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Catégorie : Actualités

  • L’IA pour analyser les interfaces : les UX designers vont-ils être tous remplacés ?

    On parle tellement d’IA en ce moment que l’indigestion n’est plus très loin. Mais, foin de bullshit, regardons de plus près ce que peut faire chatGPT pour analyser une interface.

    chatGPT peut-il analyser une interface ? (spoiler alert : oui)

    Un post récemment postée sur LinkedIn montrait comment chatGPT, grâce à sa nouvelle fonctionnalité de reconnaissance d’images pouvait apporter de nouvelles opportunités aux UX Designers.

    La designeuse Patricia Reiner montrait comment à partir d’un petit mockup qu’elle avait fait, elle avait utilisé chatGPT pour en faire une analyse ergonomique. Puis, comment, toujours à partir de ce mockup, chatGPT pouvait générer du code CSS pour le développer en vraie maquette.

    Un exploit ? Oui… et non.

    Bien que l’exploit paraisse remarquable… en réalité, il s’inscrit dans la suite logique de ce que peuvent faire les IA génératives et si, on a vraiment l’impression qu’il y a une intelligence à l’œuvre… il faut se rappeler, tout simplement, que tous ces résultats sont le produits de statistiques produites grâce aux quantités de données astronomiques produites sur le web depuis des années (lire cet excellent article de vulgarisation, en anglais, sur la génération de données avec l’IA).

    chatGPT n’est, finalement, rien de plus qu’une nouvelle manière d’aller chercher et réordonner les données, tout comme Google l’avait fait en son temps.

    Mais, revenons à nos moutons, et plutôt que nous esbaudir sur les exploits des IA génératives, essayons de comprendre ce qu’elles pourraient entraîner pour le métier d’UX Designer.

    Les designers expérimentés devraient pouvoir dormir sur leurs deux oreilles

    Premier point à noter

    Les IA ne génèrent que ce qui existent déjà. Elles n’inventent pas. Ne sont pas créatives et s’appuient que quelque chose qui se trouve déjà quelque part sur le Web… en le réagençant en fonction des circonstances.

    Ainsi, l’analyse livrée par chatGPT ne fait-elle que reproduire ce que d’autres UX designers ont déjà produit quelque part… et, pour un UX designer un peu expérimenté, ne produit aucune nouvelle valeur particulière…

    En revanche, pour un designer débutant ou apprenant, ou même, et c’est encore plus intéressant, pour un non designer, chatGPT peut s’avérer utile.

    • En tant qu’outil d’apprentissage : les designers apprenant ou débutant vont ainsi pouvoir accéder à la somme de connaissance des designers seniors de manière ordonnée et intelligente.
    • En tant qu’outil d’analyse en propre : chatGPT apporte à des non designers des connaissances métiers qu’ils n’ont pas

    Attention cependant, on le sait, les IA génératives sont sujettes aux hallucinations et peuvent générer des erreurs d’analyse qu’un non-expert ne pourra pas déceler. C’est là, encore et toujours, le grand danger des IA.

    Jusqu’où l’IA effacera-t-elle le rôle du designer ?

    Deuxième point à noter

    La génération de code me semble être moins une opportunité.

    D’abord, parce qu’elle reste limitée et cantonnée à une page… Elle n’est donc pas forcément exploitable pour créer un prototype complet.

    Ensuite, parce qu’il mérite forcément d’être ajusté pour être exploité professionnellement.

    Sans compter, enfin, que ce n’est pas le métier du designer de générer du code, même si des solutions comme Figma tentent de l’entraîner sur ce terrain.

    L’IA, un précieux auxilaire ou le remplaçant du designer ?

    Conclusion

    chatGPT et autres peuvent s’avérer comme de précieux auxiliaires… mais sans doute pas pour les UX designers un tant soi peu expérimentés.

    Il n’ira pas relever des particularismes, et sera sans doute bloqué ou biaisé sur des pattern innovants.

    En revanche, il a la capacité d’apporter de véritables connaissances à des néophytes : designers débutants ou en phase d’apprentissage sous la supervision d’un expert… non designers sous la supervision d’une communauté.

    Mais ne rêvez pas ! chatGPT a peu de chance de vous remplacer, si vous êtes designer, pour une analyse complète d’un produit numérique.

    1. Il serait sans doute très ardu de lui faire « avaler » un ensemble de maquettes… ça se teste, mais nous restons dubitatifs
    2. Il lui manquerait sans doute énormément d’informations de contexte… et même si on peut les injecter dans l’algorithme, elles risquent de ne pas être suffisamment prises en compte
    3. Enfin, disons-le tout net : tester un produit, analyser une interface n’a d’intérêt que si on le fait avec de vrais utilisateurs… Autrement dit par des tests utilisateurs avec de vraies personnes… A moins que… à moins que, celles-ci puissent être remplacées par des avatars synthétiques générés par de l’IA, comme semble le proposer Fantasy, une entreprise qui va bientôt commercialiser des humains de synthèse. On en est là ? Eh bien oui, apparemment !
  • 5 bonnes raisons de venir au Speed Your Business !

    Le 15 juin, à Lille, Wexperience et ses partenaires organisent le Speed Your Business, un tout nouvel événement pour accélérer votre activité grâce au digital. Quand, comment investir dans le digital ? Quelles sont les dernières nouveautés, les dernières tendances ? Quelles sont les technologies ou les services où investir ? Comment s’y retrouver dans un contexte économique difficile où il faut savoir faire les bons choix ?

    C’est pour répondre à toutes ces questions que nous avons créé le SYB (Speed Your Business) : une association de 5 acteurs majeurs du e-business et de l’innovation (CIC Nord Ouest, Euratechnologies, Paysurf, Campus Cyber, Entreprises et Cités & Wexperience) pour proposer aux entreprises une vision claire et concrète des opportunités du digital pour les mettre au service de la croissance de vos entreprises.

    Il vous en faut plus pour vous convaincre ? Voici 5 bonnes raisons de venir au Speed Your Business !

    1 – Parce que nous faisons venir les meilleurs speakers de la région

    Nous vous concoctons un programme de qualité avec des experts reconnus dans leur domaine. Notre objectif : vous faire partager des retours d’expérience, de vous apporter des témoignages et des solutions concrètes pour votre business !

    2 – Parce que rien ne vaut la relation humaine.

    Rien ne vaut le contact humain, pour apprendre, s’enrichir, faire des progrès et avoir des échanges constructifs.

    Nous attendons plus de 400 personnes au SYB. Des dirigeants, des entrepreneurs, des experts, des professionnels du digital dans tous les domaines. Cette profusion est le meilleur moyen de sentir les tendances du moment, partager, échanger sur les problématiques qui vous concernent.

    Profiter de rencontrer les acteurs les plus dynamiques de la région pour s’inspirer.

    3 – Parce que prendre les bonnes décisions, ce n’est pas toujours simple…

    En effet, il est parfois difficile pour une entreprise de faire les bons choix tant les évolutions du digital sont nombreuses et rapides. Le Speed Your Business vous offre la possibilité de réaliser des entretiens spécialisés (sur inscription) pour vous aider à répondre à vos besoins.

    Profitez-en, il n’y en aura pas pour tout le monde !

    4 – Parce que rien ne vaut un moment de convivialité

    Participer à un événement, c’est aussi l’occasion de se poser et d’échanger.

    Au Speed Your Business, vous trouverez aussi plusieurs lieux de networking pour faire des nouvelles connaissances, développer votre réseau et vous projeter dans de nouveaux projets qui vous aideront à faire progresser votre entreprise.

    5 – Parce que le Speed Your Business, c’est tout compris !

    Cet évènement, c’est bien plus que des conférences ! Vous aurez la possibilité de vous ressourcer et de vous restaurer tout au long de la journée.

    C’est souvent entre le café et le dessert qu’on prend les grandes décisions. Alors pourquoi ne pas venir les prendre au SYB.

    Comment s’inscrire ? 

    Cette première édition de Speed Your Business se tiendra au sein du lieu emblématique de l’innovation dans la tech des Hauts-de-France, EuraTechnologies, le 15 juin 2023 pour une journée qui s’annonce d’ores et déjà exceptionnelle.

    Inscription gratuite : www.speedyourbusiness.fr

    Horaire : de 9h à 17h

    Lieu : EuraTechnologies, Place de Saintignon, 165 Av. de Bretagne, 59000 Lille

    LinkedIn : @SpeedYourBusiness

    Twitter : @SYB_Event

    Email : contact@speedyourbusiness.fr

    hashtag : #SYB23

  • Pourquoi il faut se former à l’UX, même si vous n’êtes pas UX designer ?

    Par Olivier Sauvage, fondateur de Wexperience

    Si vous n’êtes pas UX designer, devez-vous vous y connaître en UX ? Devez-vous comprendre absolument comment se construisent les interfaces ou bien comment les utilisateurs d’une app ou d’un site se comportent ?

    Dans cet article, je vous explique pourquoi vous et vos collaborateurs vous devriez vous former à l’UX, même si vous ne voulez pas faire de l’UX.

    Si vous êtes dans le domaine du marketing, du développement informatique, ou si même, votre fonction ne vous amène pas au quotidien à réfléchir sur des problèmes d’expérience client, mais que vous êtes quand même au contact de réflexions en rapport avec le digital, avez-vous besoin de notions d’UX pour exercer votre métier ?

    J’ai personnellement la conviction que oui. Que pouvoir comprendre en en ayant les bases les notions particulières qui font qu’une interface sont bonnes ou mauvaises pourront vous aider à mieux accomplir votre job.

    Pour quelles raisons ?

    La raison essentielle ? Parce que l’UX est devenu un enjeu incontournable du digital, mais ça n’est pas tout…

    Parce que l’expérience utilisateur est devenue centrale dans la réussite des projets digitaux. Il ne suffit pas de savoir développer un bon produit numérique, il faut aussi qu’il soit facile à prendre en main par ses utilisateurs et que ceux-ci parviennent à accomplir facilement ce qu’ils doivent faire pour en assurer le succès.

    Or, si vous n’avez que des notions éparses de l’UX et de la conception centrée utilisateur, vous ne pourrez pas saisir les notions et les enjeux principaux d’un projet digital. Vous continuerez à commettre les mêmes erreurs que d’habitude.

    Les 5 erreurs classiques de l’UX faites par les non UX

    Erreur n°1 : Se baser sur le bon sens

    Ce qui est l’erreur la plus courante dans ce domaine. On se base sur ses convictions, on croit qu’elles sont les bonnes, alors, qu’en réalité, elles ne sont que la résultante de votre expérience personnelle, pas de celles d’un ensemble de personnes, dont les compétences et les habitudes ne sont pas du tout les mêmes que les votres. Vous baser sur votre bon sens revient à penser que tout le monde agit comme vous : ce qui est faux et ne vous permet que d’aborder 5% d’un problème d’UX.

    Se baser sur le bon sens revient à n’aborder que 5% d’un problème

    Dans la vraie vie, il n’y a pas qu’un utilisateur. Souvent, les designers sont amenés à travailler sur des systèmes qui comptent des dizaines de milliers d’utilisateurs, parfois plus. Au sein de ces groupes, il y a une infinité de profils, de comportements, ayant tous des habitudes plus ou moins différentes. On doit donc créer une ergonomie qui puisse satisfaire au mieux à tous ces profils. Et ça, c’est vraiment difficile. A tel point que, parfois, il faut créer plusieurs interfaces pour un même produit ou même service…

    Erreur n°2 : Avoir des préjugés sur ses utilisateurs

    Je crois que c’est un des pires travers que l’on a quand on a une connaissance limitée de l’UX. Penser que les personnes âgées sont nulles ou que les jeunes sont des génies de l’interaction.

    Ou même, penser, de manière générale, que ses utilisateurs sont des incapables.

    Un utilisateur peut être très à l’aise dans un environnement, et très mal à l’aise dans un autre environnement.

    La réalité est beaucoup plus nuancée et complexe que cela. Un utilisateur n’est bon que par rapport à un système donné, mais il peut être mauvais sur un autre système. Par exemple, je me souviendrai toujours de ce jeune gamer qui trouvait trop facile un centre commercial en 3D, parce qu’il avait l’impression de jouer sur un mauvais jeu, et que ça lui rendait l’expérience insupportable…

    tandis qu’une vieille dame se débrouillait bien mieux que lui, parce que l’interface était somme toute simple et correspondait bien à ses habitudes.

    Faire de l’UX, c’est déjà comprendre ça.

    Erreur n°3 : Confondre l’esthétique d’une interface avec son efficience

    L’efficience, c’est la notion d’efficacité d’une interface par rapport à un utilisateur…

    On a très souvent tendance à confondre une interface que l’on trouve jolie, sympathique, correspondant à nos goûts personnels, avec une bonne interface…

    Ce qui est beau ne crée pas forcément une bonne UX

    Or, ça n’est pas parce qu’une page est bien présentée qu’elle répond bien aux exigences des utilisateurs… C’est même souvent très trompeur…

    La preuve, ces magnifiques pages animées créés par des designers d’interaction qui produisent des effets merveilleux, mais qui se révèlent à l’usage usants, inutiles et lourd. Bref, ça n’est pas parce que vous trouvez ça beau que ça procure une bonne UX.

    Erreur n°4 : Croire que l’UX, c’est magique et ça permet de faire exploser son chiffre d’affaires

    Je lis tellement de posts sur les résultats miracles de l’UX.

    Des boutons qui augmentent le taux de transfo de 400%.

    Des formulaires simplifiés qui augmentent le nombre de leads.

    Etc.

    L’UX n’est pas une potion magique, mais une médecine douce

    J’en ai déjà fait un post récemment. Non l’UX ne va pas vous rendre riche (ou rendre la société de vos actionnaires plus riches). Il existe très peu de cas où l’amélioration de l’UX améliore drastiquement la conversion d’un site ecommerce.

    On pourrait dire une chose de l’UX, c’est qu’elle est une médecine douce… On l’instille à petite dose et elle travaille en longueur dans le temps sur votre site ou votre app… Et c’est aussi pour ça qu’elle est si difficile à mesurer.

    Erreur n°5 : Se fier tel quel aux trucs et astuces des réseaux sociaux

    Vous en avez déjà vu tellement… des listes de trucs et astuces qui vous garantiront une meilleure UX.

    Alors, certes, la plupart ne sont pas faux… mais ils oublient une chose : une bonne ergonomie ne l’est que dans un contexte donné et en fonction de ses utilisateurs. Ce qui être bon là, peut ne pas l’être ici.

    D’où la complexité de l’UX designer… S’inspirer de ce qui a déjà été fait, mais sans jamais copier… Et tester systématiquement.

    Alors pourquoi se former à l’UX finalement ?

    Parce que justement, trop de gens amenés à travailler sur des projets numériques commettent ce genre d’erreur, se trompent et ont de mauvaises croyances.

    Résultat : les dialogues qu’ils engagent avec les vraies UX designers sont compliqués, biaisés, et souvent conduisent à de mauvaises décisions, à cause de nombreuses incompréhensions.

    En vous formant à minima à l’UX, cela vous permettra de mieux comprendre ce qu’est vraiment l’UX… A quoi ça sert ? Et comment bien l’utiliser dans vos projets avec ses différents intervenants.

    👉 Vous baserez vos points de vue non plus sur l’intuition, mais sur l’observation.

    👉 Vous arrêtez d’avoir des pensées toutes faites sur vos utilisateurs.

    👉 Vous éviterez de vous précipiter trop vite sur des solutions trop faciles.

    👉 Vous ne vous laisserez plus avoir par l’apparence des choses.

    Et si tout ça ne vous suffit pas, alors suivez la formation que je donne et qui vous donnera toutes les clés pour pouvoir parler et comprendre l’UX presque comme un vrai pro 😉

  • UX : comment mettre en valeur sa politique RSE ?

    La politique RSE des entreprises est une attente grandissante des consommateurs, mais celle-ci n’est pas toujours bien mise en valeur.

    Avoir une politique RSE, c’est bien.

    Le faire savoir, c’est mieux.

    Et bien le faire savoir, c’est encore mieux !

    L’année dernière, on a testé plus de 30 sites et sur la plupart, la politique RSE était mal affichée, mal présentée. Dans cet article, nous allons voir comment bien présenter sa politique RSE.

    Les erreurs que nous avons le plus fréquemment rencontrées

    Chaque années, nous conduisons plusieurs dizaines de tests utilisateurs UX sur les sites de nos clients. Bien que nous n’analysions pas expressément l’affichage de leur politique RSE, il se dégage pourtant souvent les mêmes défauts, spontanément remontés par nos testeurs.

    Erreur #1 : La politique RSE est cachée.

    La politique RSE ne doit pas être cachée ni montrée trop ostentoirrement. Mais un des défauts que nous avons rencontrés est qu’elle est souvent mise en bas de page. Cela la rend presque invisible. Même si les utilisateurs peuvent penser à aller la chercher là, il semble tout de même important de la placer plus haut dans la page, voire ne pas hésiter à la mettre dans le menu principal, car c’est une information qui a tendance à être de plus en plus recherchée et qui va influencer positivement votre visiteur vis à vis de votre société.

    Sur le site de Promod, la politique RSE est affichée directement dans le menu principal de navigation. Très visibles dans la version desktop, il faut cependant ouvrir le menu, dans la version mobile, pour la voir. Elle y occupe une place importante.

    Erreur #2 : Les termes utilisées sont trop marketés

    Comme pour tout en UX, mieux vaut éviter les termes marketés, que ce soit pour le nom de votre politique RSE ou même par l’emploi de termes explicatifs dont la signification risque de ne pas apparaître clairement.

    Deux conseils :

    -> Ne donnez pas à votre politique RSE un nom « marketing »… pour faire chic ou stylé 🙂 Mieux vaut employer un terme que tout le monde reconnait et comprend que d’essayer d’être à la mode. Cela réduira, en outre, le risque d’être soupçonné de greenwashing.

    -> N’inventez pas non plus de « faux label »… un de nos clients avait cru bon d’inventer un terme synonyme de RSE que les utilisateurs auraient pu assimiler à un label officiel… or, ça n’était pas le cas. Et ce choix a été assez mal interprété par les utilisateurs du site qui y voyaient une tentative de tromperie.

    Erreur #3 : Le site n’explique pas assez ce qu’est la RSE

    Si le terme RSE se rapporte pour vous à des choses claires et précises, n’imaginez pas que ça soit la même chose pour vos clients. Le terme RSE lui même n’est pas forcément connu ou reconnu.

    Faites preuve de pédagogie : n’hésitez pas à consacrer une page ou plusieurs pour expliquer ce que concrètement votre politique RSE signifie.

    Prenez vraiment du recul et mettez-vous vraiment à la place de vos clients pour produire des contenus qui vont répondre à leurs interrogations.

    Et si, dans certains domaines (habillement, par exemple), il est facile de s’imaginer ce que peut être une politique RSE, dans d’autres, ça peut être moins évident. Un de nos clients dans l’assurance expliquait en long et en large sa politique RSE, mais ces explications étaient assimilées à du greenwashing car les visiteurs du site n’imaginaient pas bien le lien entre assurance et RSE.

    Dans les pages produits, de nombreuses explications sont données en toute transparence. Les produits RSE sont clairement identifiés par la marque Promod for Good

    Erreur #4 : Les indications visuelles de la RSE ne sont pas assez explicites

    Il existe pléthore de logos, de symboles, de labels à l’appui des politiques RSE, mais ceux-ci ne sont pas tous forcément lisibles pour vos clients.

    Dans nos tests, souvent ces logos étaient mal compris ou mal placés.

    Par exemple, dans les fiches produits, ils sont souvent noyés au milieu d’autres éléments d’information.

    Ils se sont également pas reliés à des notices explicatives qui permettent de mieux les comprendre.

    Pour que ceux-ci orientent vraiment vos utilisateurs, vous devez donc prendre soin :

    • De bien les isoler visuellement dans les fiches produits et de les positionner à un endroit où ils prennent sens par rapport à votre descriptif
    • De bien les expliciter avec un court texte les accompagnant, mais également un lien renvoyant vers une définition et des explications plus précises.
    Tresecodesign affiche clairement sur chacune de ses fiches produit, à côté du prix, l’indice d’ecoimpact

    52% des ecommerçants mettent la RSE en tête de leurs priorités d’investissement

    D’après une récente étude de la FEVAD, c’est vraiment l’investissement prioritaire pour les grands ecommerçants. Or, si ces entreprises ont très bien compris la nécessité de se moderniser et d’être plus respectueuses de l’environnement, beaucoup, comme nous l’avons vu, tâtonnent dans leur manière de mettre en lumière cette politique RSE.

    Alors que c’est une réelle demande sociétale, il est donc primordial de mettre en œuvre des bonnes pratiques pour que les clients et utilisateurs de ces sites soient clairement informés de cette politique.

    Nous ne saurions que vous recommander de jauger votre démarche RSE en intégrant à vos études utilisateurs des questions afférentes à ce sujet.

    Conclusion : faites la démarche RSE de votre démarche RSE

    La meilleure des règles à adopter, c’est d’être soi même dans une démarche RSE pour afficher votre démarche RSE : transparence, honnêteté, clarté, écodesign seront vos maître mots dans la conception et le design de vos pages RSE.

    Et si cela est vital pour vous, n’hésitez pas à faire une étude en ligne ou en présentiel auprès de vos clients et prospects afin de bien comprendre dans le détail comment vous pouvez encore mieux les guider et les renseigner dans leur désir d’améliorer le sort de notre société.

    –> pour en savoir plus sur nos dispositifs d’étude

  • Une étude du MIT montre que chatGPT permet d’écrire plus vite et mieux

    Une étude menée par 2 chercheurs du Massachussets Institute of Technology (MIT) s’est intéressée à la manière dont chatGPT, l’IA de génération de textes, pouvait augmenter la productivité au travail. Les résultats, à découvrir, ci-dessous, sont édifiants !

    Des chercheurs du MIT ont demandé à 444 personnes d'écrire un texte dans leur domaine de compétence.
    Les testeurs devaient produire 2 documents : 1 avec chatGPT, 1 sans chatGPT
    Résultat -->
    Les gens écrivaient plus vite avec chatGPT : 17mn en moyenne contre 27 mn pour la même qualité de texte
    Soit 28,3 textes par jour avec chatGPT au lieu de 17,7 textes par jour sans chatGPT.
    Mais il y a une autre suprise.
    es gens écrivent aussi mieux. Sur une note de 1 à 7, les textes écrits avec chatGPT ont reçu une note de 4,5. Tandis que les textes écrits sans chatGPT ont reçu une note de 3,8.
    Mieux encore ! ChatGPT a augmenté la compétence des gens, en nivelant le niveau vers le haut. chatGPT réduit les inégalités cognitives !
    Autre enseignement : chatGPT changer la manière de travailler. Les testeurs ont passé moins de temps à écrire leur premier draft et plus de dtemps à peaufiner leur texte.
  • UX | Walmart refond son site et son application : des petits détails qui changent tout !

    Nouvelles HP et app de Walmart, 3 avril 2023

    Walmart vient d’annoncer sur son blog la refonte de son application et de la homepage de son site.

    Selon son directeur du ecommerce, Tom Ward, l’objectif était de la rendre plus engageante, mais aussi de coller plus aux habitudes des utilisateurs.

    « Nous améliorons la façon dont nos clients peuvent explorer les allées sans fin de Walmart.com avec un nouveau look élégant et une expérience qui offre une façon plus attrayante de parcourir et de découvrir notre incroyable assortiment.

    Qu’est-ce qui change ? En quoi est-ce mieux ?

    Pour résumer, l’apparence de l’app et de la nouvelle HP tendent vers la simplification de l’apparence.

    La nouvelle HP sur la version desktop semble plus esthétique, grâce au jeu de couleurs sur le fond des blocs

    Moins de choses visibles à l’écran

    C’est ce qui ressort en premier. On a moins d’informations à l’écran et l’apparence des contenus est plus homogène : moins de tailles de typo, moins de différents types de bloc. Des blocs plus grands et plus espacés donnent aussi l’impression d’une réduction d’information.

    Une apparence plus esthétique

    Conséquence de la simplification, la nouvelle interface est plus esthétique. Plus facile à appréhender du regard, elle nous parait plus belle.

    Mais un deuxième facteur joue aussi, c’est l’utilisation d’harmonies colorées. Les différentes pages d’accueil ont toutes un ton uniforme dans différents camaïeux de couleurs. Ce choix réduit la charge cognitive de l’utilisateur pour parcourir l’écran et rend sa vie plus facile

    Une incitation au scroll

    Conséquence de la simplification : les contenus occupant plus de places, l’utilisateur est obligé de scroller plus. Mais cela n’est vraiment pas un problème aujourd’hui, le scroll vertical étant de plus en plus communément répandu, grâce aux réseaux sociaux. C’est une façon de se rapprocher de ses utilisateurs en collant plus à leurs pratiques et habitudes.

    L’ancienne version de la HP sur desktop paraît bien archaïque d’un seul coup !

    Qu’est-ce qu’on en retient ?

    -> un petit changement plutôt qu’une refonte complète

    Les grand sites comme Walmart ne font pas de refonte complète. Le risque de mécontentement est trop grand et trop difficile à gérer. Ici, la nouveauté est minime et le retour en arrière peut facilement être fait en cas de trop mauvaises réactions des clients.

    -> un pas de plus vers la simplicité

    La tendance n’est pas neuve, mais elle se confirme ici, avec la chasse à l’embonpoint, aux pages trop lourdes, trop surchargées auxquelles nous avait souvent habitués la grande distribution. C’est à comparer avec Auchan et Carrefour, qui ont au moins 3 ans de retard en la matière.

    -> Un souci marqué pour l’esthétique

    Oui, l’esthétique est un facteur d’utilisabilité. Et même s’il est difficile de « faire de l’art » avec un site de grande distribution, n’empêche que l’on peut arriver à autre chose que la reproduction d’un prospectus de promotions. En revanche, difficile de dire si cela est plus efficace, commercialement parlant.

    Faut-il s’en inspirer ?

    On a déjà parlé en long en large sur ce blog de savoir s’il faut ou pas copier les grandes marques –> voir l’article

    Notre opinion (comme toujours) -> suivre sa propre voie.

    Oui, mais en suivant sa propre voie

    En UX, il n’y a pas de recettes toute faite, hormis sur des best-practices mineurs. En général, offrir une interface conviviale, simple, esthétique, correspondant à sa marque et ses clients ne peut pas être simplement l’application d’une copie des meilleurs.

    Il faut donc toujours avoir plusieurs préoccupations pour réussir :

    👉 Savoir clairement définir les objectifs de chaque page et de chaque parcours sur son site : taux de rebond ? D’engagement ? Etc. ?

    👉 Savoir transformer ces objectifs en indicateurs objectifs

    👉 Creuser le détail des comportements utilisateurs avec des tests utilisateurs

    👉 Designer/prototype, retester si l’enjeu est important

    AB tester avant la mise en production, mais, mieux encore, proposer des interfaces personnalisées pour chaque cohorte de visiteurs.

    Wexperience a déjà accompagné plus de 150 clients dans le domaine du ecommerce. Vous avez un projet d’optimisation de l’UX sur votre site ou app, prenons rendez-vous !

    Via Walmart

  • [PODCAST] UX & ASSURANCES : comment faire d’un site d’assurance un rêve d’utilisateur ? Avec Ludovic Peperstraete, Lead UX Designer – AG2R La Mondiale

    Bonjour à tous !

    C’est reparti pour un tour ! Ou plutôt pour un nouvel épisode d’Expériences Digitales, dédié cette fois au sujet de l’UX au sein des assurances !

    Dans ce 29ème podcast de notre série, nous avons le plaisir d’accueillir Ludovic Peperstraete, Lead UX Designer d’AG2R La Mondiale pour parler du métier d’UX Designer au sein des assurances. Comment créer des parcours utilisateurs simples pour des produits compliqués. Comment rassurer les gens ? Comment créer des apps facile à utiliser ? Bref, comment faire d’un site d’assurance un rêve d’utilisateur, ce qui n’est pas si facile que ça.

    On en parle tout de suite dans ce 29ème épisode !

    Qui est Ludovic Peperstraete ?

    Arrivé dans l’UX design en 2011 après un diplôme de designer industriel et innovation, Ludovic consacre 6 années à la conception de services et progiciels pour les grands acteurs du sport et du fitness. Après un passage par la conception de logiciel de GED, il arrive dans le monde de l’assurance chez AG2R – LA MONDIALE d’abord en gestion de l’expérience des espaces clients et depuis 3 ans, il lead l’équipe UX entre Paris & Lille.

    Les questions auxquelles nous répondrons :

    • Comment créer des parcours utilisateurs simples pour des produits compliqués ?
    • Comment rassurer les gens ? Comment créer des apps facile à utiliser ?
    • Quelles missions ont les équipes UX en assurance ?
    • Qui sont les powers-users ? Alliés ou ennemis ?
    • Comment gérer les remontées utilisateurs ? Un repository ?
    • Comment se passe la recherche utilisateur au sein d’une assurance ?
    • Quelles relations avec le pôle IT ?
    • L’UX Writing est-il prit en compte chez AG2R ?
    • Quid des tests utilisateurs en assurance ? Du quanti ? Du quali ?
    • Quid d’Hotjar ? Des Web Analytics ? De Figma ? De l’AB Testing ?
    • Quels outils chez AG2R pour mesurer la satisfation ? Des questionnaires ? Du NPS ?

    Belle écoute et n’hésitez pas à partager l’épisode sur vos réseaux 😘

    « Expériences Digitales » : c’est le podcast de Wexperience qui a pour but de partager avec vous des histoires, des bonnes pratiques et des insights autour de l’expérience client digitale.  Pour découvrir nos épisodes vidéo c’est ici.

  • Web app VS Application mobile : comment choisir ? Que concevoir ?

    L’application mobile, favori des responsables e-commerce :

    Beaucoup ont clairement tendance à privilégier l’application mobile. Et pourtant, il est utile de se pencher un peu plus sur la question et de ne pas toujours suivre les habitudes du marché… Application mobile et application web, dans cet article on vous dit pourquoi les deux options peuvent se valoir ! Et on vous parle aussi des Progressive Web Apps, ces apps qui ont tout pour vous séduire… 😏

    🧐 Savoir distinguer une application mobile & une application web

    Movie gif. Actor James Franco as David in The Interview stands at a podium and delivers an international address. "Same" he says, while pointing. He waves his hand in front of his face and continues "But different..." before pointing again "But still same."

    Qu’est-ce qu’une application mobile ?

    Rapidement, une application mobile est une app conçue spécifiquement pour les smartphones. Elles sont très variées : des jeux et loisirs, aux activités commerciales et professionnelles… il y en a pour tous les goûts et besoins.

    Pour concevoir ces apps, les équipes de développement de produit doivent prendre en compte la taille de l’écran, ainsi que le système d’exploitation de l’appareil (iOs ou Android). Évidemment aujourd’hui, énormément d’apps sont conçues en cross-platform pour que chacun puisse en profiter, peu importe l’appareil utilisé.

    Qu’est-ce qu’une application web ?

    Pour ce qui est de l’appli web, elle est accessible via le web, nécessite donc une connexion internet (contrairement à certaines apps mobiles) et n’a pas besoin d’être installée.

    L’avantage de ces applis, c’est qu’elles offrent la possibilité de consulter des sites que vous visitez habituellement sur un ordinateur, sans que leur performance et la sécurité n’en soient pour autant compromises.

    En parlant d’avantages… Nous vous avons fait une petite liste des + et des concernant les apps mobiles et les apps web. (liste non exhaustive, car la question est de toute manière plus complexe !)


    Avantages et inconvénients

    L’app mobile :

    LES PLUS

    • Ne nécessite pas toujours une connexion internet
    • Fonctionne efficacement car créée nativement pour les smartphones
    • Les notifications push sont un très bon moyen d’améliorer votre rétention : elles permettent de mieux communiquer avec vos utilisateurs , mais également de leur rappeler que l’appli est là !
    • La phase d’achat d’un produit est plus simple et rapide

    LES MOINS

    • Plus coûteuse au niveau de la conception et des maintenances
    • Nécessite de concevoir et pour IOS & pour Android
    • Il peut être difficile d’obtenir une application native approuvée par l’AppStore ou le PlayStore
    • Les mises à jour peuvent être ignorer par vos utilisateurs, ce qui vous oblige à conserver d’anciennes fonctionnalités

    L’app web :

    LES PLUS

    • Fonctionne sur n’importe quelle plateforme
    • Ne nécessite pas d’installer des mises à jour
    • Moins coûteuse en termes de conception et d’entretien
    • Rapide et facile à créer !

    LES MOINS

    • Requiert une connexion internet
    • Peut être très longue à charger en termes de conception
    • La sécurité lors de la navigation est moins bien garantie
    • Peut être difficile à trouver : contrairement à l’app mobile qui est référencée dans l’AppStore ou le PlayStore

    App mobile, app web, IOS ou Android : à chacun son langage de programmation !

    L’app mobile

    POUR IOS :

    • Objective-C
    • Swift
    • C/C++/C#

    L’app web

    • HTML
    • CSS
    • JavaScript

    POUR ANDROID :

    • Java
    • Kotlin
    • C/C++

    Mais alors, que choisir entre application mobile et application web ?

    Choose Which One GIF by Bounce

    Bien étudier les besoins pour faire le meilleur choix

    En réalité, les avantages et inconvénients entre application mobile et application web sont bien plus variés que tout ceux que nous vous avons énoncés plus haut. Et d’ailleurs, on vous invite à lire ce super article rédigé par UXPin si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet.

    Les besoins de vos utilisateurs :

    Pour faire le bon choix, il est nécessaire d’étudier la question plus profondément, et ce en analysant au mieux les besoins de vos utilisateurs. Voici quelques exemples de questions que vous devrez vous poser :

    👉 Sur quels devices vos utilisateurs utiliseront votre service ?

    👉 À quelle fréquence ? Dans quel type de lieu ?

    👉 Ont-ils besoin de fonctionnalités natives du téléphone ?

    👉 Ont-ils toujours facilement accès à un réseau Internet ?

    👉 Quels types d’information vont être poussés à l’écran ?

    Vos besoins :

    Maintenant, il est aussi bien nécessaire de savoir ce dont vous avez besoin pour faire un choix entre application mobile et application web (selon le type de service que votre application propose ou va proposer, selon votre budget, etc).

    • Si vous n’êtes pas encore présent sur le web, il est préférable de commencer par développer une app web, et plus tard une app mobile si vous avez des utilisateurs.
    • Vous souhaitez vous démarquer de la concurrence ? Favorisez alors l’app mobile ! De plus, vous serez référencé dans l’AppStore et le PlayStore.
    • Si votre application comporte beaucoup de fonctionnalités différentes et particulières, l’app web est la meilleure solution.
    • Vous souhaitez créer une application qui utilise les fonctionnalités du téléphone (appareil photo, micro, gps), vous vous en doutez c’est… app mobile !
    • Si vous avez déjà une app web ou une clientèle fidèle l’application mobile sera un moyen efficace de gagner de nouveaux clients.

    Une solution intermédiaire, la PWA (Progressive Web App)

    Qu’est-ce qu’une PWA ?

    Une Progressive Web App est une application à laquelle on intègre un navigateur web, ce qui permet à celle-ci d’afficher du contenu web mais sans la barre d’adresse et les onglets du navigateurs. Une PWA utilise donc les fonctionnalités du web et les fonctionnalités du téléphone, mais seulement certaines d’entres elles (ex: appareil photo, micro, etc). Elle peut être téléchargée sur votre téléphone directement depuis le navigateur et fournit, comme l’app mobile, une icône de lancement.

    Vous avez forcément déjà utilisé une PWA ! Voici quelques grandes marques qui ont adopté la Progressive Web App :

    • Spotify
    • Tinder
    • BMW
    • Uber
    • Pinterest
    • Lancôme
    • L’Equipe

    Pourquoi la PWA peut être une bonne solution ?

    Si vous montrez une Progressive Web App et une app mobile à un utilisateur, il y a peu de chances qu’il fasse la différence entre les deux. Pourtant, l’une aura coûté plus de temps et d’argent que l’autre…

    La PWA est en effet une solution beaucoup moins coûteuse que l’app mobile, et elle est aussi plus simple à développer : coder avec du HTML, CSS ou JavaScript est généralement plus simple que de coder pour une application mobile, c’est-à-dire coder soit pour IOS soit pour Android, ou les deux.

    C’est le moment de lister les avantages et inconvénients que peut présenter ce type d’app…

    LES PLUS :

    • Puisque la PWA est téléchargeable depuis un navigateur, elle échappe au processus de vérification et aux standards de qualité qu’imposent les stores
    • La mise en ligne est plus simple et rapide
    • Il est plus simple pour vous de modifier un contenu sur votre PWA car vous le faites directement sur le web
    • La PWA fonctionne comme un site web, donc elle peut être indexée par un moteur de recherche, ce qui vous permet de mieux contrôler le référencement
    • Avec une PWA, vous pouvez utiliser les notifications push du téléphone pour rappeler régulièrement à vos utilisateurs que votre app est là !
    • Compatible avec n’importe quel appareil

    LES MOINS :

    • Une page de Progressive Web App est plus longue à s’exécuter car le code est téléchargé au fur et à mesure
    • L’accès aux fonctionnalités du système d’exploitation est limité. Par exemple, selon le système d’exploitation, la PWA peut ne pas utiliser les notifications push !
    • Une PWA peut nécessiter une connexion internet. Si pour vos utilisateurs le mode hors ligne est important, alors optez plutôt pour une app mobile.

    Pour finir sur les PWA :

    Il peut être intéressant pour vous de développer une PWA dans le cas où, par exemple, vous avez déjà un site web (ou une app web) qui fonctionne bien, et que le contenu que vous voulez afficher sur votre app n’est pas très différent de celui de votre site. C’est également intéressant si votre app utilise très peu les fonctionnalités du téléphone et aussi, si vous n’avez pas réellement besoin de modifier l’interface utilisateur de votre app.

    Si le sujet des Progressive Wep Apps vous intéresse davantage, nous vous invitons à lire notre article sur les PWA pour découvrir quelques chiffres intéressants et comment ces apps peuvent largement augmenter votre taux de conversion ! 🙂

    Article à lire ici 👉 Augmentez de 30% votre taux de transfo grâce aux PWA


    Pour conclure :

    Ce qui est certain, c’est que construire un prototype de votre future application vous aidera à avancer dans votre réflexion. Application mobile et application web, ou encore PWA, c’est à vous de voir ce qui correspondra le mieux aux services que vous proposez, et aux besoins de vos clients.

    Et parce que c’est notre boulot, mais aussi parce que ça marche ; on ne vous le dira jamais assez : faites des tests utilisateurs ! Car il n’y a rien de mieux pour pouvoir comprendre et ensuite répondre aux besoins de vos utilisateurs ou futurs utilisateurs 😉

  • Le NCD devient le Speed Your Business ! RDV le 15 juin 2023 à Lille !

    Après 3 ans d’absence (cause covid), c’est le retour du NCD et il change de nom pour faire place au « Speed your Business », une première édition qui aura lieu le jeudi 15 juin 2023 à Euratechnologies Lille.

    Rejoignez-nous le 15 juin à Lille !

    Et voilà ! C’est reparti pour un tour !

    Après 3 ans d’absence (cause covid), c’est le retour du NCD ! Le Nord Conversion Day. Souvenez-vous : en 2019, on avait rassemblé plus de 700 personnes dans l’enceinte d’Euratechnologies pour parler d’UX et de ebusiness.

    3 ans, ça fait long, mais, rassurez-vous, votre attente va enfin être comblée grâce à un nouveau NCD qui aura lieu à nouveau à Euratechnologies, le 15 juin, à Lille.

    Quoi de neuf au programme ?

    👉 Le Nord Conversion Day devient le Speed Your Business !

    Un événement dédié aux entreprises qui veulent accélérer leur croissance grâce au digital !

    En partenariat avec la banque CIC Nord-Ouest, Euratechnologies & Paysurf, on vous attend donc pour vous parler d’UX, bien sûr, mais aussi :

    • de marketplaces
    • de système de paiement
    • de cybersécurité
    • de SEO
    • de SEA
    • de VR/RA
    • de liveshopping
    • d’IA, de chatGPT, de Midjourney

    Et de tous les trucs formidables du digital qui permettent aux entreprises qui en veulent de s’améliorer et d’accélérer leur croissance.

    On ne vous en dit pas plus pour l’instant, mais vous pouvez déjà aller vous inscrire.

    Le programme va être affiché jour après jour. Donc suivez-nous sur les réseaux sociaux pour ne pas en perdre une miette.

    Suivez-nous sur Twitter et LinkedIn

    Et fin mai, vous pourrez choisir toutes les conférences auxquelles vous voudrez assister.

    Tout ça, c’est dingue, non 🤩 ?

    Vous êtes une entreprise des Hauts-de-France ? Prenez la parole !

    Vous êtes une entreprise innovante dans le digital ?

    Vous souhaitez faire découvrir votre solution, vos services ?

    Nous vous proposons de prendre la parole devant un parterre de plus de 300 chefs d’entreprises, dirigeants, managers de PME-PMI des Hauts de France.

    C’est gratuit !

    Nous recevrons toutes les candidatures jusqu’au 15 mai.

    Pour nous demander plus d’infos, prenez contact avec nous.

  • [PODCAST] L’UX & l’éco-design avec Anne Faubry, UX Designer et membre des Designers Éthiques

    Bonjour à tous !

    C’est reparti pour le 28ème épisode d’Expériences Digitales ! Un épisode inédit mené avec Anne Faubry, UX Designer indépendante, membre des Designers Éthiques, et préoccupée par les questions environnementales. Vous l’aurez deviné, c’est d’éco-design et d’éco-conception que nous allons parler, un sujet qui devrait concerner de plus en plus d’entreprises !

    Pour vous la présenter, Anne Faubry met depuis quelques années, à profit ses compétences sur des projets publics, d’ONG et de développement durable. Elle est également co-responsable du programme Eco-conception chez Designers Ethiques. Et à ce titre, elle a corédigé le guide d’écoconception de services numériques et forme les professionnels à ce sujet.


    Au cœur de cet épisode, nous parlerons d’éco-conception forcément, mais aussi de référencement, de poids de pages, d’images, d’outils d’évaluation, d’accessibilité, et de mise en place de ces pratiques éco.


    Les questions auxquelles nous répondrons :

    • Comment former à l’éco-design ? Devons-nous changer notre façon de travailler ?
    • Quelles sont les contraintes à prendre en compte pour rendre son site plus verts, plus économique et plus rapide ?
    • Comment mesurer son empreinte carbone et la consommation d’un site ?
    • Comment convaincre de passer à l’éco-design ? Peut-on faire des économies ?
    • Le choix des hébergements a-t-il un impact ?
    • Quelles questions se poser avant d’évaluer son site ?
    • Quid des poids des images, vidéos, du format ?
    • Quid du référencement ? Google met-il en avant les sites éco-conçu ?
    • Un site éco-conçu est-il forcément moche ?
    • Quid d’Opquast pour faire de la qualité web ?
    • Quid du référentiel fait par l’INR ?
    • Des exemples de sites éco-conçu réussi ?

    Belle écoute et n’hésitez pas à partager l’épisode sur vos réseaux 😘

    « Expériences Digitales » :  c’est le podcast de Wexperience qui a pour but de partager avec vous des histoires, des bonnes pratiques et des insights autour de l’expérience client digitale.  Pour découvrir nos épisodes vidéo c’est ici.