflit avec les technologies d’assistance comme les lecteurs d’écran, rendant la navigation encore plus difficile pour les personnes en situation de handicap. En masquant les défauts plutôt qu’en les corrigeant, ces outils donnent une fausse impression de conformité, sans répondre aux exigences légales ni aux besoins réels des utilisateurs. Pour une accessibilité réellement efficace — et conforme —, l’accessibilité doit être intégrée dès la conception et testée tout au long du cycle de vie du site.

    Obligations de la loi accessibilité numérique 2025

    Les obligations sont différentes en fonction de la taille de votre entreprise.

    Pour les collectivités, structures publiques et très grandes entreprises

    Depuis plusieurs années, l’accessibilité numérique n’est plus une option. C’est une obligation.

    Voici ce que la loi impose :

    • Réaliser un audit d’accessibilité de votre site.
    • Afficher un lien « Accessibilité » sur toutes les pages du site.
    • Déclarer l’état d’accessibilité du site :
      • Accessible : 100 % des critères respectés.
      • Partiellement accessible : plus de 50 %.
      • Non conforme : moins de 50 %.
    • Sur la page « Accessibilité », indiquer :
      • Le pourcentage de pages accessibles,
      • Le taux de conformité aux critères RGAA,
      • Le rapport d’audit en pièce jointe,
      • Et surtout, les améliorations prévues.

    Mais attention : ne pas publier de déclaration ni réaliser d’audit peut entraîner une sanction allant jusqu’à 50 000 €.

    Pour les sites e-commerce et les services payants

    Les règles sont claires :

    • Tous les nouveaux sites créés à partir du 28 juin 2025 devront être totalement accessibles.
    • Les sites existants devront être conformes d’ici le 28 juin 2030.
    • Une mention sur le respect des normes d’accessibilité est obligatoire.

    Des contrôles peuvent être menés par la DGCCRF (Répression des fraudes) et donner lieu à des amendes pénales.

    Quels sont les délais de mise en conformité ?

    Tous les services numériques, qu’ils soient neufs ou déjà en ligne, devront être accessibles. Pas d’exception, ou presque.

    Seule dérogation :

    Les contrats de services signés avant le 28 juin 2025 pourront continuer jusqu’à leur fin, mais au plus tard jusqu’au 28 juin 2030.
    En clair : à partir du 29 juin 2025, tout nouveau service ou nouvelle souscription devra être conforme dès le départ.

    Un délai pour s’adapter

    Ce délai n’est pas là par hasard. Il est là pour vous permettre de :

    • Former vos équipes à l’accessibilité numérique,
    • Intégrer les bonnes pratiques dans vos workflows,
    • Faire évoluer vos interfaces progressivement,
    • Et atteindre les critères du RGAA dans de bonnes conditions.

    Pourquoi se mettre aux normes d’accessibilité peut se transformer en atout ?

    Outre que se mettre aux normes d’accessibilité vous permettra d’étendre votre nombre d’utilisateurs potentiels, il renforcera également la qualité de l’UX de votre produit numérique. En effet, toutes les contraintes de la norme RGAA, même si elles visent avant tout les utilisateurs handicapés, permettent de renforcer la qualité des interactions et de l’information des sites et des applications, voire même parfois de simplifier les parcours.

    C’est donc un double bénéfice qui est induit par l’amélioration de l’accessibilité numérique de votre site ou applications.

    Besoin d’aide ? Contactez-nous !

  • Nouveautés Intershop mai 2025

    Intershop a dévoilé de nombreuses nouveautés lors son dernier sommet pour les partenaires en ce joli mois de mai 2025. On vous en a fait un résumé en vidéo ici. Mais si vous êtes pressé ou que vous n’aimez pas les vidéos, on vous a déjà fait un petit résumé nouveautés à l’écrit.

    Expérience client & personnalisation : Intershop s’adapte aux acheteurs nouvelle génération

    • PWA 7.0 : optimisée pour le mobile et les workflows B2B
      • Tri des listes de commandes
      • Partage de wishlists
      • Réassort rapide
      • Gestion des garanties
      • Budgets flexibles (paramétrage TVA)
      • Options CXML en self-service
    • Personnalisation IA (SPARQUE.AI) :
      • Recherche suggérée, recommandations, filtres intelligents
    • Accessibilité WCAG 2.2 AA :
      • HTML sémantique, navigation clavier/tactile, contraste visuel, etc.
    Interface d’un site de démonstration Intershop illustrant la nouvelle fonctionnalité de partage de liste de souhaits. L’utilisateur, connecté en tant que Patricia Miller, consulte une liste nommée "ACTION" contenant deux produits GoPro. Chaque produit est affiché avec son image, son nom, son identifiant, sa date d’ajout, son prix et sa disponibilité. Des icônes permettent d’ajouter les produits au panier, de les déplacer ou de les supprimer. Une info-bulle indique que les listes de souhaits peuvent désormais être partagées via un lien accompagné d’un message personnalisé.
    Extrait d’un site de démonstration Intershop illustrant la nouvelle fonctionnalité de partage de liste de souhaits. Les utilisateurs peuvent envoyer leur sélection de produits via un lien accompagné d’un message personnalisé.

    IA : copilotes & agents

    Parmi les nouveautés 2025, beaucoup d’IA et beaucoup d’agents.

    • Copilot pour les acheteurs :
      • Assistant IA intégré : recherche vocale, image, langage naturel
    • Product Content Agent (IA RAG) :
      • Génération et validation de contenu produit à grande échelle
    • Architecture multi-agents :
      • Intégration profonde à la stack commerce
    • Personnalisation low-code : adaptation rapide aux besoins métier
    Schéma illustrant le fonctionnement de l'Intershop Product Content Agent. À gauche, des sources comme des sites de fabricants et des PDF sont analysées via une Search Engine API. Ces sources (URLs, PDF) sont envoyées au Product Content Agent, situé au centre de l’image. Ce dernier interagit avec une IA (représentée par le logo d'OpenAI) qui répond aux requêtes et fournit des embeddings textuels. L'agent traite une liste de produits ("Item List") et retourne des produits enrichis ("Enriched Products") à Intershop (logo "in" en rouge). En bas à droite, un grossiste reçoit ces données enrichies. En bas de l’image, il est précisé qu’un seul agent peut traiter jusqu’à 10 000 produits par jour.
    Schéma de fonctionnement de l’Intershop Product Content Agent : un agent IA traite jusqu’à 10 000 produits par jour à partir de sources web (URLs, PDF), en s’appuyant sur l’IA générative pour enrichir automatiquement les fiches produits destinées aux distributeurs.

    Outils pour utilisateurs métier

    • Nouveau portail d’administration (IAP) :
      • SPA rapide, UX moderne, Single Sign-On (SSO)
    • Design View PWA :
      • Interface visuelle pour éditer sans code les pages et layouts
    • UI Sparque Center mise à jour :
      • Gestion simplifiée des recherches, synonymes, redirections…

    Agilité & intégration (API-first)

    • APIs REST étendues :
      • PIM, CMS, panier, prix, validations
    • Webhooks temps réel :
      • Tarification et gestion des commandes
    • Connecteurs prêts à l’emploi :
      • Stripe, PayPal, Intershop Order Management
    • Architecture composable :
      • Connexions faciles avec ERP, CRM, moteurs de pricing

    Excellence opérationnelle

    • Infrastructure cloud-native (Kubernetes) :
      • Autoscaling, performances continues
    • Monitoring renforcé :
      • Dashboards New Relic, alertes SLA, suivi utilisateurs
    • Portail service client :
      • Suivi déploiements, incidents, mises à jour, contrats
    • Mise à jour tech stack :
      • JDK 21, migration Jakarta EE, staging K8s
    • Sécurité renforcée :
      • Conformité ISO 27001, RGPD, NIS2 + scans SAST/DAST

    En conclusion

    Intershop a fortement fait évoluer sa dernière version et orient clairement sa stratégie vers plus d’intégration de l’intelligence artificielle. La promesse d’avoir plusieurs agents IA au service de ses utilisateurs devrait être un véritable game-changer.

    Tout cela rappelle l’importance que la technologie sans stratégie n’est pas tout, mais qu’il faut à la fois savoir s’adapter aux tendances du marché et aux utilisateurs.

    Intershop l’a bien compris et continue à proposer une plateforme qui sait s’adapter et évoluer en suivant les évolutions et les changements à l’œuvre chez les clients.

    Via Intershop

  • Pourquoi créer une PWA au lieu d’une application mobile traditionnelle ?

    Les PWA sont des applications mobiles qui offrent de nombreux avantages par rapport aux applications mobiles traditionnelles. Cet article vous explique leur intérêt et pourquoi vous pourriez faire une PWA pour votre entreprise.

    Envie de découvrir en live comment développer une PWA ? Rejoignez notre webinaire le 6 mars à 11h.

    Vidéo du fondateur de GSC dans son application  PWA

    Aujourd’hui, nous venons de terminer la création d’une application mobile PWA pour Guitar Social Club, une nouvelle startup qui permet d’apprendre la guitare en toute autonomie, guidé par une intelligence artificielle.

    Mais une PWA, c’est quoi ? A quoi ça sert ? Et pourquoi ce choix de développement est très intéressant par rapport aux solutions natives pour le mobile (iOS et Android) ?

    Que vous soyez une entreprise de ecommerce, que vous vouliez développer un service à travers une app, que vous vouliez simplement apporter des fonctionnalités complexes à vos clients via mobile sans avoir à développer une app native, les PWA sont faites pour vous. Voici ce qu’il faut savoir.

    Qu’est-ce qu’une PWA concrètement ?

    Pour ne pas perdre de temps sur le sujet, vous pouvez relire notre article. Concrètement, une PWA (Progressive Web App) est comme un site web comportant des fonctionnalités avancées, mais qui peut être utilisé comme une application mobile, et peut même être diffusé sur les stores iOS et Android. C’est un choix technologique qui a beaucoup d’avantages en terme de coûts de développement, de maintenance et d’évolutivité et qui est souvent un très bon choix par rapport au développement d’une app mobile traditionnelle.

    Un exemple de PWA avec le projet Guitar Social Club (GSC)

    Vue du catalogue de la PWA GSC

    Le projet GSC permet de bien comprendre les raisons du choix d’une PWA.

    L’objectif des fondateurs de GSC est de permettre à travers des vidéos d’apprendre à jouer à de la guitare à des débutants. Ces vidéos sont découpées en sections courtes qui sont dispensées en fonction du niveau d’avancement de l’apprenant. Une IA développée en collaboration avec le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) permet de personnaliser ce parcours en fonction de ses progrès.

    GSC ne disposant pas de moyens illimitées, elle a préféré faire le choix d’une PWA pour plusieurs raisons :

    • Le codage d’une PWA peut être fait avec des technologies classiques du web. Son coût de développement est donc moindre, ainsi que ses coûts de maintenance. Il est aussi plus facile de trouver des développeurs d’apps webs que des développeurs spécialisés dans iOS ou Android
    • Malgré ce choix, l’application PWA de GSC est disponible dans les stores d’Apple et de Google. Cela est possible, car ce n’est pas l’application elle même qui est téléchargeable, mais un conteneur iOS ou Android qui la contient. Ce choix permet d’ailleurs de faire des mises à jour de la PWA sur le store sans passer par une phase de validation, parfois longue.
    • La PWA étant un site web, on peut donc aussi l’utiliser dans un navigateur sur un PC, ce qui permet d’étendre son usage à un public plus large

    Un temps de développement raccourci

    Le projet GSC a été développé de A à Z par Wexperience : de la déclinaison du concept en cahier des charges au design graphique jusqu’au développement. C’est un projet qui n’a pas pris une année de bout en bout pour être produit.

    La méthode Wexperience : aider à réaliser un cahier des charges réalisables en phase avec le budget

    Pour réussir le projet en un temps aussi court et pour respecter les budgets, nous avons accompagné GSC très en amont.

    Le concept étant clair et défini par les fondateurs de GSC, le challenge était d’arriver à un produit final qui corresponde au besoin initial sans dépasser en temps le planning ni en argent le budget. Pour cela, nous les avons aidé à faire le tri dans les fonctionnalités, grâce à des ateliers avec des utilisateurs finaux. Beaucoup de choses envisagées au départ n’ont pas été retenues. Certaines fonctionnalités ne présentaient pas un intérêt stratégique. D’autres ont émergé pendant les ateliers. L’important était d’arriver à un projet viable, fonctionnel, utilisable en respectant les enveloppes de départ, car GSC, n’étant pas un grand groupe, ne pouvait se permettre des dépassements.

    Charte graphique et intégration

    Lorsque des bonnes bases ont été posées, il devient plus facile de réaliser le projet qui devient alors très classique.

    • Recherches graphiques pour trouver un ton et un style qui correspondent à l’esprit que voulaient donner les fondateurs de GSC à leur app
    • Design sous Figma, le logiciel de conception d’interfaces, des principaux écrans et des principales interactions, puis déclinaison graphique
    • Intégration en code :
      • nextjs, react pour la pwa
      • graphql pour la partie api
      • postgre pour la partie db
      • python pour l’algorithme de recommandation (créé par le CNRS)
      • coté app natif apple (swift ) et android
    Mockups dans Figma de la PWA pour GSC

    Comment réussir un projet de PWA ?

    A travers le cas GSC, vous avez pu voir comment réussir un projet de PWA. Voici nos conseils pour y arriver effectivement :

    Faire le bon choix technologique

    Si vous avez lu notre article sur les PWA, vous avez dû voir qu’on ne pouvait pas tout faire avec une PWA. C’est une technologie qui présente beaucoup d’avantages, mais attention à ne pas se tromper. Certaines fonctionnalités natives d’un smartphone ne peut pas être utilisées avec une PWA. Des problèmes de stockage de données en limitent aussi l’intérêt. Faites-vous donc sérieusement conseiller avant de partir dans cette direction.

    Ne pas se focaliser sur le cahier des charges, savoir être souple

    L’erreur que font beaucoup d’entreprises dans un projet web est de vouloir absolument faire rentrer tous leurs objectifs dans le projet de départ sans tenir compte de la réalité assez imprévisible du développement.

    Alors qu’il est facile de cadrer l’étape de design, c’est beaucoup moins évident pour le développement qui réserve toujours des surprises et peut rapidement déraper si on ne le cadre pas suffisamment.

    C’est pour cette raison que tout au long du projet, des arbitrages sont fait en fonction du budget quitte à remettre à plus tard certaines fonctionnalités jugées moins essentielles.

    Soignez l’expérience client/utilisateur

    Étant une agence qui place l’utilisateur au centre de nos préoccupationS, nous répétons ici l’importance de placer ces utilisateurs finaux au centre de la conception de votre application :

    • Bien déterminer qui sont ces utilisateurs
    • Bien comprendre leurs besoins en les observant et en les interviewant
    • S’appuyer sur des données quantitatives
    • Ajuster le cahier des charges en fonction de ces observations tout en les conciliant avec vos objectifs business

    Questions/réponses

    Un site ecommerce en PWA, c’est possible ?

    Comme nous l’avons déjà dit, les PWA permettent de mettre en œuvre une application web à moindre frais et avec plus de souplesse.

    On peut tout à fait développer un site ecommerce en PWA. Si, par exemple, vous avez adopté une architecture headless pour votre site (voir notre article) alors c’est presque un jeu d’enfant.

    L’intérêt est d’avoir un seul développement pour plusieurs canaux : web desktop, web mobile, app mobile. C’est d’ailleurs ce qu’ fait la société Pierce en Suède avec Intershop, dont nous sommes partenaire.

    Grâce à une PWA, avec une plateforme unique, vous pouvez offrir un ensemble de services sur mobile, à la fois à vos clients et à vos collaborateurs. C’est un immense avantage !

    En savoir plus sur les PWA d’Intershop

    Est-ce réservé aux petites entreprises ?

    Pas du tout ! Le terme PWA fait référence à une technologie qui est valable quelque soit le contexte d’une entreprise. Nous travaillons, par exemple, actuellement avec un assureur qui a pignon sur rue pour créer un back-office en PWA.

    Des sites à très fort trafic ont aussi développé des PWA, comme Ali Express France ou Lemonde.fr.

    Contactez-nous pour vous parler de votre projet de PWA.

  • Agents IA pour le ecommerce B2B : mirage ou opportunité ?

    Photo de chimpanzé illustrant l'article sur les agents IA

    Les agents IA pour le ecommerce B2B sont-ils réellement une opportunité ? Vous avez sans doute dû voir passer lors de vos pérégrinations sur les réseaux sociaux ou de vos innombrables lectures le nouvel engouement de la Silicon Valley pour les agents IA. Ce qu’on appelle là bas, l’ »Agentic AI ».

    Selon ses chantres, l’Agentic AI serait la « next step » de l’IA générative. Un pas plus loin vers des outils encore plus intelligents, autonome, et encore plus capables de traiter des demandes complexes et réalisables uniquement par des humains.

    Dans cet article, on vous explique ce que sont ces agents IA. A quoi ils servent ? Et s’ils sont déjà une réalité ou une simple poussée de fièvre techno dont les GAFAM américiains sont coutumiers.

    Cet article vous est offert par Wexperience et WEX IT, deux agences spécialisées dans le design et le développement d’applications et spécalisées ecommerce. Découvrez ce que nous pouvons faire pour vous !

    Que sont les agents IA pour le ecommerce B2B ?

    Un agent IA, comme son nom l’indique, est une application autonome, dotée d’intelligence artificielle, capable d’accomplir seule des tâches plus ou moins complexes. Plutôt plus complexes que simple, d’ailleurs. C’est bien le principe.

    L’agent IA va plus loins que l’IA générative

    Concrètement, l’agent IA va plus loin que l’IA générative, en ce sens qu’en plus de répondre à des requêtes et d’accomplir des tâches simples selon des ordres donnés en langage humain, l’agent IA va être capable d’orchestrer entre elles plusieurs sources de données identifiées et sélectionnées avec des applications, ce qui va lui permettre d’accomplir des tâches beaucoup plus élaborées qu’une simple recherche d’information ou qu’un simple ordre, comme extraire des données d’une page web, par exemple.

    Des agents capables d’accomplir des tâches vraiment complexes

    Par exemple, un agent Ia devrait, en principe, être tout à fait capable de prendre un rendez-vous pour vous avec un de vos prospects. Il ira lui même envoyer le mail de demande de rendez-vous, s’occupera des échanges de mails avec votre interlocuteur, et fixera l’heure et la date de rendez-vous en fonction de ces échanges, avant de l’ajouter à votre agenda et celui de votre interlocuteur.

    Et tout cela par la grâce d’un simple prompt !

    Magique ou pas ?

    Ce qu’on entrevoit, à ce stade, c’est que les agents IA vont pouvoir vous faire gagner à vous et à votre entreprise énormément de temps pour de nombreuses tâches.

    Le problème, car il y en a un, c’est que si, sur le papier, les perspectives de gain de productivité sont vertigineuses, il n’est pas si sûr et certain que mettre des agents IA soit quelque chose de facile… comme tout ce qui touche à l’IA, d’ailleurs.

    Dessin humoristique montrant un homme nommé Jean-Tanguy assis à son bureau, parlant à un agent IA appelé Bernardo. Jean-Tanguy demande à l’IA d’envoyer une invitation humoristique et provocante au DSI d’une entreprise appelée SOFRATEC. L’IA répond avec une réplique tout aussi exagérée et drôle. La légende dit : « Jean-Tanguy découvrait avec délices les joies des échanges professionnels... médiés par un agent IA.

    Quelques exemples de ce que peuvent faire les agents IA pour le ecommerce B2B

    Pour bien comprendre, voici quelques autres exemples d’agents IA et ce qu’ils peuvent faire.

    Permettre à des clients, que ce soit en B2B ou en B2C, de modifier leur commande en ligne uniquement en utilisant des commandes conversationnelles. Cela peut paraître un luxe, mais dans le cas de commandes complexes comme la réservation de voyage ou le B2B, cela peut faire gagner énormément de temps aux acheteurs. Ou, du moins, leur simplifier énormément la vie.

    Obtenir des conseils et des recommandations, en dialoguant avec l’agent exactement comme on le ferait avec un vendeur en magasin ou un agent commercial au téléphone. L’agent IA, branché sur votre base de connaissances, et alimenté en permanence par les échanges, pourra s’améliorer et apporter des réponses précises à des questions, même si celles-ci n’ont pas été prévues. Il pourra recommander des produits, et même passer des commandes, s’il le faut !

    Créer des promotions personnalisées en temps réel pour un client en fonction de son historique, mais aussi de ses interactions avec votre marque, quelque soit le canal.

    Trouver les prospects les plus pertinents dans un CRM, par la simple grâce d’un prompt. Mais aussi créer une stratégie de conquête et l’orchestrer seul.

    Ce qui est intéressant, on le voit, bien, c’est que les agents IA peuvent intervenir à différents niveaux de l’entreprise, tant pour les clients que pour les collaborateurs.

    Un exemple en vidéo d’agents IA

    L’autre jour, j’étais tombé sur cette démonstration qui montrait bien comment agissait les agents IA et ce qu’ils pouvaient faire. Les exemples sont des cas réels et concrets. Ils montrent comment des « machines » peuvent aisément nous remplacer dans des tâches rébarbatives et complexes. On est donc loin d’être dans de la sicence-fiction.

    Qui sont les fournisseurs d’agents IA pour le ecommerce B2B ?

    Ah ah ! Bonne question. Car, si on en parle beaucoup, il est encore difficile de trouver qui propose des agents IA.

    L’acteur le plus en avance, en ce qui concerne le ecommerce B2B, est sans doute Sales Force qui vient d’annoncer au NRF, la sortie de sa suite AgentForce. Mais SAP n’est pas en reste, et nulle doute que d’autres acteurs vont débarquer, comme, par exemple, Intershop, avec son fameux Copilot, basé sur des API Microsoft. D’ailleurs, n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez une démo de ce dernier.

    Copilot d’Intershop, l’agent IA spécialisée dans le ecommerce B2B

    Oui, Copilot est une fonctionnalité d’Intershop, une plateforme de commerce digital orientée B2B et B2C. Copilot est un outil basé sur l’intelligence artificielle et le machine learning, conçu pour assister les utilisateurs dans la gestion et l’optimisation des opérations de commerce électronique.

    Fonctionnalités principales :

    1. Recommandations personnalisées : Copilot analyse les comportements des clients et propose des recommandations pour améliorer les ventes, telles que des produits fréquemment achetés ensemble ou des offres adaptées à un segment précis.
    2. Optimisation des promotions : Il peut suggérer des stratégies promotionnelles basées sur les performances passées et les tendances actuelles.
    3. Aide à la gestion de catalogue : Copilot facilite l’organisation et la mise à jour du catalogue produit, en identifiant des opportunités comme des descriptions manquantes ou des produits mal catégorisés.
    4. Insights en temps réel : L’outil fournit des tableaux de bord et des indicateurs de performance (KPI) pour suivre l’évolution des ventes, du stock et d’autres métriques clés.
    5. Personnalisation B2B : Copilot est particulièrement utile pour le B2B, car il peut adapter les recommandations en fonction des besoins spécifiques des entreprises clientes, comme les listes de produits prédéfinies ou des workflows d’approvisionnement.

    Découvrez Copilot, l’agent AI d’Intershop, en vidéo

    Agentforce : un leader dans les agents AI

    AgentForce est une série d’outils bâti autour de l’écosystème Salesforce qui permet, à la fois, d’utiliser des agents IA « out of the box » et de renforcer son service client/collborateur, mais aussi de créer ses propres agents. Voici quelques exemples des agents déjà développés par Salesforce :

    Agent de Service Client

    • Objectif : Assister les clients en répondant aux questions fréquentes, en traitant les demandes de support et en résolvant les problèmes.
    • Actions : Consultation de la base de connaissances, gestion des tickets, suivi des commandes, et escalade aux équipes humaines si nécessaire.

    Agent Commercial (Sales Agent)

    • Objectif : Soutenir les équipes de vente en automatisant les tâches et en personnalisant les interactions avec les prospects.
    • Actions : Génération et qualification de leads, suivi des opportunités, recommandations personnalisées et création de devis.

    Agent de Marketing

    • Objectif : Aider à automatiser et à optimiser les campagnes marketing tout en personnalisant les interactions avec les clients.
    • Actions : Création de campagnes ciblées, gestion des emails, suivi des performances et segmentation des audiences.

    Agent d’Engagement Multicanal

    • Actions : Réponses en temps réel, coordination des interactions client sur plusieurs plateformes, et gestion des retours clients.
    • Objectif : Faciliter l’interaction avec les clients sur divers canaux de communication (sites web, applications mobiles, WhatsApp, Slack, etc.).

    Relevance ai

    Grâce à son interface low-code, les utilisateurs peuvent automatiser des tâches répétitives en intégrant des agents IA dans divers flux de travail, tels que les ventes, le support client, le marketing et la recherche.

    La plateforme offre une bibliothèque de modèles et d’outils AI, facilitant la personnalisation des agents en fonction des besoins spécifiques de chaque entreprise. Elle est compatible avec plusieurs fournisseurs de modèles de langage, notamment OpenAI, Anthropic, Cohere et PaLM, offrant ainsi une flexibilité dans le choix des technologies d’intelligence artificielle.

    UIpath.com

    plateforme leader en automatisation robotique des processus (RPA – Robotic Process Automation). Elle permet aux entreprises d’automatiser des tâches répétitives en intégrant des robots logiciels capables d’interagir avec les applications de manière similaire à un humain.

    Ce qui est intéressant avec des deux dernières solutions, c’est qu’elles semblent assez facile à prendre en main. Du moins, ne semblent-elles pas nécessiter des connaissances ni en IA ni en développement pour pouvoir les déployer à titre expérimental. Quant à les mettre en production à grande échelle aujourd’hui, nous ne saurions dire si ces solutions offrent les garanties de robustesse et de fiabilité nécessaires. Peu importe, nous en sommes encore à une ère d’expérimentation où il ne faut pas avoir peur de se lancer et de tenter des choses, plutôt que d’attendre passivement que la révolution passe.

    Expérimenter avec les agents IA pour le ecommerce B2B

    Se lancer dans les agents IA n’attend pas. La question est : par quoi commencer ? Tant le champ des possibles est vaste.

    Le meilleur chemin est sans doute de partir d’agents déjà existants avant de vouloir créer le sien.

    Etudiez les solutions existantes, familiarisez vous avec, et déterminez lesquelles pourraient résoudre les besoins les plus urgents pour vous avec un ROI rapide.

    Ne partez pas en tête avec l’idée de vous dire qu’il suffit de mettre en route un agent, de le laisser fonctionner sans l’observer, comme on l’a vu si souvent avec les chatbots.

    Expérimenter un agent IA demande de l’insérer dans un projet avec de véritables objectifs et avec l’obsession de la qualité de service.

    Demandez-vous ce que vous souhaitez réellement obtenir avec cet agent.

    Combien vous allez gagner.

    Quels bénéfices vous souhaitez en retirer.

    Déterminez clairement ces objectifs et démarrez.

    Vos enseignements vous permettront ensuite, pas à pas, d’améliorer cet agent, d’en ajouter ou d’en créer d’autres, ou bien de l’arrêter, si vous en arrivez à la conclusion qu’il n’améliore pas votre entreprise.

    Soyez pragmatique et réaliste !

    Conclusion

    Les agents IA sont une évolution des outils d’automatisation auquel on adjoint de l’IA générative et des bases de données de connaissances spécifiques. Leur intérêt, théoriquement, parait évident et leurs possibilités sont pleines de promesses.

    Mais comme pour toute innovation technologique, cela ne peut s’obtenir sans une certaine part de courage, d’initiative, de prudence et d’intelligence.

    Un agent IA ne se programme pas comme une simple fonctionnalité en plus dans votre écosystème digital, mais bien comme un acteur puissant dont il faut pouvoir contrôler l’action, mais aussi les limites. Et cela ne s’improvise pas. Du moins, cela nécessite-il une réelle vision stratégique qui permette d’inscrire l’agent comme un investissement dans la durée, mais pas comme un coup marketing ou l’espoir de faire un gain rapide.

    Dans tous les cas, si vous avez un projet, vous savez qui appeler ! Laissez-nous vous accompagner sur votre réflexion et vos besoins, nous saurons vous apporter les bonnes réponses.

  • Comment réussir sa refonte de site ecommerce B2B en 2025 ?

    Image de replay du webinar : Refonte de site ecommerce B2B : quelle stratégie adopter ?

    Les refontes de site ecommerce B2B sont des projets longs, compliqués et risqués. La plupart du temps, les échecs proviennent de mauvais choix faits au départ, après une mauvaise analyse.

    Dans ce webinaire Wexperience du 15 décembre 2024, nous avons dévoilé les bonnes techniques pour analyser un site et déterminer la bonne stratégie de refonte à mettre en œuvre.

    • Comment évaluer l’existant : UX, webperf, accessibilité, SEO ?
    • Refonte totale, partielle ou progressive ?
    • Redesign et branding
    • Création d’un design system

    Nous vous invitons à revivre ce webinaire dans son intégralité ou bien à en lire, ci-dessous, le résumé.

    Les différents point abordés

    1. Introduction : Importance et complexité des refontes e-commerce B2B.
    2. Thèmes clés : Évaluation de l’existant, choix stratégiques, redesign et design system.
    3. Invités : Partage d’expériences par des experts et un e-commerçant.
    4. Approche Wexperience : Méthodologie UX et IT pour des refontes réussies.
    5. Enseignements : Objectifs clairs, ergonomie prioritaire, itérations et accompagnement expert.

    Invités de ce webinar

    • Sébastien Cipriani, le dirigeant de Cergy vis. Il se décrit comme « l’homme à tout faire » de cette PME familiale spécialisée dans le négoce d’éléments de fixation depuis 1979. Il a rejoint l’entreprise familiale il y a 5 ans après avoir travaillé dans l’univers de la tech et du web. Il partage son expérience de la refonte du site e-commerce Bricovis.
    • Cyrille Pattyn, qui est associé chez Wexperience. Il travaille avec les clients sur leurs projets de refonte de sites web. Il explique les différentes raisons qui amènent à une refonte de site, les risques associés, et l’approche d’Expérience en matière d’UX.
    • Guillaume André, le directeur technique de Wex IT, filiale de Wexperience. Il aborde les aspects techniques des refontes de sites, comme l’analyse de la stack technique, de l’infrastructure et des outils tiers. Il donne aussi des recommandations sur les solutions à privilégier en termes d’architecture.

    A propos de Cergy vis, l’invité principal

    Cergyvis est une PME familiale spécialisée dans le négoce d’éléments de fixation depuis 1979.

    • Historique et activité : Sergivis est un acteur traditionnel du commerce local qui a connu une croissance significative au fil des ans. En 2002, l’entreprise a été pionnière dans la vente en ligne d’éléments de fixation sur internet.
    • Catalogue : Cergyvis propose un large catalogue de plus de 60 000 références incluant des vis, des écrous, des fixations, de l’outillage et des produits de soudage.
    • Clientèle : L’entreprise compte 70 000 clients actifs par an, allant du particulier au professionnel, de l’artisan aux grandes sociétés cotées au CAC 40. La clientèle est presque exclusivement basée en France.
    • Service client: Cergyvis se distingue par son service client, avec une ligne téléphonique ouverte 5 jours sur 7, une réponse à tous les emails dans la journée et un module d’avis vérifiés.
    • Présence en ligne : Cergyvis possède trois sites de commerce en ligne, ainsi que des partenariats avec des places de marché. Leur site principal, Bricovis, a fait l’objet d’une refonte importante avec l’aide de l’agence Wexperience.
    Logo Intershop officiel

    Wexperience est partenaire officiel d’Intershop, plateforme ecommerce multi-marques, multi-enseignes. Nous découvrir.

    Principaux enseignements de ce webinar

    Problématiques de la refonte

    Dans un premier temps, le webinaire a abordé le sujet des prérequis de la refonte de site. Que faut-il faire et ne pas faire. Les best-practices en la matière. Vous pouvez découvrir notre prestation entière ici.

    Raisons d’une refonte : Les entreprises engagent des refontes de sites web pour diverses raisons, notamment la croissance nécessitant un changement de plateforme technique, l’obsolescence du site (notamment l’adaptation aux mobiles), ou une évolution de l’image de marque.

    Risques d’un projet de refonte : Ces projets sont sensibles car ils touchent à des systèmes existants en production. Les risques incluent des choix techniques inadaptés, un manque d’implication des décideurs et des objectifs mal définis. Il est crucial d’impliquer les sponsors au plus haut niveau dans le projet et de partager clairement les objectifs en interne.

    Objectifs de la refonte : Il est primordial d’avoir des objectifs clairs, même qualitatifs, comme faciliter la recherche pour les clients et moderniser l’image de marque. L’expérience de Sergivis montre l’importance d’avoir des objectifs bien définis pour orienter le projet.

    Problématiques de l’ancien site de Bricovis : Le site de Bricovis souffrait d’une image de marque vieillissante, d’une expérience utilisateur peu conviviale pour l’acquisition de nouveaux clients, et de dettes techniques majeures qui freinaient les évolutions et posaient des problèmes de sécurité.

    Approche de Wexperience

    Dans un deuxième temps, nous avons présenté notre approche pour la refonte de site.

    Approche UX et IT d’Expérience : Expérience adopte une approche structurée en deux axes principaux : l’UX et l’IT. L’UX est abordée par une phase d’immersion pour comprendre le contexte, des tests utilisateurs sur le site existant afin d’identifier les points forts et les faiblesses, puis la création de wireframes et la définition d’une nouvelle direction artistique. L’approche IT est axée sur une architecture technique moderne, avec une désynchronisation entre le front et le back (approche headless), des connexions par API pour les outils tiers, l’optimisation des performances (temps de chargement, accessibilité, SEO).

    Découvrez notre article sur les pour et les contres de l’architecture headless.

    Processus UX : Le processus UX passe par une phase d’immersion (Discovery) pour bien cerner le contexte, une analyse des données, des tests utilisateurs afin de comprendre comment les utilisateurs naviguent et comprennent le site existant, la conception des wireframes (structuration de l’information), le design de l’interface, et des tests supplémentaires pour valider les choix ergonomiques. Il est crucial d’impliquer les équipes techniques et SEO dès la conception pour s’assurer de la faisabilité technique et de l’optimisation pour les moteurs de recherche.

    Analyse technique (IT): L’analyse technique en amont consiste à évaluer les CMS, les frameworks, l’obsolescence des technologies, la performance, l’infrastructure d’hébergement et la cartographie des outils tiers pour une vue complète du périmètre de la refonte.

    Choix technologiques : Les tendances actuelles incluent le cloud pour sa flexibilité, l’approche headless pour découpler le front et le back, les microservices pour une modularité accrue et l’utilisation d’un design system pour une cohérence et une réutilisation des composants.

    Gestion de projet : La gestion de projet doit être axée sur la proximité avec le client, des instances régulières, un fonctionnement en mode agile, et une forte qualité des spécifications fonctionnelles pour éviter des erreurs lors du développement et limiter les effets tunnels. Les outils de suivi de projet comme Jira sont préconisés.

    Externalisation vs interne : L’externalisation du développement peut être préférable lorsque l’entreprise ne dispose pas des compétences en interne ou d’un environnement de travail adapté aux développeurs, et permet de bénéficier de l’expérience et de la méthodologie d’une agence.

    Importance de l’ergonomie : L’ergonomie est primordiale par rapport au design. Il faut d’abord penser à la structure avant de se concentrer sur la charte graphique. Il faut concevoir des sites pratiques et faciles à utiliser.

    A lire, notre article sur l’importance de l’ergonomie en ecommerce B2B

    Conseils pour les e-commerçants : Il est essentiel de se poser les bonnes questions en amont (pourquoi, comment) et de bien choisir son équipe ou son partenaire. La production continue découle d’une méthode claire et d’une priorisation efficace des tâches. Il est important d’avancer par itération.

    Conclusion

    En résumé, la refonte d’un site web est un projet complexe qui nécessite une préparation minutieuse, des choix technologiques avisés, une forte implication de toutes les parties prenantes, et une approche itérative axée sur l’expérience utilisateur et l’optimisation technique. L’expérience de Sergivis souligne l’importance de définir des objectifs clairs, de ne pas négliger les tests utilisateurs, et de se faire accompagner par des experts.

  • Tendances du ecommerce B2B : retours de Innovation B2B à Paris

    Logo Innovation B2B

    Innovation B2B, c’est un peu la messe du B2B en France, même si on n’en parle pas beaucoup, même si l’évènement peut paraître confidentiel face à des mastodontes comme le Paris Retail Week.

    Mais le fait est que Innovation B2B s’avère incontournable pour qui veut tâter le pouls du B2B et comprendre les tendances à l’œuvre dans un marché qui, somme toute, est bien plus gros que le B2C, même si les acteurs en sont souvent moins connus que leur comparses B2C.

    On vous résume ce qu’on a vu et entendu.

    ANNONCE

    Cet article vous est offert par Wexperience et WEX IT, deux agences spécialisées dans le design et le développement d’applications et spécalisées ecommerce. Découvrez ce que nous pouvons faire pour vous !

    3 constats sur le ecommerce B2B

    C’est Converteo, l’agence conseil, qui ouvrait le bal, en mettant en avant 3 faits incontournables :

    1- Le commerce en ligne est bien le meilleur canal de vente pour le entreprises B2B. Message à ceux qui en sont encore au téléphone et à l’email : il serait temps de vous y mettre et de basculer votre CA online.

    2- Le comportement des acteurs change et se digitalise de plus en plus. 1 chiffre : 1/3 des achats sont désormais réalisés en dehors des heures de travail. C’est un peu le corrélaire du premier point : les acheteurs attendent de la commodité, de la disponibilité 24h/24 et se comportent de plus en plus comme des particuliers

    3 – L’IA est partout. Quand on parle d’IA, on parle aujourd’hui beaucoup d’IA génératives, mais ça n’est pas la seule. Un fait aujourd’hui : 9 acteurs sur 10 utilise de l’IA, qu’elle soit générative ou déterministe. Vous utilisez peut-être déjà de l’IA sans le savoir, mais une chose est certaine, tous les acteurs vus au cours de cette journée sont en plein emballement autour des IA génératives pour en exploiter les pleines potentialités, ce qui est encore loin d’être fait.

    Les défis des grandes entreprises du B2B tracent la voie des plus petits

    Grâce au témoignage des premiers intervenants (SONEPAR, Grands Moulins de Paris, RAJA, Alibaba), il était intéressant de voir en filigrane ce que leurs challenges d’aujourd’hui et leurs constats révèlent de l’état du B2B actuellement :

    Chez Sonepar : transformation du métier commercial

    • Le ecommerce représente 50% des ventes.
    • Le ecommerce est accepté par les équipes commerciales et intégré
    • La problématique principale est la complexité de la relation et donc la recherche de la simplicité dans toutes les interactions. Exemple : un système de récupération de chûtes de câbles électriques qui a permis de rendre cette opération très simple et a créé un cercle vertueux de recyclage et pour les clients et pour Sonepar

    Le digital a engendré une transformation de l’organisation. Les commerciaux sont devenus des conseillers, les autres équipes de la relation client ont été formées au commerce. L’attitude commerciale est aussi devenue beaucoup plus proactive : on attend plus la demande de devis, on va la chercher.

    Problématique des gros et petits clients : nécessité de mettre en place des parcours B2C (paiement par CB, etc), mais aussi de développer des interfaces et des API spécifiques pour les plus gros clients.

    Chez RAJA, création d’une digital factory indépendante et stratégie user centric

    • Pression de la rapidité : les acheteurs sont de plus en plus exigeants pour obtenir un devis. Le délai moyen exigé est de 2 heures, alors qu’il était d’une journée auparavant. Pouvoir y répondre nécessite de mettre en place une nouvelle logistique technique
    • Gérer la diversité des acheteurs qui vont de la TPE au grand compte international. Oblige à mettre en place des parcours très différents

    La réponse à la digitalisation chez RAJA a été la création de la Digital Factory. Business unit gérée par le marketing et indépendante de la DSI, cette dernière agissant comme un prestataire de service pour la Digital Factory. A permis d’obtenir des gains de souplesse et de réactivité, indispensable pour soutenir le rythme de la demande.

    Approche stratégique du digital très user-centric. La roadmap est tracée par les remontées clients en France et à l’international. C’est en suite la Digital Factory sous la houlette du marketing qui rend les arbitrages.

    Grand Moulins de Paris : du ecommerce à la marketplace

    • 40% du CA passe désormais par le ecommerce
    • Le grand changement a été le passage à la marketplace qui s’est avéré être une demande client
    • Le ecommerce a permis de simplifier la relation avec les acheteurs (des boulangers) à cause des horaires décalés
    Bande dessinée humoristique en noir et blanc montrant deux personnages en communication. À gauche, un client perplexe, en train de téléphoner, dit : « J’ai besoin d’un prix pour une référence très rare. » À droite, un conseiller client équipé d’un casque répond : « Tout de suite, cher client ! Je demande à notre super IA et je vous dis ça ! » En dessous, une légende explique : « La SOFRATEC était la seule entreprise au monde à utiliser l’IA pour répondre au client, tout en gardant ses conseillers client.

    Impact et expérimentations avec l’IA

    L’IA a été de toutes les conversations, mais il a été intéressant de voir les différentes approches face à un changement qui s’opère à tous les niveaux des entreprises. Une chose est certaine, les plus grands acteurs utilisent depuis longtemps les IA déteministes pour faire de la prédiction de vente ou du merchandising. La grande nouveauté, ce sont donc les IA génératives et les LLM qui permettent de créer de nouveaux services.

    On en est parfois à l’industrialisation, mais on sent bien quand même que toutes les entreprises présentes expérimentaient encore beaucoup.

    Plusieurs constats :

    • Nécessité d’avoir une gouvernance l’IA. Même s’il peut être intéressant de laisser les collaborateurs expérimenter eux mêmes les IA génératives (après les avoir formés et sensibilisés aux risque. cf Dalkia), il n’en reste pas moins qu’une direction venue d’en haut doit être impulsée pour pouvoir faire des passages à l’échelle et à l’industrialisation. De nombreuses idées générées ne sont pas exploitables à grandes échelles
    • En revanche, les applications sont très multiples et innovantes. Le principal atout est le gain de temps sur de nombreuses opérations :
      • Reconnaissance de documents
      • Génération de sales pitch personnalisés pour les commerciaux
      • Génération de planning de visite personnalisés et optimisés
      • Analyse d’offres fournisseurs complexes
      • Lecture d’appels d’offre
      • Génération de contrats
      • Suivi d’exécution de contrats
      • Planification des tâches
      • Diagnostic et recommandations
      • Analyse de CV
      • Base de connaissance multi-sources

    Dans beaucoup de ces use-cases, les gains observés sont la productivité, mais aussi la réduction des erreurs dans les tâches.

    Chez Dalkia : la recherche en innovation s’est faite par un recensement de toutes les tâches quotidiennes pénibles au sein de l’entreprise et la recherche de résolution par l’IA (70 projets recensés).

    Chez tous les acteurs, les perspectives de IA génératives sont intéressantes, mais tous mettent l’accent sur la sécurité des données. La plupart s’affranchissent des grands modèles et développent des RAG (des systèmes d’IA génératives où la donnée est cloisonnée pour éviter les fuites et le partage impromptu de données entre clients stratégiques).

    Chez Intershop, l’IA n’est plus une nouveauté depuis longtemps, et la solution ecommerce B2B l’intègre à tous les niveaux :

    • Assistance à l’achat
    • Assistance des commerciaux
    • Merchandising optimisé
    • Chatbots

    En conclusion : la digitalisation continue à un rythme effréné et s’impose à toutes les entreprises

    Pour les grandes entreprises, le sujet n’est plus la digitalisation, mais bien la consolidation, l’évolution vers de nouveaux services, l’accélération des ventes en ligne, et, désormais, l’intégration des IA génératives, même si il semble qu’on est encore loin d’applications révolutionnaires et pérennes qui bouleverseraient radicalement les business model.

    Une chose est certaine : pour les entreprises intermédiaires, il n’est pas possible de rester sur des acquis.

    Le ecommerce continue sa progression et est une demande non seulement croissante, mais incontournable. Même si la relation entre commercial et client reste primordiale, elle se transforme peu à peu, dans une relation assistance/aide/résolution de problèmes, tandis que les opérations de ventes, de réachat, de demandes de devis et autres opérations répétitives ou toutes celles qui peuvent être remplacées par une IA se digitalisent sans retour en arrière possible.

    Comme de nombreuses études le font remonter, les jeunes génération d’acheteurs ne veulent plus la même relation avec leur fournisseur et cherchent avant tout à gagner du temps et à se débarrasser de la relation humaine pour les tâches du quotidien.

  • En ecommerce B2B, on a le droit de faire des belles landing pages

    La légende voudrait que les sites corporate des grandes marques B2B soient austères, rigoureux, à l’image de leur métier. Mais pourquoi ?

    Au contraire, dans cet océan de tristesse, pourquoi ne pas jouer le contrepied d’un état d’esprit général qui valorise le sérieux, la fiabilité, la rigueur, par des éléments de marque un peu plus fun ?

    Et c’est exactement ce qu’a fait Jaffa, un producteur d’agrume britannique, distribué notamment dans la célèbre chaîne Tesco.

    Le nouveau site de la marque fait la part belle à la joie, la couleur, le plaisir grâce à l’emploi de couleurs fraîches et contrastées, d’animations et de grosses typos qui rappellent le monde de l’enfance et qui sont exactement les traits caractéristiques que la marque veut faire ressentir à ses clients.

  • La fin des dark pattern sur les sites des compagnies aériennes ?

    Ceux qui ont commandé un billet sur le site d’une compagnie aérienne le savent, ne pas se faire tromper par les multiples options qui sont proposées est un presque un exploit !

    Aux États-unis, une commission du Sénat s’est penchée sur le problème et à découvert que les dark patterns qu’utilisaient les compagnies aériennes lowcost pouvaient être rentables, très rentables.

    Entre 2018 et 2024, 5 compagnies low-cost américaines ont réussi à dégager un chiffre supplémentaire de 12,4 milliards de dollars !

    `Capture d'écran montrant des exemples de choix tarifaires pour des vols avec différentes options de bagages, y compris les tarifs "Value", "Regular", "Plus" et "Flexi Plus", suivis d'illustrations de pratiques de conception incitant à ajouter des options de bagages via des visuels et des coûts additionnels.`
    Exemple de dark pattern, tiré de l’étude Dark Pattern in the Travel Industry

    La technique est simple : attirer le chaland avec les tarifs les plus bas possibles sur un vol, puis imposer de nombreuses options pour faire monter le prix.

    • Choisir un siège à côté de ceux avec qui on voyage
    • Pouvoir prendre une valise
    • Pouvoir avoir le wifi à bord
    • etc

    C’est bien simple, ces compagnies tentent de tout facturer, et, comme l’a prouvé l’étude de cette commission, souvent avec des prix hors de proportion proportion avec le service rendu.

    Cela soulève une question paradoxale. Bien que l’utilisation des dark patterns soit une pratique malhonnête, elle semble être extrêmement rentable, et les clients n’ont pas l’air de se rebeller outre mesure. Alors faut-il utiliser des dark patterns ?

    La commission en charge du problème en décidera très bientôt, et on peut deviner d’avance qu’elle la sanctionnera, comme cela a déjà été fait.

    Pour en savoir plus sur toutes les mauvaises habitudes de ces compagnies, on vous conseille de télécharger cette très bonne étude : Dark Patterns in the Travel Industry (pas d’email demandé, accès libre). L’idée n’est pas de vous en inspirer, mais plutôt de comprendre ce que vous ne devriez pas faire.

    Via Fast Company : Airlines redesigned the way you choose your site and raked in $12.4 in the process

  • Zalando tire sa croissance du ecommerce B2B

    Empilement de chaussures blanches sur un piédestal dans un décor minimaliste avec un fond jaune, logo Wexperience en bas à gauche.

    Zalando est un acteur majeur du ecommerce B2C, mais la place que prend le B2B est croissante dans son activité.

    Depuis plusieurs années, la célèbre place de marché allemande, tout comme Amazon en son temps, tire parti de ses infrastructures et de ses services pour en tirer profit.

    Ainsi, les chiffres sont plus qu’édifiants.

    Au dernier trimestre, le chiffre d’affaires brut de Zalando B2B a bondi de 11,1 % en un an, atteignant 239,7 millions d’euros . L’année dernière, à la même période, on parlait de 215,8 millions d’euros . C’est donc une croissance trois fois supérieure à celle du GMV total du groupe sur la même période.

    La directrice financière de Zalando explique :

    « Le business B2B continue de surperformer, avec une croissance à deux chiffres de 11,1 %. Cette performance écrase celle du chiffre d’affaires global du groupe. »

    Le secret ? Les services de gestion des commandes et surtout la solution Zalando Fulfillment Solutions (ZFS), qui atteint désormais une maturité qui en font un backbone solide de l’activité totale de Zalando.

    Quest-ce que le ZFS ?

    Un programme tout en un qui qui simplifie la vie des partenaires B2B. Ils gèrent tout, de A à Z, pour un max d’efficacité.

    Au centre de tout se trouve ZEOS, la plateforme B2B de Zalando dédiée à la gestion logistique multicanale pour les marques et les détaillants de mode et de lifestyle en Europe.

    Au dernier trimestre, c’est ASOS qui a rejoint ZEOS et vient donc naturellement renforcer son business model.

    Désormais, ZEOS gère les commandes de neuf grandes plateforme de e-commerce, plus les boutiques des marques de Zalando.

    Via Digital commerce 360