Hé là, c’est parti ! AirBNB Summer Edition 2025 vient apporter son petit lot de nouveautés UX et c’est toujours un plaisir de découvrir ce qu’une des meilleures applications au monde apporte en terme de design, d’UX design et d’expérience client.
Pour rappel, chaque nouvelle édition de l’app est corrélée à une évolution du service d’AirBNB. Preuve, s’il était besoin de le faire, que design d’expérience et objectifs business sont deux choses intimement liées.
Des nouvelles icônes toutes chaudes toutes belles : pourquoi c’est important les belles icones ?
On l’aura remarqué, l’interface d’AirBNB s’est enrichie de nouvelles icônes qui font déjà fureur. Jolies, semi-réalistes, très lisibles, même sur un petit écran. On notera l’effort fait pour rendre l’interface un peu moins aride… un peu moins austère, par l’emploi de couleurs un peu plus variées. L’accessibilité ne semble pas avoir été un gros sujets de préoccupation.
Si vous voulez rentrer un peu dans la technique, c’est intéressant, ces icônes sont issus d’un microformat d’animation appelé Lava, créé par AirBNB. C’est un format vidéo, doublé d’une couche transparente, plus léger que les formats classiques. Tous les détails sont ici : https://medium.com/@waldobear002/airbnbs-new-lava-icon-format-a-technical-deep-dive-b2604626c7e0. Et vous pouvez même utiliser ce format pour vos propres icônes.
Une interface redesignée pour intégrer 3 services en même temps
Ceux qui ont essayé ont certainement eu des problèmes : réussir à intégrer en une seule interface plusieurs typologie d’utilisateurs n’est jamais chose facile. C’est même une cause de crash plus souvent qu’on ne croit (voir notre article à ce sujet).
Toute la difficulté réside dans le fait de ne pas privilégier un type d’utilisateur par rapport à un autre, ni de dégrader l’expérience déjà existante par une nouvelle expérience pour les nouveaux arrivants.
Et AirBNB s’en tire plutôt bien avec un nouvelle organisation claire, aidée notamment par ces nouvelles icônes.
Devenir indispensable
La nouveauté la plus intéressant est le tab « Trips » qui vous aide et vous guide pas à pas dans votre voyage. Alors que la version précédente se contentait d’afficher en liste vos différentes réservation, la nouvelle version est comme un assistant qui vous accompagne dans tous les moments de votre voyage. Par exemple, comme lorsqu’il s’agit de retrouver le code de son appartement. Il est placé là où vous en avez besoin au moment où vous en avez besoin, de manière instinctive.
Créer un outil qui réponde parfaitement aux besoins des utilisateurs en situation est vraiment le moyen de le rendre indispensable. Et devenir indispensable, c’est ce qu’on recherche tous, non ? D’ailleurs, si vous ne l’avez toujours pas lu, et si vous voulez savoir comment rendre indispensable vos apps, relisez donc Hooked de Nir Eyal. Vous ressortirez de sa lecture complètement transformés.
Une messagerie plus évoluée
Partant du constat que la communication entre les guests et les hôtes était extrêmement primordiable pour déstresser les utilisateurs, parfois, et souvent même, amenés à se retrouver dans des endroits qu’ils ne connaissent pas, AirBNB a jugé bon d’en rendre le fonctionnement de son outil de chat plus puissant en tirant parti de ce qui existe déjà ailleurs comme des applications comme Whatsapp ou Facetime.
La vidéo fait désormais partie du package, mais aussi l’upload de photos et enfin le paiement pour les services aditionnels.
Rien de révolutionnaire ici, mais une prise en compte des besoins et des usages des utilisateurs qui montrent que la plateforme continue en permanence à chercher à s’améliorer et à être aussi toujours au centre des échanges. L’idée est de toujours intégrer plus de fonctionnalités tout en essayant de préserver le parcours utilisateur déjà existant. Là aussi, on avait déjà parlé des risques de mécontentement liés aux changements d’habitudes.
Conclusion : l’app AirBNB sait coller aux besoins de ses utilisateurs et c’est ça qui la fait cartonner
La force d’AirBNB, c’est de savoir changer tout en gardant son ADN, ce qui n’est jamais chose facile. Nous avons toujours suivi ses évolutions (ici et là) et n’avons jamais été déçus. Il est clair que le design de service est au centre de son business model et que sa force est de continuer à la placer tout en haut de ses préoccupations.
Cette force se traduit par une véritable capacité à rendre plus simple, plus fluide, et à coller exactement aux préoccupations de ses utilisateurs sans inventer des fonctionnalités qui ne servent à rien, mais en améliorant toujours l’existant et en y intégrant ce qui va rendre l’expérience plus facile.
C’est ainsi qu’on parvient à garder ses utilisateurs plus longtemps et c’est la base de tout business model.
La replatforming de site ecommerce est une opération complexe qui nécessite un important travail de préparation. Ce livre blanc, issu d’un webinaire ayant eu lieu le 27 mars 2025 vous guide à travers les conseils et recommandations de nos experts ecommerce B2B.
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Qu’appelle-t-on replatforming de site ?
Le replatforming d’un site e-commerce désigne le processus de migration d’une plateforme technique existante vers une nouvelle solution, souvent plus moderne, performante ou adaptée aux besoins actuels de l’entreprise. Cela implique de transférer l’ensemble des données (produits, clients, commandes), fonctionnalités, et parfois même l’architecture (passage à une solution headless, par exemple), tout en minimisant les interruptions pour les utilisateurs. Ce changement peut être motivé par des limitations techniques, des coûts de maintenance trop élevés, un manque d’agilité ou encore la volonté d’améliorer l’expérience utilisateur. Le replatforming est une opération stratégique, nécessitant une planification rigoureuse pour limiter les risques, préserver le référencement naturel (SEO), et garantir la continuité des ventes.
Quand faire un replatforming de site ?
Un replatforming de site e-commerce doit être envisagé lorsque la plateforme actuelle devient un frein au développement ou à la performance de l’activité. Cela peut se produire dans plusieurs cas :
Limites techniques : la solution actuelle ne permet plus d’ajouter de nouvelles fonctionnalités, d’intégrer des outils tiers, ou de supporter une montée en charge (trafic, catalogue, utilisateurs).
Coûts élevés : les frais de maintenance, d’hébergement ou de développement deviennent disproportionnés par rapport aux bénéfices.
Expérience utilisateur insatisfaisante : le site est lent, peu ergonomique, mal optimisé pour le mobile, et cela impacte le taux de conversion.
Problèmes de sécurité ou de conformité : la plateforme n’est plus à jour ou ne respecte plus les normes légales (ex. RGPD, normes de paiement).
Évolution stratégique : l’entreprise souhaite changer de modèle (ex. B2B vers B2C), intégrer le headless ou personnaliser davantage l’expérience client.
Dans tous les cas, le replatforming doit être mûrement réfléchi, car c’est un projet lourd, qui peut avoir un impact fort à court terme, mais représente souvent un levier de croissance à moyen et long terme.
Découvrez la méthode Wexperience pour créer des application no-code et IA. Apprenez à bien définir un cahier des charges. Maîtrisez son design et découvrez des techniques pour la promouvoir auprès de vos utilisateurs cibles avec succès. Une méthode que vous pourrez découvrir à travers la formation no-code et IA de WEX Academy.
Comment transformer une idée utilisant l’IA en véritable application au service de l’entreprise ?
On a tous testé l’IA générative en faisant des prompts dans chatGPT. La plupart du temps, nous en sommes bluffés. Mais on peut vite se rendre compte que si on veut vraiment exploiter cette capacité de l’IA en entreprise, il faut pouvoir aller plus loin que des prompts.
Par exemple, il est facile avec un prompt de générer un descriptif d’un produit pour un site de ecommerce à partir de ses caractéristiques.
Mais si vous devez le faire pour tous les produits de votre catalogue, cela va vous prendre du temps.
Il faut donc pouvoir automatiser l’IA en l’intégrant dans un programme qui va pouvoir l’exécuter de nombreuse fois sans que vous interveniez.
Seulement, qui dit automatiser, dit coder, dit cahier des charges, dit budget, dit prise de risque, dit incertitude.
En effet, il n’est pas encore simple de convaincre un chef d’entreprise ou un manager d’allouer un budget à un projet utilisant l’IA, car c’est une technologie encore neuve dont on connait assez mal à la fois le comportement, mais aussi l’impact sur le travail des collaborateurs, et qui peut coûter cher si on se trompe.
C’est là que le couple no-code et IA entre en scène et peut vous aider à avancer.
Cliquez sur l’image pour regarder le replay de notre webinaire no-code et IA
Qu’est-ce que le no-code ? Petite introduction
On appelle communément une application nocode, une application qui permet de développer un programme sans taper une ligne de code ou presque !
Ce sont des solutions comme Make, n8n, Airtable, Webflow, et bien d’autres.
Sans compétences en langage de développement, elles permettent de créer toutes sortes d’applications fonctionnelles et parfaitement exploitables en entreprise.
Attention cependant à ne pas croire que le no-code ne requiert aucune compétence. Même si on utilise le terme no-code, un développeur no-code aura quand même de solides notions de développement et devra avoir une très bonne culture technologique. Si vous ne savez pas ce que c’est qu’une structure de base de données, si vous n’avez pas de notion de variables, de fonctions, le no-code n’est pas fait pour vous.
Qui dit no-code ne dit pas « Aucune compétence technologique ».
Croissance du marché : Le marché mondial des technologies no-code est en forte expansion, passant d’une valeur de 22 milliards USD en 2021 à une projection de 200 milliards USD en 2030, avec un taux de croissance annuel d’environ 30 %27.
Adoption croissante : Environ 65 % des applications devraient être développées avec des technologies no-code ou low-code d’ici à 2024, et 75 % des grandes entreprises utiliseront au moins quatre outils no-code
Découvrez notre formation
Avantages du no-code
➡️ Il permet d’aller plus vite pour développer une application.
➡️ Grâce à ses multiples applications, il permet de créer tout type d’application aussi bien que si on utilisait un vrai langage de programmation.
➡️ Il se prête parfaitement bien à l’utilisation de l’IA grâce à l’utilisation des API.
Inconvénients du no-code
➡️ Vous n’êtes pas propriétaire des sources.
➡️ Il vous oblige à payer de multiples abonnements.
➡️ Sa scalabilité est faible et sa maintenabilité dans le temps est plus complexe qu’en code classique.
Pourquoi choisir le no-code comme technologie de développement ?
sSi nous vous parlons du nocode dans cet article, c’est parce qu’il permet surtout de transformer rapidement une idée en concept pour un coût très inférieur à un développement classique. Il limite grandement le risque d’investissment. Il vaut mieux se tromper rapidement avec un concept, plutôt que de dépenser des milliers d’euros avant de réaliser qu’on a fait fausse route.
Coûts de développements moins élevés
Possibilité de rapidement mettre en place une première solution
Permet de s’interfacer rapidement avec d’autres API
Permet de faire et défaire rapidement
Parfait pour tester vite des concepts IA
Permet de se passer de l’UX dans un premier temps
À propos des IA génératives
Les IA génératives sont aujourd’hui perçues comme une sorte d’outil miracle dotés d’une réelle intelligence, voire même d’une vraie conscience.
Nous sommes, en réalité, très loin de là.
Les IA génératives sont des programmes statistiques essentiellement conçus pour générer du texte ou des images selon une méthode probabiliste. Elles peuvent donc reproduire du texte par imitation et assemblage, mais sans aucune conscience ou capacité à comprendre ce qu’elles font.
On peut facilement s’en servir pour résumer des textes, faire une recherche sur des données et en obtenir des informations sous forme de texte rédigé. On peut les utiliser pour analyser des données dans un tableau, pour coder, pour générer des images à partir d’un prompt.
A priori, il existe de nombreux champs d’application de l’IA générative dans l’entreprise. Et la première chose à faire pour savoir quoi et de l’expérimenter soi même.
C’est en général ce qui se passe dans de nombreuses entreprises.
Les salariés testent des idées d’application avec des prompts et réfléchissent à des opportunités d’amélioration de tâches qu’ils pourraient déléguer à l’IA.
Différents types d’IA génératives
Type d’IA générative
Caractéristiques
Exemples
Génération de texte
Produire du contenu textuel cohérent à partir de prompts.
GPT-3, GPT-4, LaMDA, BLOOM
Génération d’images
Créer des images à partir de descriptions textuelles ou autres données.
DALL-E, Midjourney, Stable Diffusion
Génération de sons/musique
Produire des sons ou de la musique basés sur des descriptions ou des formes d’ondes.
MusicLM
Génération de vidéos
Générer des clips vidéo cohérents dans le temps à partir de prompts ou d’annotations.
Gen1 (RunwayML), Make-A-Video (Meta)
Génération de code
Créer du code informatique à partir de descriptions ou requêtes textuelles.
Codex (OpenAI), Copilot (GitHub)
Modèles transformeurs
Basés sur l’architecture transformer pour générer du texte contextuellement approprié.
GPT-3, GPT-4
Réseaux antagonistes génératifs (GAN)
Générer des données réalistes en opposant un générateur et un discriminateur.
StyleGAN, BigGAN
Autoencodeurs variationnels (VAE)
Encoder et décoder des données pour produire des instances diverses mais similaires.
VAE utilisés pour la génération d’images et autres applications
Modèles de diffusion
Générer des données en affinant progressivement une distribution bruitée vers une distribution claire.
Stable Diffusion, Imagen
Méthode en 5 étapes pour créer une application no-code et IA
Une entreprise regorge de process, de méthodes, d’outils et de problèmes qu’il faut résoudre. En quelque sorte, il n’y a qu’à se pencher pour trouver un problème à résoudre. Mais le but de cet article étant d’essayer d’exploiter les potentialités de l’IA génératives pour améliorer des process, cela réduit assez drastiquement le champ des possibilités.
Pour investiguer ces problématiques, il faut d’abord bien comprendre qu’une certaine culture de l’IA générative soit répandue parmi les salariés de votre entreprise. Ou du moins, doit-elle répandue parmi ceux qui devront aider à faire des choix et à trouver des solutions. Cette culture est indispensable. Sans cela, il y a 2 risques : passer à côté d’opportunités et imaginer des solutions impossibles à développer.
Démystification de l’IA
Comme le montre les études, les français ont peur de l’IA. La plupart y voient une menace et la peur de perdre son job est réel. C’est ce que nous constatons nous mêmes lorsque nous présentons notre projet OSCAR. Une des premières opposition est la peur d’être remplacée.
Réussir un projet IA passe donc par une démystification de l’IA. C’est vraiment indispensable pour pouvoir parler et faire de l’IA sans devoir affronter des craintes et des oppositions.
Ce point est extrêmement important pour la réussite du futur projet.
ÉTAPE 1 : La détection des opportunités: quelques approches
✔️ La première étape d’un tel projet nécessite de mettre en place un plan d’action qui permette de recenser et de valider des projets offrant un potentiel intéressant.
✔️ Elle passe par la mise en place d’interviews dans les secteurs de l’entreprise où, à priori, l’IA pourrait avoir un impact.
✔️ On peut aussi monter des groupes de discussion autour des usages de l’IA pratiqués par les salariés. Ceux-ci sont votre première source d’information.
✔️ Nommer un monsieur ou madame IA sera très utile. Il sera chargé de centraliser les discussions, les trouvailles. Il pourra même utiliser l’IA pour extraire les grandes idées se dessinant à travers la récolte d’informations.
✔️ Un outil utile comme les carte d’expérience vous permettront également de visualiser clairement les points de frictions ou les opportunités d’amélioration au sein des différents process de production de l’entreprise.
Par exemple, on pourra dresser une expérience map des agents chargés de la relation client et de leur journée type en en faisant ressortir les différentes opportunités d’optimisation : réponse automatique et préécrite par emails à des demandes récurrentes des clients, détection automatique des plaintes, outils d’analyse automatisés de dossiers, etc.
Autres approches
Externalisation
Il peut parfois être compliqué, lourd et cher de lancer une telle opération. Faite en interne, elle peut rapidement s’épuiser : ce n’est pas la priorité de vos salariés, résistances internes, difficultés à fédérer. Elle peut donc aussi être externalisée à une agence. L’avantage, c’est que, à partir du moment où il faut payer quelqu’un pour le faire, l’implication devient plus forte.
L’approche garage
Si vos salariés se sentent suffisamment écoutés et libres, encouragez les plus motivés à passer du temps avec l’IA et à rechercher des solutions pour leurs propres comptes. Il est parfois plus simple de lancer une opération commando limitée, plutôt que de mettre en œuvre une action collective qui peut rapidement prendre trop de temps et s’enfoncer dans les marécages de la réunionite.
ÉTAPE 2 : Évaluer le potentiel économique d’une app no-code et IA
A l’échelle d’une PME, on peut facilement extraire plusieurs dizaines d’opportunités. Il va donc falloir choisir parmi celles-ci celles qui présentent le potentiel le plus intéressant selon un ou plusieurs critères précis.
Parmi ces critères, le critère économique primera certainement sur tous les autres. Combien un process optimisé peut faire économiser d’heures de travail, par exemple ?
Mais, on peut aussi poser d’autres critères : des critères de satisfaction au travail, des critères de santé, des critères de qualité, etc.
A ce stade, une évaluation ne peut être qu’assez grossière, car il est assez difficile, en même temps, d’évaluer les gains que l’on pourra réaliser avec l’IA. Il faut compter alors sur une certaine dose d’instinct pour choisir telle ou telle piste. Même si cela peut paraître se fier au hasard, il ne faut pas oublier que dans tout projet d’innovation, il y a une part d’inconnu qu’on ne peut surmonter que par des décisions prises sur un manque d’information flagrant. Quand cela arrive, oui, on doit se fier à son « feeling », son « instinct »… c’est complètement normal.
Il faut pourtant comprendre que cette prise de risque n’est pas énorme et fait partie du processus normal de l’innovation.
Ligne orange : coût cumulé si la tâche est toujours effectuée par un humain (10 € par tâche).
Ligne rouge : coût cumulé si on développe une application IA (5 000 € de développement, puis 1 € par tâche).
Ligne pointillée grise : seuil de rentabilité (environ 553 tâches) à partir duquel il devient plus économique d’utiliser une application IA.
ÉTAPE 3 ET 4 : Choisir les technologies et développer votre premier prototype
Quel cahier des charges rédiger pour une application innovante et quels technologies choisir ?
Ne tentez pas de créer un cahier des charges. C’est l’assurance de se lancer dans quelque chose de compliqué, long, et décevant. Adoptez une approche agile. L’important est avant tout d’avancer rapidement pour pouvoir éprouver le plus rapidement possible le produit.
Bien sûr, il ne s’agit pas de partir de zéro ou d’une idée jetée en l’air.
Imaginez votre service, définissez-en la principale fonctionnalité et déterminez tout ce qui sera nécessaire pour la rendre exécutable possible par un premier cercle d’utilisateurs bienveillant.
N’essayez pas d’envisager tous les cadres ou de mettre toutes les contraintes, vous ne feriez que frustrer votre ou vos développeurs.
Premières questions à se poser :
Quelle est la fonctionnalité principale de votre outil ?
Qui en seront les premiers utilisateurs ? Seront-ils bienveillants ? C’est à dire tolérant aux erreurs ? Ou bien seront-ils exigeants ? La réponse à cette question peut avoir un grand impact sur vos développements.
Quels choix technologiques pertinents faire ? Cette question sera dans la main de votre agence ou de votre développeur no-code en interne.
Chez Wexperience, quand nous avons pensé à concept pour développer notre visibilité sur les réseaux sociaux, nous avons immédiatement pensé à un couple Airtable + Make + chatGPT. Le choix de Airtable impliquait que toutes les interfaces utilisateurs soient celles de Airtable. Il était donc très difficile d’en maîtriser l’UX, mais cela n’a pas empêché de démontrer le concept auprès des premiers utilisateurs.
Une fois cela fait, nous avons progressivement basculé le front sur une autre solution nocode. Celle-ci offre désormais beaucoup plus de souplesse en UX. Cela devient nécessaire à partir du moment où les premiers utilisateurs externes doivent commencer à utiliser l’application.
Une bonne UX, c’est moins de temps en accompagnement et en support. C’est aussi plus de satisfaction auprès des utilisateurs.
Un des moyens de définir un projet est d’écrire des user stories. C’est un moyen plus léger et plus sur que l’écriture d’un cahier des charges
Faut-il faire du design UX dès. le démarrage du projet ?
Cela peut paraître surprenant de la part d’une agence UX, mais nous n’avons pas investi tout de suite ce domaine. L’important quand on veut démontrer un concept, c’est de pouvoir en faire une démonstration fonctionnelle persuasive. Nul besoin à ce stade d’avoir une UX léchée, car l’utilisateur qui faisait la démonstration connaissait la manière d’interagir spécifiquement avec les interfaces offert par Airtable.
Dans un premier temps, ne vous focalisez pas sur l’utilisabilité de votre produit.
Intégrez progressivement une démarche UX en plusieurs étapes :
Affinez le projet par de petits correctifs d’interactions
Commencer à concevoir un guide de style qui pourra être applicable aux versions futures
Enrichissez votre connaissance produits par des mini-tests utilisateurs
Réfléchissez à des moyens de récolter les insights utilisateurs par la suite (nul besoin de mettre en place un processus complexe à ce stade)
Du prototype au MVP : exemple de design UX pour un projet no-code et IA par Wexperience
En 2025, nous avons commencé à développer une application pour les réseaux sociaux. Pour aller droit au but, nous avons commencé par utiliser les interfaces par défaut de Airtable.
Après les premiers essais concluants, il s’est avéré que si nous voulions partager plus largeement l’application aurpès de nouveaux bêta testeurs, nous avions besoin d’une interface plus conviviale et plus sécurisée.
L’investissement dans ce design a été de plusieurs jours.
Première version de notre outil avec une interface Airtable, peu ergonomique, peu sécurisée, mais fonctionnelle
Deuxième version développée avec Bubble. L’interface est beaucoup plus ergonomique et sécurisée
Critères de succès : comment s’assurer de la réussite de votre projet no-code. etIA ?
Il est très difficile de définir les critères de succès d’une application.
Un des modèles les plus éprouvé pour y parvenir est le modèle HEART, créé par Google. Mais ce modèle ne devient intéressant qu’à partir du moment où votre prototype est utilisé par plusieurs personnes et qu’il s’intègre dans une démarche d’adoption massive.
Comment s’assurer que votre projet s’achemine dans la bonne direction ?
Nous avons notre propre méthode pour y parvenir.
✔️ Définissez toutes les fonctions à minima dont vous avez besoin pour réaliser la version 1 de votre projet. Vous devez avoir un objectif principal et considérez que celui-ci n’est pas exécutable entièrement avec succès, votre prototype n’est pas prêt.
En dehors de cela, il y a fort à parier que vous allez devoir intégrer des fonctionnalités secondaires à votre outil.
✔️ Définissez-les en amonts également.
Vous devez obtenir une liste comprenant votre fonctionnalité principale plus toutes les fonctionnalités secondaires qui aident à utiliser et à faire fonctionner cette fonctionnalité principale.
✔️ Pour chaque fonction, définissez l’indicateur de mesure et définissez un seuil minimum de réussite.
Exemple :
Vous créez un générateurs d’images produit à partir d’une image unique. Votre critère de succès sera :
Ma fonctionnalité génère-t-elle effectivement x images comme c’est demandé (OUI ou NON)
La qualité des images correspond-t-elle au niveau de qualité d’exigence de mon image de marque ? Critère subjectif que l’on peut faire noter par des humains. Imaginez par exemple de faire noter de 1 à 10 le résultat. Si vous n’atteignez pas 7 en moyenne sur un panel donné, alors votre fonctionnalité n’est pas valide.
Définir un ensemble de critères de qualité avec ces seuil pour une application n’est pas une chose simple et peut vite devenir lourd et fastidieux.
Dans un premier temps, limitez-vous à deux ou trois critères maximum. Il sera toujours temps, par la suite, d’en ajouter d’autres.
La question de l’impact environnemental de l’IA
Lors de notre webinaire, Matthieu, notre spécialiste interne des IA soulignait le fait que toutes les IA ne consommaient pas la même énergie en fonction des besoins.
La question environnementale est un vrai sujet quand on parle d’IA générative et elle doit être un vrai critère de décision lorsqu’on développe un outil qui l’utilise.
Il faut savoir que d’une IA à l’autre, la consommation peut varier de 4 à 5 fois en fonction du prompt.
✔️Evitez de choisir des IA généralistes
✔️Utilisez les IA spécifiques qui répondent à un besoin spécifique
✔️Posez-vous toujours la question de savoir si vous avez vraiment besoin de l’IA et si vous ne pouvez pas la remplacer par un algorithme classique
✔️Dans la conception de votre produit, conscientisez l’utilisateur sur son impact environnemental avec un compteur d’émission, par exemple
Comparatif de la consommation des LLM selon la complexité des usages
Mesurer la qualité de votre application no-code et IA
Ne vous échinez pas à récolter trop de nombreuses mesures quantitatives.
Vos meilleurs indicateurs viendront de la satisfaction de vos utilisateurs et de leur capacité à accomplir les tâches qu’ils doivent parvenir à accomplir sur votre application.
Organisez régulièrement des étapes de tests utilisateurs sur un panel très limité (4 personnes) afin de vérifier la validité de votre produit.
Exemple de tableau qualité pour un produit numérique
Voici un tableau illustratif avec des fonctionnalités clés de l’application, les critères de qualité associés, leur descriptif, la méthode d’évaluation, et les valeurs seuils de validation :
Fonctionnalité principale
Critère de qualité
Descriptif du critère
Méthode de mesure
Valeur seuil
Injection de contenus (texte, image, vidéo, lien)
Taux de réussite d’import
Pourcentage de contenus importés avec succès sans erreur
Tester un batch de 100 imports de différents formats et mesurer le taux de succès
≥ 98%
Génération automatique de posts par réseau (X, LinkedIn, Instagram…)
Pertinence du contenu généré
Le contenu généré respecte les contraintes et les usages du réseau cible
Évaluation humaine sur un échantillon de 20 posts par réseau (notation 1 à 5)
Nombre de formats différents disponibles pour chaque réseau
Comptage des formats disponibles par réseau
≥ 3 formats / réseau
Interface de planification des publications (calendrier, drag & drop, aperçu visuel)
Intuitivité de l’interface
Facilité avec laquelle un utilisateur comprend comment planifier un post
Test utilisateur (SUS – System Usability Scale) sur 10 utilisateurs
Score SUS ≥ 80
Génération automatisée de visuels (IA, templates…)
Qualité perçue des visuels générés
Attractivité et adéquation des visuels générés
Sondage utilisateurs sur 20 visuels générés (note esthétique et pertinence sur 5)
Moyenne ≥ 4/5
Gestion des erreurs lors de la publication (ex. erreur API, quota dépassé…)
Résilience du système
Capacité de l’application à notifier, relancer ou corriger une erreur automatiquement
Observation sur 50 tentatives de publication avec erreurs simulées
90% des erreurs traitées
Support des hashtags et mentions contextuels (en fonction du réseau et du sujet)
Pertinence des éléments contextuels
Présence de hashtags ou mentions utiles et cohérentes dans les posts générés
Analyse sémantique et vérification de 20 posts
≥ 80% des posts corrects
Prévisualisation des publications
Fidélité de la prévisualisation
Ce que voit l’utilisateur correspond au post final publié
Comparaison post/preview sur 10 publications par réseau
100% de correspondance
Fonction de duplication/modification rapide d’un post pour plusieurs réseaux
Gain de temps sur tâches répétées
Réduction du temps moyen pour créer 3 posts différents à partir d’un même contenu
Comparaison manuelle vs automatisée pour 3 réseaux
Gain ≥ 50% de temps
Export / archivage des contenus publiés (PDF, CSV, etc.)
Complétude des exports
Tous les éléments du post sont bien présents et lisibles dans l’export
Vérification de 10 fichiers exportés
100% d’exhaustivité
ÉTAPE 5 : Convaincre vos premiers utilisateurs d’utiliser votre application no-code et IA
Il va de soi qu’une application sans utilisateurs n’est pas une bonne application.
En plus des critères qualités que nous avons vu, il est extrêmement important d’apprendre à construire un discours sur le produit que vous allez développer.
Une fois votre premier prototype achevé, il n’est pas certain que vous recueillez facilement l’accueil que vous espérez.
✔️ Ayez un sponsor fort : la direction générale ou votre plus grand supérieur.
✔️ Pitchez votre démo et répétez la.
L✔️ ors de votre démo, ne parcourez que les points que vous voulez montrer. Evitez de vous aventurer sur des chemins que vous ne connaissez pas.
✔️ Exposez les avantages et les gains que votre application va pouvoir générer.
✔️ Soyez à l’écoute des objections et ne les rejetez pas. Soyez humble et acceptez d’être is en échec.
Conclusion
Cet article n’est pas une méthode pour apprendre à développer des applications no-code IA, mais un résumé de toutes les dimensions d’un projet qu’il faut prendre en compte si on veut le réussir.
Être doué en nocodage, bien comprendre les IA sont des facteurs importants et clés de réussite, mais ce ne sont pas les seuls.
Créer un projet no-code et IA, c’est aussi arriver à rassembler les volontés, communiquer, savoir se tromper, limiter les risques, bref, c’est presque comme créer une entreprise et la faire grandir.
Les sociétés de développement informatique sous-valorisent très souvent l’ergonomie des application qu’elles développent. Et il est courant qu’un outil bien réalisé techniquement, comme un configurateur produit, arrive mal ou n’arrive pas à être utilisé par les utilisateurs pour qui il n’a pas été conçu. Découvrez comment réussir un projet de redesign de configurateur produit.
Manorga avait mis en service un configurateur produit (voir nos conseils à ce sujet) conçu d’abord pour être utilisé par des experts métiers, mais dont Manorga voulait élargir l’usage à ses collaborateurs commerciaux et ses clients.
C’est dans cet objectif que cette société a fait appel à Wexperience pour revoir l’ergonomie de leur outil de configuration en ligne.
Un redesign de configurateur produit : pourquoi un tel projet ?
On sous-estime trop souvent l’importance de l’ergonomie des outils informatiques complexes, comme un configurateur produit. Sans apport de spécialistes de l’ergonomie, elle repose souvent sur l’intuition et le point de vue des développeurs. Dans certains cas, ceux-ci peuvent prendre la peine de demander aux utilisateurs finaux de l’outil de l’essayer, mais sans méthodologie précise, et très souvent, à fonds perdus sur le budget.
Sans démarche UX sérieuse, deux conséquences peuvent survenir :
L’outil s’avère carrément très difficile à utiliser pour son public cible, voire inutilisable (croyez-nous, nous l’avons vécu).
L’outil s’avère utilisable pour un premier public cible, mais inutilisable pour un deuxième public cible ou un public élargi.
Dans les deux cas, l’entreprise se retrouve avec des coûts supplémentaires pour adapter l’interface de son outil.
Pour Manorga, nous sommes intervenus essentiellement pour élargir l’utilisabilité de leur configurateur a un public beaucoup plus large.
Les étapes du projet de redesign de configurateur produit
Comme dit dans le webinaire, une telle mission consiste en 3 phases.
Bien comprendre les enjeux de l’entreprise et bien déterminer les usages du public cible
Faire tester l’existant ou un prototype (voir notre article sur le développement de prototype en nocode)
Redesigner l’interface et faire un nouveau prototype et tester à nouveau
Ajuster et décliner le prototype en maquettes exploitables par une équipe de développement front-end (cf WEX IT, notre filiale en intégration, dans ce cas, il s’agissait d’une autre société).
Pourquoi confier une telle mission à une agence externe ?
Pour pouvoir bénéficier de compétences qu’il est difficile d’intégrer ou qu’il peut être long de former.
Pour gagner du temps, en bénéficiant du savoir-faire d’une équipe rodée et expérimentée.
Pour avoir l’assurance du résultat, encore une fois, grâce à l’expérience de l’agence.
Quel est le coût du redesign de configurateur produit ?
Le coût d’une telle mission revient à quelques journées de consulting et de design, plus les frais d’organisation des séances de tests avec les utilisateurs finaux.
Ce coût s’amortit essentiellement par le bénéfice utilisateur et sa rentabilité peut être mesurée par le nombre d’utilisateurs réussissant à finaliser des configurations et à demander des devis par rapport à l’existant.
Plus le nombre d’utilisateurs est important, plus ces coûts prennent sens.
A quelle type d’entreprise s’adresse ce type de mission ?
A toutes les entreprises qui offrent la possibilité online de configurer un ou des produits et pour qui ces configurateurs sont un enjeu business. Que ce soit une PME ou un grand groupe industriel, celui-ci est le même. Ce coût est lilliputien par rapport au retour sur investissement.
Les PWA sont des applications mobiles qui offrent de nombreux avantages par rapport aux applications mobiles traditionnelles. Cet article vous explique leur intérêt et pourquoi vous pourriez faire une PWA pour votre entreprise.
Aujourd’hui, nous venons de terminer la création d’une application mobile PWA pour Guitar Social Club, une nouvelle startup qui permet d’apprendre la guitare en toute autonomie, guidé par une intelligence artificielle.
Mais une PWA, c’est quoi ? A quoi ça sert ? Et pourquoi ce choix de développement est très intéressant par rapport aux solutions natives pour le mobile (iOS et Android) ?
Que vous soyez une entreprise de ecommerce, que vous vouliez développer un service à travers une app, que vous vouliez simplement apporter des fonctionnalités complexes à vos clients via mobile sans avoir à développer une app native, les PWA sont faites pour vous. Voici ce qu’il faut savoir.
Qu’est-ce qu’une PWA concrètement ?
Pour ne pas perdre de temps sur le sujet, vous pouvez relire notre article. Concrètement, une PWA (Progressive Web App) est comme un site web comportant des fonctionnalités avancées, mais qui peut être utilisé comme une application mobile, et peut même être diffusé sur les stores iOS et Android. C’est un choix technologique qui a beaucoup d’avantages en terme de coûts de développement, de maintenance et d’évolutivité et qui est souvent un très bon choix par rapport au développement d’une app mobile traditionnelle.
Un exemple de PWA avec le projet Guitar Social Club (GSC)
Le projet GSC permet de bien comprendre les raisons du choix d’une PWA.
L’objectif des fondateurs de GSC est de permettre à travers des vidéos d’apprendre à jouer à de la guitare à des débutants. Ces vidéos sont découpées en sections courtes qui sont dispensées en fonction du niveau d’avancement de l’apprenant. Une IA développée en collaboration avec le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) permet de personnaliser ce parcours en fonction de ses progrès.
GSC ne disposant pas de moyens illimitées, elle a préféré faire le choix d’une PWA pour plusieurs raisons :
Le codage d’une PWA peut être fait avec des technologies classiques du web. Son coût de développement est donc moindre, ainsi que ses coûts de maintenance. Il est aussi plus facile de trouver des développeurs d’apps webs que des développeurs spécialisés dans iOS ou Android
Malgré ce choix, l’application PWA de GSC est disponible dans les stores d’Apple et de Google. Cela est possible, car ce n’est pas l’application elle même qui est téléchargeable, mais un conteneur iOS ou Android qui la contient. Ce choix permet d’ailleurs de faire des mises à jour de la PWA sur le store sans passer par une phase de validation, parfois longue.
La PWA étant un site web, on peut donc aussi l’utiliser dans un navigateur sur un PC, ce qui permet d’étendre son usage à un public plus large
Un temps de développement raccourci
Le projet GSC a été développé de A à Z par Wexperience : de la déclinaison du concept en cahier des charges au design graphique jusqu’au développement. C’est un projet qui n’a pas pris une année de bout en bout pour être produit.
La méthode Wexperience : aider à réaliser un cahier des charges réalisables en phase avec le budget
Pour réussir le projet en un temps aussi court et pour respecter les budgets, nous avons accompagné GSC très en amont.
Le concept étant clair et défini par les fondateurs de GSC, le challenge était d’arriver à un produit final qui corresponde au besoin initial sans dépasser en temps le planning ni en argent le budget. Pour cela, nous les avons aidé à faire le tri dans les fonctionnalités, grâce à des ateliers avec des utilisateurs finaux. Beaucoup de choses envisagées au départ n’ont pas été retenues. Certaines fonctionnalités ne présentaient pas un intérêt stratégique. D’autres ont émergé pendant les ateliers. L’important était d’arriver à un projet viable, fonctionnel, utilisable en respectant les enveloppes de départ, car GSC, n’étant pas un grand groupe, ne pouvait se permettre des dépassements.
Charte graphique et intégration
Lorsque des bonnes bases ont été posées, il devient plus facile de réaliser le projet qui devient alors très classique.
Recherches graphiques pour trouver un ton et un style qui correspondent à l’esprit que voulaient donner les fondateurs de GSC à leur app
Design sous Figma, le logiciel de conception d’interfaces, des principaux écrans et des principales interactions, puis déclinaison graphique
Intégration en code :
nextjs, react pour la pwa
graphql pour la partie api
postgre pour la partie db
python pour l’algorithme de recommandation (créé par le CNRS)
coté app natif apple (swift ) et android
Comment réussir un projet de PWA ?
A travers le cas GSC, vous avez pu voir comment réussir un projet de PWA. Voici nos conseils pour y arriver effectivement :
Faire le bon choix technologique
Si vous avez lu notre article sur les PWA, vous avez dû voir qu’on ne pouvait pas tout faire avec une PWA. C’est une technologie qui présente beaucoup d’avantages, mais attention à ne pas se tromper. Certaines fonctionnalités natives d’un smartphone ne peut pas être utilisées avec une PWA. Des problèmes de stockage de données en limitent aussi l’intérêt. Faites-vous donc sérieusement conseiller avant de partir dans cette direction.
Ne pas se focaliser sur le cahier des charges, savoir être souple
L’erreur que font beaucoup d’entreprises dans un projet web est de vouloir absolument faire rentrer tous leurs objectifs dans le projet de départ sans tenir compte de la réalité assez imprévisible du développement.
Alors qu’il est facile de cadrer l’étape de design, c’est beaucoup moins évident pour le développement qui réserve toujours des surprises et peut rapidement déraper si on ne le cadre pas suffisamment.
C’est pour cette raison que tout au long du projet, des arbitrages sont fait en fonction du budget quitte à remettre à plus tard certaines fonctionnalités jugées moins essentielles.
Soignez l’expérience client/utilisateur
Étant une agence qui place l’utilisateur au centre de nos préoccupationS, nous répétons ici l’importance de placer ces utilisateurs finaux au centre de la conception de votre application :
Bien déterminer qui sont ces utilisateurs
Bien comprendre leurs besoins en les observant et en les interviewant
S’appuyer sur des données quantitatives
Ajuster le cahier des charges en fonction de ces observations tout en les conciliant avec vos objectifs business
Questions/réponses
Un site ecommerce en PWA, c’est possible ?
Comme nous l’avons déjà dit, les PWA permettent de mettre en œuvre une application web à moindre frais et avec plus de souplesse.
On peut tout à fait développer un site ecommerce en PWA. Si, par exemple, vous avez adopté une architecture headless pour votre site (voir notre article) alors c’est presque un jeu d’enfant.
L’intérêt est d’avoir un seul développement pour plusieurs canaux : web desktop, web mobile, app mobile. C’est d’ailleurs ce qu’ fait la société Pierce en Suède avec Intershop, dont nous sommes partenaire.
Grâce à une PWA, avec une plateforme unique, vous pouvez offrir un ensemble de services sur mobile, à la fois à vos clients et à vos collaborateurs. C’est un immense avantage !
Pas du tout ! Le terme PWA fait référence à une technologie qui est valable quelque soit le contexte d’une entreprise. Nous travaillons, par exemple, actuellement avec un assureur qui a pignon sur rue pour créer un back-office en PWA.
Des sites à très fort trafic ont aussi développé des PWA, comme Ali Express France ou Lemonde.fr.
Vous êtes une entreprise industrielle ? Vous cherchez à améliorer votre acquisition client via le Web ? Si vous voulez savoir comment améliorer un site web dans le domaine de l’industrie, cet article est fait pour vous.
C’est en ce moment le SEPEM et de nombreuses entreprises industrielles vont pouvoir présenter leurs offres de produits et de services. Mais comme on l’a constaté, beaucoup d’entre elles n’ont pas de site web à la hauteur de ce que peut offrir le digital comme moyen de communiquer et de séduire de nouveaux clients.
Aujourd’hui, de plus en plus d’acheteurs dans le domaine de l’industrie, prennent une partie de leur décision d’achat en ligne, avant même d’être entrés en contact avec un commercial. Leur opinion se forge, outre sur la réputation de l’entreprise, mais aussi sur l’information qu’elle met en ligne et les services qu’elle propose pour informer, poser des questions, conforter une opinion sur le choix d’un fournisseur.
Or, s’il est possible de développer aujourd’hui rapidement un site web, il faut le faire dans l’optique de générer du lead et pas seulement comme une plaquette d’information. Dans cet article, nous vous proposons 10 conseils pour améliorer un site web et vous permettre de réellement capter l’attention de vos visiteurs et de les convertir en clients.
Première partie : pour améliorer un site web, faites une bonne première impression
Dans la vraie vie, la première impression compte toujours énormément, et c’est aussi vrai dans le digital. C’est pour cette raison qu’une page d’accueil de site doit comporter un certain nombres d’éléments qui vont la rendre accrocheuse et vont permettre d’engager plus facilement un visiteur.
Le site Trenois.com, réalisé par Wexperience. Une page d’accueil claire, simple, faite pour ne pas surcharger le client d’informations.
Définissez clairement qui vous êtes et ce que vous faites en une phrase très visible
Il est indispensable que les visiteurs de votre site soient certains d’être au bon endroit lorsqu’ils arrivent sur votre page d’accueil. Rassurez-les le plus vite possible. Votre page d’accueil doit comporter quelques infos minimales pour les aider sans qu’ils aient besoin de chercher.
En une phrase, le plus haut possible dans la page, définissez votre raison d’être et ce que vous offrez.
Ayez une arborescence claire et visible au dessus de la ligne de flottaison qui permette de voir en un coup d’œil l’étendue de votre offre de services et de produits. Surtout, ne créez pas d’arborescence à rallonge, comprenant toutes vos catégories produits ou services, si vous en avez beaucoup.
Ne montrez que les catégories de premier et de deuxième niveaux en utilisant des libellés courts, mais signifiant.
Créez une émotion positive grâce à de belles images
Ce n’est pas parce qu’on est dans le monde de l’industrie que l’on est obligé de faire moche, triste ou sérieux. Votre page d’accueil doit créer une émotion positive. Pour cela, le plus simple : un beau visuel ou une belle vidéo (attention aux temps de chargement). L’intérêt de créer une émotion positive est que votre visiteur va être « allumé », « énergisé » et que son attention et son envie d’aller plus loin vont être amplifiés.
Oubliez les photos laides faites rapidement par votre beau-père ou votre fils avec son smartphone. Investissez dans une prestation de photographie professionnelle. Le jeu en vaut la chandelle.
Page d’accueil du site web Manorga, designée par Wexperience
Mettez de la variété dans votre page d’accueil
Ne soyez pas ennuyeux. Mettez des contenus qui captent l’attention. De l’actualité régulièrement mise à jour qui montre que l’entreprise est active, mais aussi des photos qui montrent des produits, des services ou des exemples de réalisations. L’important est de créer une histoire, de donner à manger à l’œil, de susciter de la curiosité. Cette variété sera également facteur d’engagement, tout comme l’utilisation d’un grand visuel.
Et pour valoriser cette variété de contenus, utilisez aussi une variété de mises en forme : blocs verticaux, horizontaux, sliders, animations, gros titres, etc… Votre page d’accueil doit être comme une œuvre d’art.
Montrez bien vos points de contact
Même si un visiteur ne vous contactera sûrement pas dès sa première visite, il aura besoin, à un moment de le faire. Et là, ce qui importe, c’est qu’il puisse rapidement retrouver le moyen d’entrer en contact avec vous, sans effort de mémorisation.
Ayez donc un lien de contact très visible dans le haut de la page, mais aussi dans le pied de page (c’est ce qu’on appelle une convention).
Dans la page de contact, proposez un formulaire, mais aussi un outil de prise de rendez-vous ou bien la possibilité d’appeler directement votre représentant commercial, selon la région du visiteur.
N’hésitez pas à montrer les différents interlocuteurs de votre équipe à travers des photo-portraits qui permettent d’entrée de jeu d’humaniser la relation.
Proposez un champ de recherche proéminent pour engager
Avec l’avènement de chatGPT, écrire des demandes complexes ou longues fait moins peur. Proposez un moteur de recherche en haut de page, de grande taille, bien visible afin d’engager vos visiteur. Car c’est souvent, désormais, pour eux, le meilleur moyen d’obtenir des réponses à leurs questions.
Cela suppose, bien sûr, que votre moteur soit capable de répondre à un maximum de questions et être capable de proposer différents types de réponses. Les réponses peuvent être faites en langage humain (une phrase) ou bien sous forme de liens.
Donnez des titres à vos réponses pour accélérer la lecture, ainsi que des descriptifs courts. Améliorez l’orientation en ajoutant des labels. Par exemple : produit, service, livraison, etc… cela permet à votre visiteur de classer visuellement plus vite ce qu’il voit.
Deuxième partie : 5 moyens pour garder l’attention et prolonger la navigation
Après avoir capté l’attention, il faut pouvoir la garder. L’important est que votre visiteur passe le plus de temps possible à s’informer sur votre site. Il peut le faire en une fois ou en plusieurs fois. Pour obtenir ce résultat, multipliez les contenus, simplifiez votre interface pour les rendres agréables à lire ou à regarder, créez des outils qui font agir le visiteur, car cela augmente encore plus leur engagement.
Permettez à vos visiteurs d’en savoir le plus possible sur vos produits et vos services sans avoir à vous poser de questions.
Vos produits ou services doivent être décrits avec le plus de détails possibles. Soyez réellement exhaustif.
Quand c’est nécessaire, multipliez les prises de vues des produits.
Ajoutez des vidéos si cela apporte une information supplémentaire à vos photos.
Wexperience a accompagné Kiloutou sur la refonte de la dernière version de son site
En plus des descriptifs, multipliez les caractéristiques techniques.
N’hésitez pas à mettre de la documentation téléchargeable.
Pour aller un cran plus loin, l’expérience peut encore être améliorée grâce à l’utilisation d’un agent IA (comme c’est le cas avec le copilot d’Intershop) qui assistera le visiteur et répondra le plus précisément possible à toutes ses questions.
Pour construire vos fiches produits ou services, il vous faut méticuleusement étudier quelles sont les informations les plus pertinentes pour vos visiteurs. Un focus group vous aidera à déterminer ces contenus et à les hiérarchiser. Les informations les plus recherchées et les plus importantes doivent être en haut de page. Les informations moins importantes peuvent être placées sous la ligne de flottaison, cachées, écrites en plus petit.
Améliorer un site web passe par une bonne réassurance
Un visiteur qui ne vous connait pas ou vous connait mal a forcément beaucoup de questions à votre sujets, et surtout, forcément, beaucoup d’angoisses. Là encore, vous devez arriver à comprendre et à déterminer toutes les questions qui peuvent surgir à propos de vos services autour de votre offre. Voici quelques exemples :
Quelles sont les technologies utilisées pour fabriquer vos produits ?
Quelles sont vos modalités de livraison ou d’expédition, à quel prix, etc ?
Quel est la qualité réelle de vos produits ? Qu’en disent vos clients ?
Comment déterminez-vous vos tarifs ?
Quelles sont vos garanties, vos modalités d’assistance, de maintenance, etc ?
Créez autant de pages d’informations que nécessaire pour chaque question tout en n’oubliant pas de trouver un bon compromis entre lisibilité et quantité d’informations. Evitez les textes trop longs ou trop condensés. Espacez les blocs d’informations. Utilisez une police de caractères bien lisible à l’écran.
La rassurance ne se fait pas que sur des pages dédiées, mais peut être faite aussi aux endroits où vos visiteurs peuvent être amenés à se poser des questions. Pour cela, utilisez des informations contextuelles qui peuvent être affichées quand le visiteur en a besoin (c’est le fameux lien « Plus d’infos »).
Pour améliorer un site web et ses contenus, là encore, travaillez avec vos clients, prospects, commerciaux, ingénieurs et technicien pour vous permettre d’avoir une vision la plus exhaustive possible des objections sur vos services.
Permettez à vos visiteurs de créer des panier ou de configurer des produits
Permettez à vos visiteurs de créer des bons de commande virtuels, et, quand cela s’avère pertinent, permettez leur de configurer des produits complexes.
Configurateur Manorga : choix du niveau de complexité du configurateur. C’est l’interface qui s’adapte au visiteur et non pas le visiteur qui doit s’adapter à l’interface.
L’important, pour améliorer un site web, dans les deux cas, est d’engager les visiteurs avec des interactions qui leur permettront d’approfondir leurs connaissances sur vos produits.
Proposez leur un panier pour qu’ils puissent générer des devis qui pourront ensuite être amélioré et corrigé par un commercial.
Dans le cas de produits complexes, si cela est possible, permettez-leur de commencer à configurer certaines de ses caractéristiques. Cela leur permettra de se projeter et les incitera à prendre contact avec vous pour aller plus loin.
Ayez une version mobile responsive de votre site et soignez votre accessibilité
Bricovis.fr : version mobile réalisée par Wexperience
L’usage du digital se faisant de plus en plus à travers les téléphones, pour améliorer un site web, pensez à en créer une version mobile.
L’intérêt du mobile est qu’il peut être consulté de partout, en toute circonstance. Vous n’êtes pas obligé d’y placer les mêmes contenus que sur un site pour desktop, mais au contraire, y mettre les informations et les services qui peuvent avoir une utilité pour vos visiteurs et prospects lorsqu’ils sont en mobilité.
Le mobile est un moyen de rendre votre site plus accessible à plus de terminaux. Mais au delà de cet aspect, assurez-vous aussi qu’il soit accessible quelque soit vos utilisateurs et leurs capacités cognitives.
Adaptez les tailles de caractères à votre lectorat, faites attention à vos contrastes, réécrivez vos contenus pour qu’ils soient plus faciles à comprendre et à mémoriser, assurez que vos images puissent être « vues » par des malvoyants ou par toute personne souffrant d’une incapacité temporaire.
Attention : en juin 2025, une amende de 50000€ pourra être infligée à toute entreprise qui réalise plus de 2 millions d’euros qui n’est pas conforme aux normes d’accessibilité. Consultez-nous pour en savoir plus.
Bonus : pour améliorer un site web, testez le
Au delà de tous ces conseils, l’important est que votre site réponde parfaitement à vos objectifs de conversion. Et pour le vérifier, il n’y a qu’une manière : c’est de le faire avec ses utilisateurs finaux. C’est ce que nous faisons depuis 15 ans chez Wexperience.
Des tests utilisateurs sont tout simplement des entretiens individuels réalisés sur PC ou téléphone où l’on laisse des utilisateurs cibles utiliser votre site.
Ces entretiens permettent de faire ressortir immédiatement les défauts de conception de votre site et de valider les autres points.
Vous pouvez les conduire auprès de vos clients, mais surtout auprès d’un panel de prospects pour savoir si vous touchez juste avec votre site.
Pour éviter de devoir faire et défaire votre site déjà en production, il est conseillé de faire ces tests sur un prototype. Avec un logiciel comme Figma, c’est très simple.
Si votre site nécessite des fonctions un peu complexes, vous pouvez même développer un prototype en nocode. Mieux vaut dépenser un peu plus en conception que d’avoir un site comportant des points d’achoppements et qui seront plus chers à corriger s’ils sont déjà en production.
Nous espérons que vous avez apprécié tous ces conseils pour améliorer un site web et qu’ils vous seront utiles. Merci de votre attention ! N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur nos services.
Test d’application mobile en studio
Pourquoi cet article et qui sommes-nous ?
Nous sommes une agence de design et de développement de sites et d’applications webs. Notre grande expérience du ecommerce en B2C et en B2B fait de nous un futur partenaire idéal pour votre stratégie digitale.
Comment intégrer l’IA dans des tâches automatiques pour augmenter votre productivité
Dans cet article, on vous explique et on vous montre des exemples de mini-applications créées à partir de nocode qui permettent de déléguer des tâches fastidieuses, longues et pénibles à l’IA.
Pour beaucoup d’entreprises, il reste difficile de faire passer l’IA à un stade industriel
Si l’IA générative bouscule le monde du travail depuis 2 ans, il reste tout de même difficile pour beaucoup d’entreprises de passer à un stade d’exploitation « industrielle », pour en tirer de véritables bénéfices. Un des freins à cela est le coût de développement de solutions utilisant l’IA. Développer un outil qui permette d’analyser une image et d’en faire un descriptif qui sera ensuite stocké en base est possible, mais le coût envisagé pour le créer peut constituer un frein, surtout pour les PME.
Le couple IA+nocode pourrait vous apporter de nombreuses solutions
Heureusement, les solutions nocode, couplées aux IA génératives peuvent permettre d’envisager de déployer des solutions, de les faire grandir si elles marchent, de les jeter si elles ne fonctionnent pas, sans que cela coûte un bras.
Chose intéressante, il existe au sein des entreprises de nombreuses tâches répétitives et ennuyeuses qui peuvent être désormais automatisées par l’IA. Nous allons donc voir comment il est possible de créer des mini-applications, pour un coût réduit, qui permettent de remplir des tâches en faisant gagner du temps aux salariés, tout en leur permettant de se concentrer plus sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.
C’est parti (il y en a pour 15mn de lecture, accrochez-vous ! )
Au menu :
Qu’est-ce que le nocode ? – Avantages/inconvénients – Quelques solutions
3 exemples d’applications créées avec du nocode et utilisant l’IA générative (et ce qu’elles permettent de gagner en temps)
Méthodologie pour créer une application nocode + IA
Comment changer son organisation pour passer au nocode + IA
Avant de commencer, un laïus sur le nocode
Vous avez peut-être déjà entendu parler du nocode, ou peut-être pas. On va essayer de vous l’expliquer simplement.
À la base de la création d’applications, il y a la programmation. Mais développer une app reste un métier d’ingénieur, onéreux, long, compliqué, demandant parfois des moyens avec un retour sur investissement peu intéressant. Cela fait que de nombreuses applications que peuvent se permettre de développer de grandes entreprises restent inaccessibles à de nombreuses PME-PMI.
Le nocode, ou les outils nocode, sont donc une tentative réussie d’apporter des solutions de développement d’application pour un coût accessible à de nombreuses entreprises, tout en offrant des capacités de développement suffisamment riches pour faire beaucoup de choses sans qu’il soit nécessaire de recourir à des développeurs ou des équipes techniques aguerries.
En théorie, tout le monde peut programmer en nocode.
Avantages et inconvénients
Nous ne nous étendrons pas sur le sujet, mais il est important de comprendre rapidement les avantages et inconvénients du nocode.
Avantages
Prise en main sans connaissance en développement ou en base de données
Des cas concrets peuvent être rapidement résolus avec du nocode
Coût très réduit par rapport à du développement classique
Bonne capacité à régler la majorité des besoins simples des entreprises
Inconvénients
Pas si facile que ça « en réalité » à prendre en main
Mauvaise scalabilité
On ne peut pas tout faire en nocode
Dépendance à des solutions tierces
Quelques solutions nocode courantes
Make ou Zappier : permettent de créer des connecteurs complexes entre des applications en Saas
Quand nous parlerons d’IA dans cet article, nous parlerons essentiellement de chatGPT d’OpenAI, mais surtout nous ne parlerons que d’IA génératives, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit.
Nous avons remarqué que beaucoup de gens disent utiliser l’IA générative au quotidien. C’est vrai, mais surtout pour accomplir des tâches personnelles, beaucoup plus rarement dans un contexte d’entreprise en vue de l’industrialisation de ces tâches personnelles pour un groupe d’employés ou pour suppléer un salarié dans des tâches répétitives et pénibles.
Quelques exemples d’applications nocode utilisant l’IA générative.
Chez Wexperience, nous expérimentons depuis 2 ans l’IA en la couplant au nocode pour notre propre compte, mais aussi pour nos clients. La plupart des développements que nous faisons naissent de solutions pour régler nos propres problèmes. En voici quelques exemples :
Un outil de push sur les réseaux sociaux
Publier et créer automatiquement des messages sur les réseaux sociaux est une tâche fastidieuse. Il faut imaginer des textes pour chaque message, créer des visuels différents à chaque fois, les programmer. C’est un travail qui demande du temps, des capacités rédactionnelles et de la patience.
Typiquement le genre que l’on peut déléguer à une IA. Oui, mais comment faire pour l’automatiser ?
Nous avons imaginé un système dans lequel à partir d’un article de blog, ou d’une vidéo, plusieurs posts sont générés pour différents réseaux sociaux. Chaque post est écrit par une IA, programmé et mis en attente pour validation.
Diagramme d’un scénario Make montrant un flux automatisé avec des modules WordPress, traitement de texte, génération d’images OpenAI et enregistrements dans Airtable, organisé en plusieurs branches à l’aide d’un routeur.
Pour chaque réseau, plusieurs posts peuvent être rédigés à la volée sans intervention humaine.
Afin que les posts écrits par l’IA ne comportent pas d’erreurs, nous avons créé une console de programmation et de validation qui permet à un superviseur garder le contrôle. Cette console permet de modifier chaque post avant validation.
Ainsi, en quelques minutes, nous pouvons générer autant de posts différents que nous voulons à partir d’un seul article.
Capture d’écran d’une table Airtable affichant des publications pour différents réseaux sociaux. Les colonnes incluent le titre du post, le statut (‘À valider’), le réseau cible (LinkedIn, Facebook, Twitter, Instagram, TikTok), le contenu du post, les hashtags associés et un visuel correspondant. Les lignes sont organisées par article et réseau social.
Un outil de documentation d’un PIM
Comment trier, classer, labellisé, décrire des centaines de documents de toute sorte et les rattacher à des produits dans une base de données pour un site ecommerce ?
Pour un être humain, c’est un travail titanesque. Pour une IA, c’est très rapide.
Là encore, nous avons combiné les capacités de chatGPT à des solutions nocode afin d’épargner des centaines d’heures de travail fastidieuses et inintéressantes à un opérateur.
A – Nous avons créé un réservoir dans lequel peuvent être déversés les documents
B – Automatiquement l’IA se charge d’analyser le contenu et de le décrire
C – Une fois que c’est fait, l’IA recherche dans la base produits celui qui doit être rattaché au document
D – Le document est relié au produit avec son descriptif complet
Solutions utilisées : Make, chatGPT
Un outil de génération automatique de quiz
Interface conversationnelle promotionnelle utilisée pour inviter les utilisateurs à participer à un test UX en ligne proposé par Wex Academy. (cliquez sur l’image pour faire le quiz)
Comment créer des quiz à la volée, sans avoir à rédiger à la main des centaines de questions avec leurs réponses ?
Là encore, nous avons décidé d’automatiser la création des questionnaires.
Pour un quiz donné, nous donnons un ensemble de documents à une IA générative et lui demandons de générer des questions et des réponses en s’appuyant sur les contenus qu’il a ingurgités.
L’IA générative répond en renvoyant un questionnaire dans un format json facile à réintégrer dans une base de données.
Une fois celui-ci créé, une routine Make crée le questionnaire dans une base de données. Les questions peuvent ensuite être validées ou corrigées dans une base d’administration.
Comme vous pouvez le voir à travers chacun de ces exemples, l’utilisation de l’IA générative permet de suppléer des personnes dans une entreprise en leur faisant gagner du temps sur des tâches fastidieuses. Et le gain est conséquent. Parfois plus de 70% !!!
Plan en 6 étapes pour réaliser un projet nocode+IA
Mais sinon, vous pouvez lire le reste de cet article., bien sûr ! 🙂
Les étapes que nous allons vous dévoiler supposent que vous ayiez en interne, parmi vos collaborateurs des gens formés à l’IA ou au nocode. Sans cela, ce n’est pas la peine d’aller plus loin et… contactez-nous. 🙂
Phase 1 : recenser les problématiques
Dans une entreprise, ce ne sont pas les tâches quotidiennes et pénibles qui manquent. Bien sûr, toutes les tâches ne peuvent pas être automatisées, et parfois, sans doute, il en coûte trop pour parvenir à les développer tout en réalisant des économies.
Lancez un projet au sein de votre entreprise et demandez à l’ensemble de vos collaborateurs de lister et de décrire les tâches qu’ils aimeraient pouvoir déléguer. Une personne peut être nommée au sein de votre entreprise. Elle sera chargée de récolter les données et de les centraliser.
L’important est d’avoir un descriptif précis du besoin, dans quel contexte, et de savoir le plus tôt possible quel gain en temps pourrait être espéré (ça vous aidera à faire vos calcul de coûts par la suite).
Phase 2 : évaluer la potentialité et la faisabilité
Il est certain que vous risquez d’obtenir des dizaines, voire des centaines de besoins à évaluer.
Votre deuxième travail sera donc d’évaluer le plus rapidement possible ces idées et de déterminer lesquelles ont un réel potentiel de gain pour votre entreprise.
Attention, à ce stade, il est nécessaire d’intégrer dans vos réflexions vos meilleurs collaborateurs en charge de l’IA et du développement IT.
Il ne sera évidemment pas facile de déterminer rapidement ce qui sera le plus rentable. Peut-être que plusieur aller-retours seront nécessaires. Peut-être que les évaluations en terme de développement prendront du temps.
Le plus important est en tout cas d’abord de choisir ce qui semble promettre le plus de gains.
Evidemment, pour évaluer la faisabilité, il vous faudra avoir un certain niveau d’expertise.
Cette phase est la plus délicate, car elle va vous amener à prendre des décisions impactantes. Mieux vaut ne pas la précipiter.
Phase 3 : choisir les bonnes solutions
Nous vous avons cité quelques solutions plus haut dans cet article, mais il en existe des dizaines d’autres. Beaucoup se chevauchent, font à peu près la même chose. A vous de vous faire votre propre culture !
L’important n’est pas de connaître toutes les solutions, mais plutôt de savoir comment vous allez agencer entre elles celles que vous connaissez pour vous permettre d’arriver à résoudre votre problème.
Comme nous vous l’avons dit, tout n’est pas possible en nocode. Et c’est à ce stade qu’il vaut mieux avoir au sein de l’entreprise des spécialistes capables de savoir ce qui est faisable ou pas ou bien d’aller chercher des solutions.
Phase 4 : Développer et tester
On ne va pas rentrer ici dans le descriptif complet de ce qu’il faut faire pour concevoir une application, mais juste vous rappeler ces quelques principes élémentaires :
Concevez votre application avec vos utilisateurs finaux : ce sont eux qui vont se servir de l’app alors ne les négligez pas. Trop d’applications échouent parce qu’elles ne sont pas créées avec leurs utilisateurs finaux. Et d’ailleurs, Wexperience est spécialiste de ça.
Ne déployez pas trop vite votre application. Accordez-vous du temps pour la tester
Ne faites pas confiance aux IA génératives : prévoyez une interface de supervision, de correction et de validation, qui vous permettra d’éviter de générer des erreurs dans votre système ou bien d’en perdre le contrôle
Mettez-vous en mode test&learn : votre application sera forcément immature à son déploiement. Prévoyez beaucoup de temps d’ajustement et de maintenance
Phase 5 : Faire évoluer et grandir
Le nocode, c’est bien, mais ça peut être vite une contrainte, surtout si votre produit est un succès. Faire évoluer et grandir suppose que vous supervisiez son développement en collaboration avec les personnes de l’IT, et que, petit à petit, vous la fassiez monter en puissance en développant des briques spécifiques ou en changeant certaines solutions pas assez puissantes pour d’autres plus puissantes.
Phase 6 : Gagner de l’argent
Ou faire des économies, c’est pareil !
N’oubliez pas de faire la preuve par A+B des bénéfices que vous allez tirer de votre application. Avant de la développer déterminez le coût des process que vous voulez améliorer, et mesurez-les ensuite lorsque vous avez réussi à les automatiser.
C’est une démarche extrêmement importante si vous voulez continuer à convaincre votre management d’avancer dans cette direction.
Comment faire passer votre team au stade supérieur ?
Alors autant vous le dire tout de suite, on n’est pas là pour vous proposer de remplacer vos collaborateurs, contrairement à ce que pourrait penser Bill (là, dans l’image ici).
Mettre en place des solutions nocode+IA, c’est bien sûr pouvoir permettre à votre organisation interne d’innover et de repenser leur manière de fonctionner.
Plusieurs impératifs
Comprendre le potentiel des outils d’IA générative
On ne peut pas se lancer dans ce genre de projet, si on n’a pas une bonne connaissance des usages des IA génératives.
Il faut aller plus loin que les promesses souvent simplistes de ce qu’on voit dans les réseaux sociaux et expérimenter soi même.
Ne pas avoir peur de prendre des risques et essayer de nombreuses solutions.
L’idée que les outils nocode peuvent être pris en main sans notions de programmation, sans connaissance du système de fonctionnement des bases de données, ou même sans avoir de notions du protocole HTTP, vous conduira très certainement vers de nombreuses déceptions.
Maîtriser les outils nocode, c’est non seulement en connaître les potentialités, mais c’est aussi savoir comment ils peuvent fonctionner ensemble, comment les connecter entre eux, comment les structurer…
Bref, ça n’est, finalement, par à la portée de tous !
Avoir une personne dédiée au projet
Nous vous parlions d’économies, mais il est vrai que pour pouvoir en faire, il faut d’abord investir… et d’abord en temps. Vous devez impérativement avoir au sein de votre entreprise un responsable pour ce genre de projets. Avec une culture générale suffisante sur le développement, l’IA, le nocode, et capable de comprendre les différents interlocuteurs qui pourraient avoir à gérer de tels projets.
Cela ne s’improvise pas, mais sans passer par cette étape nécessaire d’avoir un spécialiste IA+Nocode, vous feriez très certainement fausse route.
Faire la démonstration
Ni le nocode ni l’IA sont de la magie, et il est tout à fait possible que vous alliez au devant de certaines déceptions, voire d’échecs cuisant. Rome ne s’est pas faite en une fois, votre première application nocode non plus.
Convaincre, en entreprise, est toujours un art difficile et si vous voulez avoir le temps et les moyens d’avancer dans cette direction, ne soyez d’abord, pas trop ambitieux, et acceptez de vous la jouer modeste dans un premier temps. Comme toujours, réussissez d’abord un premier projet pilote, faites en la démonstration, prouvez qu’il a réellement permis à votre entreprise d’améliorer sa rentabilité, vous serez ensuite beaucoup plus écouté.
Recommencer
On l’a vu, faire une application n’est pas la fin de la route, mais le début d’une longue histoire d’amour. Après votre première application, vous aurez très certainement envie d’en faire d’autres ou d’améliorer votre première œuvre. C’est tout à fait normal. Recommencer implique que vous ayiez une vision à long terme et que votre projet ne soit pas de réussir un coup, mais réellement d’apporter une nouvelle manière de fonctionner à votre entreprise, et de lui permettre d’innover rapidement.
Le nocode + IA n’est d’ailleurs pas une fin en soi. Au contraire, c’est plutôt souvent la première pierre d’un édifice qui pourra s’avérer à terme quelque chose de beaucoup plus ambitieux et rentable.
Conclusion
On espère que ce premier voyage en Nocode+IA vous aura donné des idées. Mieux encore, qu’il vous aura donné l’envie de vous lancer.
On parle trop aujourd’hui des potentialités de l’IA génératives sans montrer de véritables exemples d’application créant des gains significatifs.
Avec l’approche que nous venons de vous décrire, vous allez pouvoir passer au stade supérieur, et injecter de l’innovation au sein de l’entreprise à un coût défiant toute concurrence.
Et si, vous ne vous sentez pas encore la force de vous lancer tout seul… eh bien… better call Wexperience ! On pourra très certainement vous apporter beaucoup !
Lesrefontes de site ecommerce B2B sont des projets longs, compliqués et risqués. La plupart du temps, les échecs proviennent de mauvais choix faits au départ, après une mauvaise analyse.
Dans ce webinaire Wexperience du 15 décembre 2024, nous avons dévoilé les bonnes techniques pour analyser un site et déterminer la bonne stratégie de refonte à mettre en œuvre.
Comment évaluer l’existant : UX, webperf, accessibilité, SEO ?
Introduction : Importance et complexité des refontes e-commerce B2B.
Thèmes clés : Évaluation de l’existant, choix stratégiques, redesign et design system.
Invités : Partage d’expériences par des experts et un e-commerçant.
Approche Wexperience : Méthodologie UX et IT pour des refontes réussies.
Enseignements : Objectifs clairs, ergonomie prioritaire, itérations et accompagnement expert.
Invités de ce webinar
Sébastien Cipriani, le dirigeant de Cergy vis. Il se décrit comme « l’homme à tout faire » de cette PME familiale spécialisée dans le négoce d’éléments de fixation depuis 1979. Il a rejoint l’entreprise familiale il y a 5 ans après avoir travaillé dans l’univers de la tech et du web. Il partage son expérience de la refonte du site e-commerce Bricovis.
Cyrille Pattyn, qui est associé chez Wexperience. Il travaille avec les clients sur leurs projets de refonte de sites web. Il explique les différentes raisons qui amènent à une refonte de site, les risques associés, et l’approche d’Expérience en matière d’UX.
Guillaume André, le directeur technique de Wex IT, filiale de Wexperience. Il aborde les aspects techniques des refontes de sites, comme l’analyse de la stack technique, de l’infrastructure et des outils tiers. Il donne aussi des recommandations sur les solutions à privilégier en termes d’architecture.
A propos de Cergy vis, l’invité principal
Cergyvis est une PME familiale spécialisée dans le négoce d’éléments de fixation depuis 1979.
Historique et activité : Sergivis est un acteur traditionnel du commerce local qui a connu une croissance significative au fil des ans. En 2002, l’entreprise a été pionnière dans la vente en ligne d’éléments de fixation sur internet.
Catalogue : Cergyvis propose un large catalogue de plus de 60 000 références incluant des vis, des écrous, des fixations, de l’outillage et des produits de soudage.
Clientèle : L’entreprise compte 70 000 clients actifs par an, allant du particulier au professionnel, de l’artisan aux grandes sociétés cotées au CAC 40. La clientèle est presque exclusivement basée en France.
Service client: Cergyvis se distingue par son service client, avec une ligne téléphonique ouverte 5 jours sur 7, une réponse à tous les emails dans la journée et un module d’avis vérifiés.
Présence en ligne : Cergyvis possède trois sites de commerce en ligne, ainsi que des partenariats avec des places de marché. Leur site principal, Bricovis, a fait l’objet d’une refonte importante avec l’aide de l’agence Wexperience.
Wexperience est partenaire officiel d’Intershop, plateforme ecommerce multi-marques, multi-enseignes. Nous découvrir.
Principaux enseignements de ce webinar
Problématiques de la refonte
Dans un premier temps, le webinaire a abordé le sujet des prérequis de la refonte de site. Que faut-il faire et ne pas faire. Les best-practices en la matière. Vous pouvez découvrir notre prestation entière ici.
Raisons d’une refonte : Les entreprises engagent des refontes de sites web pour diverses raisons, notamment la croissance nécessitant un changement de plateforme technique, l’obsolescence du site (notamment l’adaptation aux mobiles), ou une évolution de l’image de marque.
Risques d’un projet de refonte : Ces projets sont sensibles car ils touchent à des systèmes existants en production. Les risques incluent des choix techniques inadaptés, un manque d’implication des décideurs et des objectifs mal définis. Il est crucial d’impliquer les sponsors au plus haut niveau dans le projet et de partager clairement les objectifs en interne.
Objectifs de la refonte : Il est primordial d’avoir des objectifs clairs, même qualitatifs, comme faciliter la recherche pour les clients et moderniser l’image de marque. L’expérience de Sergivis montre l’importance d’avoir des objectifs bien définis pour orienter le projet.
Problématiques de l’ancien site de Bricovis : Le site de Bricovis souffrait d’une image de marque vieillissante, d’une expérience utilisateur peu conviviale pour l’acquisition de nouveaux clients, et de dettes techniques majeures qui freinaient les évolutions et posaient des problèmes de sécurité.
Approche de Wexperience
Dans un deuxième temps, nous avons présenté notre approche pour la refonte de site.
Approche UX et IT d’Expérience : Expérience adopte une approche structurée en deux axes principaux : l’UX et l’IT. L’UX est abordée par une phase d’immersion pour comprendre le contexte, des tests utilisateurs sur le site existant afin d’identifier les points forts et les faiblesses, puis la création de wireframes et la définition d’une nouvelle direction artistique. L’approche IT est axée sur une architecture technique moderne, avec une désynchronisation entre le front et le back (approche headless), des connexions par API pour les outils tiers, l’optimisation des performances (temps de chargement, accessibilité, SEO).
Processus UX : Le processus UX passe par une phase d’immersion (Discovery) pour bien cerner le contexte, une analyse des données, des tests utilisateurs afin de comprendre comment les utilisateurs naviguent et comprennent le site existant, la conception des wireframes (structuration de l’information), le design de l’interface, et des tests supplémentaires pour valider les choix ergonomiques. Il est crucial d’impliquer les équipes techniques et SEO dès la conception pour s’assurer de la faisabilité technique et de l’optimisation pour les moteurs de recherche.
Analyse technique (IT): L’analyse technique en amont consiste à évaluer les CMS, les frameworks, l’obsolescence des technologies, la performance, l’infrastructure d’hébergement et la cartographie des outils tiers pour une vue complète du périmètre de la refonte.
Choix technologiques : Les tendances actuelles incluent le cloud pour sa flexibilité, l’approche headless pour découpler le front et le back, les microservices pour une modularité accrue et l’utilisation d’un design system pour une cohérence et une réutilisation des composants.
Gestion de projet : La gestion de projet doit être axée sur la proximité avec le client, des instances régulières, un fonctionnement en mode agile, et une forte qualité des spécifications fonctionnelles pour éviter des erreurs lors du développement et limiter les effets tunnels. Les outils de suivi de projet comme Jira sont préconisés.
Externalisation vs interne : L’externalisation du développement peut être préférable lorsque l’entreprise ne dispose pas des compétences en interne ou d’un environnement de travail adapté aux développeurs, et permet de bénéficier de l’expérience et de la méthodologie d’une agence.
Importance de l’ergonomie : L’ergonomie est primordiale par rapport au design. Il faut d’abord penser à la structure avant de se concentrer sur la charte graphique. Il faut concevoir des sites pratiques et faciles à utiliser.
Conseils pour les e-commerçants : Il est essentiel de se poser les bonnes questions en amont (pourquoi, comment) et de bien choisir son équipe ou son partenaire. La production continue découle d’une méthode claire et d’une priorisation efficace des tâches. Il est important d’avancer par itération.
Conclusion
En résumé, la refonte d’un site web est un projet complexe qui nécessite une préparation minutieuse, des choix technologiques avisés, une forte implication de toutes les parties prenantes, et une approche itérative axée sur l’expérience utilisateur et l’optimisation technique. L’expérience de Sergivis souligne l’importance de définir des objectifs clairs, de ne pas négliger les tests utilisateurs, et de se faire accompagner par des experts.
En UX, il existe une notion extrêmement importante qui permet de déterminer l’efficacité ergonomique d’une application ou d’un site web. C’est le coût d’interaction.
Dans cet article, nous allons voir comment le coût d’interaction peut vous coûter cher, mais aussi comment réduire le coût d’interaction pour améliorer la performance de votre site ou de votre application.
Sommaire :
Qu’est-ce que le coût d’interaction ? Définition et exemples concrets.
Réduire les coûts d’interaction
Évaluer le coût d’interaction : Questionnaires (SUS, AttrakDiff, UXM).
Identifier les causes : Tests utilisateurs.
Corriger les défauts : Priorisation des correctifs rapides et simples.
Vérifier les améliorations : Évaluations régulières et tests A/B.
Impact de l’optimisation
Cas spécifiques : Applications métier, SaaS, e-commerce.
Amélioration de la satisfaction, productivité et rentabilité.
Qu’est-ce que le coût d’interaction ?
Le coût d’interaction, c’est tout simplement l’effort que l’on demande à une personne pour accomplir une action sur une application web, un site web ou une application mobile.
Cet effort est le plus souvent cognitif, mais c’est aussi l’effort que doit faire l’utilisateur pour regarder un écran à tel endroit ou pour déplacer son doigt sur l’écran de son téléphone.
Chaque effort à un coût et c’est l’objectif de l’UX de diminuer ces efforts pour rendre les applications le moins pénible possible à utiliser.
Exemple simple : avant qu’on ne mette des suggestions de mots clés dans les moteurs de recherche, il fallait taper entièrement le mot clé dans le champ de recherche, puis valider la recherche en cliquant sur un bouton, puis attendre le résultat, en espérant qu’il y en ait un, et qu’il ne soit pas ensuite enfoui profondément au fond d’une liste de liens.
L’ajout de suggestion de mots clés permet deux choses :
Accélérer la frappe, puisqu’une fois le bon mot clé affiché, il suffit de cliquer dessus, même si l’utilisateur n’a tapé que trois ou quatre caractères
Augmenter la confiance de l’utilisateur, car, par coutume, les suggestions de mots clés renvoient forcément à un résultat
Il y a un coût d’interaction global, mais, comme vous venez de le voir, il y a un coût d’interaction pour chaque action que l’utilisateur doit faire sur un produit numérique. Et pour chaque visite d’un site ou utilisation d’une application, on voit bien qu’il y a à chaque fois des milliers d’interactions.
Plus ces interactions coûtent, c’est à dire, plus elles demandent à l’utilisateur des efforts pour comprendre l’interface, s’adapter, agir, plus votre application ou site web sera considérée comme difficile à utiliser, et plus elle rendra l’expérience pénible.
Et plus cette expérience dégradera la performance globale de votre application ou site, moins elle sera rentable.
Vous voyez donc que vous avez tout intérêt à réduire ces coûts d’interactions.
Comment réduire les coûts d’interaction ?
Réduire le coût d’interaction nécessite de mettre en œuvre une action continue d’optimisation qui ne se fait pas en un jour.
Pour y parvenir, il faut arriver à comprendre où les choses sont difficiles pour les utilisateurs et il faut être ensuite capable d’arriver à améliorer le coût d’interaction pour chaque interaction.
Nous allons donc vous donner notre méthode pour réduire les coûts d’interaction et comprendre comment vous pouvez optimiser les coûts de votre application ou site web pour les rendre plus performants.
1 – Évaluer votre coût d’interaction
Le coût d’interaction est très difficile à évaluer. Une chose est certaine, plus votre site est difficile à utiliser, plus ce coût est élevé.
La première chose à faire est donc de mesurer la qualité de l’UX de votre site.
De nos jours, il n’y a pour ça pas de meilleure solution qu’utiliser des questionnaires qui permettent d’évaluer la qualité de l’expérience.
Il en existe de nombreuses versions, mais comme nous l’avons expliqué lors d’un de nos webinaires, les 3 meilleurs questionnaires sont :
Ces trois questionnaires permettent de donner assez précisément de la qualité globale de l’expérience sur votre site ou app.
Ils peuvent être utilisés en mode quanti, mais comme ils sont assez long, il est difficile d’obtenir des résultats fiables en ligne. Mais, la bonne nouvelle, c’est qu’ils peuvent aussi être utilisé en mode qualitatif pour obtenir des mesures fiables.
Ainsi, un test utilisateur de 12 personnes donnera suffisamment d’informations pour avoir une bonne mesure de la qualité de l’UX de votre site ou app.
Comprendre la qualité de l’UX permet d’évaluer le coût d’interaction. Si vous obtenez des mauvaises performances sur ces questionnaires, c’est que votre coût d’interaction est élevé et que vous en subissez les conséquences: insatisfaction, perte de CA, sous-productivité, etc.
Cette mesure devra être réalisée plusieurs fois de suite dans le temps pour pouvoir être comparée et savoir si vous vous améliorez ou pas.
Ci-dessous , les résultats d’un UXM sur un site de ecommerce automobile.
2 – Déterminer les causes d’un coût d’interaction élevé
La meilleure manière de comprendre où se trouvent vos coûts d’interaction les plus élevés est de faire un test utilisateur.
Un test utilisateur est une méthode simple qui consiste à faire utiliser un produit numérique par un échantillon cible d’utilisateurs.
12 personnes suffisent et ça peut être un peu moins si vous souhaitez vous concentrer uniquement sur certaines fonctionnalités de votre application ou site web.
Cette analyse permet de déterminer point par point, interaction par interaction, là où se trouvent les endroits qui mériteraient d’être simplifiés et améliorés.
La méthode qui permet de conduire ces tests se trouve sur notre site et nous vous invitons à télécharger notre document pour vous en inspirer. Vous pouvez aussi, si vous le souhaitez suivre une de nos formations pour aller plus loin dans ce domaine.
Grâce à un test utilisateur, il est possible de déterminer l’ensemble des points de friction d’un site ou d’une application. C’est une image très précise de l’UX qui vous en dira bien plus longs que de simples web analytics ou des questionnaires en ligne, souvent biaisés.
Processus d’observation lors d’un test utilisateur
3- Corriger les défauts de votre site ou application
Beaucoup de défauts d’un site ou d’une application sont des problèmes de wordings, de manque d’information, d’explication mal données, de mauvais guidage, etc… ce sont souvent des choses faciles à corriger et qui ne prennent pas beaucoup de temps. En revanche, certains problèmes peuvent s’avérer onéreux à corriger et nécessitent parfois de redévelopper certaines parties d’un site.
Pour ces raisons, il est important de savoir faire le tri entre les différents éléments à corriger et déterminer une feuille de route qui vous aidera réellement à réduire vos coûts d’interaction.
Corrigez d’abord ce qu’il y a de rapide et pas cher à corriger
Moins le coût de correction est élevé, plus le retour sur investissement est rapide.
Autrement dit, corrigez d’abord ce qu’il y a de plus rapide et de moins cher à corriger. Plus vous gagnerez de petites victoires, plus il sera ensuite facile de faire passer des correctifs plus onéreux.
Autrement dit, tentez de sélectionner parmi vos irritants ceux qui nécessitent les compétences les plus simples et qui sont les plus facile à corriger. Le wording vient souvent au premier rang, mais il peut aussi s’agit de modifications mineures dans le CSS ou dans le code des pages webs.
Bref, allez au plus vite et au plus simple pour entamer votre feuille de route. Le reste viendra naturellement.
Et plus vous aurez de petites victoires, plus il vous sera facile de réclamer du budget pour avancer et vous attaquer aux plus gros problèmes.
Utiliser les tests A/B
Dans une phase de correctifs, utiliser les tests A/B sera votre allié le plus précieux.
Déterminez les bons indicateurs de coûts d’interactions (nb de clic, temps passé, etc) et vérifiez votre correctif avec l’ancienne version. Cela vous permettra toujours d’avancer dans la bonne direction, si vous obtenez rapidement les bons résultats.
N’oubliez pas qu’un test A/B requiert un certain trafic pour être conduit rapidement. Pensez que vous ne pourrez pas faire un nombre infini de tests pendant l’année. Encore une fois, gardez en tête que les défauts les plus simples à corriger seront ceux qui vous rapporteront le plus.
4 – Évaluez à nouveau
Tous les 6 mois, ou tous les ans, vérifiez à nouveau la qualité de votre UX par un test utilisateur de vérification.
Ces tests n’ont pas forcément besoin d’être aussi complet que le premier test, le but en étant seulement d’obtenir une mesure de l’UX.
Si vos scores s’améliorent, bravo, c’est que vous avancez dans la bonne direction. Levez le poing en signe de victoire et précipitez-vous dans le bureau de votre chef pour réclamer soit une augmentation, soit plus de moyens.
Qu’est-ce que rapporte l’optimisation du coût d’interaction ?
Comme pour tout projet, il est important de connaître son ROI, même si il est parfois difficile à calculer. Nous allons regarder différents cas de figure qui vous aideront à déterminer comment calculer ce ROI.
Pour une application métier
C’est le cas le plus facile, car les coûts d’interactions ne sont pas parasités, comme en ecommerce, par des facteurs externes.
Il s’agit essentiellement dans ce cas de calculer l’amélioration de critères objectifs comme le temps passé à faire des actions, le nombre d’erreurs commises pendant l’exécution de ces actions, etc…
Vous devez les connaître dès le début et ensuite comparer vos premiers résultats avec les résultats suivants.
Imaginons que vous êtes une société qui doit traiter la saisie de bons de livraison papier.
Posez-vous les questions suivantes :
Combien de bons arrivez-vous à traiter par jour ?
Combien de problèmes sont générés suite à des erreurs de saisie à cause d’une mauvaise ergonomie ?
Combien de temps est mis en moyenne pour saisir un bon ?
Mesurez toutes ces informations objectivement en faisant un test utilisateur, puis recommencez au bout de 6 mois avec votre application corrigée. Et comparez. Si vous avez bien travaillé, vous devriez obtenir une amélioration.
Calculer son coût reviendra à calculer le coût des salariés assignés à cette tâche et à mesurer le gain de productivité que vous aurez obtenu en améliorant l’ergonomie.
Pour un service en Saas
Un peu plus difficile, car on ne peut plus vraiment se fier à la productivité de vos utilisateurs qui n’est pas forcément un de leurs objectifs…. sauf si, évidemment, votre outil en Saas est un outil de productivité.
Mais dans le autres cas, comment faire ?
La meilleure solution consiste à utiliser un NPS. Comme le disait Guillaume Gronier, expert des questionnaires, lors de notre webinaire sur le questionnaires, les résultats du NPS sont fortement corrélés à l’UX. Meilleure est l’UX, plus bas sont les coûts d’interaction, meilleur sera votre NPS.
A vous ensuite de corréler cet indicateur avec d’autres indicateurs business qui vous indiqueront aussi si vos efforts en ergonomie payent.
Pour un site ou une application de ecommerce
C’est le cas le plus difficile pour la mesure.
En effet, trop de paramètres viennent parasiter l’unique expérience ergonomique : la force de la marque, la conjoncture, les prix, etc… Et même un site avec un coût d’interaction élevé peut avoir une bonne performance commerciale, ce qui ne veut pas dire que c’est bien, mais qui prouve que le coût d’interaction en ecommerce, en B2C particulièrement, compte moins que dans les cas de figure cités juste avant.
A nouveau, le NPS peut s’avérer un indicateur précieux, même s’il est trop grossier.
Reste le taux de conversion, mais il est indispensable d’arriver à le segmenter en plusieurs catégories afin d’en avoir un vision objective. Une réduction des coûts d’interaction a toujours un impact sur le taux de conversion.
Si vous travaillez bien, là aussi, vous pourriez voir des résultats probants sur votre taux de conversion.
Conclusion
Les coûts d’interaction ont un impact direct sur la satisfaction utilisateur, la productivité et la rentabilité d’un produit. Les réduire permet donc d’améliorer ces indicateurs et permet d’accroître la rentabilité de votre entreprise.
Pour y parvenir, il est primordial d’utiliser les bons outils de mesures et de savoir faire une bonne analyse.
C’est une tâche au long cours qui n’apporte pas de ROI immédiat, mais qui, à coup sûr, emmène votre entreprise sur un chemin vertueux dont les résultats augmente dans le temps proportionnellement à la croissance de votre entreprise. Plus celle-ci grandira, plus l’impact sera important.
C’est donc un investissement rentable qui pourra faire la différence avec vos concurrents peu préoccupés par ces aspects, alors que l’expérience utilisateur est pourtant un des facteurs les plus importants des entreprises dans le numérique.
Consultez-nous si vous avez besoin d’un accompagnement pour optimiser vos coûts d’interaction.
Dans un monde où l’expérience client est reine, la refonte d’une plateforme représente bien plus qu’une simple mise à jour technique. C’est une occasion en or de dépasser le cadre du simple e-commerce et de proposer des services différenciants qui feront de votre marque un leader dans votre secteur. Mais comment maximiser cette opportunité et éviter les pièges courants ? Suivez le guide !
En résumé :
Pourquoi refondre ? : Répondre à des besoins techniques et stratégiques.
Innover dans les parcours : Améliorer ou repenser l’expérience utilisateur.
Éviter les erreurs : Ne pas tout changer sans vision claire.
Approche objective : Analyser avec des outils et tests adaptés.
Exemples et outils : Cas pratiques (Marks & Spencer, Kiloutou) et utilisation de Hotjar et Maze.
Conclusion : Une démarche structurée pour se démarquer et réussir.
Cas clients : Kiloutou et Trenois-Descamps
Pourquoi refondre
La refonte d’une plateforme intervient souvent pour répondre à des besoins pressants, parmi lesquels :
Réduire la dette technique : Une plateforme obsolète coûte cher à maintenir et freine l’innovation.
Offrir de nouvelles possibilités fonctionnelles : Les systèmes actuels peuvent limiter les évolutions nécessaires pour répondre aux attentes changeantes des clients.
Aligner l’outil sur la stratégie d’entreprise : Par exemple, intégrer plusieurs fronts après une acquisition.
C’est alors le moment de se poser une question clé : faut-il simplement reproduire l’existant ou profiter de cette refonte pour transformer l’expérience utilisateur ?
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Repensez vos parcours pour mieux servir vos clients
Refondre, c’est l’occasion d’innover. Pourquoi ne pas imaginer de nouveaux parcours utilisateur, ou encore améliorer ceux existants pour les rendre plus intuitifs et efficaces ? Cela nécessite de bien comprendre vos clients et leurs attentes.
Les mauvaises raisons de tout changer
Avant de tout remettre à zéro, attention aux écueils :
Repartir à zéro sans vision globale : Ce qui semble mauvais à première vue peut parfois être crucial pour vos utilisateurs.
Basé sur des retours clients isolés : Les feedbacks ne sont pas toujours objectifs ni représentatifs.
Une interprétation biaisée des statistiques : Une baisse de performance n’est pas toujours liée à l’UX.
Adoptez une démarche objective
Pour réussir votre refonte, il est essentiel de croiser les sources d’analyse. Voici quelques outils et méthodes incontournables :
Analyse comportementale : Outils comme Hotjar pour observer les parcours en temps réel.
Interviews clients : Parlez directement à vos clients et prospects.
Tests utilisateurs : Évaluez vos hypothèses avant la mise en œuvre.
Benchmark concurrentiel : Identifiez les forces et faiblesses des acteurs du marché.
Hotjar et Maze : 2 outils pour comprendre vos utilisateurs
Hotjar est une plateforme tout-en-un qui offre des fonctionnalités telles que des heatmaps, des enregistrements de sessions et des sondages pour comprendre le comportement des utilisateurs sur votre site web. Hotjar
Maze est une plateforme de test utilisateur qui permet de réaliser des tests de prototypes, des études d’arborescence et des sondages pour obtenir des insights rapides et exploitables sur l’expérience utilisateur. Maze
Ces deux outils sont complémentaires et peuvent être utilisés ensemble pour une compréhension approfondie de vos utilisateurs.
Détecter et prioriser les améliorations
Lors de l’analyse, il est crucial de distinguer :
Les must-have : Les fonctionnalités indispensables.
Les nice-to-have : Les options secondaires qui peuvent être intégrées plus tard.
Établissez une feuille de route claire et planifiez vos expérimentations :
Prototypage et tests : Testez vos idées avant un déploiement global.
Mise en service progressive : Limitez les risques en introduisant les nouveautés par étapes.
L’erreur tragique de Marks and Spencer
En 2014, la refonte du site web de Marks & Spencer a conduit à un échec majeur, entraînant une chute de 8% des ventes, soit une perte de 55 millions de livres sterling en six mois1. Les principaux facteurs ayant conduit à cet échec sont :
Une confiance excessive dans l’intuition plutôt que dans une approche méthodique et rigoureuse.
Un manque d’analyse approfondie du comportement des utilisateurs. Bien que l’entreprise ait utilisé des données comportementales, elle n’a pas correctement interprété ou appliqué ces informations.
Une focalisation excessive sur la modernisation du design au détriment de la fonctionnalité. Le nouveau site était plus attrayant visuellement, mais les utilisateurs avaient du mal à effectuer des actions essentielles comme les réservations.
L’absence de tests suffisants avant le lancement. Une approche par étapes avec des tests A/B aurait pu révéler les problèmes avant un déploiement complet.
La négligence des éléments qui fonctionnaient bien sur l’ancien site. La refonte a supprimé certaines fonctionnalités efficaces sans les remplacer adéquatement.
L’importance du redesign
L’apparence graphique joue un rôle clé dans l’expérience utilisateur :
Préserver votre ADN : La refonte ne doit pas déstabiliser vos clients fidèles.
Créer une identité forte : C’est souvent une opportunité en B2B, où les marques manquent parfois d’identité visuelle.
Raconter une histoire : Faites de votre plateforme le reflet des valeurs et ambitions de votre entreprise.
Exemple de refonte de site pour le quotidien régional Le Télégramme
Intégrer l’accessibilité dès l’audit et après la refonte
L’accessibilité est essentielle pour inclure tous les utilisateurs et respecter les normes comme le RGAA ou les WCAG. Testez l’accès au site (lecteurs d’écran, navigation clavier) dès l’audit, et continuez après la refonte avec des contrôles réguliers et une sensibilisation des équipes. Cela améliore l’expérience utilisateur et renforce votre image.
Prendre en compte le SEO pour préserver le trafic
Une refonte mal gérée peut nuire à votre référencement. Identifiez les pages clés, mettez en place des redirections 301 et suivez les performances SEO après la refonte. Ces actions protègent votre visibilité et limitent les pertes de trafic.
Performance technique et commerciale : un lien direct
Un site lent pénalise l’expérience utilisateur et les ventes. Testez la vitesse de chargement, optimisez les fichiers (images, CSS/JS) et utilisez des outils comme le lazy loading. Une bonne performance technique booste conversions et fidélité client.
Un audit efficace doit intégrer accessibilité, SEO et performance pour garantir le succès de votre refonte.
La refonte d’une plateforme est bien plus qu’un défi technique : c’est une opportunité stratégique. Profitez-en pour réinventer l’expérience client, raconter une nouvelle histoire, et vous démarquer durablement de vos concurrents. Avec une démarche centrée sur l’utilisateur, des outils adaptés, et une stratégie progressive, vous avez toutes les cartes en main pour réussir.
Focus : comment Wexperience a accompagné l’enseigne Kiloutou dans la refonte de sa plateforme B2B et B2C
Accompagnement continu de l’enseigne sur de nombreux projets, sur le volet études centrées utilisateur, et la production en support des équipes internes de l’enseigne.
Refonte complète du site kiloutou.fr :
Audit ergonomique en amont de la refonte, via la méthode des tests utilisateurs qualitatif
Un site ergonomiquement pensé et structuré pour répondre à la cible BtoB et BtoC.
Très forte augmentation des performances du site depuis sa mise en ligne, et forte adhésion des agences locales, grâce à des actions de communication menée localement.
Trenois Decamps, expert en quincaillerie professionnelle depuis plus de 150 ans, offre aux artisans et professionnels du bâtiment une gamme complète de produits et services de qualité.
Conception wireframe pour revoir les principes de navigation, une meilleure structuration de l’activité de vente en ligne, en cohérence avec les agences locales…
Création d’un nouvel univers graphique
Tests utilisateurs sur prototype animé (sur wireframes)
Maquettage graphique mobile et desktop de l’ensemble du site
Au delà des parcours e-commerce qui tiennent compte des particularités et processus BtoB, création de configurateurs en ligne.