Téléchargez gratuitement notre fichier de flux RSS de veille sur l’UX
Hello, hello !
Sur cette page, vous trouverez le fichier OPML des flux RSS de la veille Wexperience dans le domaine de l’UX.
C’est gratuit ! Téléchargez-le, installez-le, utilisez-le ! Une bonne veille ne vous coûtera rien et vous permettra de toujours rester à l’écoute des meilleurs articles et des meilleures innovations en UX.
Un fichier OPML (Outline Processor Markup Language) est un format de fichier utilisé pour échanger des informations de liste hiérarchique, comme les listes de lecture ou les listes de flux RSS. Il est souvent utilisé pour sauvegarder et partager des listes de flux RSS entre différents lecteurs de flux ou pour transférer des listes de lecture entre des applications de lecture audio ou vidéo. Les fichiers OPML sont généralement enregistrés avec l’extension .opml. Ils peuvent être ouverts et modifiés à l’aide de logiciels de traitement de texte ou d’éditeurs XML.
Comment importer un fichier OPML ?
Pour importer un fichier OPML, vous devrez d’abord trouver l’application ou le logiciel qui prend en charge les fichiers OPML. Ensuite, vous devrez localiser le fichier OPML sur votre ordinateur et utiliser l’option d’import ou d’ouverture de l’application pour charger le fichier. Les détails de l’importation peuvent varier en fonction de l’application utilisée.
Quels sont les meilleurs lecteur de flux RSS ?
Il existe de nombreux lecteurs de flux RSS populaires qui peuvent être utilisés pour suivre les mises à jour de vos sites Web préférés. Certains des meilleurs lecteurs de flux RSS incluent :
Feedly: Un lecteur de flux RSS populaire qui vous permet de regrouper vos flux par catégories et de partager des articles avec d’autres utilisateurs.
Inoreader: Un lecteur de flux RSS avancé qui offre des fonctionnalités telles que la recherche avancée, les filtres et les marque-pages.
The Old Reader: Un lecteur de flux RSS simple qui se concentre sur la facilité d’utilisation et la présentation des articles.
Flipboard: Un lecteur de flux RSS qui permet de créer des magazines personnalisés à partir de vos flux et de les partager avec d’autres utilisateurs.
Digg Reader: Un lecteur de flux RSS simple qui vous permet de suivre les articles populaires de l’industrie.
Il est important de noter que la meilleure application dépendra de vos préférences et de vos besoins, il est donc conseillé de tester différentes options pour voir laquelle vous convient le mieux.
Vous ne connaissiez pas Wexperience ? Découvrez notre blog et tous nos articles sur l’UX et le ebusiness.
2022, c’est fini ! Place à 2023 ! Et pour ce 1er épisode de l’année dédié au design, on a le plaisir d’accueillir Romain Dao, designer indépendant reconnu, passionné de musique, spécialiste du numérique qui, après 14 ans d’expérience dans la conception et la stratégie de produits, fonde la communauté « The Cacatoes Theory » en 2018. Cacatoès est la première communauté Francophone dédiée à la UI et au Product Design et propose de nombreuses ressources pour progresser et s’entraider.
Au coeur de cet épisode, on parlera forcément d’UX mais surtout de l’importance du design dans les entreprises !
C’est donc une belle conversation qui vous attend autour :
De l’importance du design
De ce qui fait qu’un design est bon / mauvais
Des erreurs à ne pas commettre en design
Du cas de la refonte SNCF Connect qui a marqué l’année 2022
D’UX et d’utilisateurs
De Figma et de standardisation du Design
Des tendances design pour 2023
De l’évolution des usages du numérique
Du designer, son métier, ses outils, sa formation etc…
Belle écoute et n’hésitez pas à partager l’épisode sur vos réseaux 😘
« Expériences Digitales » : c’est le podcast de Wexperience qui a pour but de partager avec vous des histoires, des bonnes pratiques et des insights autour de l’expérience client digitale. Pour découvrir nos épisodes vidéo c’est ici.
L’équipe Wexperience vous souhaite à tous une belle et heureuse année 2023 🥳
Et pour la commencer de la meilleure des façons, on vous a concocté notre traditionnel recap’ des articles les plus lus en 2022 😉
Voici donc notre TOP 10 des meilleurs articles UX de l’année. Et tenez-vous prêts, car pour 2023, nous vous préparons de belles pépites !
🏁 3, 2, 1…. Here we goooooo !
TOP 10 | Métaverse : demain, ferons-nous tous du shopping en 3D?
En 10ème position, un article sur le futur du e-commerce. Voler au-dessus des rayons pour aller plus vite, ne plus faire la queue à la caisse du supermarché, et ne plus avoir d’interactions avec les gens (le rêve quoi…) Alors, demain, ferons-nous tous du shopping en 3D ? En tout cas, chez Wexperience, nous n’en sommes que peu convaincus et on vous dit pourquoi dans cet article !
TOP 9 | Comment garder une UX parfaite quand une application a de plus en plus d’utilisateurs ?
Te focaliser sur les bons indicateurs, tu sauras !Écouter les utilisateurs, tu feras !… mais pas trop…
En 9ᵉ position, un article analyse inspiré de l’article de Sarah Tavel, ex PO chez Pinterest qui analyse la croissance du réseau social et des enseignements qu’elle en a tirés…
TOP 8 | Carnets de l’UX : de la génération d’images, en veux-tu, en voilà !
Cet article allait forcément se retrouver dans notre TOP 10. Cette année, Midjourney & Dall.E ont inondés le web ! Même Méta s’y colle avec la création de son outil. Dernièrement, ce sont les labos de Google qui ont commencé à pouvoir générer des objets en 3D à l’aide de prompts.
TOP 7 | La hiérarchie visuelle en UX, c’est quoi ?
Une situation qu’on a déjà tous vécu ! Se retrouver face à une page web bondée d’éléments, à tel point qu’on ne sache plus donner de la tête !! Le coupable de cette situation ? Une charge visuelle trop d’importante !
Dans cet article, on vous partage plusieurs techniques qui vous aideront et peuvent être utilisées pour hiérarchiser les informations d’une page web. Couleurs et surtout contrastes, la taille des éléments et leur emplacement… Tout a son importance !
TOP 6 | Quelle police de caractères permet une lecture rapide sur les écrans ?
Oui oui ! Le choix d’une bonne police impacte l’UX de votre site ! Alors amis designers, il est grand temps de vous poser cette question… il existe plusieurs dizaines de milliers de polices de caractères dans le monde, dont certaines, carrément farfelues, qui peuvent rendre mauvaise la lisibilité de votre site.
Bien choisir une police qui favorise la vitesse de lecture et la lisibilité est donc important. On vous en dit plus dans cet article 😉
TOP 5 | Que nous apprend la mise à jour de SNCF Connect ?
S’il fallait citer une refonte web qui a fait bouger le web cette année, c’est bien celle de SNCF Connect – Ex OuiSNCF.
On peut le dire, cette transformation a provoqué beaucoup de mécontentement chez les utilisateurs… Le cas SNCF Connect nous rappelle à quel point il est difficile de conduire ce genre d’opération et qu’il faut toujours garder un certain sang froid face à la déferlante de commentaires négatifs qui peut s’en ensuivre sur les réseaux sociaux… Alors comment gérer et éviter un tel bashing & déferlement de haters ? Réponse dans cet article
TOP 4 | Les carnets de l’UX : crash de SNCF Connect, le retour
Encore une fois, SNCF Connect a été un sujet très abordé par la communauté UX. La tentation était trop grande pour retenir notre expert UX sur cette nouvelle application. Alors si vous ne l’avez toujours pas lu, voici un article qui vous expliquerapourquoi la SNCF a fait tout ce qu’il ne fallait pas faire avec la refonte de leur application ^^
En soit, le scrollytelling n’a rien de nouveau, mais on peut dire que le numérique d’aujourd’hui lui a donné une toute nouvelle dimension en offrant de nouvelles et de multiples possibilités narratives !
Alors pourquoi est-ce qu’on en a parlé reparler? Pourquoi le scrollytelling pourrait vous faire réinventer la manière dont vous faites du ecommerce? Dans cet article, on vous dit comment faire du scrollytelling et surtout, on vous donne 5 bonnes raisons de vous y mettre.
Autre refonte qui n’est pas passé inaperçu cette année : Airbnb et sa nouvelle interface ! Fini la recherche par zone géographique, désormais, c’est la recherche par catégorie de produit qui est mise en avant. Dans cet article, découvrez donc notre petite analyse, histoire de voir ce qu’il y a de bien, et de moins bien 🙂
Et l‘articlegrandgagnantdecetteannée 2022 est…. notre papier sur un fameux bouton magique présent sur un grille-pain. Oui oui ! Vous avez bien lu, un bouton magique qui transforme l’expérience de grillage d’une tartine !
On ne vous en dit pas plus et on est sûr que cela vous intéressera 🙂
Quand on se demande quelles grandes priorités définir pour optimiser son UX, on est toujours un peu écrasé par le nombre de possibilités. Mais une étude de Content Square, le spécialiste des UX Analytics,publiée à la fin de l’année 2022, pourrait bien nous donner une piste intéressante.
Une étude de Content Square, solution d’UX Analytics, nous confirme que la perf des sites est bien un enjeu crucial pour le ecommerce
A l’heure où l’on sent une maturité de plus en plus grande en UX des sites de ecommerce et de ebusiness, améliorer encore plus l’expérience client est un défi de plus en plus difficile.
Et pourtant, comme on le pense aussi chez WEX, un des axes principaux d’amélioration de l’expérience client, selon l’étude de Content Square, c’est désormais la perf : c’est à dire l’amélioration de la vitesse d’affichage des éléments d’une page.
Rien de vraiment nouveau sous le soleil, mais une confirmation, qu’à l’ère du mobile (58% du trafic total de l’étude), télécharger le plus vite possible les pages et afficher rapidement ses contenus principaux au dessus de la ligne de flottaison est fondamental. Et d’ailleurs, toujours d’après Content Square, un autre chiffre qui devrait vous mettre la puce à l’oreille est celui-ci : le taux de rebond d’une page peut augmenter jusqu’à 32% si son temps de chargement passe de 1s à 3s. Ce qui est énorme ! Et confirme encore l’importance de ces paramètres.
On en parlait d’ailleurs déjà là 👉 L’UX deviendra un critère Google en mai 2021. Sur mobile et sur desktop, ils sont mêmes pris en compte pour l’amélioration du SEO de vos pages.
Une surprise : le tunnel de commande encore et toujours le talon d’Achille des sites ecommerce !
Concernant les autres critères de perf, on ne va pas vous mentir, l’étude de Content Square ne fait que confirmer de nombreuses choses que l’on savait déjà. Mais un indicateur nous a surpris : le temps d’affichage des pages dans le tunnel de commande.
Alors qu’on peut croire que celui-ci bénéficie des meilleures performances, il n’en est rien.
Le temps moyen d’affichage y est de 5,56s sur desktop et de 4,54s sur mobile, contre 1,61s et 1,52s en moyenne sur le reste de l’ensemble des pages. Un comble… et une opportunité de plus pour améliorer son taux de conversion.
Bien sûr, il y a encore beaucoup d’infos à découvrir dans cette étude, mais, en revanche, elle nous oblige bien à vous dire une chose : à l’heure où les français passent en moyenne plus de deux heures trente par jour sur leur mobile, s’occuper de sa perf devient impératif pour rendre leur expérience la plus agréable possible et augmenter vos chances de les convertir en clients.
Envie d’améliorer votre perf ?
Améliorer sa perf passe toutefois par une analyse précise de la situation. Il ne s’agit pas de se contenter de regarder des résultats d’outils fournis un peu partout gratuitement sur le Web, il faut surtout essayer de dresser un tableau global de la situation qui passe par l’analyse du code, du poids des médias, en passant par l’hébergement, et de bien d’autres kpi encore !
Cette analyse, nous pouvons vous la proposer et vous proposer de vous accompagner sur toute la durée de votre optimisation jusqu’à ce que votre site soit capable de fournir les meilleures performances dans toutes les situations.
Beaucoup d’images de site ne sont pas compressées, utilisent le mauvais algorithme de compression, ou bien ne sont pas redimensionnées pour l’affichage sur mobile. Leurs poids alourdit souvent le temps d’affichage de la page. Optez pour une solution d’optimisation des images ou adoptez un workflow qui permettent de mettre en ligne des images optimisées pour chaque situation, chaque contexte
Revoyez notre webinar sur l’optimisation des images 👇👇👇
Des appels à des scripts inutiles
La tendance à mettre des frameworks de script est bien pratique pour les développeurs. Beaucoup permettent de disposer de nombreuses fonctions pour animer les pages webs. Problème : souvent, seule 10% de la librairie est utilisée, et le reste est téléchargé pour rien. Faites la chasse aux scripts inutiles et ne téléchargez à chaque fois que ce qui est nécessaire. Cette recommandation est vraie aussi pour les polices de caractères non standards ou pour des feuilles CSS surchargées.
Du code non minimifié et mal structuré
Le codage de vos pages peut aussi empiéter sur le temps d’affichage de vos pages pour deux raisons principales :
le code est mal structuré, obligeant le navigateur à utiliser plus de ressources systèmes pour résoudre les problèmes d’affichage
le code n’est pas minimifié, c’est à dire compressé, ce qui oblige le serveur à transmettre plus de données que nécesssaires
Une UX trop complexe
Plus les interfaces sont complexes, plus il faut d’actions pour accomplir un objectif sur un site, plus vous ralentirez votre utilisateur. Une bonne perf, c’est aussi des interactions minimisées au maximum, simple dans son apparence, où l’information va droit à l’essentiel.
Et bien d’autres choses encore !
L’optimisation de la performance passe par une analyse rigoureuse et poussée de nombreux paramètres.
Vous voulez savoir lesquels ?
Justement, nous avons un rapport type que vous pouvez télécharger pour mieux vous rendre compte de l’ampleur des choses à réaliser.
L’optimisation de la performance passe par une analyse rigoureuse et poussée de nombreux paramètres.
Vous voulez savoir lesquels ?
Justement, nous avons un rapport type que vous pouvez télécharger pour mieux vous rendre compte de l’ampleur des choses à réaliser.
L’étude de Content Square vient nous rappeler que l’UX, c’est aussi de la technique, et pas seulement du design. Offrir une bonne expérience, une bonne UX, ne veut rien dire si votre site est trop lent, ne s’affiche pas assez rapidement, quelque soit les conditions d’affichage : qualité de connexion et puissance du terminal.
Si vous n’y avez pas encore pensé, penchez-vous sur la question. Elle pourrait vous révéler des surprises !
Bonjour bonjour ! Voici, pour bien finir cette semaine, quelques news du monde de l’UX et du digital en général ! Des chiffres, de la RA et l’annonce du lancement d’une des plus grandes mises à jour algorithmiques de Google…
1/ Le retour sur investissement de l’UX
On commence par cette étude d’Harris Interactive 2011 sur l’amélioration de l’expérience client, 89% des consommateurs ont acheté chez un concurrent suite à une mauvaise expérience client. Ou encore : après la refonte de son site de e-commerce, Walmart a entraîné une augmentation de 214 % du nombre de visiteurs.
Découvrez une liste de faits et de chiffres prouvant comment une approche centrée sur l’utilisateur peut être bénéfique pour les projets, les produits et les équipes:
Quel budget consacré à l’UX et l’ergonomie ? La mesure de la qualité de l’expérience utilisateur sur un site ou une app est toujours difficile à mettre en rapport avec son ROI. Et pourtant, comme pour tout, il est essentiel de pouvoir le mesurer. Qu’on le veuille ou non, à l’heure du bilan, mieux vaut savoir justifier ses dépenses 🙂
3/ Et si Google avait trouvé le moyen d’évaluer l’expérience de vos contenus ?
Vous avez sans doute déjà effectué une recherche sur Google et obtenu une liste de résultats très moyens, qui ne vous ont apporté aucune réponse concrète…? Ce qui est sûr, c’est que vous n’êtes pas le ou la seul.le et que c’est en fait un problème plutôt récurrent sur le moteur de recherche le plus utilisé du monde. Le jeudi 18 août 2022, Google a annoncé le lancement imminent de l’une de ses plus grandes mises à jour algorithmiques depuis dix ans: Helpful Content Update. L’objectif est d’évaluer l’utilité des milliards de contenus de son index, fournis en réponse aux demandes des internautes, pour en écarter la part jugée inutile…
4/ La réalité augmentée peut-elle vraiment réduire les retours du e-commerce?
Les rendements représentent un problème de 550 milliards de dollars au total. Pour les e-commerçants qui opèrent avec des marges extrêmement minces, les retours peuvent causer un coup dur au résultat net. Parce que la RA donne aux consommateurs une meilleure idée d’un produit, ils sont moins susceptibles de les retourner. Retrouvez dans cet article quelques preuves de la capacité de la RA à réduire les retours de produits:
Vos usagers sont-ils heureux avec votre site Internet ? Avec votre application ? Arrivent-ils bien à utiliser vos services en ligne ? En sont-ils satisfaits ? Y a-t-il des mécontentements ? Des gens perdus ?
Analyser le comportement des utilisateurs d’un site est compliqué !
Analyser et comprendre ce qui se passe sur un site n’est pas facile et souvent source de mépris et d’erreurs, de mauvais choix de méthodologie, de mauvaises remontées, de croyances erronées ou de convictions toutes faites reposant sur le théorème de sa propre opinion.
En bref, savoir ce qui se passe sur un site et découvrir comment on pourrait le rendre meilleur ne doit pas tomber dans l’escarcelle de la probabologie ou de la politique du doigt mouillé, mais bien suivre une méthode professée et rigoureuse qui permette à la fois de détecter les véritables enseignements d’une exploration exhaustive et rigoureuse et, en même temps, permettre de trouver les solutions aux problèmes qui seraient soulevés.
La méthode des tests utilisateurs
Une telle méthode existe-t-elle ? N’y en a-t-il qu’une ? Faut-il des outils particuliers pour la mettre en œuvre ? Des compétences spéciales ? Des connaissances ancestrales inaccessibles au commun des mortels ?
Revenons sur une méthode qui a fait ses preuves et que nous utilisons au quotidien chez Wexperience pour analyser les sites de nos clients : les tests utilisateurs.
Les utilisateurs, au centre des expériences numériques
Au centre du monde numérique, il y a les utilisateurs ! Les usagers, comme on dit dans le service public. Des gens, des êtres humains, des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des français, des étrangers, des doués et des moins doués avec le numérique. Bref, tout un petit monde complexe et difficile à analyser. De la pâte humaine dont la composition et les manières d’agir sont aussi impénétrables que le tunnel de Fourvières à l’heure de pointe à Lyon.
Savoir les observer correctement est la clé de l’analyse de leur comportement. Mais avec quel niveau de détail ? Sur la base de quel échantillon ? Par quels moyens ? Telles sont les questions.
Test utilisateur au sein de notre agence à Lille. La testeuse, au centre, est accompagnée et guidée par la facilitatrice, à droite.
En psychologie cognitive, depuis que l’informatique existe (ça remonte à loin), les chercheurs ont toujours utilisé les tests utilisateurs pour comprendre comment ils pouvaient créer des interfaces qui seraient adaptées aux gens, vraiment adaptées. Cette méthode a fait ses preuves de longue date et elle est aujourd’hui utilisée partout, de la Silicon Valley aux méandres des équipes numériques de l’administration d’État. Et c’est cette méthode qui peut aussi être utilisée pour appréhender la problématique des sites publics.
En quoi ça consiste ?
Observer les personnes en situation
Un test utilisateur consiste à faire utiliser et à poser des questions à un utilisateur un site, une app, une borne, tout ce qui peut avoir un écran et créer des interactions. Chaque test compte un panel de 4 à 12 personnes (parfois plus, mais c’est rare) qui sont interrogées selon un scenario préétabli pendant des sessions qui durent entre 1/2h et 1h. Les sessions sont enregistrées, à l’aide d’une webcam, de l’enregistreur d’écran, d’un outil d’eye-tracking et sont ensuite analysées des experts de l’expérience utilisateur.
Analyser leur navigation
L’ensemble des observations relevées par les experts sont ensuite classées, triées, hiérarchisées et permettent de restituer une analyse complète de l’expérience utilisateur sur l’objet de l’étude :
Défauts d’ergonomie ou d’usabilité
Verbatims utilisateurs
Points forts de l’interface
Problèmes d’organisation de l’architecture de l’information
Zones d’interaction difficiles
Compréhension des textes et des médias
Etc.
Notre agence, Wexperience, conduit environ 2 tests de ce type par semaine. Ce qui permet à nos clients d’avoir une idée très exhaustive de leurs problématiques sur leur site web ou app.
Pourquoi c’est bien ?
Les tests utilisateurs, que nous appelons « qualitatif », par rapport aux tests utilisateur dit « quanti », menés sur des échantillons plus larges, présentent bien des avantages au regard de leur coût.
1/ Les tests utilisateurs ne mentent pas !
Placés en situation de test, les utilisateurs sont conditionnés pour agir « naturellement », comme s’ils étaient chez eux, ou seuls face à leur écran. Ils ne cherchent pas à tricher, car ils n’ont pas à réussir un test, mais juste à « faire les choses » sans aucune contrainte. Cela nous permet, quand nous conduisons ces tests, d’atteindre une situation proche de la réalité qui restitue ce qui se passerait si nous n’étions pas là
2/ Les tests utilisateurs sont rapides !
Que ce soit en mode guerilla, à distance, ou à l’international, les tests ne nécessitent pas la mise en œuvre de gros moyens et permettent parfois en moins d’une semaine d’obtenir une évaluation exhaustive d’une interface et de l’expérience utilisateur qu’elle procure.
3/ Les tests utilisateurs sont irréfutables
Par conséquence du premier point, les utilisateurs sont un outil de communication et de facilitation au sein des entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, irréfutables. Chaque test étant enregistré et exécuté par une personne neutre, il ne peut pas être contesté et peut définitivement servir d’arbitre des débats lorsqu’ils ont lieu. Un test met souvent tout le monde d’accord sur un diagnostic.
Découvrez nos tests vus par TF1 👇
Quand faire ses tests utilisateurs ?
Des tests utilisateurs peuvent être réalisés dans plusieurs contextes :
Avant une refonte complète de site ou d’app pour établir un diagnostic précis de l’expérience utilisateur de l’interface
Pendant une refonte ou pour tester des évolutions. Même si le site ou l’app est encore en construction ou même encore s’il s’agit d’un prototype, un test peut être réalisé. A l’extrême, un test peut même être réalisé sur des feuilles de papier dessinées. Vous voyez que c’est une méthode tolérante 🙂
Pendant toute la durée de vie d’un site ou d’une app : un peu comme un contrôle technique ou checkup. Un site web évolue, les utilisateurs évoluent, le parc matériel évolue aussi. Tout ces éléments font qu’il est nécessaire de regarder de temps en temps ce qui se passe. Comme c’est très rapide et peu cher, rien ne peut vous arrêter d’en faire.
Cette question dépend du type de test, du nombre d’utilisateurs testés, de l’ampleur du test et de la technique utilisée.
Pour un test rapide en mode guerilla pour tester une fonctionnalité, un test coûtera moins de quelques milliers d’euros. Le poste de coût le plus élevé étant l’analyse si elle est manuelle.
Des tests plus lourds nécessitant plus de logistiques ou plus d’utilisateurs ou une expertise plus poussée peuvent atteindre plus de dix mille euros. Mais cela dépend encore du contexte et peut être modulé en fonction d’autres paramètres.
Comment un test se met-il en place ?
Il existe plusieurs manière de mettre en place un test. Cela dépend, encore une fois, du contexte et des objectifs du test.
Globalement, un test se décompose en 4 phases :
Analyse du contexte et définition des objectifs du test
Définition des profils des testeur, recrutement, écriture du plan de test
Préparation du matériel, programmation du test, conduite et guidage du test
Analyse et restitution
Chacune de ces phases peut être conduite avec plus ou moins d’intensité, de précision ou d’exigence. Il n’est pas toujours conseillé de conduire des tests de manière lourde et conséquente. Vous pouvez même conduire vous même vos tests. C’est un pis-aller, mais il peut être parfaitement acceptable, dans certaines conditions.
Nos interlocuteurs sont toujours étonnés d’apprendre que quelques utilisateurs seulement permettent d’auditer et d’analyser un site entier. C’est pourtant vrai. On a coutume de dire que 12 utilisateurs permettent de trouver 80% des défauts d’un site web entier. Ça parait incroyable, mais de nombreuses études ont montré que, statistiquement, un faible nombre d’utilisateurs couvrait presqu’intégralement les comportements de parfois plusieurs millions d’utilisateurs. Ce qui représente un avantage indéniable, n’est-ce pas ?
Toutefois, des sociétés proposent des tests dits « quanti » qui permettent d’auditer un site ou une app avec quelques centaines d’utilisateurs. Quel intérêt ? Ces sociétés arguent du fait que la quantité permet d’assurer statistiquement le relevé de défauts et d’être plus représentatif. Attention : ces tests ne se déroulent pas dans les conditions que nous avons décrits plus haut. Par exemple :
Les tests quanti ne sont pas guidés : l’utilisateur est seul devant l’écran et libre de faire ce qu’il veut. Autrement dit, il n’y a pas de contrôle sur son application
Les testeurs recrutés ne sont pas ciblés et donc, pas forcément impliqués dans ce qu’ils font
Les enseignements retirés de ces tests sont souvent très « légers » ou pas suffisamment profond pour en tirer de réelles conclusions d’amélioration
Il faut cependant admettre que ces tests ont deux avantages :
Ils sont nettement moins chers à mettre en œuvre
Ils peuvent compléter un test quali en apportant une vision plus généraliste de l’UX d’un site ou d’une app
👉 Ils ont fait appel à nous pour des tests utilisateurs : Arcom, la SCAM, Erasmus, Médiathèque de Roubaix, Ilevia, La Poste, GRDF
A distance ou en présentiel ?
Les tests utilisateurs peuvent tout à fait être menés à distance via un outil de visioconférence. Cette façon de faire nous a permis de continuer nos prestations pendant toute la durée du confinement en 2020 et même ensuite, pendant les périodes de couvre-feu.
Faire des tests à distance se justifie également dans le cas de tests faisant appel à des testeurs répartis sur une large zone géographique. Cela nous arrive souvent quand nous devons évaluer une interface pour une société implantée à l’étranger ou bien lorsque le panel de testeur est réparti sur l’ensemble du territoire.
Mais les tests conduits en présentiel, en face à face avec l’utilisateur, restent les meilleurs, car ils permettent une interaction directe entre le testeur et le guide (un expert UX qui accompagne le testeur pendant qu’il exécute ses tâches). Cela permet de mieux comprendre ses pensées, ses appréhensions, de mieux « sentir » son comportement. Tout comme il est plus facile de se comprendre en face à face qu’en visioconférence ou au téléphone. N’oublions pas qu’une relation interpersonnelle s’effectue aussi à travers de nombreux signes corporelles imperceptibles, mais pourtant bien présents, apportant une subtilité aux échanges que ne peuvent pas reproduire les moyens de communications modernes, ou, du moins, de manière abâtardie.
👉 Pour découvrir notre studio de test à Lille, c’est par ici
Facilité ou non facilité ?
Il est essentiel qu’un test utilisateur soit mené par un facilitateur, c’est à dire un expert UX, qui sache guider l’utilisateur pendant le test. Cela permet d’enclencher une mécanique qui n’apparait pas si le testeur est laissé seul face à l’écran.
En présence d’un facilitateur :
Un testeur ne peut pas tricher en accomplissant ses tâches
Il ira jusqu’au bout de chaque tâche
Il sera plus impliqué
Pourra préciser ses actions en pensant à voix haute et ainsi améliorer la compréhension de ses actions.
Un test utilisateur facilité représente donc énormément d’avantages par rapport à un test non facilité qui risque de ne fournir que des résultats partiels ou erronés. Dans tous les cas, nous recommandons cette méthode pour arriver aux meilleurs résultats.
Conclusion : pourquoi les tests utilisateurs permettent d’améliorer les services publics ?
L’avenir des services publics passe par le numérique mâtiné de relation humaine. Une chose est certaine, en tout cas, énormément de démarches peuvent être mises entre les mains des usagers sans faire intervenir d’agent de la fonction publique. Encore faut-il que ces services soient « universalisés ». C’est-à-dire qu’ils répondent à des critères qui leur permettent de répondre à tous les usagers d’un territoire :
Accessibilité : un service public ne doit pas rejeter un usager parce qu’il est définitivement ou provisoirement handicapé pour utiliser les outils du numérique
Inclusivité : un service public ne doit pas rejeter, par sa nature, des usagers qui seraient exclus de par leur appartenance à une ethnie, une communauté religieuse, des préférences sexuelles choisies ou non, etc
Simplicité : un service public ne devrait pas rejeter ses usagers par l’adoption d’un langage jargonnant ou administratif, et doit savoir descendre de son pied d’estale d’autorité public pour se mettre à la hauteur des personnes qu’il est censé servir.
Universalité : un service public doit pouvoir fonctionner sur n’importe quel type de matériel ou sur des connexion dégradés pour offrir une qualité quelque soit ses conditions d’utilisation
Même si ces critères peuvent être définis par des normes, il n’est pas si simple de les respecter. Leur mise en œuvre peut être longue, cher, trop complexe parfois, et nécessiter des compromis.
Les équipes en charge des projets sont affectés de biais ou n’ont pas forcément toutes les compétences pour faire les bons choix.
Pour toutes ces raisons, les tests utilisateurs qui sont, je le rappelle, un outil simple, permettent d’étudier, de vérifier, de valider des choix en développement, en ergonomie, en contenus qui tendent à respecter au mieux le principe d’universalité des services publics. Ils en sont le meilleur agent et le meilleur avocat
What’s up dans le merveilleux monde de l’UX mais surtout du digital en général ? Eh bien, comme toujours, il y a de belles news ! On vous parle cette fois-ci de Figma, d’UX et de shopping virtuel ! Bonne lecture 🙂
1/ Les bons concepteurs UI/UX connaissent la plupart de ces 7 plugins Figma isométriques
Dans cet article, vous découvrirez une liste des 7 plugins indispensables de Figma pour vos conceptions de maquettes isométriques. Plus besoin de dessiner manuellement, de passer par Photoshop ou d’autres programmes graphiques. Si vous ne les connaissez pas déjà, découvrez dans cet article des outils simples et efficaces à utiliser pour vos conceptions d’interface en 3D:
2/ De nouveaux plugins bluffants qui ont remporté les prix de la communauté Figma 2022.
Il n’y a pas si longtemps, Figma a lancé la version bêta de la communauté Figma et a récemment organisé les tout premiers Figma Community Awards où les membres de la communauté ont nommé leurs ressources préférées dans la communauté Figma. Voici une compilation de plugins qui ont remporté des prix:
CJM – Carte du parcours client: un plugin permettant la visualisation du parcours client
Connaissez-vous la hiérarchie de l’engagement ? Dans cet article, Sarah Tavel fait l’éloge d’un système de hiérarchie comprenant trois niveaux : l’accroissement de l’engagement des utilisateurs, la fidélisation des utilisateurs et l’auto-perpétuation. Elle considère cet engagement des utilisateurs comme le « carburant » des produits, et que les meilleurs produits prennent ce carburant, se propulsant vers l’avant et l’entreprise avec.
4/ Quelles sont les parties prenantes et pourquoi sont-elles importantes dans l’UX?
Que sont, ou plutôt, qui sont les parties prenantes (ou « stakeholders« , à ne pas confondre avec « steakholders« …)? Stakeholder est un terme inventé par le philosophe américain Robert Edward Freeman dans les années 1980. C’est lui qui a créé la théorie du groupe d’intérêt, qui stipule qu’une entreprise doit prendre en compte les intérêts de tout individu ou organisation qui a un impact sur ses actions…
5/ Google lance le shopping en réalité virtuelle pour les produits de beauté et les chaussures
Google a annoncé des fonctionnalités de shopping en réalité augmentée, comme une photothèque pour vous aider à choisir la bonne nuance de fond de teint et la possibilité d’essayer virtuellement des baskets chez vous. Découvrez ces nouvelles fonctionnalités dans l’article ci-dessous
Dans cet article, nous reviendrons sur ces approches en les présentant dans une pyramide de hiérarchie qui est un modèle intéressant proposé par Sarah Tavel, ex Pinterest, et qui permet d’avoir une vision simple de la manière de créer des apps engageantes pour certains types de produits numériques.
Pourquoi une pyramide de l’engagement ?
Sarah Tavel a essayé de synthétiser dans un schéma simple et compréhensible les principaux objectifs que devrait atteindre toute application ou tout site pour atteindre au « succès ». Autrement dit, pour atteindre à une communauté suffisamment grande d’utilisateurs pour créer durablement de la valeur pour l’entreprise. Cette pyramide a été pensée pour des entreprises dont le business model dépend des effets de réseaux et de larges communautés, comme Twitter, Pinterest, ou TikTok. Malgré cela, nous verrons qu’elle peut intéresser tout type d’entreprise.
L’intérêt de cette approche est qu’elle permet de définir des critères facilement mesurables et présente, en quelque sorte, une méthode, voire même une recette, qu’il suffirait presque d’appliquer in extenso.
Évidemment, rien n’est jamais aussi simple. Mais fournir un tel cadre est une proposition de stratégie qui a fait ses preuves et qui a déjà largement été éprouvée par les startups de la Silicon Valley. Et qui plus est, elle constitue une feuille de routeentièrement sous-tendue par une vision centrée utilisateur. Son atteinte dépend essentiellement d’une bonne UX au service d’un projet, d’une fonctionnalité ou d’un besoin. Pas d’une stratégie marketing.
Pourquoi peut-elle servir à tous les types d’entreprise ?
Toutes les entreprises et tous les services ne visent pas forcément ces objectifs, mais, malgré cela, la pyramide reste un outil très utile pour qui veut réussir à créer des expériences utilisateurs engageantes et satisfaisantes. Même si tout le monde ne veut pas devenir une startup multimilliardaire, tout le monde souhaite que son service en ligne attire des utilisateurs et crée de la valeur pour eux.
On pourrait même dire que c’est vrai pour un site institutionnel d’informations sans objectif de vente ou de génération de leads. Car savoir créer de l’engagement, par exemple, ainsi que c’est défini dans le premier niveau de la pyramide peut permettre de se poser les bonnes questions et de mettre en œuvre les bons parcours utilisateurs pour satisfaire les utilisateurs d’un service public. C’est ce que nous avons toujours pensé, chez Wexperience : les bonnes pratiques du ecommerce peuvent très bien être les bonnes pratiques pour d’autres types de site.
Description des 3 niveaux
Premier niveau : savoir créer de l’engagement
Nous avons déjà étudié cette question dans l’article « Onboardez ! Onboardez ! Il en restera toujours quelque chose. » Créer de l’engagement consiste non pas à faire croître indéfiniment et à tout prix une communauté d’utilisateurs, mais bien d’arriver à les faire utiliser un service, une « core action » en anglais, et de leur y faire prendre goût. C’est un défaut bien connu des startups que de vouloir présenter des chiffres dithyrambiques de nombre d’utilisateurs à leurs actionnaires, chiffres qui ne traduisent pourtant pas le succès d’une application ou d’un service.
Deuxième niveau : créer de la rétention
Pour qu’une application ait du succès, il ne suffit pas que ses utilisateurs arrivent à s’en servir et y trouve de la valeur. Il faut aussi que cette valeur aille croissante et que les utilisateurs puissent avoir l’impression de se créer un capital qui leur sera à la fois de plus en plus précieux, et qu’il sera aussi de plus en plus difficile de quitter.
Sarah Tavel décompose cet objectif en deux actions :
Créer des bénéfices accrus
Augmenter l’aversion à la perte
Créer des bénéfices accrus
Il est bien connu que les effets de réseaux, le fait d’augmenter la valeur d’une application en fonction de son nombre d’utilisateurs actifs, permet de créer une utilité croissante à l’application et donc, d’augmenter son intérêt auprès de ses utilisateurs.
C’est très simple à comprendre dans le cas des réseaux sociaux. Plus il y a d’utilisateurs qui s’en servent, plus il y a de possibilités d’échanges, de possibilité d’être vu par le plus grand nombre, de possibilité d’avoir plus d’influence. La valeur du réseau croît avec son nombre d’utilisateurs, pas seulement pour ses actionnaires, mais pour tout le monde.
Mais ça n’est pas vrai que pour les réseaux sociaux.
Prenez, par exemple, une application comme Figma. Son succès dépend aussi de son nombre d’utilisateurs. Plus il y a de designers qui s’en servent, plus la communauté est grande, plus le nombre de possibilités de partager ses maquettes avec d’autres s’accroît, plus il existe de composants partagés permettant d’augmenter la productivité, plus il y a de plugins créés permettant de décupler les possibilités de l’app.
On peut également trouver le même effet dans une application comme Evernote où la quantité d’utilisateurs permet à l’application de tester plus rapidement plus de fonctionnalités et à l’améliorer plus rapidement. Même si on ne peut pas parler ici d’effet de réseau, la masse d’utilisateurs l’utilisant permet d’adapter plus vite l’application à ces utilisateurs. Cela ne serait pas possible sur un public plus restreint.
Dans un service comme AirBNB, le fait que l’offre s’accroît et que les gens laissent des commentaires sur l’offre enrichit en permanence l’application et la rende plus efficace.
Sur AirBNB, les commentaires envoyés par les utilisateurs viennent enrichir la plateforme et améliorer son contenu.
On pourrait trouver de nombreux exemples de sites ou d’app n’ayant pas un but de croissance de communauté, mais où les user generated contents enrichissent la plateforme et créent de la valeur. On peut, par exemple, citer les sites de ecommerce qui en couragent à déposer des avis clients qui améliorent la perception et la compréhension des produits par les utilisateurs.
Augmenter l’aversion à la perte
Cette tactique est un peu plus machiavélique, car elle joue sur un biais humain bien connu : plus vous avez investi dans une solution, moins vous avez envie de la quitter, même si d’autres solutions ailleurs existent et présentent de meilleures caractéristiques.
Et c’est le cas de nombreuses solutions.
Sur Twitter, par exemple, quand de nombreux utilisateurs pensaient à aller sur Mastodon après les frasques d’Elon Musk, beaucoup étaient retenus par la certitude de perdre totalement ou partiellement leur réseau de followers. On peut dire la même chose de beaucoup d’applications dans lesquelles les utilisateurs se constituent une sorte de capital qu’ils n’ont pas envie de perdre.
C’est vrai pour Pinterest, c’est vrai pour Figma, dont le format des maquettes n’est pas exportable pour d’autres applications.
Ce capital, on vient de le voir, peut prendre différentes formes : des followers, des épingles, mais aussi, si on y pense bien, des habitudes.
Comme vous le savez déjà, il est extrêmement dur de faire changer les habitudes des gens et l’aversion à la perte peut très bien jouer sur cette peur. Par exemple, seriez-vous prêt si facilement que cela de passer de votre Android à un iPhone, même si ce dernier a de biens meilleures caractéristiques ? Pas si certainement, car votre téléphone est un monde personnel que vous avez forgé avec le temps et dont vous ne voudriez pas perdre la précieuse organisation, les précieuses données et les précieuses habitudes, qui vous permettent de l’utiliser de manière optimum, pour aller vers un autre monde inconnu.
Quand vous arriverez au deuxième niveau de la pyramide, vous devrez non seulement orienter votre fabrication de fonctionnalités qui permettent de répondre à ses critères, mais vous devrez également créer une ergonomie qui rende la plus simple, la plus facile et la plus rapide l’atteinte de ces critères.
Troisième niveau : créer des boucles vertueuses et auto-génératrices
C’est, selon Sarah Tavel, le niveau le plus difficile à atteindre, mais aussi celui qui ne peut pas être atteint par toutes les applications.
A ce stade, vous arrivez, on seulement à convertir vos nouveaux visiteurs en utilisateurs engagés, mais vous arrivez également à conserver vos visiteurs engagés et à les faire revenir régulièrement sur votre site ou app.
Désormais, vous allez pouvoir utiliser leur propre énergie pour attirer de plus en plus de nouveaux utilisateurs sans que vous ayiez à intervenir : en créant des boucles auto-génératrices.
Qu’est-ce qu’une boucle auto-génératrice ?
Une boucle auto-génératrice est un moyen de profiter de l’entrain de vos utilisateurs à utiliser votre app à entraîner les autres utilisateurs à l’utiliser plus encore par des moyens que vous connaissez d’ailleurs certainement très bien et très typiques des réseaux sociaux : le partage, le like, le pin, le retweet, etc.
Sur Twitter, le partage activera une notification qui alertera l’auteur initial d’un tweet. Ceci permettra de le réactiver et de lui faire faire une nouvelle action.
L’idée est que vos utilisateurs attirent et éveillent l’attention des autres utilisateurs par le biais d’actions qui déclencheront des notifications qui les feront revenir sur l’app et l’utiliser.
C’est typiquement le cas lorsque vous faites un commentaire sur l’article d’un auteur. Celui-ci se fera notifier de votre commentaire, ira le lire, en ressentira, probablement, une satisfaction intense, et l’encouragera in fine à essayer de republier un nouveau post. Et ainsi de suite.
Comment les créer ?
Il n’y a pas de recettes toutes faites. Et, comme nous l’avons déjà dit, toutes les applications, tous les services ne permettent pas de créer ces boucles vertueuses et auto-génératrices. Leur existence dépend dont de votre business model ou de votre core service/action. Il n’y a pas de boucle vertueuse sur SNCF Connect, ni sur Figma.
Pour les créer, il faut donc bien réfléchir à son app et à essayer d’imaginer des opportunités qui permettraient de réveiller, par exemple, des utilisateurs dormants ou à attirer des non-utilisateurs de l’application.
Un mécanisme très simple, que l’on a beaucoup vu, il fut un temps, et de proposer de « scanner » le carnet d’adresse de la personne pour lui proposer d’inviter ses propres amis à utiliser l’application. Mais d’autres mécanismes plus subtils et plus particuliers peuvent exister. Un atelier de design thinking peut être un très bon moyen de travailler sur ce sujet.
Conclusion
Le modèle proposé par Sarah Tavel permet une approche de la création de l’UX d’une app ou d’un service qui allie l’UX aux objectifs commerciaux de l’entreprise. Et, comme on l’a dit, elle peut s’appliquer à d’autres types de modèles d’affaires que des apps de réseaux sociaux, pour lesquels il s’applique le mieux.
Au delà de cet aspect, ce qui compte, c’est de bien comprendre l’importance de l’UX, et de l’ergonomie dans un tel modèle, qui les place au centre de toute réflexion. Faciliter la vie de l’utilisateur, lui rendre tous ces parcours les plus utiles possibles et les moins indolores possibles font intégralement partie des réflexions sur l’UX.
What’s up dans le merveilleux monde de l’UX mais surtout du digital en général ? Eh bien, comme toujours, il y a du changement, des nouveautés, un univers qui ne cesse de se transformer avec forcément plein de belles choses à lire pour rester dans le coup !
1/ Méthodes UX pour la réalité augmentée
Cet article de la célèbre agence Norman Nielsen est le troisième d’une série en trois parties traitant de l’expérience utilisateur des fonctionnalités de réalité augmentée dans les applications mobiles. Vous découvrirez que ce monde RA se confronte à des problèmes d’utilisabilité !
Application Kinfolk: des histoires éducatives immersives en RA pour connaître les personnages de l’histoire
2/ Redécouvrez les basiques de la psychologie en UX
Et pour continuer, voici un article très précieux de l’agence Norman Nielsen que tous les experts UX connaissent bien, avec un récapitulatif complet de tous leurs articles dédiés à la psychologie UX. Un MUST-READ pour ceux qui veulent réviser leurs basiques ou simplement apprendre les meilleures notions pour faire de l’UX.
3/ Comment Spotify modifie la couleur de son interface en fonction des chansons
Au tour de ce petit article très intéressant sur la manière dont Spotify modifie la couleur de son interface en fonction des pochettes d’album ou de chanson; comment l’UI de la fonctionnalité des paroles fonctionne de manière dynamique dans l’application… On ne vous en dit pas plus 😉
Travail de sélection des couleurs des paroles de Spotify
4/ Pourquoi il n’y a pas de super app en Occident ?
L’Asie est le continent où il y a le plus de super apps, ces application qui englobent plusieurs services, parfois des dizaines, et qui permettent à leurs utilisateurs de faire quasiment tout et n’importe quoi avec : commander à manger, payer, se déplacer, louer une chambre d’hôtel, chatter, etc..
Grab (crédit: A Purple Life – Review: Grab – The Lyft, DoorDash and InstaCart of Asia)
Dans cet étonnant article, l’auteur explore les différentes raisons qui font qu’il n’y a pas de super app en occident : raisons liées à la technologie, aux usages, aux cultures, à la gestion du risque par les entreprises. Inspirant !
5/ Découvrez 7 tendances et ressources de conception pour 2023.
Nous connaissons tous la suite Adobe, Axure, Figma etc… mais si vous êtes curieux et souhaitez découvrir plus d’outils de conception, cet article vous intéressera ! De quoi narguer vos collègues et être à jour sur les derniers outils… Quelle que soit votre motivation, ces sept ressources vous intéresseront 😉
C’est reparti pour un nouvel avatar d’Expériences Digitales ! Le 24ème épisode que nous menons cette fois avec David Duhamel, Lead UX Designer chez Radio France pour parler de la place de l’expérience utilisateur chez Radio France !
Lead UX chez Radio France, David a pour mission de proposer la meilleure expérience aux auditeurs de France Inter, France Culture, France Bleu, France Musique, Mouv, Fip et franceinfo sur tous les usages / devices.
Dans ce podcast :
C’est une belle conversation qui vous attend autour du :
Du rôle de l’UX chez Radio France
De la vision de l’UX de David
De l’analyse des parcours chez Radio France
Des manières de tester avant mise en prod : AB test / tests utilisateurs / étude quanti, quali
De l’éco-design, de l’accessibilité
Des KPIS, de le veille, des sources d’inspirations
Des innovations chez Radio France : VR, Metavers, Chatbot
Belle écoute et n’hésitez pas à partager l’épisode sur vos réseaux 😘
« Expériences Digitales » : c’est le podcast de Wexperience qui a pour but de partager avec vous des histoires, des bonnes pratiques et des insights autour de l’expérience client digitale. Pour découvrir nos épisodes vidéo c’est ici.