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Catégorie : Les Carnets de l’UX par Olivier Sauvage

  • UX et ecommerce : Améliorez vos fiches produits grâce à chatGPT

    Comment améliorer l’expérience client des fiches produits des sites de ecommerce B2B et B2C ? On vous a concocté 3 exemples que vous pourrez reprendre à votre compte et qui vont vous permettre grâce à chatGPT d’offrir un petit truc en plus aux visiteurs de votre site.

    1 – Créez des images d’ambiance à partir des photos brutes de vos produits

    Image animée montrant la génération de photos d'ambiance à partir de photos de produit. Ici, on voit plusieurs images d'un padle. Cela permet de générer des photos de gens jouant au paddle avec les images de départ. Une très bonne technique pour améliorer une fiche produit grâce à chatGPT.

    Vous n’avez pas d’image d’ambiance de vos produits et vous n’avez pas les moyens non plus de vous offrir un shooting photo ?

    Pas de problème, chatGPT est là.

    Importez quelques unes de vos photos dans chatGPT et demandez-lui de construire une photo d’ambiance à partir de ces photos.

    Essayez de multiplier les angles de vue. ChatGPT accepte jusqu’à 10 photos.

    Faites des prompts précis. Ne dites pas juste : « Faire une photo d’ambiance à partir de mon produit ». Décrivez-lui exactement comment vous voulez que soit la photo.

    Avec ou sans personnage. Si il y a un personnage : est-ce que c’est une femme, un homme ? Décrivez ses caractéristiques physiques.

    Décrivez le décor autour du personnage. Jouez autour de la lumière. Est-elle chaleureuse, froide ?

    Décrivez le décor : est-ce un décor d’intérieur, d’extérieur, fait-il beau, pleut-il ?

    Une fois que vous aurez généré une vue, utilisez l’outil de correction de chatGPT pour en améliorer les détails.

    2 – Créez des illustrations pour vos descriptifs longs

    Autre moyen d'améliorer une fiche produit grâce à chatGPT : une illustration animée montrant comment créer des illustrations à partir du texte d'un article et comment ces illustrations viennent s'insérer dans le texte de l'article

    Il n’y a rien de pire qu’un descriptif long pour l’utilisateur. Dès qu’il voit plus de 5 lignes, il n’a pas envie de lire et passe rapidement à autre chose.

    Parsemez vos textes longs d’illustrations ou de photos qui rendent votre texte plus « apétissant ».

    La technique pour cela est simple : injectez le texte dans chatGPT et demandez-lui de l’analyser.

    Ensuite, demandez-lui de générer une première image pour illustrer un concept important du texte. N’oubliez pas de détailler quelques points qui vous paraissent indispensables.

    Si vous vous voulez faire des illustrations, essayez, par exemple, d’utiliser les couleurs principales de votre site.

    Trouvez également un style. Ne recopiez pas un style brut d’auteur connu, mais essayez de créer le votre en mélangeant plusieurs styles. Par exemple, essayez le style qui mélange les bonhommes des notices de montage d’IKEA et le style d’Hergé.

    Dites si vous voulez voir des personnages ou pas.

    Une fois que vous avez obtenu un résultat satisfaisant, demandez à chatGPT de faire une autre image avec les mêmes paramètres, mais pour un autre sujet du texte.

    3 – Humanisez l’expérience avec un personnage

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    Et pourquoi ne pas créer une mascotte qui accompagnera les visiteurs de votre site tout au long de leur visite ?

    Là encore, il s’agit d’avoir un peu d’imagination. Demandez à chatGPT de créer pour vous un personnage qui vous ressemble ou qui ressemble à votre marque. Recréez-le dans plusieurs poses. Une fois que vous avez générer le premier personnage, c’est assez facile d’en créer d’autres. Attention, parfois, créer plusieurs personnages à la suite font qu’ils finissent par ne plus se ressembler. Dans ce cas là, un peu de retouche sera toujours un peu nécessaire.

    Réfléchissez ensuite à quels endroits vous souhaitez positionner ces personnages et intégrez-les à votre interface.

    Voici quelques exemples que nous avons créés pour un site de matériau en bois.

    Conclusion

    chatGPT offre de nombreux moyens de créer des médias et de les utiliser pour enrichir votre interface et améliorer l’expérience client. Mais avant de savoir utiliser chatGPT, l’important, c’est surtout d’avoir les bonnes idées qui peuvent améliorer l’expérience.

    Rencontrez vos clients et demandez ce qui leur manque sur vos fiches produits.

    Montrez leur des exemples de ce que vous souhaitez faire et obtenez leurs réactions.

    Testez plusieurs concepts à la fois et mesurez-les avec un outil d’AB testing.

  • 5 mauvaises excuses pour ne pas faire de l’UX pour les applications métier

    Illustration en noir et blanc d'une chouette aux grands yeux expressifs, vêtue d'une salopette d'ouvrier, sur un fond jaune pâle uni. À gauche, un texte en gros caractères violets et noirs indique '5 mauvaises excuses pour ne pas faire de l’UX pour les applications métiers'. Le logo de Wexperience est en bas à gauche, accompagné d'icônes en forme d'yeux disséminées sur l’image.

    Le fond du problème

    Quand on parle d’UX, on pense d’abord site web, service en Saas ou application mobile, mais très peu de projets d’applications métiers internes à l’entreprise. C’est vraiment l’angle mort de l’UX qui est encore souvent perçu par les commanditaires de ces applications comme du design graphique et de l’ergonomie d’interface… avec, la plupart du temps des résultats à côté de la plaque.

    Mème de Batman giflant Robin. Robin propose : 'On pourrait faire du design UX'. Batman, en colère, le gifle et répond : 'Pas besoin de tes trucs d'artistes ! On sait très bien le faire nous-même !' L'image illustre de façon humoristique la méconnaissance du design UX et son importance souvent sous-estimée.

    Les raisons qu’on entend le plus souvent pour ne pas faire de l’UX pour les applications métier

    C’est trop cher !

    On n’a pas le temps !

    On sait déjà le faire (alors qu’il n’y a pas d’UX designer dans la team, mais un simple designer d’interface à qui on demande de faire des jolis boutons) !

    Pas besoin d’UX, nos utilisateurs sont suffisamment malins pour s’adapter.

    Tout cela est souvent dit sur un ton péremptoire qui n’appelle pas de réponse.

    Ce qui finit toujours par arriver quand on ne fait pas d’UX pour les applications métiers

    Lorsqu’une démarche UX n’est pas intégrée dans la phase de développement, la plupart du temps, on obtient une application :

    Qui correspond mal aux usages et besoins des utilisateurs,

    Qui est jolie, mais, en réalité, peu ergonomique (beaucoup de gens confondent encore « joli » avec ergonomique),

    Qui est un empilement de fonctionnalités sans hiérarchie,

    Qui peut être parfois difficile à prendre en main, tant elle est différente de la version précédente,

    Qui a sans doute coûté plus cher que ce qui était nécessaire en développant des fonctionnalités qui ne seront pas utilisées,

    Qui n’améliore pas les process et se contente de reproduire sur une autre stack ce qui fonctionnait déjà mal.

    Ces arguments, tout le monde les connaît, mais on dirait que dès qu’ils franchissent la porte de la réalité, tout le monde les oublie et continue à développer des applications comme avant…. sans tenir compte des enseignements des dernières années sur les méthodes UX.

    Vous connaissez cette situation ? Vous l’avez déjà rencontrée ? Vous n’avez pas su l’éviter ?

    Mème du personnage en sueur devant deux boutons. L'un est marqué 'Annuler', l'autre 'Supprimer'. Dans la seconde partie de l'image, le personnage, stressé, s'essuie le front avec un air paniqué. Texte en bas : 'MAIS QU'EST-CE QUI M'A FAIT UNE INTERFACE PAREILLE ?'. L'image illustre de façon humoristique un mauvais design d'interface où les choix sont ambigus et peuvent induire en erreur.

    Petite parenthèse : qu’est-ce que l’UX pour les applications métiers ?

    1️⃣ C’est définir avec les utilisateurs finaux les besoins réels de l’application.

    2️⃣ Déterminer les freins de l’application métier et imaginer des solutions.

    3️⃣ Inventer des parcours d’utilisation innovants qui intègrent à la fois du design et des technologies innovantes.

    4️⃣ Évaluer des prototypes de l’application à divers stades de sa fabrication.

    5️⃣ Designer les interfaces avec des composants standardisés respectant les conventions ergonomiques

    6️⃣ Ajouter une couche graphique pour améliorer l’acceptabilité du produit

    5 mauvaises excuses pour ne pas faire de l’UX dans le développement d’une application métier

    Mème représentant Mr. Burns, personnage des Simpson, avec un sourire machiavélique et les doigts entrelacés. Le texte en haut de l’image dit : 'PROUVEZ-MOI QUE ÇA VA ME RAPPORTER DE L’ARGENT'. L’image illustre de façon humoristique une attitude avide et sceptique face à une proposition ou un investissement.

    Excuse n°1 : Le coût. « C’est trop cher, scrogneugneu ! »

    Le coût est souvent mis en avant pour empêcher de faire de l’UX, essentiellement pour deux raisons : l’envie de ne pas changer d’habitudes, la paresse intellectuelle qui consiste à ne pas avoir la curiosité pour aller de l’avant et peut-être découvrir quelque chose qui pourrait vous obliger à changer d’habitudes.

    Au delà de ces considérations, il faut pourtant bien voir qu’un budget UX est un très bon investissement. Exemple, sur un budget de 100,000€, le budget UX atteindra 30k€, soit 30%. Sur ce budget, on comptera un tests utilisateur, ainsi que des phases de conception et de design.

    Cela peut paraître beaucoup, mais le ROI est réel ⤵️

    Une augmentation des chances d’adoption du produit

    Des fonctionnalités plus adaptées au besoin des utilisateurs

    Une ergonomie soignée dès la phase de lancement, ce qui diminue le risque de redéveloppement

    Exemple de calcul du ROI de l’UX pour les applications métier

    Imaginez que votre produit se retrouve aux mains de 200 utilisateurs et qu’ils perdent une heure par mois, à cause de l’UX mal faite. Avec un salaire moyen tout chargé par personne – mettons de 5000€/salarié -, cela nous fait donc une perte de temps qui coûte 6500€/mois. Multiplié par 12 mois, le coût perdu par l’entreprise est de 78000€…

    Pensez-vous encore que l’UX, c’est trop cher ?

    Excuse n°2 : Ça va nous faire perdre du temps!

    C’est l’excuse n°2… mais c’est en fait, bien sûr, la même excuse que la première… puisque le temps, en entreprise, c’est de l’argent… Oui, sur un projet de développement de 6 ou 7mois, cela va rallonger d’un mois votre projet… Mais qu’est-ce qu’un mois comparé au 78000€ que vous perdrez ensuite dans l’année ? Est-ce justifié ? Faites donc le calcul par rapport à un projet que vous avez déjà mené.

    Excuse n°3 : On sait très bien le faire nous même !

    C’est l’excuse n°3 des ESN qui n’intègre pas de process de design UX dans leurs méthodes de travail…ou bien encore, qui croient savoir le faire… Personne niera que quelques développeurs ayant l’expérience du développement d’application n’aient pas quelques notions de design d’expérience ou d’ergonomie… mais en réalité, ce fait est largement contrebalancé par d’autres.

    Un développeur a rarement une vraie formation UX et son bon sens ou son instinct ne sont que des biais de confirmation. Ce qui marche pour lui ne marche peut-être pas pour d’autres utilisateurs.

    Aucun développeur n’aura de vision d’ensemble de l’expérience utilisateur de l’application et celle-ci sera construite, le plus souvent, sans soucis de cohérence de l’interface.

    Les développeurs n’ayant pas pour habitude de faire des tests utilisateurs, ils n’en feront tout simplement pas pour s’assurer de l’utilisabilité de leur produit… ou ils en feront avec tous les biais habituels des personnes faisant des tests sans méthode : testeurs qui sont des collègues de bureau ou des voisins, mauvaises méthodes de récolte des insights, biais hiérarchiques ou d’appartenance à l’entreprise, etc.

    Excuse n°4 : On a un designer chez nous, tout va bien se passer

    GIF d'un homme torse nu, couvert de peinture, qui glisse sur le sol d'une pièce aux murs blancs éclaboussés de taches de couleurs vives. Il se déplace et roule, créant des projections de peinture aléatoires sur les surfaces autour de lui. La scène évoque une performance artistique chaotique et expressive.

    C’est le cas de beaucoup d’ESN d’intégrer un designer sur un projet… mais la confusion est souvent là. Le designer se voit, souvent, attribuer le rôle simple de designer d’interface et on lui demande de faire des écrans ergonomiques… sans que ce design résulte d’une étude préalable sur l’usage, les besoins réels ou les tests utilisateurs (on n’a pas le temps, ça coûte trop cher, etc). Résultat : on aboutit à quelque chose d’ergonomique, en apparence, mais qui ne l’est pas.

    Excuse n°5 : On va s’inspirer de ce qui se fait chez la concurrence

    Très bonne idée ! Sauf que ça n’est pas si simple… un produit digital, même similaire dans ses intentions et ses finalités, peut très bien comprendre des caractéristiques et une ergonomie propre à une population cible d’utilisateurs qui n’est pas forcément la même que la votre. Et là, patatras ! Vous copiez l’interface d’un logiciel qui ne correspond certainement pas aux usages de votre population cible. En gros, vous viserez bien, mais vous manquerez peut-être 50% de votre cible.

    Risques de ne pas faire de design UX pour une application métier

    ➡️ Passer à côté de fonctionnalités importantes

    ➡️ Développer des fonctionnalités inutiles

    ➡️ Avoir une ergonomie qui ralentisse la productivité des utilisateurs

    ➡️ Devoir dépenser du budget formation en plus

    ➡️ Subir un rejet des utilisateurs finaux

    ➡️ Devoir redévelopper des éléments d’interface

    ➡️ Créer de la méfiance entre vos utilisateurs cibles et le service qui développe l’application

    2 cas de mise en œuvre de l’UX pour les applications métier

    Voici deux cas où nous sommes intervenus pour améliorer ou designer l’interface d’applications métiers.

    TalentTale : design et conception d’un outil d’évaluation des compétences

    TalentTale est une solution d’aide au recrutement.La société Lincoln Group nous a demandé de concevoir les interfaces pour son outil. La mission comprenait une série d’interviews à l’internationale pour déteminer les besoins des consultants qui avaient besoin de l’outil. Une série de tests utilisateurs a été mené sur les maquettes conçues afin de parfaire l’ergonomie avant d’envoyer le design à une équipe de développement située à l’international.

    Point fort du projet –> un design pro qui inspire confiance et engage –> une ergonmie qui prend en compte les usages des utilisateurs
    Budget : inférieur à 30k€

    Manorga : amélioration du design et de l’ergonomie d’un outil de configuration de rayonnages pour l’industrie

    Configurateur de structure d'entreposage pour la société Manorga
    Configurateur de structure d’entreposage pour la société Manorga

    Pour cet industriel, nous sommes intervenus sur le design et l’interface d’un configurateur qui est à lafois un outil pour leurs prospects sur leur site de ecommerce, mais égalmenet une application métier à destination des ingénieurs commerciaux pour la vente.
    Ici, l’objectif était de rendre l’otuil plus accessible à une population denon experts, ce qu’il était à la base.

    Nous avons donc procédé à un redesign de l’interface en tenant compte des contraintes techniques et en adaptant l’ergonomie de l’outil à une populationmoins expertes
    Point forts du projet–> un outil avec un mode expert/débutant -> une ergonomie ayant simplifié l’usage d’un produit

    Budget : entre 15k et 30k€

    Conclusion : l’UX pour les applications métiers est plus qu’un investissement, c’est une nécessité

    Je pourrais vous dire que vous n’avez pas besoin de faire d’UX pour les applications métier, et ça sera vrai, jusqu’à un certain stade. On peut très bien concevoir et développer une application sans intégrer les méthodes de design UX… mais, dans ce cas, n’espérez pas pouvoir étendre le cheptel de vos utilisateurs à quelques personnes, et n’imaginez pas pouvoir faire croître ce cheptel dans le long terme.

    Sans démarche UX, les problèmes, invisibles au départ, vont se révéler de plus en plus criant au fur et à mesure que la base d’utilisateurs de votre application s’élargit. Et vos coûts de développement pour essayer de remédier aux défauts de départ vont s’avérer de plus en plus lourd.

    C’est exactement pour faire face à ces problèmes que l’UX est utile : pour créer des applications qui résistent au temps et à la croissance du nombre d’utilisateurs. On n’a pas attendu les années 2000 pour créer des applications informatiques… mais à partir des années 2000, les usages digitaux se sont vraiment répandus dans de nombreux domaines, et il n’est plus possible de faire accepter des applications mal pensées pour les utilisateurs.

    Penser que l’UX n’est qu’une petite lubie venue du monde du marketing est une erreur fatale qui peut, bien au contraire, coûter très cher.

  • Les agents IA pour le ecommerce B2B vont vous faire gagner de l’argent, vraiment ?

    Cet article, en apparence long, vous fera gagner beaucoup de temps. J’y aborde le rôle des agents IA au travers de la plateforme de ecommerce B2B Intershop. Comptez 8mn pour en arriver à bout !

    Gros plan d'un robot au design mignon avec une tête métallique brillante et des yeux noirs. Fond jaune uni. Logo Wexperience en bas à gauche.

    J’ai assisté mercredi 26 février à la réunion partenaires d’Intershop lors de laquelle un certain nombre de nouveautés ont été présentées.

    Parmi celles-ci, la plus intéressante tournait autour de la question des agents IA et, dans ce domaine, Intershop nous fait plus que des belles promesses (voir notre article : Agents IA pour le ecommerce B2B, mirage ou opportunité ?)

    A l’heure actuelle, la plateforme ecommerce allemande est déjà équipée d’un copilote et d’un agent IA.

    • Un copilote pour assister les client dans leurs recherches et la préparation des paniers
    • Un agent IA pour aider les commerciaux à améliorer leurs ventes.
    Diapositive "Copilots and Agents" : explication des rôles des agents autonomes et des copilots AI, avec des illustrations de Minions et d'un cockpit d'avion.
    La différence entre agent IA et copilote

    Ce dispositif devrait très rapidement être complété par une ribambelle d’autres agents IA pour le ecommerce B2B qui vont radicalement transformer Intershop. et radicalement changer la manière de travailler avec une plateforme de ecommerce.

    Reprenons depuis le début. Qu’est-ce qu’un copilote et qu’est-ce qu’un agent IA pour le ecommerce B2B ?

    Un copilote, visuellement, est un chatbot. Intérieurement, c’est un chatbot dopé à l’IA avec une différence essentielle : il est couplé à de nombreux types de données et il possède la faculté de parler en langage humain (c’est le fameux NLP, Natural Language Processing).

    Cela apporte une nouvelle dimension à l’expérience de navigation. Le copilote est presque comme un assistant à qui le visiteur d’un site peut s’adresser à tout moment pour l’aider dans certaines de ses tâches : poser une question sur un produit, lancer une recherche multicritères enrichies, préparer un panier. Fortement mis en avant par Intershop, il apporte un avantage indéniable en terme d’expérience client.

    Un agent IA va beaucoup plus loin, car il est non seulement capable de répondre à des requêtes, un peu comme un super moteur de recherche, mais, en plus, il peut exécuter des tâches pour le compte d’un visiteur. Exécuter une tâche, c’est cela qu’il faut bien comprendre, ce n’est pas juste retrouver un prix. C’est la possibilité, en donnant un ordre via la fenêtre de chat, d’enchaîner plusieurs opérations sans que cela ait été programmé par des développeurs.

    Je vous donne un exemple.

    Les agents IA pour le ecommerce B2B vont pouvoir remplacer les utilisateurs dans leurs tâches les plus pénibles

    Mettons qu’un visiteur de votre site voudrait louer du matériel pour faire un ravalement de façade. Plutôt que de le chercher lui même, il le demande à l’agent en langage humain (on pourrait imaginer un prompt comme ça : « J’ai besoin de refaire une façade pour un client, il me faudrait un échaffaudage et tout le matériel qui va avec. Le chantier est prévu pour fin mai. » Et c’est tout !). Comment va agir l’agent IA ?

    1. Il va comprendre la requête de l’utilisateur et l’interpréter.
    2. Il va vérifier qu’il a bien toute les infos pour créer un panier.
    3. Il va compléter les infos manquantes en posant des questions à l’utilisateur.
    4. Une fois qu’il aura toutes les données en main, il va faire une proposition à l’utilisateur, que celui-ci pourra modifier.
    5. Finalement, il pourra même créer un panier et l’utilisateur n’aura plus qu’à la valider.

    Vous pourriez me dire. Et alors ? Quoi de neuf ? Eh bien, ce qui est neuf, c’est que l’agent IA n’a pas été programmé. C’est tout l’intérêt des agents IA. Il n’y a pas besoin de connaissances en développement pour le créer. Dans la philosophie, on est plus proche du nocode, vous savez, ces applications que l’on peut développer sans savoir coder. Son comportement sera défini par des prompts et des organigrammes qu’un utilisateur sans compétences en développement aura pu organiser.

    Autrement dit, en quelques minutes (là, j’exagère un peu), une personne d’une entreprise peut développer elle même un programme capable d’agir comme une personne humaine indépendante sur un sujet donné.

    L’économie réalisée en coûts de développement est très conséquente. Le résultat en tant qu’outil ne l’est pas moins.

    Et là, ça devient un peu plus époustouflant, non ?

    Car, avec un agent IA pour le ecommerce B2B, n’importe quelle entreprise va pouvoir implémenter des services pour un coût extrêmement réduit. Des projets entiers de services en ligne pourront être créés sans recours à une ESN !!!

    Je vous ai donné l’exemple d’un agent IA côté client, mais un agent IA pourra aussi agir pour le compte d’un opérateur du côté de l’entreprise : merchandiser, chef de marché, responsable marketing, représentant commercial, etc.

    C’est d’ailleurs là où je voulais en arriver, car c’est cette direction que prend aujourd’hui, Intershop, la plateforme de ecommerce B2B, dont WEX est partenaire.

    C’est ce que nous avons pu voir lors de cette présentation partenaire et que je vous dévoile ici.

    Aujourd’hui, Intershop dispose d’un agent spécialisé dans l’enrichissement des fiches produits. Demain, il devrait en disposer de beaucoup plus spécialisés dans de nombreuses tâches comme nous le montre l’illustration ci-dessous.

    Diagramme de la plateforme AI Commerce d'Intershop pour B2B, montrant des agents et des composants de commerce modulaires autour d'un noyau de données.
    Ecosystème à venir des agents IA d’Intershop

    Concrètement, les agents IA pour le ecommerce B2B (et tout autre type de ecommerce), ce sont des capacités opérationnelles élargies. Grâce à l’IA, la capacité de synthèse des données d’une entreprise pourra être beaucoup mieux exploitée. Mais ça, ça n’est pas nouveau. Ce qu’il y a de réellement nouveau, c’est que cette capacité, mais aussi la capacité à automatiser des tâches fastidieuses, à disposer d’agents 24h/24, qui s’auto-améliorent, pour des coûts de programmation limités, vont permettre aux entreprises qui intégreront les agents IA pour le ecommerce B2B de prendre dès aujourd’hui un avantage compétitif conséquent.

    Utiliser des agents IA, c’est s’offrir une main d’œuvre à bas coût, capable d’exécuter sans fatigue de nombreuses tâches, que vous faites déjà ou que vous ne faites pas, par manque de temps et de ressources humaines.

    Interface d'un assistant AI d'Intershop avec une barre latérale affichant des agents (Marketing Agent, Product Content Agent, Quality Agent) et des discussions récentes. La zone principale demande : "Comment puis-je vous assister aujourd'hui ?" avec une barre de saisie pour entrer un message.
    Les échanges avec les agents se feront sous la forme de dialogue en langage « parlé ». Fini les interfaces complexes, vive la simplicité !

    « Mais alors, on va nous remplacer ? »

    Une question pourrait vous tarauder à ce stade de mon article. Les agents IA pour le ecommerce B2B vont-ils voler le travail des honnêtes travailleurs humains ?

    C’est une question importante, tant l’incompréhension et la peur font partie des bagages de l’IA dans l’entreprise. Chez WEX, par exemple, nous le constatons auprès de nos clients. Nous avons développé une solution d’automatisation de publication sur les réseaux sociaux et le premier frein que nos clients nous opposent, c’est : « Oui, mais l’équipe communication ne va pas l’accepter, car cela va leur prendre leur travail ».

    Crainte justifiée, mais à laquelle il faut apporter une réponse nuancée.

    Dans un article sur les agents IA, publié par Ronni Swialkowski, spécialiste IA d’Intershop, Ronni expliquait comment les agents IA pouvaient s’intégrer dans le fonctionnement d’une entreprise sans que cela ait de conséquence sur l’emploi (Super article ! Je vous le recommande : The Future of Sales In Year 2 After ChatGPT).

    En effet, il faut garder raison.

    Une IA ne sera jamais aussi intelligente, ni ne pourra jamais avoir la capacité d’improvisation, de créativité d’un humain, surtout sur des sujets complexes, et surtout lorsqu’il y a besoin de véritables relations humaines dans une transaction.

    En revanche, une IA est capable de traiter en masse des problématiques de masse de bas niveau. Ronni expliquait que dans le traitement des interations de prospects avec une entreprise, en moyenne, 70% des cas n’étaient pas traités. C’est ce qu’on appelle la longue traîne de la relation client. Ces 70% ne représente pas votre « main business », mais uniquement un sous-ensemble de votre CA, non négligeable, mais non capital, qu’il faut pourtant bien traiter, et qui, aujourd’hui est mis de côté par la plupart des entreprises. C’est une réalité ! Quand vous demandez à votre force commerciale ce qu’elle traite comme cas client, ce sont toujours les plus juteux, les plus importants. Le reste passe plus ou moins à la trappe ou est relégué dans le fond du tableau.

    Voilà un des avantages cruciaux des agents IA : la capacité à traiter la masse, le tout venant, sans que cela entraîne un surcoût énorme pour l’entreprise.

    Mais cela serait-il suffisant si vous l’on demandait d’investir dans les agents IA ?

    Non, bien sûr, vous me diriez qu’il vous en faudrait plus. Que vous avez entendu parler de la capacité des agents IA à traiter les tâches ennuyeuses et répétitives, et que ce qui vous intéresserait aussi, c’est de pouvoir libérer votre force de vente de ces tâches.

    Eh bien, miracle, oui… c’est bien pour cela que les agents IA ont été créés au début. Déléguer à des algorithmes puissants le travail rébarbatif que personne ne veut faire ou n’a pas le temps de faire.

    Un double effet Kiss Cool (pour ceux qui ont la réf)

    Ainsi, on le voit, le bénéfice des agents IA est double. D’une part, il libère votre force commerciale principale de ce qui l’ennuie ou lui prend inutilement du temps.

    D’autre part, ils vous permettent de vous créer une task force pour aller répondre aux besoins et problèmes de votre longue traîne clients/prospects.

    Diapositive intitulée "Augmented work for an automated, AI-driven world" montrant Ellen C. Matthew, E-Commerce Manager, utilisant l'interface INTERSHOP CO-PILOT FOR SELLER. L'interface connecte un copilote AI à divers agents autonomes : Product Content Agent, Marketing Agent, QA Agent, Custom Agent, Pricing Agent, et Safety Agent. Le message souligne que les partenariats humain-machine génèrent une valeur commerciale exponentielle.
    Une autre vision de l’écosystème des agents IA d’Intershop. Ici, c’est le copilote qui « drive » les agents.

    Conclusion

    Ce que nous promet Intershop, c’est ni plus ni moins, cette voie vers un nouveau type de relation client où humains et machines se complètent pour couvrir à la fois un service plus large, auprès de plus de clients et prospects tout en gardant la qualité de la relation humaine pour les clients/prospects les plus importants de l’entreprise.

    Nous en sommes au début de l’histoire. Les agents IA pour le ecommerce B2B font doucement leur apparition, mais il y a fort à parier qu’ils représentent une opportunité réelle et actuelle pour pousser ses pions et prendre des parts de marché.

    Et à ce petit jeu, tout le monde pourra jouer. Développer un agent IA n’est peut-être pas aussi simple que d’assembler des briques Lego et toutes les solutions ecommerce ne proposent pas des agents intégrés. Heureusement, le Web regorge de solutions déjà opérationnelles que tout le monde peut tester (comme Relevant.ai) pour se faire une idée de la puissance des agents, mais aussi pour pouvoir mettre en place ses premiers agents.

    Vous avez envie de foncer dans le grand bain du ecommerce B2B de demain ? Qu’attendez-vous ? Allez-y ! Et demandez-nous de vous accompagner. Nous serions heureux de partager ce bout de route avec vous.

    Ah ! Et si vous vous demandiez si les agents IA vont vous faire gagner de l’argent ? Eh bien, oui, il y a des chances, très certainement !

  • 6 conseils pour optimiser la recherche d’un site ecommerce B2B

    Tête de furet sur fond jaune illustrant l'article sur l'optimisation de la recherche sur les sites ecommerce b2b

    Il faut faire le constat que la recherche produit sur les sites ecommerce B2B est, la plupart du temps, calamiteuse.

    Que vous le croyiez ou non, la recherche est un élément essentiel de votre acquisition client. Avant de prendre une décision d’achat ou avant de contacter votre service commercial, vos clients passent énormément de temps à s’informer. Comme en B2C, leur décision d’achat se forme à 90% sur l’information qu’ils vont trouver en ligne sur votre société, vos produits et vos services.

    Or, le constat est dur, mais sur beaucoup de sites ecommerce B2B, l’information est difficile à trouver, souvent incomplète ou pas assez riche. Ce manque retarde souvent la décision d’achat, oblige à passer par des commerciaux ou à faire des demandes en ligne. Bref, ce manque d’information rend l’expérience difficile et pénible et a tendance à repousser l’achat ou voire à passer chez un concurrent plus aguerri en terme de qualité d’expérience de découverte.

    Alors, que faut-il faire alors pour améliorer la trouvabilité de ses produits, de ses offres sur son site de ecommerce B2B ? Quelles sont les clés pour parvenir à améliorer la recherche et à donner satisfaction à vos visiteurs ?

    On voit ça en détail maintenant !

    Capture d'écran d'une page de résultats de recherche sur le site Trenois Descamps pour le terme 'visseuse'. La page affiche des filtres sur la gauche pour affiner la recherche par marque, catégorie et type de perceuse. Les produits affichés incluent des perceuses-visseuses de marques telles que Makita et Wiha, ainsi qu'un adaptateur pour boulonneuse à chocs.
    Résultat de recherche sur le site www.trenois.com

    Quelques chiffres sur le ecommerce B2B

    Commençons par quelques rappels sur le B2B.

    En 2027, le ecommerce B2B dépassera le ecommerce B2C

    Eh oui, en 2027, les transactions en ecommerce B2B atteindront 20,900 milliards de dollars, dépassant les 17,600 milliards de dollars prévus pour le ecommerce B2C (Statista)

    Le mobile triomphera

    Ne vous y trompez pas, en B2B comme en B2C, la navigation mobile dominera. 70% des acheteurs en B2B recherchent des produits via mobile, et plus de la moitié d’entre eux y passent des commandes.

    Le self-service sera ROI

    Et là, je ne vous parle pas des boulettes à la cantine d’IKEA, mais bien des services d’informations, de configuration, de formation avant-vente, et avant le premier contact avec un représentant commercial. Sachez donc, que 89% des acheteurs conduisent leurs propres recherches avant d’engager une conversation avec un commercial. Et il est bien probable que cette tedance s’accentue avec les agents IA, comme je l’expliquais déjà dans un précédent article.

    Le comportement des utilisateurs est de plus en plus orienté recherche

    Ça n’est pas une surprise, puisque de plus en plus d’acheteurs utilisent leurs habitudes de clients en B2C lorsqu’ils utilisent le web à la recherche d’information en tant que professionnels. Encore quelques chiffres.

    70°% des acheteurs B2B commencent une visite de site par une recherche

    50% ne terminent pas leur commande s’ils n’arrivent pas à trouver facilement et rapidement de l’information sur un produit. Oui, c’est énorme !

    Capture d'écran du site Bricovis affichant une recherche pour 'fixation'. Une liste déroulante affiche 599 résultats trouvés, incluant divers types de fixations comme la 'Fixation d'isolant rigide à frapper', l''Agrafe fixation habillage panneau', la 'Fixation d'isolant longue expansion' et la 'Vis de fixation directe pour huisseries TFX laquée blanc'. En arrière-plan, l'interface du site présente des catégories comme 'Outillage', 'Soudage' et 'Maintenance'.
    Suggestions de recherche sur le site www.bricovis.fr

    Pistes pour optimiser la recherche d’un site ecommerce B2B

    Le monde change, on le voit, et surtout le monde du ecommerce du B2B. Le rajeunissement des acheteurs est à l’origine de ce changement, mais pas seulement.

    Les nouvelles technologies imposent aux ecommerçants B2B de s’adapter. L’IA transforme l’expérience dans beaucoup de domaines. Le B2B à la papa s’estompe doucement dans les brumes du passé et il est temps de passer à un ecommerce en self-service, avancé, personnalisé, où chaque visite est unique et procure satisfaction à l’utilisateur.

    Mais offrir ce genre d’expérience ne s’invente pas. Et ne se trouve pas nativement dans les solutions ecommerce. Et optimiser la recherche d’un site ecommerce B2B passe par une stratégie solide, mêlant data, technologie et UX.

    Nos conseils

    Pour optimiser la recherche d’un site ecommerce B2B, vous devez arriver à bien prendre les choses en main et à lancer plusieurs actions. Ces actions vous garantiront dans le long terme des expériences totalement satisfaisantes pour vos clients et prospects

    N°1 : Priorisez vos produits clés

    Commencez par vous concentrer sur votre top -5-10% de vos SKU. Prenez en compte le volume de vente, l’importance stratégique et la demande client. Ce sont les produits qui génèrent le plus de ventes et sont au cœur de votre stratégie.

    N°2 : Établissez des standards pour vos données

    Mettez vos données au carré. On ne le répétera jamais assez. La standardisation des données et leur homogénéisation est la base pour toute action dans le digital. Établissez un cahier des charges pour vos fiches produit : conventions de nommage, définition des attributs, format des données. Dans ce domaine, l’intelligence artificielle peut être d’un précieux secours pour arriver à standardiser ces données.

    N°3 : Enrichissez l’information produit

    Un des challenges du ecommerce B2B est d’arriver à créer suffisamment de données et de spécifications pour offrir une information riche et satisfaisante. Enrichissez vos informations produits avec des descriptifs. Là aussi, pour ne pas vous faire assister par un LLM ? Ajoutez des nouvelles spécifications, incorporez des tags ou des mots clés pour rendre plus facile à chercher vos produits.

    Je ne saurais trop insister sur l’aide qu’une bonne IA générative pourrait vous apporter dans ce domaine. Par exemple, en exportant vos visuels en texte grâce à une LLM.

    N°4 : Automatisez tous vos process

    L’IA, plus des applicatifs rapidement développés (par exemple en nocode) peuvent vous aider à améliorer l’enrichissement de vos fiches produits. Lisez notre article à propos du nocode et des IA pour découvrir comment créer ces automatismes.

    Imaginez que vous ayiez plus de 20000 sku à traiter. Le feriez-vous faire « à la main » par un de vos collaborateur pendant plusieurs mois ou préfériez-vous dépenser quelques milliers d’euros pour réaliser l’opération en un ou deux jours ?

    N°5 : Collaborez avec vos fournisseurs

    évidemment, une meilleure collaboration avec vos fournisseurs peut-être une clé d’entrée pour l’amélioration de vos fiches produits. Expliquez ce que vous attendez d’eux. Créez des connecteurs pour récupérer facilement la donnée chez eux.

    N°6 : monitorez et mesurez

    Inutile de dire que pouvoir engager cette transformation, vous aurez besoin de metrics. Définissez votre vision de la recherche idéale et déclinez-la en metrics facilement mesurable et compréhensible par tous. Sans cela, n’oubliez pas, pas de budget ! Lire à ce propos mon article sur le modèle HEART, dont vous pouvez tout à fait vous inspirer.

    Capture d'écran du site Manorga affichant une page de recherche. Le texte 'QUE RECHERCHEZ-VOUS ?' est mis en avant en jaune. Un champ de recherche contient le mot 'rayonnage' et un bouton noir marqué 'VALIDER' est visible pour lancer la recherche. Le site présente également des options d'accès à l'espace client et de contact en haut de la page.
    Champ de recherche proéminent sur le site www.manorga.fr

    Autres challenges pour optimiser la recherche sur un site ecommerce B2B

    S’adapter aux langages de vos utilisateurs

    N’oubliez pas que le commerce, c’est aussi de l’émotion et de la relation client. Tout le travail que vous effectuez pour optimiser la recherche d’un site ecommerce B2B ne doit pas être froid ou mécanique. Il doit absolument inclure une forme d’humanité pour être le plus efficace possible.

    Un des enjeux de votre amélioration sera de mieux comprendre le langage de vos visiteurs et de savoir vous adapter à eux. Vous pouvez, pour cela, intégrer plusieurs actions.

    Utilisez un outil de gestion des synonymes

    Il n’y a rarement qu’un mot pour définir un même produit ou projet. Déclinez vos mots clés de recherche, vos tags, en fonction de ces synonymes. Et mesurez lesquels sont les plus efficaces.

    Permettez la recherche en utilisant le Natural Language Processing (NLP)

    Permettez à votre moteur de recherche d’analyser des phrases complètes de recherche. N’oubliez pas qu’avec la révolution chatGPT, de plus en plus d’utilisateurs ont coutume d’écrire leurs requêtes en langage parlé.

    S’adapter à l’acheteur nomade

    Ce n’est peut-être pas une évidence pour vous, mais de plus en plus d’acheteurs se servent de leur téléphone mobile pour s’informer et même parfois pour effectuer une transaction. Vous ne pouvez pas faire l’impasse sur une version mobile de votre site. Trop de ecommerce B2B ne possèdent pas une version mobile digne de ce nom.

    Adoptez le responsive design

    Le responsive design n’est ni plus ni moins qu’une technique pour adapter un site web à toutes les tailles d’écran avec un seule version de code. Largement adopté en ecommerce B2C, les acteurs du B2B semblent encore à la traîne dans ce domaine.

    Vous pouvez même allez plus loin encore avec les Progressive Web App (PWA) qui vous permettront à partir d’une seule version de code d’avoir un site web « desktop » (de bureau), un site web mobile ou tablette, et une application mobile. J’ai écrit un petit article à ce sujet qui pourrait fort bien vous intéresser si vous ne savez pas ce qu’est une PWA.

    Attention, le design d’expérience pour les sites webs mobiles nécessite de nombreuses adaptations en terme d’ergonomie : des boutons plus grands et plus faciles à cliquer, des temps de chargement améliorés, des fonctionnalités bridées pour simplifier l’interface. Wexperience a une grande habitude de la conception d’interfaces mobiles. On peut même dire que nous en sommes des spécialistes, alors n’hésitez pas à faire une recherche sur notre blog ou à consulter nos livres blancs pour en apprendre plus sur ce sujet.

    Proposer une expérience utilisateur parfaite

    L’ergonomie reste le point faible sur de nombreux sites ecommerce B2B. Trop souvent les parcours sont calqués sur ceux du B2C sans tenir compte des spécificités du B2B ou des typologies de clients, des modes d’achats, de la typologie d’information spécifique à chaque client.

    Optimiser la recherche des sites ecommerce B2B passe aussi par une bonne mise en forme des parcours et une ergonomie au top. C’est un sujet à part entière dont nous parlons abondamment sur notre blog et je vous invite à lire nos différents livres blancs, articles sur le sujet, ainsi que de revoir nos webinaires.

    Et l’IA dans tout ça ?

    Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais faire un article sans parler d’IA ? Effectivement, ça aurait été difficile tant l’impact de l’IA est grand sur la recherche et l’expérience client. De nombreuses solutions existent qui permettent d’implémenter l’IA dans la recherche, mais il ne faut pas griller les étapes.

    Suivez d’abord nos recommandations et ensuite, seulement, vous pourrez vous lancer dans l’IA.

    Quels avantages va apporter l’IA à la recherche sur les sites ecommerce B2B ?

    1. Être capable de comprendre plus finement les requêtes de vos visiteurs. Non seulement, elle aura une compréhension plus grande des requêtes complexes, mais elle sera capable de les interpréter mieux quelque soi le jargon ou le dialecte utilisé par vos visiteurs.
    2. Produire des résultats plus pertinents. Couplée à différentes sources de données, l’IA va être capable de faire gagner du temps à vos visiteurs.
      Elle pourra, par exemple, se baser sur l’historique d’achat de votre client ou bien sur son profil d’entreprise. Pour des visiteurs anonymes, elle pourra s’appuyer sur des statistiques externes et des probabilités. Elle pourra également s’appuyer sur une analyse en temps réel des comportements en ligne pour adapter les résultats.
    3. Faire des suggestions de recherche plus fines et plus adaptées. En se basant toujours sur le même principe d’une connaissance client plus fine, la suggestion de recherche pourra être renforcée par l’intelligence de l’IA à analyser rapidement différentes sources de données.
    4. Permettre de nouveaux modes de recherche. Déjà en place sur certains sites de ecommerce B2C, la recherche visuelle ou vocale permettra de simplifier les interactions et d’aider les utilisateurs à affiner leur recherche (cf Copilot d’Intershop)
    5. Générer en temps réel des filtres de recherche basés sur différentes sources de données. Ainsi que le fait Sparque.ai, l’outil de merchandising de Intershop, dont WEX est partenaire, l’IA va créer en temps réel des filtres adaptés à la recherche produit. Cela permet à l’utilisateur d’avoir plus de choix de filtres et des possibilités plus pertinentes pour affiner ses choix et trouver plus vite le bon produit.

    Comprendre vos utilisateurs

    Tous les utilisateurs sont différents, et leurs besoins ne sont pas les mêmes. Cela est vrai, spécialement en ecommerce B2B, où différents profils de visiteurs peuvent se côtoyer selon leurs rôles.

    Basiquement, vous pouvez tout de même vous dire que votre recherche doit toujours répondre à quatre questions rapidement et facilement :

    • « Quel est le bon produit pour résoudre mon problème ? »
    • « Ce produit est-il disponible ? »
    • « Combien vais-je le payer ? »
    • « Quand pourrais-je l’avoir ? »

    Répondre à ces questions est un moyen d’améliorer votre recherche en incluant ces critères essentiels dans votre cahier des charges d’information. Mais pas seulement.

    Dans tous les cas, vous devez entretenir une relation riche avec vos clients et prospects de manière à continuellement pouvoir enrichir votre roadmap d’insights. Et pour cela, rien de tel qu’une bonne étude utilisateur comme nous savons si bien les faire chez Wexperience.

  • 2025 arrive : 6 stratégies pour améliorer l’expérience client de votre ecommerce

    Un chat roux portant une casquette blanche avec l'inscription "2025" sur un fond jaune.

    Les cadeaux sont déjà presque sous le sapin, vos skis viennent d’être fartés et sont sur le toit de la voiture, vous humez à l’avance l’odeur de la fondue, mais, mais, mais… avant de partir, pourquoi ne prendriez-vous pas encore un peu de temps pour décider de ce que vous ferez l’année prochaine pour booster votre site.

    A l’heure de l’IA, dans un contexte difficile, où l’importance de se démarquer est primordiale, un des grands axes d’amélioration reste l’expérience client.

    Tout le monde le dit : offrir une expérience sans couture, simple, fluide, avec des services qui simplifient la relation et l’achat, compte. Avec une tendance croissante des acheteurs en B2B de passer uniquement par le online, cet axe devient primordial.

    Mais créer une expérience client parfaite ne se fait pas un jour (tout comme Rome, d’ailleurs). Cela nécessite une approche de long terme, progressive, qui met à la fois en jeu des moyens humains, de la technologie et des méthodes.

    Alors, on vous a fait une petite compile de toutes les actions qui nous paraissent indispensables pour arriver à trouver une organisation qui vous permette de créer ces expériences qui feront de vous demain le champion de la vente en ligne.

    1 – Adopter un mode agile d’évolutions de votre plateforme

    La clé, c’est la souplesse, la capacité à pouvoir adapter, modifier ou faire évoluer votre front. Si votre front n’est pas assez souple pour pouvoir mettre en oeuvre rapidement des évolutions et pouvoir les tester, vous resterez coincé dans un vortex d’immobilité qui ne vous permettra pas de capter les besoins et les envies de vos clients ou de vos utilisateurs.

    L’adoption d’une architecture headless, qui permet de décoréler le front du back permet cette possibilité, même si ça n’est pas la panacée. En séparant ce que font ou voient les utilisateurs de votre plateforme de la programmation de ses fonctionnalités profondes, vous offrirez à votre équipe digitale la possibilité de ne pas rester coincé dans des roadmaps longues et lourdes, en inadéquation avec le rythme du marché.

    2 – Expérimenter l’IA

    Une bande dessinée humoristique en deux cases. Dans la première case, deux hommes discutent avec enthousiasme à propos de bots d'IA qui remplacent les équipes de support technique et se comportent comme des humains. Dans la seconde case, un robot d'IA assis devant un ordinateur refuse un appel, invoquant des horaires limités, bien qu'il soit supposé être actif en continu.

    L’IA est partout et on en parle sans arrêt sans que de vrais projets voient le jour ou sans que de vrais bénéfices en soient tirés.

    De source sûre, l’IA est une des clés de l’expérience. En permettant de créer des parcours personnalisés, basés sur le comportement de vos utilisateurs, mais aussi en utilisant de multiples données, vous serez en mesure de créer des interfaces, des outils, des parcours qui répondront mieux aux besoins de vos clients.

    Des solutions existent, pas besoin d’inventer la poudre. En ecommerce B2B, par exemple, il y a Sparque.ai pour améliorer le merchandising de vos offres.

    Mais l’IA peut servir à beaucoup de choses : par exemple, aider vos utilisateurs à mieux trouver un produit ou à demander des conseils. L’IA est une véritable opportunité pour créer des services en lignes qui soulageront vos équipes support ou commerciales, pour ne leur confier que les tâches où elles ont le plus de valeur ajoutée et les débarrasser des tâches où leur plus-value est nulle.

    Besoin d’une agence pour développer votre site ecommerce ? Wexperience est partenaire d’Intershop. Contactez-nous pour nous parler de votre projet !

    3 – Passer à une organisation user-centric

    Passer à une organisation user-centric, c’est en quelque sorte donner les clés de votre roadmap à vos utilisateurs, qu’ils soient vos clients, vos prospects ou vos collaborateurs.

    L’idée, derrière ce concept, est de faire évoluer vos fonctions et vos services en fonction des besoins précis et en co-concevant vos applications, vos services, vos interfaces avec ces utilisateurs.

    C’est faire entrer l’utilisateur finale dans la démarche de conception, à la fois comme initiateur et créateur, mais aussi comme juge de paix, par la force des tests utilisateurs, par exemple.

    Certes, vous restez maître de votre feuille de route, mais vous y injectez les pratiques, les habitudes, les besoins finaux de vos utilisateurs. Vous adoptez leur point de vue et essayez de les satisfaire, plutôt que d’adopter le point de vue de votre entreprise ou du marché.

    4 – Créez votre identité de marque

    Ce point concerne plus les entreprises B2B où la valorisation de la marque semble être un sujet secondaire. Créer une marque, peut, dans un contexte difficile, vous aider à vous démarquer en créant un symbole de confiance et de qualité. La marque doit être déclinée à travers son apparence visuelle, mais aussi à travers des impératifs de qualité que vous devrez définir.

    C’est un travail de longue haleine, mais qui paye à long terme. Et même si l’époque est à la résolution des problèmes dans l’urgence, c’est aussi maintenant que l’avenir se prépare.

    Trouvez ici quelques exemples de sites à l’esthétique et au design soigné qui font ressortir un état d’esprit de marque particulier.

    5 – Rendez votre site accessible

    On compte pas moins de 18 millions de personnes empêchées en France. Cela recouvre de nombreux handicaps permanents, mais aussi des handicaps provisoire ou bien des problématiques d’accès au numérique. Vos clients font aussi partie de cette population, et, peu de sites, en France, prennent la peine de rendre leur site plus accessible en adoptant à la fois des normes qui permettent de mieux coder un site pour le rendre plus accessible à tous, mais également en mettant en place un design qui permette aussi de s’adapter mieux à tous.

    Rendre un site plus accessible, comme nous l’avions écrit dans un article, permet pour un moindre coût d’améliorer son UX pour tous.

    C’est donc un investissement rentable à plus d’un titre.

    L’accessibilité vous intéresse ? C’est le moment de découvrir nos formations.

    6 – Optimisez vos performances

    La performance est le parent pauvre de l’UX, et pourtant, elle compte !

    Quand nous parlons de performance chez Wexperience, c’est bien pour parler des temps d’affichage, de la réactivité de votre site en toute situation, quelque soit la vitesse de connexion et le matériel de vos utilisateurs.

    Optimiser le code et les scripts de votre site sont des moyens pour transformer l’expérience et la rendre plus fluide, par exemple en cas d’affluence de trafic lors de périodes commerciales fortes.

    Avec WEX IT, nous proposons d’ailleurs des prestations d’audits de la performance qui pourront vous permettre de vous faire une idée de votre positionnement dans ce domaine.

    Comment choisir ?

    Vous devez forcément avoir une approche globale quand vous vous intéressez à l’expérience utilisateur (ou client).

    La première des choses à faire est de comprendre où vous en êtes réellement et ensuite de déterminer quels sont les chantiers prioritaires.

    Chez Wexperience, nous aimons beaucoup (et nos clients aussi) commencer par un test utilisateur. Un audit sur un panel de 12 personnes permet de déterminer en moins de deux jours quels sont les points forts et points faibles de votre plateforme du point de vue de vos utilisateurs finaux (clients, prospects et collaborateurs).

    Cet audit est souvent complété par d »autres audits : accessibilité, performance, SEO ou bien même identité de marque.

    L’ensemble permet de figer une photographie à l’instant t de votre site et de fixer les objectifs d’amélioration qui pourront vous permettre d’atteindre de meilleures performances dans le temps.

    Consultez-nous pour un accompagnement !

  • Les sites webs du futur seront-ils sans interfaces ?

    Illustration humoristique montrant deux personnes observant un assistant IA (représenté comme un robot) qui semble en panne, avec des étincelles et des symboles confus émanant de sa tête. Une des personnes dit : "Que se passe-t-il ?", et l'autre répond : "Je ne sais pas. Tout allait bien jusqu’à ce que lui demande d’aller remplir ce formulaire sur le site de l’INPI." Légende en bas : "Les sites de l’administration française étaient un défi insurmontable pour tous les assistants IA.

    Microsoft vient de l’annoncer et ils ne sont pas les premiers, car OpenAI y travaille aussi : des assistants IA qui vont pouvoir nous remplacer dans les tâches du quotidien.

    Pour être plus prévis, des IA ou des bots, comme vous voulez, qui seront capables, par imitation, d’accomplir les mêmes actions que nous sur une interface… c’est à dire, savoir cliquer sur des boutons, remplir des formulaires, exécuter des actions.

    Mais pourquoi faire, me demanderez-vous ?

    Eh bien, comme souvent avec les IA, pour faire le boulot à notre place.

    Imaginez… vous devez remplir un formulaire complexe pour accomplir une démarche administrative…et… disons, vous n’êtes pas très doué avec le web (ça arrive)… eh bien, plutôt que faire la démarche vous même, demandez de la faire à votre bot préféré. Tout simplement en lui envoyant un prompt. Ensuite, il se débrouille. Remplit le formulaire, trouve les informations dont vous avez besoin, vous demande celles qui lui manque (à l’oral, pour rendre l’interaction encore plus simple) et finit par vous demander de la valider, après avoir accompli tout le travail.

    Vous n’aurez même pas mis un pied sur le site où vous deviez faire la démarche. Il vous aura simplement suffit de le demander à votre assistant préféré, sans avoir eu à taper la moindre instruction, rempli le moindre formulaire… tout simplement, pourrait-on dire.

    En fait, ni Microsoft ni OpenAI n’étaient les premiers sur le coup, puisque, en réalité, la palme revient à Rabbit R1. C’était une startup qui avait conçu un assistant à attacher au revers de son col ou sur son poignet, et qui était censé fonctionner exactement de la même façon.

    Appareil photo compact orange avec un écran noir affichant un logo de lapin blanc, accompagné d'une molette et d'une caméra intégrée.
    Le Rabbit R1

    Las, il semblerait que le Rabbit R1 n’ait pas été à la hauteur des enjeux, et que, à cause d’un harware pas assez puissant, n’ait pu réellement aboutir à une révolution.

    Car c’est bien d’une révolution dont on parle.

    Et qui est déjà partiellement à l’œuvre si l’on en croit cet assistant shopping, créé par Perplexity, le fameux moteur de recherche, concurrent de Google, dopé à l’IA.

    La promesse ? Vous demandez à l’assistant de trouver pour vous un produit en lui en faisant la description via un prompt, et il va vous le rechercher sur le Web, vous aider à le choisir, puis à l’acheter. Tout ça, sans avoir à quitter la page de Perplexity. Les ecommerçants vont avoir du mouron à se faire.

    L’assistant de shopping de Perplexity est déjà opérationnel, mais n’est sans doute qu’un petit aperçu de ce que seront réellement les assistants IA dans les années à venir.

    Si Microsoft ou OpenAI parviennent à leurs fins, cela veut dire que ça sera la fin des sites webs tels que nous les connaissons. Pour toutes les interactions complexes, là où se trouvent des formulaires, des actions demandant de l’investissement mental, ou bien trop compliquées à accomplir sans être guidées, les interfaces créés par les designers et les développeurs ne pourraient ne plus être vus que par des robots, et plus par des humains.

    Dès lors, une partie de ces sites pourraient n’être plus que des APIS, accessibles uniquement par des programmes.

    Mais… nous n’en sommes pas là (loin de là), et, pour l’instant, il reste indispensable d’optimiser encore et encore les parcours clients et s’occuper de les rendre les plus faciles à prendre en main, grâce à l’ergonomie.

    Rendez-vous dans 2 ans ! Peut-être que les choses auront changé. Beaucoup changé !

    ➡️ Via Venturebeat : AI that clicks for you : Microsoft’s research points to the future of GUI automation

    ➡️ En savoir plus sur l’assistant shopping de Perplexity : Shop Like A Pro : Perplexity’s new AI-powered shopping assistant

  • Pourquoi faire des parcours différents pays par pays

    Nos 5 conseils pour parvenir à créer des expériences digitales selon les différentes cultures européennes.

    Quand on doit gérer plusieurs sites à l’international, grande est la tentation d’unifier son infrastructure technique et ses sites. Un seul site décliné pour plusieurs pays permet de faire des économies d’échelle. Et n’avoir à gérer qu’une seule série de parcours clients.

    Le bénéfice semble important, mais c’est un mauvais calcul, car, en réalité, d’un pays à l’autre, les comportements d’achats, les réglementations, bien sûr, changent. Et ce qui peut très bien fonctionner en France ne fonctionnera pas en Allemagne, pour de simples raisons culturelles parfois.

    Il faut alors s’adapter et savoir créer des parcours pays par pays.

    Mais quelle approche avoir pour réellement proposer des parcours performants sans se tromper ?

    Fort de notre expérience à l’international avec plusieurs de nos clients, voici nos conseils pour parvenir à créer des parcours performants et personnalisés, correspondants parfaitement aux attentes de vos clients et prospects.

    1 – Ne vous basez pas sur des préjugés ou des croyances

    Forte est la tentation de penser que l’on sait et qu’on n’a pas besoin d’apprendre.

    Notre longue expérience des tests utilisateurs nous a montré depuis 15 ans qu’il n’en est rien et qu’il est difficile, voire impossible, d’arriver à comprendre finement les utilisateurs d’un site si on ne se penche pas précisément sur l’observation de leurs comportements en mettant de côtés ses préjugés et ses croyances.

    2 – Ne vous fiez pas à l’avis de vos équipes

    Vos collaborateurs internes peuvent aussi avoir un avis biaisé même s’ils sont de la même culture que le pays visé. Si leur avis compte effectivement, il est impératif de le mettre à l’épreuve des visiteurs finaux de votre site. Une vision partageant plusieurs points de vue sera toujours meilleure.

    Demandez leurs de mettre en œuvre des méthodes neutres qui tirent parti de l’observation.

    Illustration d'une équipe web travaillant dans un bureau à l'international

    Logo Intershop

    Wexperience est partenaire intégrateur d’Intershop, plateforme de ecommerce B2B pour les entreprises qui veulent réussir leur transition digitale. Contactez-nous pour plus d’informations à ce sujet.

    3 – Testez et analysez avec une méthodologie éprouvée

    Analyser un site ne peut pas se faire qu’en demandant à des clients de donner leur avis sans une méthodologie qui permette de récolter le maximum d’insights. Les tests utilisateurs sont un outil quali qui permet d’atteindre cette finesse et cette richesse de retours sans pour autant avoir un coût exhorbitant.

    Nous pouvons réaliser ces tests pour vous ou vous y former.

    4 – Mélangez quali et quanti

    En matière d’expérience, on ne peut se contenter de web analytics ou bien de NPS. Il faut aller plus loin. Et s’il est fortement conseillé d’utiliser des questionnaires quanti pour déblayer le terrain, il n’en reste pas moins qu’une étude quali permettra d’aller au fond des détails et avoir une vision vraiment 360 de l’expérience client.

    Nous utilisons régulièrement Maze pour analyser les sites de nos clients.

    Expérience client à l'international

    5 – Coconstruisez vos parcours

    N’adoptez pas une position « Tour d’ivoire » et sachez travailler avec vos utilisateurs finaux, lors de session de tests ou de focus group, pour construire les parcours dont ils ont vraiment besoin.

    Exemple : avec un de nos clients, nous avons créé une homepage « universelle » pour toutes leur filiale, puis nous avons personnalisé chaque homepage avec des clients et prospects de chaque pays.

    Page d'accueil d'Euromaster
    Euromaster, un client Wexperience, propose des parcours différents selon les pays.

    Conclusion

    La difficulté de créer des parcours différenciés selon les pays provient souvent de résistances économiques. Créer des parcours différents engendrent un coût supplémentaire au premier abord.

    En réalité, nous l’avons vu chez plusieurs de nos clients, différencier les parcours selon les pays est un pari gagnant rapidement. Et ce que l’on perd dans un premier temps est vite regagné dans un deuxième.

    Bien sûr cela suppose d’avoir une plateforme ecommerce souple, notamment avec une architecture headless, qui permet de déconnecter le front du back. (Consultez-nous pour plus d’infos à ce sujet)

  • L’information produit : atout majeur de l’expérience d’achat B2B

    Bien informer est un enjeu dans le ecommerce B2B d’aujourd’hui. Alors que les nouveaux acheteurs veulent éviter de rentrer inutilement en contact avec un commercial, comment remplacer cette relation par une information bien présentée, claire et convaincante ?

    Portrait d'Olivier Sauvage, formateur et expert digital

    Article par Olivier Sauvage, expert ecommerce et UX, fondateur Wexperience

    LinkedIn – https://www.linkedin.com/in/oliviersauvage/

    L’étude que vient de publier Akeneo fait ressortir, une fois de plus, l’importance de l’information produit. Or, celle-ci est plus que souvent négligée par les sites de ecommerce B2B qui considèrent que là n’est pas la valeur de leur entreprise.

    Mais, au contraire ! C’est bien sur les fiches produits et sur toute l’information qui est autour que se fait le plus souvent la décision d’achat.

    On l’a déjà vu, les nouvelles générations d’acheteurs veulent éviter au maximum le contact avec un commercial et veulent pouvoir acheter en toute connaissance de cause sans passer par un être humain (sauf, évidemement, pour les transactions les plus complexes).

    Un site web de ecommerce doit donc, d’une manière ou d’une autre, arriver à pallier ce manque de contact en remplaçant l’échange avec le commercial par de l’information, beaucoup d’informations. Information qui décrive à la fois le produit, mais aussi qui permette de rassurer sur de nombreux aspects d’une transaction : modalités de livraison, compatibilité avec d’autres produits, aspects réglementaires, spécificités techniques, cela va de soi, etc.

    En fait, il n’y a qu’une règle : mettre le plus d’informations possibles pour augmenter au maximum sa conversion. Car, c’est bien dans la fiche produit que se forme la décision d’achat… et si le prix et la réputation de l’entreprise jouent pour beaucoup dans cette décision, pour les nouveaux arrivants, les nouveaux clients, c’est cette information qui va jouer.

    Une étude américaine récente démontrait que les acheteurs achetaient là où se trouvait l’information. C’est donc chez vous que se trouve la clé.

    Encore faut-il que cette information soit lisible accessible, claire et concrète. C’est pour cela que je vous proposer quelques exemples de fiches produits qui peuvent faire la différence et vous montrer comment organiser une bonne fiche produit en ecommerce B2B

    Quelques chiffres à retenir de l’étude d’Akeneo

    52%

    des entreprises B2B se concentrent sur la mise à disposition d’un plus grand nombre d’informations produits en ligne

    66%

    des répondants estiment que les valeurs des produits et des marques sont les plus susceptibles de prendre de l’importance dans les prochaines années

    40%

    des organisations continuent de gérer l’information produit manuellement, ce qui met en évidence un domaine d’amélioration significatif

    Cinq sources d’information produit que les décideurs B2B considèrent comme critiques ou très importantes

    Des descriptions de produits claires79%
    Des fiches techniques78%
    Des informations sur les garanties75%
    Des produits compatibles75%
    Des témoignages clients75%

    Règles d’une bonne fiche produit en ecommerce B2B

    Les fiches produits, comme en ecommerce B2C obéissent à des règles de contenus et de mise en forme.

    Bien sûr, ça n’est pas parce qu’on suit ces règles, qu’une fiche produit est forcément une bonne fiche produit.

    N’oubliez pas qu’en design d’interface, seul le jugement des utilisateurs compte et peut valider un design.

    Illustration du livre blanc : comment bien présenter ses offres en B2B ?

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    Téléchargez notre livre blanc gratuit : comment bien présenter ses offres en B2B ?

    • 9 règles pour optimiser la présentation de ses offres
    • Méthode pour construire une page offre
    • Accès au webinar sur les offres en B2B

    Avoir des fiches claires en laissant de l’espace autour des blocs

    Faites respirer vos fiches produits ! Même si vous avez beaucoup d’informations, ne bourrez pas votre page, n’essayez pas de tout mettre au-dessus de la ligne de flottaison. Utilisez des espaces blancs entre les blocs pour que le visiteur ait l’impression de légèreté. Mettez les informations les plus importantes au dessus de la ligne de flottaison. Les informations secondaires peuvent être mises sous la ligne de flottaison ou dissimulés dans des blocs affichables à la demande.

    Une fiche produit claire et simple sur Trenois Descamps. Seule l’information essentielle est affichée en premier lieu. L’information secondaire est affichée à la demande.

    Fiche produit sur le site Trenois Decamps

    Multipliez les photos et les angles de vues

    Si vos produits s’y prêtent, photographiez-les comme des stars. Non seulement, cela permet à l’acheteur d’en mieux connaître tous les détails, mais cela permet aussi d’inclure une part de rêve dans votre communication. Eh oui, même en B2B, la séduction, ça compte.

    Proposez bien sûr une fonctionnalité de zoom produit. Mais un vrai ! Pas un zoom qui zoome à 110%. Un zoom qui permet vraiment d’aller encore plus dans les détails.

    Manorga commercialise des éléments de rayonnage et de structure d’entrepôt. Chaque produit présenté propose plusieurs vues, facile à naviguer, qui permettent à l’utilisateur de « visiter » le produit sous plusieurs angles.

    Ne faites pas des tableaux de caractéristiques ennuyeux

    En B2B, il y a souvent beaucoup plus de caractéristiques à afficher qu’en B2C. On a tendance, en général, à les afficher dans un tableau, ce qui donne lieu à de longues listes ennuyeuses et compliquées à déchiffrer.

    Nos conseils :

    • Si vos listes de caractéristiques sont trop longues, scindez les en plusieurs blocs
    • N’affichez pas vos caractéristiques en tout petit. La lisibilité, c’est important. Ne rendez pas les listes encore plus pénibles. Pensez à vos lecteurs les plus âgées. Rendez-leur la vie plus facile.
    • Evitez les tableaux qui prennent toute la largeur de page. Cela crée des lignes très (trop) longues et rend pénible la lecture.
    • N’affichez toutes les caractéristiques que si nécessaire. Certaines caractéristiques sont plus importantes que d’autres, alors ne montrez pas forcément tout et laissez choisir l’utilisateur s’il a besoin d’aller au fin fond des choses.

    Plutôt que d’afficher les tableaux de caractéristiques en entier, il est préférable de n’en mettre qu’une partie et laisser l’utilisateur choisir s’il souhaite voir plus d’infos.

    Exemple de tableau de caractéristiques sur le site Manorga

    Offrez de la documentation

    Parfois, l’information est tellement dense qu’il vaut mieux s’abstenir de toute retranscrire sur une page web.

    La solution : permettez de télécharger des documents qui pourront être imprimés ou lus hors ligne. Les documents imprimés permettent un confort de lecture et une meilleure concentration que sur le digital, surtout lorsqu’il s’agit de produits complexes.

    N’oubliez pas de bien mettre en avant ces documents ni d’expliquer ce qu’ils contiennent réellement afin de ne pas faire perdre de temps à vos utilisateurs en leur faisant télécharger des choses dont il n’ont pas besoin.

    Vidéo, affichage 3D, oui, mille fois oui !

    Tout média est bienvenu pour améliorer la qualité de l’expérience produit. Un film vidéo de démonstration vaudra mieux que mille mots. Une prévisualisation en 3D surtout s’il est réaliste permettra également de donner un sens du volume et des dimensions d’un produit qu’il peut être parfois difficile de percevoir en photo.

    Attention cependant à ne pas dégrader l’expérience en proposant des médias qui ralentissent le téléchargement de la page ou qui mettent du temps à s’afficher. Trouvez le bon équilibre entre lourdeur du média et accessibilité, et assurez-vous surtout que ces temps de téléchargement restent raisonnables dans toutes les situations de connexion et sur n’importe quel appareil (pensez à vos acheteurs en TGV ou dans des contrées reculées).

    Version 3D du configurateur de Manorga
    Version 3D du configurateur de Manorga

    Soyez clairs avec vos stocks et prix

    Les informations de stocks, de disponibilité, de prix sont évidemment des facteurs décisionnels hyper importants pour l’achat.

    Rendez leur affichage le plus clair possible. Et si elles ne peuvent être affichées pour quelques raisons que ce soit, mettez à disposition les moyens de les obtenir facilement : contact téléphonique, par mail, ou bien par chat, évidemment.

    Affichage du stock en temps réel sur le site Trenois Descamps
    Affichage du stock en temps réel sur le site Trenois Descamps

    Permettez d’entrer en contact facilement avec un conseiller en ligne

    Laissez clairement en vue la possibilité d’interagir avec le service commercial via un un chatbot. Choisissez une solution qui permette de mixer réponses humaines ou automatiques afin de pouvoir gérer les questions les plus simples et les plus complexes. Soyez extrêmement réactif ! Les utilisateurs n’ont plus le temps d’attendre et veulent souvent les réponses en temps réels.

    Si ça n’est pas possible, proposez un outil de rendez-vous en ligne ou par téléphone afin de pouvoir satisfaire au plus vite votre utilisateur.

    Si vous proposez un formulaire de contact, affichez clairement votre délai de réponse.

    Proposez des produits complémentaires ou similaires

    La recherche d’information passe par des erreurs ou des besoins complémentaires. Tout comme en B2C, n’hésitez pas à faire des suggestions ou des recommandations à vos visiteurs. La plupart du temps, ces informations sont placées en bas de la page sous la ligne de flottaison, mais si cela peut être pertinent, elles peuvent aussi être placées au dessus de la ligne de flottaison à proximité de l’information principale du produit.

    Accessibilité

    Sujet trop négligé, la prise en compte des critères d’accessibilité permet de donner l’accès à vos informations à des populations en incapacité. Cela peut-être des personnes malvoyantes, mais aussi des personnes souffrant de troubles DYS ou bien encore de personnes en incapacité temporaire.

    18% de la population française souffre d’incapacité permanente. Ne les négligez pas !

    Lire aussi : l’accessibilité profite à tout le monde

    Conclusion : quelle démarche mettre en œuvre pour bien informer vos visiteurs ?

    Bien informer vos clients et prospects passe avant tout par votre capacité à leur afficher l’information qu’ils recherchent le plus rapidement possible, le plus clairement, et si possible, en étant capable de répondre en temps réel à leurs interrogations sur des informations qu’ils ne trouveraient pas en ligne.

    Afin d’y parvenir, il est nécessaire de mettre en œuvre une démarche qui permette de bien comprendre les besoins de vos visiteurs :

    • Déterminer quelles sont les informations les plus recherchées et les plus pertinentes
    • Déterminer et recenser quels contenus mettre en ligne, ainsi que les méthodes pour les produire (descriptions produits générées par de l’IA, par exemple)
    • Designer des interfaces en adéquation avec les bonnes règles du design d’interface et les tester en contexte (par des tests utilisateurs ou des tests A/B)
    • Continuer à remonter des insights de vos multiples sources de données et les réintégrer de manière itérative sur votre site

    Votre information produit ne doit pas être statique, mais évoluer avec le temps. Plus elle sera riche, meilleure elle sera.

    Comment Wexperience aide les entreprises à améliorer l’expérience client

    Depuis 15 ans, nous aidons les entreprises B2B et B2C à améliore leur expérience client. Nous réalisons des audits qualitatifs sur leur site, leur app, leur extranet. Un panel de 10 personnes permet de détecter jusqu’à 80% des problèmes d’expérience. En savoir plus

    Lien vers le rapport : https://www.akeneo.com/fr/white-paper/2024-b2b-survey-results-report/

  • Ecommerce B2B : offrez-vous une bonne expérience digitale ?

    Illustration article sur l'experience ecommerce B2B

    L’expérience client digitale est un facteur prépondérant de réussite en ecommerce B2B. Et beaucoup d’entreprises la négligent. Pourtant, s’intéresser à cet élément crucial permet d’assurer la réussite de leurs opérations en ligne.

    Portrait d'Olivier Sauvage, formateur et expert digital

    Article par Olivier Sauvage, expert ecommerce et UX, fondateur Wexperience

    LinkedIn – https://www.linkedin.com/in/oliviersauvage/

    Qu’est-ce que l’expérience client digitale en ecommerce B2B ?

    Quels sont les éléments qui contribuent à une bonne expérience client digitale ?

    Comment améliorer son expérience client digitale ? Comment la mesurer ?

    Si vous lisez l’article, après cela, vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas 🙂

    Qu’est-ce que l’expérience client digitale ?

    L’expérience client digitale est l’intégralité des interactions que vit un client ou un prospect avec les canaux digitaux de l’entreprise : site web, réseaux sociaux, outils de chats, sur mobile ou sur desktop.

    Ce passage par le digital en ecommerce B2B prend de plus en plus d’importance chez les acheteurs. Et l’expérience client est souvent de plus en plus 100% digitale.

    Les jeunes générations désirent de plus en plus d’interactions digitales (voir notre article prédécent) et préfèrent garder les interactions humaines pour les relations ou les opérations complexes.

    D’où l’importance de soigner ses canaux digitaux et de fournir une expérience qui soit fluide, agréable et efficace.

    Qu’est-ce qu’une bonne expérience digitale ?

    La première réponse à cette question, c’est une expérience qui aboutit au résultat souhaité par l’utilisateur.

    Ne pas arriver à commander en ligne, même si toutes les interactions sont fluides n’est pas une bonne expérience digitale.

    Attendre 20mn qu’un conseiller réponde à un chat n’est pas une bonne expérience digitale.

    Ne pas réussir à trouver un produit, parce qu’un moteur de recherche est mal configuré n’est pas une bonne expérience digitale.

    Ne pas avoir le même niveau d’information selon les canaux n’est pas une bonne expérience digitale.

    Ne pas pouvoir suivre sa commande en temps réel n’est pas une bonne expérience digitale.

    Ouvrier passant une commande sur un site de ecommerce B2B mobile

    Les 4 piliers de l’expérience digitale : fonctionnalités, datas, UX et qualité technique

    Une bonne expérience digitale est garantie par quatre pilliers.

    1️⃣ Des fonctions utiles qui apportent une véritable valeur

    2️⃣ Des datas cohérentes et mises à jour qui permettent à l’utilisateur d’avoir une expérience cohérente et personnalisée quelques soient les canaux

    3️⃣ Une ergonomie au top qui fait que l’utilisateur ne se bat pas avec l’interface pour parvenir à utiliser les fonctions

    4️⃣ Une qualité technique de votre plateforme ecommerce qui fait que l’utilisateur ne rencontre pas de bugs ou que les serveurs ne répondent pas

    Comment offrir une bonne expérience digitale ?

    Il n’est pas facile de se dire qu’on va offrir une bonne expérience digitale si on ne l’éprouve pas.

    Offrir une bonne expérience digitale consiste d’abord à savoir ce qui se passe sur ses canaux digitaux.

    Il est plus ou moins intéressant de le faire selon les canaux sur lesquels votre entreprise interagit. Si vous n’avez pas la main sur ces canaux, vous ne pourrez vous contenter que d’enquêtes de satisfaction.

    Si il s’agit de votre site web, votre extranet ou vos fonctions de support en ligne, il devient plus simple de le faire.

    • En conduisant des enquêtes en ligne : questionnaires sur l’expérience ou enquêtes de satisfaction
    • En faisant des tests utilisateurs afin de mieux déterminer avec vos vrais clients et collaborateurs quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent.
    • Evidemment, en monitorant l’activité de votre plateforme digital
    • En auditant les critères d’accessibilité ou de performance
    Laborantine achetant sur un site de ecommerce B2B

    Quelles fonctionnalités attendent les utilisateurs en ecommerce B2B ?

    Aujourd’hui, les acheteurs en ligne attendent d’un site de ecommerce B2B un minimum de fonctionnalités similaires à ce qu’ils vont trouver en B2C. Pour les acheteurs des grands comptes, cela va encore plus loin avec des fonctionnalités d’achat avancés.

    Si vous n’atteignez pas le minimum requis, vous serez vite relégué dans le fin fond de la galaxie des entreprises ayant raté le virage du numérique.

    Niveau 1 : fonctionnalités basiques du ecommerce

    • Catalogue en ligne avec prix et disponibilité
    • Moteur de recherche simple
    • Filtres à facettes
    • Panier
    • Module de commande en ligne et paiement
    • Compte client pour pouvoir suivre sa commande
    • Mode de contact simple par email ou téléphone
    • Site desktop et mobile

    Niveau 2 : fonctionnalités avancées

    • Catalogue en ligne avec disponibilité et stocks en temps réel
    • Présentation riche : Documentation en ligne, démo produit en ligne, vidéo, visualisation 3D
    • Configurateur
    • Moteur de recherche évolué multicritères
    • Filtres à facettes évolué par caractéristiques produits
    • Modules de paiement avancés : paiement par facturation
    • Contact par chat
    • Site responsive
    • FAQ

    Niveau 3 : fonctionnalités plus spécifiques au B2B

    • Comparateur de produits
    • Configurateur avec deviseur intégré
    • Devis sauvegardables
    • Prix fragmentés ou dégressifs
    • Modes de contacts multiples et cohérents
    • PWA
    • Chat intelligent basé sur l’IA

    Niveau 4 : fonctionnalités grand-comptes

    • Punchout
    • Réachalandage automatique
    • OMS
    • Parcours personnalisés par l’IA

    Qu’est-ce qu’une bonne ergonomie de site ecommerce B2B ? (UX)

    L’ergonomie est primordiale pour rendre la navigation facile et les fonctionnalités simples à utiliser.

    On pourrait écrire un livre entier sur les règles ergonomiques, et nous nous contenterons ici de vous en lister juste quelques une qui nous paraissent primordiales.

    Donnez une apparence simple et claire à votre site en n’affichant à l’écran que les éléments les plus importants

    Il n’est pas si simple de définir la clarté. En B2B, on est facilement tenter de mettre beaucoup d’informations à la fois sur une page. Essayez de faire toujours le contraire. Ne faites apparaître à l’écran que le moins d’informations possibles. Et cachez l’information de second ordre dans des tiroirs, des panneaux coulissants, ou sous la ligne de flottaison.

    Donnez une apparence simple et clair en ajoutant des espaces blancs

    Ne surchargez pas votre interface. Au contraire, laissez de l’espace entre les blocs. Laissez respirer l’interface.

    Regroupez ensemble de manière logique les éléments qui vont ensemble.

    Rendez logique l’organisation de vos blocs sur une page.

    Capture du site Trenois.com : leader B2B de la quincaillerie en ligne
    Le site Trenois.com, réalisé par Wexperience

    Offrez une expérience mobile de qualité

    En B2B, il semblerait que l’on puisse se passer d’une expérience mobile de qualité. C’est une erreur. De plus en plus d’acheteurs passent par le mobile pour effectuer leurs commandes, consulter leurs comptes et même accéder à des services compliqués.

    Soignez votre expérience mobile autant que vote expérience desktop.

    Si certaines fonctionnalités sont trop complexes à mettre en place sur mobile, ne les intégrez pas. Etudiez vraiment les comportements de vos clients pour déterminer ce qui peut aller sur desktop et ce qui peut aller sur mobile.

    Soignez l’accessibilité pour élargir votre cible

    On aurait tort de croire que l’accessibilité ne concerne que les personnes handicapées. Elle concerne aussi beaucoup de personnes souffrants soit de petits handicaps permanents, doit de handicaps temporaires. Et on peut aussi considérer que se retrouver dans certaines contextes peut altérer le jugement d’un utilisateur : bruits forts, lumières trop brillances, pluie, etc.

    Prenez en compte tous ces aspects pour apporter des réponses ergonomiques qui permettront de ne pas éloigner certains publics de vos services.

    Attachez de l’importance à la performance technique

    Une bonne ergonomie, c’est aussi un site qui répond bien aux sollicitations des utilisateurs.

    C’est un site qui se charge rapidement dans toutes les conditions : en 5G ou en fibre, mais aussi en 3G ou en ADSL. Avez-vous déjà testé l’affichage de votre site dans des conditions de connexion difficiles ? Il y a pourtant bien plus souvent de zones et d’endroits que l’on ne ne le pense habituellement.

    Ces conditions peuvent aussi dépendre de la vitesse et du matériel de vos utilisateurs. Êtes-vous bien sûr qu’ils utilisent tous du matériel dernier cri ?Un vieux smartphone (les gens en changent de moins en moins souvent) pourra altérer la qualité de la navigation si le code est trop lourd à exécuter ou les images trop lourdes à afficher.

    Pensez donc à tous ces aspects.

    Bricovis, version mobile, site ecommerce B2B pour les fixations professionnelles
    Bricovis.fr : version mobile réalisée par Wexperience

    Testez vos interfaces complexes

    Le B2B offre des parcours plus complexes et plus inhabituels qu’en B2C.

    Vous offrez à vos clients un configurateur pour leur permettre d’émettre des devis eux mêmes ? Avez-vous bien vérifié l’utilisabilité de ce configurateur. Est-il si facile à utiliser que vous le pensiez ?

    On est souvent trompé par ses convictions dans le domaine de l’UX. Et rien ne vaut un bon test utilisateur pour s’assurer que ce que l’on a conçu est bien adapté à son public.

    Les 5 avantages d’un configurateur en B2B

    • Disponibilité 24h/24
    • Achats facilités
    • Moins d’erreurs de fabrication
    • Moins de risques de retour
    • Plus de conversion

    Lire notre article complet sur les configurateurs produit en ecommerce B2B

    Comment mesurer l’ergonomie ?

    L’ergonomie est un sujet complexe à mesurer, car c’est un domaine où l’on agit sur de l’intangible (ce que vivent les utilisateurs dans leur cerveau). Chez Wexperience, nous proposons plusieurs méthodes pour l’évaluer. Voici les principales.

    Les tests utilisateurs

    Les tests utilisateurs permettent de tester auprès de vos clients ou bien de vos collaborateurs l’expérience qu’ils vivent sur vos parcours digitaux. lls permettent de détecter les freins d’utilisation, mais aussi les fonctionnalités manquantes ou inutiles.

    Découvrir ➡️

    Les tests A/B

    Corollaires des tests utilisateurs, ils permettent de tester des hypothèses d’amélioration de l’interface en comparant deux versions d’une même page ou d’un parcours en ligne. 

    Les sondages en ligne

    Questionnaires qui se déclenchent pendant ou après la navigation, ils permettent de poser directement une question à un utilisateur sur une fonctionnalité et de déterminer son niveau de satisfaction.

    Le questionnaire UXM

    Le questionnaire UXM est un questionnaire de mesure de l’UX qui permet d’estimer la qualité de l’UX sur un site ou une app. Il peut être rattaché à d’autres indicateurs de performance afin de leur corréler la qualité de l’expérience utilisateur.

    Résultat d'un UXM sur UX.Care
    Résultat d’un UXM pour un de nos clients

    La data : la base de la personnalisation

    Nul ne doute aujourd’hui qu’une bonne expérience, c’est une expérience personnalisée.

    Pourquoi ?

    Personnaliser des parcours avec des données pertinentes permet de faire gagner énormément de temps à vos clients et utilisateurs.

    Un exemple simple, c’est de regarder comment le moteur de Google Maps suggère des mots clés de recherche. Pour aider l’utilisateur à l’aller plus vite, il s’appuie sur un ensemble de critères.

    • Quels sont les lieux à proximité dont le nom commence par les mêmes lettres que l’utilisateur est en train de taper ?
    • Quelles sont les dernières recherches qu’il a faite ou qu’il fait fréquemment ?
    • Selon l’endroit où il est, quelle genre de recherche font les autres utilisateurs ?
    • etc.

    Sur un site ecommerce, on peut personnaliser un parcours avec d’autres critères.

    • Quels achat a fait dernièrement l’utilisateur ?
    • Où se trouve-t-il ?
    • Qu’achètent d’autres acheteurs avec le même profil ?

    Vous le voyez, c’est une question complexe, puisqu’on peut facilement définir des dizaines de critères pour aider un utilisateur à aller plus vite. Mais le bénéfice est réel.

    Les solutions ecommerce standard proposent des solutions de personnalisation rudimentaires et il faut les améliorer avec des add-ons, des solutions tierces. La panacée est aujourd’hui des solutions basées sur des algorithmes d’IA, comme Sparque.ai d’Intershop… pour peu que les données sur lesquelles s’appuient l’analyse permettent de proposer des résultats pertinents.

    La qualité technique de votre plateforme digitale : le socle d’une expérience digitale réussie

    Une bonne expérience dépend de la qualité technique de votre plateforme et vous devez en permanence faire la chasse aux bugs, aux problèmes de disponibilités ou de performance de celle-ci.

    Nos recommandations :

    • Mettre en place un outil de monitoring de la performance de votre plateforme
    • Scanner les liens cassés
    • Détecter et réparer les anomalies techniques en permanence et rapidement

    Conclusion : une bonne expérience client digitale B2B ne se décrète pas, elle se travaille dans le long terme

    L’expérience client digitale est un enjeu stratégiques en B2B et la traiter ne doit pas être pris à la légère, car elle implique de pouvoir agir transversalement entre différents silos de l’entreprise (marleting, IT, UX), mais elle ne peut se faire également qu’à travers un long travail d’améliorations qui doit être monitoré régulièrement à travers des indicateurs précis.

    Nos conseils pour parvenir à offrir une bonne expérience client :

    • Cartographiez tout vos points de contact avec une Experience Map
    • Attachez des critères aux points saillants de votre Experience Map
    • Confrontez à la réalité votre Experience Map avec des tests utilisateurs, les web analytics, les questionnaires
    • Déterminez une roadmap d’amélioration
    • AB testez votre roadmap en permanence
    • Mesurez en permanence votre satisfaction utilisateur

    Toutes ces actions requièrent une bonne coordination entre différentes équipes. L’expérience client est l’affaire de tous et pas uniquement des équipes en charge du digital ou de l’UX.

  • 4 évolutions majeures de l’acheteur B2B en ligne

    Portrait d'Olivier Sauvage, formateur et expert digital

    Article par Olivier Sauvage, expert ecommerce et UX, fondateur Wexperience

    LinkedIn – https://www.linkedin.com/in/oliviersauvage/

    Où en sont les acheteurs B2B en 2024 ? Quels sont leurs comportements et quels seront leurs comportements à venir ?

    Toutes les réponses ou presque se trouvent dans le livre blanc publié par Ecommerce Tools Pivotal Trends and Predictions in B2B Digital Commerce in 2024.

    Et pour vous en épargner la lecture complète, nous vous en avons fait un résumé concernant l’expérience client.

    Homme en train de commander en ligne sur un site de ecommerce B2B

    Les attentes des acheteurs en ligne ont plus évolué au cours des 12 derniers mois qu’au cours des 12 dernières années.

    D’après le rapport, une chose est certaine. Les attentes des acheteurs en ligne ont plus évolué au cours des 12 derniers mois qu’au cours des 12 dernières années. Les acheteur veulent désormais beaucoup plus des expériences qui leur ressemblent, c’est à dire qui soient personnalisées, fluides et surtout omnicanales.

    Pour l’acheteur d’aujourd’hui, il n’est plus possible de se retrouver face à un canal d’achat unique avec une offre de service et de produits monolitiques, et sans la possibilité de passer sans accroc d’un canal à l’autre.

    Or, pour beaucoup d’entreprises, c’est encore là que le bât blesse. Nous allons désormais voir donc comment se comportent les utilisateurs et quelles réponses il faut y apporter.

    75 % des acheteurs B2B disent préférer une expérience de vente sans représentant.

    De plus, comme les acheteurs âgés de 25 à 44 ans devraient représenter 75 % des équipes d’achat B2B en 2024 et que les natifs du numérique constitueront plus de 75 % de la main-d’œuvre d’ici 2025, l’adoption numérique au travail deviendra bientôt une caractéristique permanente dans les entreprises B2B. En conséquence, le fossé entre les achats numériques et traditionnels devrait se creuser davantage, à moins que les entreprises B2B ne commencent à cartographier les demandes de leurs clients dès maintenant.

    Comment Wexperience aide les entreprises à améliorer l’expérience client

    Depuis 15 ans, nous aidons les entreprises B2B et B2C à améliore leur expérience client. Nous réalisons des audits qualitatifs sur leur site, leur app, leur extranet. Un panel de 10 personnes permet de détecter jusqu’à 80% des problèmes d’expérience. En savoir plus

    1 – Acheter là où se trouve l’information

    Catalogue B2B vu en 3D

    L’achat via des places de marché, qu’elles soient détenues par l’entreprise ou des tiers, comme Amazon Business, représente un canal supplémentaire que les acheteurs B2B utilisent fréquemment pour des raisons de commodité et de prix compétitifs. En effet, la plupart des organisations ont bénéficié de la pénétration du marché qu’offrent les places de marché verticales et horizontales dans le cadre d’une stratégie omnicanale plus large, et elles devraient continuer à le faire.

    Cependant, il convient de noter qu’une part importante des acheteurs B2B recherchent des produits sur les places de marché mais préfèrent finaliser l’achat sur le site géré par le fournisseur B2B.

    43 % des acheteurs traditionnels assistés par des représentants.

    Lors de l’utilisation du commerce numérique assisté par des représentants, le taux de regret tombe à 21 %. Acheter là où se trouve l’information, prendre des décisions éclairées rapidement et facilement, acheter à travers divers canaux, acheter là où l’expérience est la meilleure.

    41 % des acheteurs déclarent qu’ils finissent par faire leurs achats sur les sites des fabricants et des distributeurs.

    Alors que la confiance dans la marque est l’une des principales raisons, l’attrait de l’achat directement auprès du fournisseur réside dans l’acquisition des informations détaillées dont les acheteurs ont besoin pour prendre une décision éclairée, y compris les spécifications des produits, les descriptions et les prix détaillés, ainsi que les recommandations pour les articles complémentaires. En essence, les acheteurs B2B achètent là où ils trouvent les informations les plus précises et détaillées — ainsi que l’expertise — dont ils ont besoin.

    57 % des acheteurs B2B indiquent que le site eCommerce d’un fabricant est leur premier choix pour acheter des produits, surpassant Amazon Business (43 %).

    « Nous préférons vraiment construire notre propre site web et faire revenir nos clients là où ils peuvent également obtenir leurs factures. Ils peuvent faire beaucoup plus de choses à valeur ajoutée pendant qu’ils sont sur le site web. Notre stratégie est donc de nous concentrer davantage sur notre propre site eCommerce [plutôt que de nous concentrer sur les places de marché ou d’autres canaux]. »
    Steve Grzymkowski, Directeur principal, eBusiness mondial, BDI

    Témoignage partagé lors de B2B Online Florida 2023 pendant le discours principal « Le rôle du eCommerce dans la stimulation des ventes B2B »

    2 – Prendre des décisions éclairées rapidement et facilement


    Les acheteurs B2B se tournent vers le numérique comme moyen plus efficace de rechercher, trouver, acheter et réapprovisionner des produits. Alors que l’implication des représentants commerciaux reste cruciale pour les transactions de grande valeur, l’auto-service en ligne joue un rôle vital, permettant aux acheteurs de prendre des décisions éclairées. De plus, les acheteurs veulent prendre ces décisions aussi rapidement et efficacement que possible, donc des informations faciles à trouver sont en tête de leur liste d’exigences.

    69 % des acheteurs B2B trouvent que recueillir des informations en ligne par eux-mêmes est supérieur à interagir avec un représentant commercial lors du processus de découverte.

    Associé à la nécessité d’acheter là où se trouve l’information, il est évident qu’il y a un besoin de stratégies de découverte de produits et de recherche plus robustes. Cela, associé à un accent accru sur la livraison de contenu, d’outils et de tarification transparente, facilitera la recherche des informations recherchées et créera des interactions plus personnalisées sans l’implication initiale des représentants commerciaux.

    61 % des vendeurs ont perdu des ventes parce que la recherche sur leur site n’était pas assez bonne

    Malheureusement, les organisations B2B ont du mal à répondre à ces exigences ; par exemple, 61 % des vendeurs ont perdu des ventes parce que la recherche sur leur site n’était pas assez bonne. Des défis persistent également avec les données produit et la disponibilité car de nombreuses entreprises doivent gérer des données dispersées à travers une myriade de systèmes comme ERP, CRM et même des feuilles de calcul.

    En d’autres termes, ce que recherchent les acheteurs, c’est la facilité de faire des affaires : trouver le bon produit, payer avec leurs méthodes de paiement préférées et profiter d’une convivialité intuitive — ce sont des façons dont les acheteurs B2B peuvent faire leur travail rapidement et efficacement. Se concentrer sur ces éléments augmentera considérablement les ventes et la fidélité des vendeurs B2B.

    « Nos clients ne sont pas des acheteurs. Ils veulent aller chercher ce dont ils ont besoin rapidement, et nous devons leur permettre de continuer leur journée. »
    Mark Frenette, Responsable du commerce numérique B2B, The Hershey Company

    Témoignage partagé lors de B2B Online Florida

    3 – Acheter à travers divers canaux de manière fluide


    Alors qu’une grande majorité des acheteurs B2B veulent une expérience de vente sans représentant, il est indéniable que des expériences omnicanales mélangeant de manière transparente les canaux traditionnels, à distance et d’auto-service numérique sont idéales pour conclure des affaires plus rapidement et plus efficacement. Comme dans le B2C, les fabricants, grossistes et distributeurs devraient explorer non seulement tous les canaux disponibles (ventes hybrides, hors ligne et en ligne) pour vendre à leurs clients, mais aussi comment réaliser une orchestration fluide des données et des canaux.

    60 % des acheteurs B2B disent que leur plus grande frustration avec le eCommerce sont des informations insuffisantes ou inexactes

    Au cœur des ventes omnicanales efficaces se trouvent les données, qui restent l’un des principaux points de douleur des ventes B2B, car 60 % des acheteurs B2B disent que leur plus grande frustration avec le eCommerce est des informations insuffisantes ou inexactes. En d’autres termes, nettoyer les données est un aspect fondamental que les vendeurs B2B doivent accomplir pour créer de véritables expériences omnicanales.

    « Que ce soit à propos du prix, de la disponibilité ou de ce que vous pouvez nous vendre. Qu’ils appellent leur représentant commercial, aillent sur un site web ou utilisent un appareil mobile, s’assurer que sur tous ces points de contact, le prix est le même. Et cela peut sembler simple, mais souvent c’est un représentant commercial qui négocie un prix avec un client mais [nous devons] nous assurer qu’il met ce prix dans notre système back-end pour que la prochaine fois qu’ils aillent sur le site web, ils voient ce prix. Donc c’est relier ces éléments et obtenir une synergie entre eux. »
    Steve Grzymkowski, Directeur principal, eBusiness mondial, BDI

    Témoignage partagé lors de B2B Online Florida 2023 pendant le discours principal « Le rôle du eCommerce dans la stimulation des ventes B2B »

    4 – Acheter là où l’expérience est la meilleure

    77 % des entreprises B2B utilisant la personnalisation directe one-to-one ont observé une augmentation de la part de marché.


    En fin de compte, ce que les acheteurs B2B attendent, c’est rien d’autre qu’une expérience client fluide similaire à ce qu’ils obtiennent dans un environnement B2C. Cela inclut des parcours personnalisés, quels que soient les canaux engagés par les acheteurs.

    Aller au-delà du marketing basé sur les comptes et utiliser des tactiques d’hyper-personnalisation dans les actions marketing s’est avéré être une stratégie gagnante pour les entreprises B2B cherchant à attirer et à fidéliser les acheteurs. En fournissant du contenu spécifique aux rôles et aux individus basé sur les interactions, le comportement, les achats et la recherche avec des analyses prédictives et l’IA, les organisations B2B peuvent anticiper ce que les clients pourraient vouloir voir ou discuter.

    55 % des acheteurs s’attendent à trouver leurs prix convenus lors de la commande en ligne.

    Malgré l’opportunité évidente, le secteur B2B est en retard car 59 % des entreprises B2B ont perdu des ventes parce que l’expérience sur leur site n’était pas suffisamment personnalisée pour leurs acheteurs. Les entreprises B2B misent sur l’IA prédictive et générative, ainsi que sur des outils de vente remplis d’informations sur les clients, pour résoudre ce problème en réalisant les lourdes tâches de personnalisation.

    Au-delà du marketing personnalisé, les acheteurs recherchent également des offres personnalisées : des prix adaptés aux catalogues de produits personnalisés et des options de livraison sur mesure, les acheteurs recherchent des expériences qui répondent pleinement à leurs besoins commerciaux.

    Via https://commercetools.com/resources/whitepaper/pivotal-trends-and-predictions-in-b2b-digital-commerce