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Catégorie : Actualités

  • Six bonnes pratiques pour mettre de la voix dans l’Expérience Client

    Accueil du Voice Tech Paris

    Enseignements du VoiceTech Paris 2019

    La voix va-t-elle réellement devenir un nouveau canal Web ? Et un nouveau canal de vente ?
    Allons-nous tous interagir à la voix dans les années à venir ? Ou bien, les interfaces vocales ne seront-elles qu’une mode passagère ?

     

    Autant de questions auxquelles il est difficile de répondre pour l’instant tant la technologie vocale cherche encore à trouver ses marques dans de véritables et utiles applications.

     

    Toujours est-il que depuis l’écran tactile des smartphones, aucune nouvelle technologie n’avait su aussi facilement et aussi rapidement se faire une place dans les usages. Le chiffrage controversé de plus de 50% des recherches en 2020 montre pourtant que cette manière d’interagir avec les machines n’est pas qu’une simple mode, mais bien un usage en train de s’ancrer dans nos habitudes.

    La voix est un moyen, pas une solution

    Or, même si la reconnaissance vocale et les interactions vocales atteignent un niveau satisfaisant d’usage, il n’en reste pas moins qu’il ne s’agira pas de l’utiliser de n’importe quelle manière sans avoir, au préalable, une réflexion sur la manière de l’intégrer à un service ou à un produit. La voix n’est qu’un moyen, pas une solution !

     

    Mais comment la mettre en oeuvre ? Comment l’intégrer à de nouveaux services ou à des services existants ?
    La réponse réside dans une connaissance approfondie de son marché, de ses clients et de leurs usages, et des moyens de simplifier leurs interactions avec votre marque, votre service, votre entreprise. Mettre une borne vocale interactive au milieu d’un magasin n’apportera pas une amélioration de l’expérience client si cela ne répond pas à un usage, une demande ou l’élimination d’un frein utilisateur (ou irritant).

     

    Nulle surprise ! Comme toujours, quand il s’agit de technologie, pour la faire accepter, il faut se pencher sur les habitudes utilisateurs et les connaître en détail pour trouver de nouveaux usages.

     

    Venant de passer une journée au VoiceTech Paris, premier salon consacré à la question, j’ai pu en revenir, non pas avec des réponses, mais avec des best-practices qui montrent, s’il était encore besoin de le prouver, que les recettes connues de l’expérience client s’appliquent tout autant à la voix qu’aux technologies précédentes.

    6 bonnes pratiques

    Voici donc 6 best-practices que j’ai jugé utile de remémorer. Ils sont directement issus des témoignages auxquels j’ai pu assister durant cette journée.

    1/ Humaniser la voix

    C’est une des choses qui m’a le plus frappé. La recherche de la voix humaine parfaite. Ou plutôt la recherche de l’humanité dans la voix humaine.

     

    Comme l’avait montré l’étude que nous avions menée avec Wexperience, rendre la voix plus humaine améliore son acceptation par les utilisateurs (augmentation de 30% selon une récente étude d’Amazon). Des acteurs comme CACF (crédit à la conso) ou BNP Paribas ont investi lourdement dans la création d’une voix de synthèse permettant de répondre à tous les besoins de l’entreprise.

     

    Cette voix est créée à partir de l’échantillonnage d’un comédien dont la voix répond précisément aux critères de l’identité de marque. Après un travail fastidieux d’enregistrement (il faut 5 jours de travail, 6000 phrases prononcées pour pouvoir créer une base vocale de synthèse), la voix peut ensuite être générée automatiquement, presqu’en temps réel pour répondre à tous les besoins de l’entreprise.

     

    Pourquoi faire une voix de synthèse « humaine » ? Cela répond à un besoin essentiel des êtres humains, l’empathie. Les voix de synthèse, telles qu’on peut les entendre sur Alexa, Siri ou Google Assistant, manque clairement d’humanité et trahissent leur nature artificielle. Même si elles sont en permanence améliorées, elles ne parviennent pas à empêcher l’utilisateur de se retrouver dans la fameuse « uncanny valley », la vallée de l’étrange, qui traduit la sensation de bizarrerie l’on peut ressentir lorsque l’on a affaire à une machine tentant d’imiter l’être humaine.

    2/ Tester, toujours tester

    Les interfaces vocales et les applications vocales n’échappent pas aux recherches UX. Entre le moment où un parcours utilisateur est imaginé et celui où il est mis en oeuvre dans la réalité, il y a un monde qui toujours réserve des surprises désagréables. Plusieurs acteurs de la voix insiste sur cet aspect, notamment dans les outils d’accueil téléphonique : testez votre service et améliorez-le jusqu’à ce qu’il soit satisfaisant auprès d’un panel de testeurs avant de mettre en production.

    3/ Être homogène

    L’homogénéité est un des grands préceptes de l’ergonomie. Faire que la voix soit toujours la même quelque soit les canaux et les services est un point qui a été souvent mis en exergue (CACF, BPN).

     

    Dans les grandes entreprises notamment, de nombreux département peuvent créer de la voix. Aujourd’hui, ces voix sont souvent créées de manières disparate, sans soucis d’homogénéité, ou sans rigueur par rapport à l’ADN de marque. Les voix de synthèse (comme évoquées plus haut), permettent à ses différentes équipes de bénéficier d’un référentiel unique (une sorte de Design System vocal en quelque sorte) permettant d’améliorer l’expérience client globale de la marque.

     

    4/ Analyser les données

    Comme pour tout ce qui est digital, le fait de mesurer ne doit pas être absent de la voix. Dans une démonstration d’un nouveau service vocal, Butagaz a démontré qu’il était important d’analyser les interactions vocales (en anonymisant les données) afin de les améliorer.

     

    Interface d'analyse des appels du centre d'appel de Butagaz. Toutes les données sont anonymisées.
    Interface d’analyse des appels du centre d’appel de Butagaz. Toutes les données sont anonymisées.

    5/ La voix pour simplifier les interactions complexes

    Les usages des interfaces vocales peuvent être extrêmement nombreux et il reste sans doute encore beaucoup de choses à inventer.

     

    Mais ce qui est certain et comme il a été démontré par Newport IMS, la voix, contrairement à d’autres interfaces, peut permettre réellement de simplifier drastiquement des parcours utilisateurs en réduisant une commande à quelques mots permettant de réaliser plusieurs opérations imbriquées les unes dans les autres.

     

    A retenir : une technologie innovante peut parfois résoudre des problèmes complexes d’interaction que l’écran, le clavier, la souris ou d’autres interfaces classiques ne peuvent résoudre.

    6/ La conception user-centric doit diriger la conception du produit

    Comme pour tous les sujets digitaux aujourd’hui, la réflexion de l’intégration de la voix doit partir absolument de l’étude des comportements humains et non pas de l’application d’une technologie dans un environnement humain sans connaissance réel des comportements.

     

    Cela est ressorti de manière particulièrement pertinente, lors de l’intervention d’Omar Ben Abdelaziz, chef de projet chez Faurecia (équipementier automobile), chargé d’un projet de cockpit du futur pour les automobiles et qui a montré comment la voix (interface désormais incontournable dans les automobiles) pouvait être exploitée pour simplifier la vie des conducteurs, sans pour autant négliger la nécessité de tester en environnement grandeur nature les interactions IHM, à la fois pour valider des concepts, mais aussi pour en découvrir de nouveaux.

     

    Tendances UX dans la conception des interfaces automobiles. Ces préceptes sont valables pour les IHM numériques.
    Tendances UX dans la conception des interfaces automobiles. Ces préceptes sont valables pour les IHM numériques.

    Quelques use-cases intéressants

    Les réflexions que je vous ai poussées sortent tout droit des différentes interventions que j’ai pu voir. En voici un résumé :

    Butagaz : de l’intelligence artificielle pour aider les conseillers téléphoniques à mieux comprendre l’état de l’interlocuteur

    Damien Duchossoy, Directeur Marketing et Digital de Butagaz, présentait le processus de déploiement d'une solution de gestion de la relation client téléphonique
    Damien Duchossoy, Directeur Marketing et Digital de Butagaz, présentait le processus de déploiement d’une solution de gestion de la relation client téléphonique

     

    Le service client online de Butagaz est tout récent, et c’est cela qui a permis d’intégrer un service de réponse assisté par IA, l’objectif étant d’améliorer la qualité de l’accueil. Le point intéressant à retenir chez Butagaz, c’est le travail d’analyse des appels qui est réalisé en permanence et permet d’améliorer le service client.

     

    Seules 2% des conversations sont analysées (ce qui est dû au temps nécessaire pour analyser une conversion, qui est très chronophage) d’après, à la fois un enregistrement audio et une retranscription écrite. Par respect de la RGPD, toutes les conversations sont automatiquement anonymisées et détruites (donc pas conservées pour d’autres usages).

     

     

    Ce travail n’est que le point de départ pour un programme plus ambitieux qui devra à terme permettre :
    * débarrasser les conseilleurs des demandes d’ordre administrative
    * de les aider à mieux comprendre l’état émotionnel de leurs interlocuteurs pour mieux les guider

     

    CNP Calldesk

    CNP (assureur) utilise l’IA à la manière d’un service vocal classique, mais avec de meilleurs performances. Ainsi, depuis que le service a été mis en place :

     

    * 100% des appels sont traités (alors qu’ils ne l’étaient pas du tout auparavant)
    * la disponibilité est de 24h/24 pour les questions courantes
    * l’orientation client s’est améliorée

    CNP reconnait cependant qu’elle a du mal pour l’instant à mesurer la satisfaction utilisateur à cause d’un biais de confirmation. La qualité de la satisfaction client est notée au lieu de la qualité de l’expérience. Une réponse négative de CNP à une requête client génère une mauvaise notation.

     

    Ci-dessous, un exemple de conversation sur le Calldesk de CNP.

    CACF : création de voix synthétique

    CACF a présenté sa nouvelle « voix », créée avec un partenaire technique. Le processus n’est pas anodin et représente au total 4 mois de travail, décomposé comme suit :

    1- 3 ateliers pour créer un persona « voix »
    2 – test réalisé avec des panels clients
    3 – choix par clients et personnel interne
    4 – travail de l’enregistrement de la voix : 5h/jour pendant 2 semaines. 6000 phrases sont enregistrées par un comédien.
    5 – synthétisation
    6 – création des messages
    CACF souhaitait reprendre la voix de ses publicités, mais le coût du comédien était prohibitif. Elle a donc utilisé une voix se rapprochant de la pub.

     

    A partir de la synthétisation de la voix, 500 messages ont pu être créés. Tous les messages de la société utilisent cette voix. Le projet a duré 4 mois

    Résultats :
    * création d’une identité vocale et amélioration de l’image de marque
    * homogénéisation des messages
    * amélioration des délais de prod de nouveaux messages (quasi instantané contre parfois 2 semaines)
    * Voix devient propriété de la marque sans durée limitée
    * Bien meilleure qualité audio : qualité studio vs qualité variable
    * Utilisation possible sur d’autres supports

    Newport IMS : ecosystème vocal pour les automobiles

    Cette société a créé un assistant vocal universel (le Pad) pour les automobiles. Là aussi, des enseignements intéressants peuvent en être tirés dans le cadre de la conception d’un service innovant.

     

    L’objectif de « Le Pad » est de permettre de simplifier les interactions de l’automobiliste avec son véhicule. Et cela peut aller très loin.

     

    Ainsi, avec Le Pad, le paiement à la pompe devient presque aussi simple que de faire ses courses chez Amazon Go. Il suffit pour l’utilisateur muni du Pad de dire à sa voiture « Faire le plein pour 40l » et de mettre le tuyau dans son réservoir. Tout le reste, paiement, identification, mise en comptabilité (pour les pros), est rendu transparent pour l’utilisateur, grâce à l’interconnexion de 10 API de 10 fournisseurs de services.

     

    J’ai retenu une phrase très intéressante : Rendre une expérience utilisateur aussi simple cache en réalité une extrêmement grande complexité technique et d’interconnexion de services. Cela permet de bien comprendre qu’il ne suffit pas d’avoir de bons UX designers pour réussir un service, mais aussi une étroite collaboration entre toutes les parties prenantes d’un projet pour arriver à produire de la simplicité. Ça n’est pas quelque chose que l’on voit souvent.

    FAURECIA : le cockpit du futur

    De loin, ma conférence préférée. Elle était présentée par Omar Ben Abdelaziz, ingénieur chez Faurecia (l’équipementier automobile).

     

    Dans ce domaine où la sécurité est une priorité numéro un, la voix apporte des solutions inespérées en terme d’interaction. Mais comme la bien souligné Omar Ben Abdelaziz, pas en partant de la technologie et en essayant de la mettre à toutes les sauces, mais bien en étudiant l’utilisateur au plus près pour parvenir à la vraie création de plus-value pour l’utilisateur.

     

    Il est vraiment enthousiasmant de voir que dans les laboratoires de recherche de Faurecia, c’est bien la conception centrée utilisateur qui domine. Et ça devrait être une bonne source d’inspiration pour tous les UX designers dans tous les domaines.

     

    Ci-dessous, un focus group chez Faurecia qui montre comment sont conçus les cockpits du futur de l’automobile en partant de l’utilisateur.

     

     

     

  • UX : pourquoi il faut rendre vos supports numériques accessibles ?

    Je me suis rendu compte que lorsque je parlais d’accessibilité numérique, beaucoup n’avait pas la moindre idée de ce à quoi je faisais allusion.

     

    Pour vous parler de l’accessibilité quoi de mieux que de vous la définir :

     

    « Dans son usage général, l’accessibilité est la possibilité d’avoir accès à quelque chose. Alors si on l’étend au numérique, c’est rendre accessible aux personnes handicapées les produits, les services et les contenus disponibles en ligne. »

     

    Pourtant, peu d’interface sont accessibles aujourd’hui alors qu’il s’agit d’un sujet qui concerne beaucoup plus de monde qu’on ne l’imagine habituellement. En France, environ 20% de la population souffre d’un handicap, qu’il soit visuel, auditif, neurologique ou autre.

     

    Et pour une grande partie de cette population, beaucoup éprouvent d’immenses difficultés d’accès au monde digital. Non pas, parce que ceux-ci soient des personnes déficientes, mais simplement parce que la plupart des contenus numériques (sites webs, applications, etc) ne leur sont pas adaptés.

     

    Je ne veux pas me vanter d’être un chantre de l’accessibilité, car aujourd’hui, dans beaucoup de projets que nous vendons à nos clients, l’accessibilité n’est pas un sujet..

     

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour rejoindre notre prochain événement sur l’accessibilité numérique, cliquez ici

     

    Simplement, parce que la plupart du temps personne n’y pense. Et lorsqu’on y pense, souvent c’est pour repousser l’idée aux calendes grecques (toutefois les choses avancent et nous vous ferons part d’un projet accessible que nous avons menés avec un de nos clients : TOTAL).

     

    Non pas que le monde du digital ne soit pas sensible au sujet de l’accessibilité, mais avouons-le franchement, il n’y est tout simplement pas préparé. Et on compte probablement parmi les travailleurs du digital peu de personnes handicapées. Quand on connait la propension des designers et des ingénieurs à créer des interfaces pour des gens qui leurs ressemblent, on peut aisément imaginer que de se préoccuper d’accessibilité soit loin de leurs préoccupations quotidiennes.

     

    Et c’est bien évidemment extrêmement dommage !

    En tant qu’UX designer, et dans le respect de mes convictions, offrir un monde digital accessible à tous doit être ma préoccupation majeure. Et cela dans deux champs d’actions des entreprises : le champ public, comme le champ privé. Pour le public, il semble évident qu’un service public qui ne soit pas accessible à tous les citoyens soit une hérésie. Pour le privé, se couper d’une partie de sa cible client en est également une.

     

    Il faut donc rendre ses contenus numériques accessibles à TOUS !

    Mais cela est-il compliqué ou cela coûte-t-il plus cher ? (maintenant que j’ai parlé d’argent, j’ai peut-être un peu plus éveillé votre attention).

     

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour rejoindre notre prochain événement sur l’accessibilité numérique, cliquez ici

     

    Avec mon associé, Cyrille, nous avons évalué le surcoût d’un projet digital pour le rendre plus accessible entre 15 et 20%, uniquement sur les frais d’intégration. Je sais, cela peut paraître beaucoup, mais, quand on parle de chiffres, comme en comptabilité, on ne peut pas que regarder la colonne des moins. Il faut aussi regarder celle des plus. Et des plus, il y en a beaucoup.

    • Rendre ses contenus numériques accessibles permet d’élargir sa cible client de façon conséquente. Je n’irai pas jusqu’à 20%, mais un bon 10% me semble réaliste.
    • Rendre ses contenus numériques accessibles améliore l’UX pour la majorité des utilisateurs (les 80% restants)

    Le bénéfice est donc double !

     

    Et quand on parle chiffres, il faut toujours donner des ordres de grandeur :

    Pour la refonte d’un site dont le budget avoisinerait les 200k€, dont 30k€ d’intégration, le surcoût est de 6k€ seulement. Mais supposons que ce site génère 50M€ de CA par an et que l’amélioration de l’UX par l’accessibilité génère un revenu supplémentaire de 1M€ la première année, alors les 6k€ ressemblent à un investissement extrêmement rentable. Et je dirais même, ressemblent à un véritable levier marketing.

     

    En France, on estime que 9% des sites des sociétés réalisant plus de 250M€ de CA en ligne et hors ligne sont accessibles.

    Il reste donc une marge de progression énorme et les premiers partis sur la ligne de départ de l’accessibilité seront les premiers servis.

    

    C’est pour cela que j’ai écrit cet article, et pour que vous nous rejoignez ce 28 novembre à Lille pour évoquer, avec plusieurs spécialistes de la question, les bénéfices de l’accessibilité pour les entreprises. Je vous conseille vraiment de venir. La présence exceptionnelle de Vincent Lebarbenchon, Directeur du digital de chez TOTAL, vaut vraiment la peine de se déplacer, car il saura faire tomber les idées reçues sur les grandes entreprises et l’accessibilité.

     

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    Bonne journée et au 28 !

  • Évènement | Morning Wex #1 : Accessibilité & E-business

    L’accessibilité : une opportunité pour l’e-business !

     

    Nous l’avions abordé lors de la dernière édition du NCD. Entre handicap et illectronisme, aujourd’hui en France le sujet de l’accessibilité touche plusieurs millions de personnes, qui ont pourtant un pouvoir d’achat à ne pas négliger !

     

    Malheureusement, face à ce phénomène, très peu d’entreprises font un réel effort sur l’accessibilité de leurs sites (ou applications) et, par très peu, on entend que 90% des sites existants sont actuellement inaccessibles aux personnes en situation de handicap.

     

    L’accessibilité web : comment les grands groupes doivent adopter ce changement ?

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    Le Morning Wex est une matinée de conférences, durant laquelle Wexperience accueillera plusieurs speakers qui vous montreront en quoi les problématiques d’accessibilité sont loins d’être des contraintes et combien elles sont bénéfiques aussi bien en terme d’images, de satisfaction client, mais aussi au niveau de votre trafic, de la conversion et des performances de vos sites.

     

    Quelles solutions existent ? Quelles sont les principales recommandations ? Quels process mettre en place concrètement pour améliorer l’accessibilité de votre site web ? Les réponses à vos questions avec 1h30 de conférences sur le sujet :

     

    • 8H30 : Accueil café
    • 9H30 : Pitch d’accueil par Olivier Sauvage, CEO Wexperience
    • 9H40 :Première partie de conférences avec Viviane Gelles, avocate au cabinet Juris Expert qui abordera l’aspect légal de l’accessibilité
    • 10H05 : Deuxième partie de conférences avec une table ronde intitulée “Au delà des obligations légal, l’accessibilité est une opportunité pour l’e-commerce » avec les interventions de Wexperience, Wex IT et de son client Total.fr
    • 10h35 :Intervention de Simon Houriez, Fondateur et Directeur de Signes de sens : « La Bulle Elix pour l’accessibilité du web en Langue des Signes Française (LSF) »
    • 10h55 : Coffee & Networking

     

    Ne pas travailler sur l’accessibilité web de son site, c’est se priver de millions de visiteurs potentiels, et personne n’a envie de se priver d’un public 😉

     

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    Infos pratiques :

     

    On vous donne donc rendez-vous pour ce Morning Wex le jeudi 28 novembre dès 8H30 en plein coeur de Lille au tout nouveau Mama Shelter (à 2 minutes à pied des gares)

    * Événement réservé aux professionnels du web. L’organisation se réserve le droit d’entrée. Places limitées.

  • Wexperience au Adobe CXM Space à Paris les 4 et 5 Novembre 2019 !

     

    Je ne vous apprends rien de nouveau. En offrant des expériences client unique, les entreprises ont tout à y gagner : augmentation des taux de conversion, amélioration du retour sur investissement, fidélité accrue, plus grande satisfaction des clients, et multiplication des ventes

     

    Pourquoi participer à l’Adobe CXM Space ?

    D’abord, parce qu’on y sera bien évidemment  ! Notre expert UX interviendra sur le sujet de l’attention, graal de l’expérience client digital de demain ! 

     

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    Mais aussi parce que ce sera c’est aussi l’occasion de :

    • S’immerger dans le Marketing Digital avec une visite virtuelle unique
    • S’inspirer des grandes marques issues de toutes les industries qui proposent des expériences inégalées.
    • Rencontrez des professionnels partageant la même ambition de délivrer des expériences client d’exception.

     

    On se retrouve donc Rdv les 4 et 5 novembre 2019 à La Gaîté Lyrique pour vivre une expérience interactive inédite avec Adobe Experience Cloud

     

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  • Lengow Day 2019 : retour sur une journée de conférences 100% marketplaces

    S’il y a bien une chose que j’ai apprise au Lengow Day, c’est que le e-commerce est devenu bien plus compliqué que ce qu’il avait été à ses débuts !

     

    Le client, ce poisson que l’on cherche à attraper avidement, n’est plus cet animal docile et naïf du temps des catalogues, mais il est aujourd’hui un surpuissant super-héros, surinformé, super agile, infidèle et furtif, capable de comparer 50 offres à la fois, mobile, multicanal, capable de démolir une marque à coups de tweets. Il (le client) n’est plus le même homme ou la même femme. Et les marchands devraient bien s’en souvenir, car, pour continuer à le séduire, les moyens à déployer sont d’une nouvelle ampleur. Et c’était bien cela qui était intéressant à découvrir au Lengow Day. Comment les marques peuvent déployer des moyens pour communiquer finement leurs offres sur le marché à n’importe quel endroit de la terre, du web, à n’importe quel moment, et sur n’importe quel terminal !?

     

    La journée entière était consacrée à ce sujet et après une rapide introduction, nous avons pu y découvrir la nouvelle solution de Lengow : Insights, destinée à répondre au besoin des marchands de pouvoir maîtriser leurs canaux de distribution à travers une complexité d’usages et de technologie croissants.

     

    J’ai donc appris que :

    • Le client, où qu’il se trouve, on irait le chercher (Michael Froger, Lengow)
    • Que pour le chercher, il allait falloir de la donnée (beaucoup !) (Michael Froger, Lengow)
    • Que la donnée seule sans inspiration ne pourrait peut être même pas suffire (Amy Vener, Pinterest)

    Michael Froger, Lengow

     

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    Mickael Froger – Photo officielle Lengow Day

     

    Le fondateur de Lengow (qui fête ses 10 ans, si j’ai bien compris, tout comme Wexperience bientôt) a donc présenté la nouvelle mouture de sa solution, appelée fort judicieusement Insight (Aperçu ou Connaissance). En gros, Insight élargit encore plus ses sources de données (ajoutant Dropbox, Google Drive, Google Sheets, et plus encore) et permet en recroisant toutes ces informations de prédire des tendances de marché.

     

    Tout cela en automatisant le push produit sur de multiples canaux, dont tout un tas de nouvelles destination : les marketplaces, les instore TV, les enceintes intelligentes, tout ce qui fait le beau monde merveilleux des objets connectés et du commerce multicanal (le communiqué de presse est là, en anglais)

     

    Michelle Beeson, Forrester, l’institut d’étude

     

    La nouvelle, qui n’en est pas vraiment une, mais qui finit par se confirmer, c’est que le mobile est bien le fer de lance du commerce. Même s’il ne représente en moyenne que 9% des transactions en France, il n’est reste pas moins le point de départ de 55% des ventes. Voilà l’arme préféré de l’acheteur multicanal.

     

    Et si il triomphe aujourd’hui, il est de plus en plus entouré par de nouvelles technos et de nouveaux points de vente : IOT, Marketplaces, VR/AR, Enceintes, PWA, etc etc). Bref, le client est vraiment taquin et bien malin qui devinera où il réalisera son acte d’achat final.

     

    Amy Vener, Directrice Marketing de Pinterest

     

    Amy Vener on stage !

     

    Mon intervention préférée : évidemment, on y a parlé d’expérience utilisateur !

    En tout cas, fascinant discours sur le moyen d’utiliser la donnée pour proposer une navigation sans fin et une expérience inspirationnelle lucrative.

     

    Pour ceux qui ne connaissent pas le concept de Pinterest : il s’agit d’un catalogue en ligne infini d’images de toutes sortes dans tous les domaines. Majoritairement utilisé par les femmes (si je ne m’abuse), le réseau est devenu le paradis des shoppeuses, des créatives, des décoratrices, de toutes celles (et ceux aussi un peu quand même) en mal d’inspiration.

     

    Comment ? Grâce à des algorithmes basés sur la donnée qui rendent à peu près sans fin les propositions et suggestions d’images à l’utilisateur (un peu à la manière d’un Spotify qui analyse en permanence les écoutes de ses utilisateurs et leur propose des playlist personnalisées). Pinterest serait en quelque sorte le Spotify de l’image avec, cerise sur le gâteau, une capacité inouï (mais pas comme les TGV) d’amener l’utilisatrice au produit.

    Car oui, bien évidemment, Pinterest est devenu depuis longtemps le rendez-vous des marques qui veulent créer une proposition de valeur différentes à leurs clients en créant des univers visuels propre à l’inspiration : cf Leroy Merlin, mais ce ne sont pas les seuls.

     

    Très convainquant : Pinterest s’avère comme une place de marché incontournable pour les marques qui veulent communiquer autrement auprès de leurs clients.

     

    Merci à Lengow pour cette belle édition !

  • Retour du WeLoveSpeed à Lille : comment concilier Web Performance et UX !

    Je vous rassure tout de suite, WeLoveSpeed n’est pas une rencontre de tuning en Nord-Pas de calais (qu’on appelle élégamment les Hauts-de-France maintenant), mais une série de conférences dédiées à l’optimisation des temps des chargements des pages de sites webs.

     

    Les participants n’étaient donc pas des individus en jean neige, t-shirt moulant sur des pecs à la Chuck Norris et nuques longues, mais des geeks, frétillant plus sûrement à la vue de code HTML/CSS et javascript qu’à la courbure échancrée d’un aileron posé délicatement sur le postérieur affriolant d’une Renault Clio millésime 2004.

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    Quelques images du WeLoveSpeed

    Perf et UX sont liés par un pacte méphistophélien 😉

    Organisé par un panel de startups spécialisées dans la mesure de la performance, le programme était alléchant et avait de quoi intéresser un aficionado de l’UX, comme moi !

     

    Et en quoi la performance des sites recroise-t-elle les problématiques d’UX ?

     

    Tout simplement parce qu’un site rapide en toute circonstance est un facteur primordial de l’expérience utilisateur. Plus votre interface est réactive, plus les éléments importants d’une page s’affichent vite en haut d’un écran, plus vous créerez dans l’esprit de vos utilisateurs une sensation « plaisante » propice à la conversion. UX et performance d’affichage : on en avait déjà parlé là, mais le WeLoveSpeed était l’occasion de faire le point rapidement sur le sujet.

     

    1/ La performance est aujourd’hui l’affaire des codeurs, mais elle ne le devrait pas.

     

    Témoin, la population réunie et les sujets des conférences, clairement orientés code et solutions techniques. Mais il fut justement dommage qu’aucune réelle conférence sur le design ne soit venue sur la table. D’abord, parce que, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, oui, le design d’un site influe sur sa performance. Ensuite, parce que la performance devrait être sous le contrôle des UX designer et non pas des développeurs.

     

    Ou du moins devrait-il être l’objet d’une collaboration étroite entre les deux corps de métiers. Et les UX devraient, selon moi, sérieusement s’intéresser à cette question.Pour vous faire une idée de la manière dont cela peut se faire, essayez donc l’outil Performance Budget Calculator (un peu désuet) qui vous montrera sous quels aspects c’est possible : optimisation, des médias, du code, etc.

     

    2 / La performance est une question de persévérance et de temps.

     

    Loïc Troquet de So Local Group en a fait une démonstration éclatante en dévoilant dans l’intégralité le processus d’optimisation permanente de la performance de pagesjaunes.fr, entré récemment dans le top 10 du classement Webperf. Plus qu’un challenge, c’est un travail de fond qui requiert, comme il l’a vigoureusement souligné, une excellente collaboration avec toutes les parties prenantes d’un site web (dont le marketing). (sa présentation est à télécharger ici et à revoir ici .

     

    Tous les mois, lui et son équipe se fixent des objectifs permettant incrémentalement de gagner non seulement en temps de téléchargement, mais également en temps d’affichage.

     

    Je n’ai malheureusement pas pu assister à tout l’évènement, mais le peu de conférences que j’ai vues m’ont vraiment impressionné par leur qualité et leur intérêt. Et notamment celle de Estelle Weyl sur le paramétrage de l’affichage dans les navigateurs, vraiment passionnant, même pour un néophyte. (À revoir ici)

     

    https://twitter.com/estellevw/status/1174990757888954369

     

    Enfin, mon coup de ❤️ est allé à la conférence de Romuald Priol sur la relation qui existe entre la performance et l’impact environnemental des apps digitales. Sujet, dont il est difficile de prendre conscience et de trouver des moyens d’applications concrets dans un projet digital, mais qui devrait peu à peu titiller notre conscience à tous.

     

    Quelques chiffres, jetés en vrac, à ce sujet :

    • L’IA, peut consommer jusqu’à 2000 W/s, tandis qu’un cerveau humain n’en consomme que 20, et est beaucoup plus puissant
    • Le numérique représente 3,8% des émissions de GES (Gaz à effet de serre)

    Télécharger ici la présentation de Romuald Priol et pour rafraîchir votre mémoire, vous pouvez également relire l’article que j’avais publié sur ce blog : Vers un design écologique ?

     

    Merci encore à WeLoveSpeed pour cette belle édition ! Pour revivre les conférences, consultez la chaîne youtube de l’évènement, quant aux présentations, c’est par ici 👈

     

  • Wexperience est partenaire du Game UX Summit 2019 !

     

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    La Plaine Images accueille le Game UX Summit, le premier événement spécifiquement dédié à l’UX pour l’industrie du jeu vidéo !

    Créé par Célia HodentGame UX consultant mondialement reconnue pour son rôle clé dans le succès de Fortnite, le Game UX Summit est le premier événement international dédié à l’expérience utilisateur dans l’industrie du jeu vidéo.

     

    Du 2 au 4 octobre, le Game UX Summit rassemblera de nombreux professionnels et studios de l’industrie mondiale du jeu vidéo pour 3 belles journées rythmées de conférences, de masterclass et d’une soirée de networking. De retour à la Plaine Image (métropole Lilloise) l’évènement a pour objectif de permettre aux professionnels du jeu et experts de l’UX de se rencontrer, d’échanger des bonnes pratiques et de partager leur enthousiasme pour les expériences passionnantes et engageantes !

     

    Au programme :

    Durant 3 jours, une vingtaine de conférenciers mondialement connus témoigneront de leur nombreux savoir-faire : Human Factors, Human-Computer Interaction, UX Design, User Research, Analytics, Business Intelligence... tout en abordant des questions d’ordre sociétales qui sont autant de défis pour l’industrie du jeu vidéo : l’accessibilité, l’inclusivité, l’éthique etc …

     

    La journée du 4 octobre est une journée supplémentaire d’apprentissage des astuces UX et des meilleures pratiques dans le cadre d’ateliers. L’évènement aura également la chance d’accueillir 2 keynotes speakers qui sont de véritables leaders dans l’industrie du jeu vidéo : Jenova Chen et Kate Edwards

     

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    Pour plus de détails sur le programme c’est par ici

     

    Qui viendra ?

    Des professionnels du monde entier, issus de fameux studios (Ubisoft – King – Wargaming – Creative Assembly – Dice – SpaceApe games, etc.) mais aussi des entreprises médias comme la BBC ou encore la Française des Jeux. Pour vous rendre compte de l’ampleur internationale de l’événement, je vous invite à suivre ce lien 👈

    « UPDATE »

    L’évènement affiche désormais complet. Pour plus d’infos contactez l’organisateur à cette adresse 👈

     

     

     

  • Nouveau site en ligne par Wexperience : Lepage.fr

    C’est avec beaucoup de satisfaction que nous vous annonçons la sortie de Lepage.fr, site conçu par Wexperience et réalisé en partenariat technique avec l’agence nordiste IT-Room.

    Premier projet dans le domaine du luxe pour Wexperience, nous avons pris en charge l’entièreté de la refonte et de l’optimisation de l’expérience client. Le design, la direction artistique et le motion design ont aussi fait partie du périmètre de nos prestations. Évidemment, plusieurs tests utilisateurs ont été conduits pour bien comprendre les usages et ressorts psychologiques des acheteurs de produits de luxe.

    Capture d’écran de la home du site

    Nous vous en dirons plus bientôt avec un use case complet sur le sujet ! En attendant, découvrez le site 🙂

  • Retour sur les Flupa UX Days 2019

     

    La semaine dernière se tenaient à Paris les Flupa UX Days, le RDV annuel de tout bon UX Designer qui se respecte.

     

    L’événement, se tenant sur 2 jours est organisé par Flupa, l’association française des professionnels francophones de l’UX. Plus de 1000 professionnels du domaine s’y sont retrouvés et ont pu échanger, écouter, apprendre et surtout partager leurs connaissances lors de conférences, d’ateliers et de petit fours, toujours indispensables à la réussite d’une telle rencontre 😋!

     

    En digne agence UX que nous sommes, c’est donc tout naturellement que nous étions présents pour cette édition 2019 ! Petit retour sur notre participation et les conférences qui nous ont marquées. Quand beaucoup célébraient la Fête de la musique qui s’est d’ailleurs invitée au UX Days avec le talentueux Guem (voir ici), nous célébrions l’importance et le succès de l’UX en tant que discipline professionnelle !  

    Vendredi : des conférences plus qu’inspirantes

    On ne vous le répétera jamais assez, chez Wexperience, la méthode des tests utilisateurs est essentielle ! Ne pas tester votre site, votre app, vos produits, avec vos utilisateurs finaux, c’est rater certainement les problèmes principaux de votre site. Et ceux et celles qui ont pu nous croiser dans le village de stands vous confirmeront ce message.

     

    Nous étions également présents ce jour pour distribuer notre dernier livre blanc sur les assistants vocaux intitulé « Comment les Français utilisent les enceintes intelligentes ». Est-ce facile de les prendre en main ? De les utiliser ? De leur ajouter des fonctionnalités ? Beaucoup d’entreprises se posent la question aujourd’hui de savoir si elles doivent engager des développements et créer des services sur ces terminaux. Il est bien sûr toujours possible de se lancer tête baissée dans un projet de Skill ou d’Action (le nom des apps pour les enceintes intelligentes), mais notre conviction est qu’avant de le faire, un minimum de connaissance du terrain est nécessaire.

    C’est ce que nous avons voulu fournir à travers cette étude. Et nous espérons qu’elle vous apportera les enseignements nécessaires à votre réussite. Pour la télécharger gratuitement, cliquez ici 👈

     

    INES-WEXPERIENCE-UXDAYS

     

    Sur scène, des intervenants Français, Américains, Autrichiens avec Nicolas Duval, Emmanuel Marévéry, Marc Stickdorn ou encore Steve Krug,  (que nous avons pu rencontré sur notre stand) ont animés cette belle journée ensoleillée, à la Cité des Sciences de Paris.

     

    De gauche à droite, Cyrille Pattyn, Steve Krug et Olivier Sauvage au stand de Wexperience

    Keynote d’ouverture par Steve Krug

     

    Pour démarrer la journée, Steve Krug, auteur du fameux livre « Don’t Make Me Think : A Common Sense Approach to Web Usability »  intervenait sur le rôle des professionnels de l’UX. L’importance de défendre réellement les utilisateurs et d’anticiper les mauvaises conséquences du design. Les UX sont ils toujours les avocats des utilisateurs ? Sont-ils des gens biens ? À priori oui, car l’empathie est un pré-requis du métier … Pour revivre l’intervention c’est par ici, dès 33min 👇

     

    Evolution of Design Systems : Closing the gap between ideas and reality

     

    Intervention Blablacar aux Flupa UX Days 19
    Animé par Nicolas Duval, lead UX Designer et Dawid Woldu, Product designer senior chez BlaBlaCar

     

    Très appréciée de nos équipes, cette keynote animée par deux UX designers de BlaBlaCar nous a offerte l’une des meilleurs démonstrations, et de réels enseignements sur la réduction de l’écart entre une idée géniale et la phase de production ! Origami, Farmer, Sketch, Blablacar a créé un Design System associée à leurs consignes. 

     

    Un prototype est ainsi rapidement intégré, des tests utilisateurs menés à partir de maquettes sans développement de version et le tout, assaisonnée de logiciels comme Origami pour rendre l’expérience encore plus réelle.

     

    Pour revivre leurs interventions c’est par ici 👇

     

    UX + Data = ♥ par Emmanuelle Marévéry

    Emmanuelle Marévéry on stage

     

    Alors, comment la data peut nous permettre de faire de l’UX ?  Lors de cette intervention, la talentueuse Emmanuelle Marévéry nous donnait quelques bonnes idées faciles à mettre en oeuvre pour faire de la recherche UX à partir de données que nous pouvons tous avoir !  Par exemple :

    • S’intéresser aux avis clients sur les fiches-produits et aux commentaires des vidéos Youtube,
    • Mais aussi, regarder le comportement des utilisateurs via des webcams gratuites à travers le monde
    • Et en analysant de façon rapide avec quelques outils cités : Wordle / Wordart (gratuit, facile), XLSTAT / SPSS etc …

    Pour voir les slides c’est par ici ! Quant à la vidéo, accrochez-vous bien car c’est beaucoup d’informations en peu de temps. Allez directement à la 27ème minutes 👇

     

     

    On a également apprécié :

    Et comme je le disais plus haut, si le sujet des assistants vocaux vous intéresse, rendez-vous sur cette page, on vous réserve une belle surprise.

     

    Bref, vous l’aurez compris, ces deux jours aux UX days ont été très très enrichissants !! Merci au Flupa et à ses bénévoles pour cette belle édition 2019 !

     

  • L’UX doit faire partie de la bataille contre l’illectronisme* !

    Comment le Numérique inclut et exclut tout à la fois !

     

    wex-illu_illectronisme

     

     

    Il y a maintenant quelques jours, Wexperience était à la conférence de presse de lancement du livre blanc  « Contre l’illectronisme «  publié par le Syndicat de la Presse Sociale (SPS), et auquel Wexperience à contribué. Et ce livre est un cri d’alarme !

    Le numérique qui entraîne une énorme transformation des services de l’Etat et des entreprises, devrait, en principe, être une chance… mais dans 23% des cas, est en train de devenir un obstacle pour de nombreux français, que ce soit dans le service public comme dans le privé.

     

    23%, c’est énorme ! L’étude publiée par le CSA à ce sujet est éloquente ! Lors de sa publication, en mars 2018, 19% des personnes interrogées aurait renoncé à une démarche en ligne parce qu’il fallait utiliser Internet. Un français sur cinq !

     

    Comment, alors que les NTIC devraient faciliter leur vie, autant de gens peuvent-ils rester sur le bas côté ? Une chose est certaine, que ce soit pour le public ou le privé, il n’est pas possible de faire l’impasse sur ces exclus du numérique : que ce soit pour des raisons d’équité et d’égalité d’accès, ou pour les entreprises, pour des raisons de marché. L’explosion du e-commerce dans les années 2000 a montré le besoin des français de pouvoir se connecter pour faire leurs achats. Si certains d’entre eux sont éloignés de cette manne pour quelque raison que ce soit, cela ne peut se faire.

     

    Conférence de Presse Sociale pour le lancement du livre blanc

     

    Ne pas oublier, dans les missions des professionnels de l’UX, les publics en difficulté face au numérique

    Notre conviction, pour avoir contribué à ce livre blanc, est que les agences, et à travers les agences, que les UX Designers doivent participer à rendre plus inclusif le web en n’oubliant pas dans leurs missions les publics en difficultés face au numérique. 

     

    Comment ?

     

    Notre expérience montre qu’entamer une démarche d’inclusion n’est pas si simple.

     

    C’est d’abord une difficulté que personne ne veut envisager.

    Tout va trop vite dans le web. Et tout va tellement vite, que l’on a tendance facilement à mettre de côté les publics qui nous retarderaient dans la mise en production d’interfaces. Ne nous mentons pas : en tant qu’agence, nous avons tendance à nous focaliser sur les publics à l’aise avec le numérique et « oublions » trop facilement tout ceux qui pourraient contraindre à créer des coûts et des délais dans la phase de conception. Nous sommes bien d’accord, ça n’est pas une bonne raison, mais c’est une réalité.

     

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici

     

    Quelques pistes d’amélioration :

     

    Travailler le vocabulaire

    Les mots sont souvent, très souvent, source d’incompréhension pour les utilisateurs, qu’ils soient illectronistes ou pas, d’ailleurs. C’est d’ailleurs une des recommandations du livre blanc : écrire dans un langage simple, non jargonnant, être précis dans les libellés d’action, simplifier la structure des phrases pour les rendre plus compréhensibles (sans perdre de leur sens ou de leur finesse). Porter un effort sur cet aspect là est extrêmement rétribuant et peut amener les meilleurs résultats.

    Simplifier les interfaces

    C’est une antienne que l’on ne cesse de répéter ici à Wexperience : faites simple ! « Simple » ne voulant pas dire simpliste, mais clair, transparent, léger, agréable à regarder, engageant.

    Les vertus de la simplicité sont nombreuses. Et mieux vaut une interface qui ne montre pas grand chose qu’une interface qui ressemble à un tableau de bord d’Airbus. Trop de sites montrent encore trop de choses au dessus de la ligne de flottaison.

     

    Trop de sites veulent absolument mettre toute l’information sous le premier regard de l’utilisateur. Alors que ce que demande les utilisateurs aujourd’hui, c’est du calme, de la tranquillité, de la simplicité pour pouvoir s’orienter plus vite, prendre de meilleures décisions et faire de bon choix. Cet aspect essentiel a, par exemple, été très bien compris par une société comme Walmart qui a radicalement changé son interface en juin 2018 et l’a rendu beaucoup plus digeste que la plupart de celles de ses concurrents. (plus d’infos sur le cas Walmart dans cet article 👈)

    Optimiser pour le mobile

    Nous ne saurions jamais trop insister sur l’importance de fabriquer des interfaces mobiles vraiment accessibles à tous ! Aujourd’hui en e-commerce, presque la majorité des transactions sont réalisées sur mobile.
    Les plus jeunes générations naissent avec un smartphone entre les mains et les habitudes qui sont en train de s’y former seront celles de générations entières pour qui l’ordinateur apparaîtra aussi sympathique et moderne qu’un vieux Gramophone.

     

    Autant dire que penser « mobile first » ne doit pas être un simple slogan, mais bien une véritable application d’une conception qui doit commencer par les usagers mobiles, avec tout ce que cela entraîne comme contraintes, notamment celle de la simplicité dont nous venons de parler plus haut.

    Alléger !

    Quand on parle UX, on oublie trop souvent le code. Une page web ou une application ne sont rien d’autres que des lignes de codes empilées les unes sur les autres, ET des médias (photos, vidéos). Penser que tous les utilisateurs d’un site possèdent une connexion internet fibre haut débit et un iPhone dernier cri constitue une des erreurs les plus grossières commise en agence. Trop souvent, nous ne codons que pour des utilisateurs suréquipés et surconnectés. Or, la réalité montre que de nombreux publics en situation de difficultés numériques, le sont aussi parce qu’ils n’ont pas accès au même niveau de technologie que la majorité de la population.

     

    Penser à alléger le code, à le simplifier, à l’optimiser pour accélérer l’affichage des pages ou des écrans devrait être un impératif capital pour les concepteurs d’expérience utilisateur. Rendre fluide les interactions, ne pas faire patienter les gens indéfiniment devant les écrans demande un effort de codage, et celui-ci n’est sans doute pas encore assez fait.

     

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici

     

    Conclusion : intégrons dans les schémas de pensée UX les publics en difficulté

    Ne rentrons pas trop dans le détail, mais ces quelques recommandations, que vous retrouverez dans le livre blanc, parmi d’autres, montrent l’importance du rôle des UX Designers dans la lutte contre l’exclusion numérique.
    Durant la conférence d’hier était souvent évoqué le besoin de « former » et « d’accompagner » les utilisateurs aux outils du numérique. Certes, c’est un passage obligé de l’accessibilité, mais la formation ne doit pas être un palliatif à des interfaces mal conçues (ce qui est trop souvent le cas).

     

    Simplifions les interfaces, élargissons leur scope d’interactions en les rendant vraiment plus utilisables par des publics de plus en plus large et nous aurons gagné la partie ! Et encore une fois, l’UX aura démontré son indéniable capacité à mettre en harmonie les hommes et les machines dans un souci permanent de mettre la technologie au service de l’humain, et pas l’inverse !!

     

    🎥 En images, découvrez l’interview de Philippe Marchal, Président du Syndicat de la , par

     

     

    Wexperience était également sur RMC pour parler de la sortie de ce livre blanc, pour visionner la vidéo, suivez ce lien.

     

    Et pour télécharger le livre blanc « Contre l’illectronisme, cliquez ici 👈

     

    *L’illectronisme est un manque ou une absence totale de connaissance des clés nécessaires à l’utilisation et à la création des ressources électroniques. C’est un néologisme, traduction de information-illiteracy, qui transpose le concept d’illettrisme dans le domaine de l’informatique.  Lire la suite sur Wikipedia