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Catégorie : On a lu pour vous

  • Revue de presse UX

    Nous vous partageons aujourd’hui notre revue de presse composée d’articles UX plébiscité par nos équipes. Bonne lecture. 

    1) La navigation mobile : Burger or not …?

    La navigation mobile : Burger or not…?
    ➡ La navigation mobile : Burger or not … ?  de KARIN JOUANNO
    Véritable aide de navigation sur mobile pour les utilisateurs, le Burger est partout. Mais depuis quelque temps, son utilisation est remise en cause. Une question se pose alors : Burger or not…?

    2) Motif de lecture en forme de F sur le Web: mal compris, mais toujours pertinent (même sur mobile) – En anglais

    Motif de lecture en forme de F sur le Web: mal compris, mais toujours pertinent (même sur mobile)
    ➡ F-Shaped Pattern of Reading on the Web: Misunderstood, But Still Relevant (Even on Mobile) de KARA PERNICE
    En tant qu’utilisateur du eye tracking dans nos tests utilisateurs, nous connaissons le modèle F.  Aujourd’hui, NN GROUP nous montre que ce modèle est toujours d’actualité. Le connaissez-vous ?

    3) Nouveaux résultats de l’indice de simplicité de la marque mondiale: les marques qui créent des expériences plus simples gagnent –  En anglais

    ➡ New Global Brand Simplicity Index Results: Brands That Create Simpler Experiences Win de KIMBERLY A. WHIHTLER
    Selon une nouvelle étude mondiale, les spécialistes du marketing doivent repenser ce qu’est une excellente expérience client. De nombreux clients souhaitent un engagement de marque plus transparent, plus simple et plus rapide. Et vous ?

    4) La montée du leadership de l’expérience utilisateur – Le business adopte le design – En anglais

    La montée du leadership de l'expérience utilisateur - Le business adopte le design
    ➡ The Rise of User Experience Leadership – Business Embraces Design de JOSE CORONADO
    Il est essentiel d’éduquer les dirigeants sur l’importance de l’UX et de la conception pour qu’ils soient reconnus comme des piliers clés de la réussite commerciale et de la stratégie globale. Alors, comment faisons-nous cela?

  • L’ergonomie d’un site doit-elle s’adapter d’un pays à l’autre ?

    carte avec boussole
    Je suis tombé nez à nez récemment avec deux articles qui répondaient enfin à une question que beaucoup se posent encore.

    Faut-il adapter l’ergonomie d’un site en fonction des pays ? Avouez qu’en ce qui concerne le ecommerce de produits et de services, la question est d’importance.
    Un allemand réagit-il de la même manière à une interface qu’un français ? Un arabe qui lit de droite à gauche voit-il de la même manière qu’un chinois qui lit de haut en bas ? Autant de questions qui peuvent facilement vous jeter dans des abîmes d’interrogations.
    Evidemment, les choses ne se posent pas de manière aussi simples et méritent pas mal de nuances.
    Comme l’affirme J Nielsen :

    « People are the same the world over, and all the main usability guidelines remain the same. After all, usability guidelines are derived from the principles of human-–computer interaction (HCI), which are founded on the characteristics of computers and the human brain and the many ways the two differ »

    En ergonomie, comme ailleurs, donc, il n’y a pas de « race ». Fait de deux bras, deux jambes et une tête, les êtres humains utilisent de la même manière les interfaces d’un pays à l’autre.
    En revanche, des différences de comportements, même si elles demeurent mineures,  peuvent exister en fonction des cultures. Kartie Sherwin, dans le premier article cité, en donne un exemple pour ce qui concerne un internaute musulman cherchant de la viande hallal. Cette dernière mention pouvant poser problème si elle n’est pas stipulée sur le site. D’autres différences mineures sont citées dans les deux articles.
    Mais ce qui est intéressant au delà de ces constatations est l’affirmation réitétée du besoin de pratiquer des tests utilisateurs ou des focus group lorsqu’on s’aventure à l’étranger. Car comme le souligne les deux auteurs, J Nielsen et K. Sherwin, il est impossible de déterminer à l’avance les différences comportementales et culturelles des utilisateurs d’un site. Cette connaissance n’étant pas induite, il est nécessaire de se l’approprier en expérimentant au plus près du terrain pour obtenir des certitudes.
    Est-ce que ça coûte cher ?
    Deux solutions s’offrent à vous. Soit travailler avec des agences en local, soit faire appel à une agence en France qui prendra en charge les tests et/ou leur pilotage à l’étranger. Dans les deux cas, il est possible de diminuer les coûts, comme il est préconisé dans le premier article, en ne lançant qu’un premier test limité, même à distance, pour se faire une première opinion. Et de pousser plus loin si cela s’avère nécessaire.

  • Pour comprendre le consommateur digital, mimez-le !

    Vous voulez adopter une stratégie digitale, restructurer votre organisation en conséquence et séduire les consommateurs sur leur terrain numérique ? Jouez à Candy Crush et à FarmVille ! Peu importe que ces jeux ne présentent aucun intérêt à vos yeux. Si des millions de personnes (et donc autant de clients potentiels) s’adonnent à cette distraction, suivez la marche. Mettez-vous dans leur peau, et apprenez à les comprendre.

     

    C’est l’un des messages martelé avec beaucoup d’humour par Scott Stratten, conférencier star du marketing digital lors de son intervention au New South Digital Marketing Conference de 2012. Un message qui traduit finalement une transformation de taille : il y a quelques années, les entreprises imposaient au grand public les canaux de diffusion de leur message promotionnel. Aujourd’hui ce sont elles qui doivent s’aligner sur les usages numériques du consommateur si elles souhaitent interagir avec lui.

    Or trop d’entreprises sont loin d’avoir accepté ou même réalisé cette transition. Preuve de ce conservatisme : la volonté encore tenace des grands groupes à encadrer et à contrôler les pratiques numériques de leurs employés. Les uns sont coupés de Facebook ou de Gmail, les autres se voient interdire l’utilisation de leur matériel personnel, les troisièmes n’ont pas accès aux services de partage de fichiers sur le web, d’autres encore voient leurs ports USB boqués,… Et la liste est loin d’être exhaustive.

    Tout cela est contre-productif. Car plus les employés utiliseront les outils du grand public, plus leur entreprise sera à même d’offrir des services digitaux adaptés aux consommateurs. Les collaborateurs doivent être les premiers à les tester et à devenir leurs ambassadeurs. Sans eux comment s’imprégner de la culture et des habitudes des clients sur les réseaux sociaux, la mobilité ou le web ?

    Blog

    Cette entrave à la libération des pratiques numériques est souvent due à trois forces en présence dans les organisations. A commencer par les équipes en charge de la sécurité. Lesquelles cherchent logiquement à limiter l’ouverture du SI sur l’extérieur. Viennent ensuite les ressources humaines, pour qui réseau social rime nécessairement avec chute de la productivité. Enfin, les services marketing ont eux aussi leur part de responsabilité. Comme le sous-entend Scott Stratten, les CMO restent à la traîne des dernières plateformes sociales en vogue. Ceci se vérifie quotidiennement… Demandez à une assemblée de responsables marketing ceux qui ont déjà utilisé Snapchat ou Pinterest, vous pourriez être surpris du résultat !

     

    Les entreprises ne se mettront donc sur les rails du marketing digital qu’en changeant de mentalité. Quitte à bousculer leur organisation et à accorder plus de crédit à certains profils sous-estimés. Je veux parler des « early adopters », cette jeune population absente du top management. Ces geeks, il faut pouvoir les identifier. Puis les écouter, les observer et s’en inspirer pour développer de nouveaux services. Reste que cette valorisation interne des early adopters est délicate à mettre en place dans les organisations pyramidales et très hiérarchisées.

     

    Autre verrou à faire sauter : les réticences liées au BYOD (Bring Your Own Device). Le système d’information marketing doit refléter les usages du grand public. Or on l’a vu plus haut, le BYOD permet justement d’ancrer ces usages dans l’entreprise. Equipé d’une tablette, le vendeur d’une grande enseigne d’électroménager parlera ainsi d’égal à égal avec un client connecté via son smartphone sur le site de l’enseigne. Il disposera sous la main de toutes les caractéristiques produit ainsi que des informations de stock et de livraison.
    Cette ouverture sur le BYOD, et surtout la prise de conscience qui en découlera, devrait également mettre les entreprises à l’abri d’aberrations trop souvent constatées sur le terrain. Par exemple, créer des intranets sur SharePoint ou des espaces de recrutement illisibles par une tablette ou un smartphone.
    Pour autant le tableau n’est pas aussi noir qu’on pourrait le croire. Une grande banque française vient, enfin d’ouvrir Facebook à ses employés. Par ailleurs plusieurs grands groupes rivalisent déjà d’ingéniosité pour créer astucieusement le buzz autour de leurs produits sur les réseaux sociaux. A l’image du jeu organisé par Volkswagen sur Twitter autour de sa Polo ou de Monoprix qui souhaite permettre à ses clients de payer en Bitcoins avant fin 2014. D’autres acteurs plus petits s’essaient même à des campagnes de recrutement sur Snapchat (en l’occurrence l’agence créative DDB Oslo).
    Mais on l’aura compris, la conversion au marketing digital ne se fera pas sans un nouvel état d’esprit doublé d’une réorganisation interne, et sans la volonté d’entretenir un certain mimétisme avec les pratiques numériques du consommateur.
    Chronique de Romain Chaumais, Co-fondateur d’Ysance et directeur des opérations et de Soria Boucebaine, Responsable RH Ysance – Mai 2014 
  • 3 livres indispensables sur l’optimisation de la conversion

    Si vous avez reçu des sous pour Noël, c’est peut-être le moment de les investir dans un beau livre qui vous changera les idées et fera de votre année 2012 une bien meilleure année commerciale. Voici 3 ouvrages réellement lu par nous pour vous aider à vous y retrouver dans la jungle de la conversion et à optimiser votre site. test test test

    Turn clicks into customers

    Le plus abordable des trois, mais aussi le moins instructif pour les experts

    Le plus simple des 3, Turn clics into customers  s’attaque à la problématique de la conversion en général. Acquisition de trafic, optimisation des canaux. C’est un livre généraliste dont on retrouve de meilleurs équivalents en France, dont le Améliorer ses taux de conversion web de Serge Roukine et Pierre Kosziusko-Morizet  et Web conversion de Raphaël Fétique et Thomas Faivre-Duboz

    Convert !

    Convert! parle surtout de landing pages et de sites mono-produit

    Plus approfondi et plus détaillé. Convert! est l’oeuvre de Ben Hunt, un spécialiste de la conversion. Très orienté site monoproduit ou service en ligne, Convert! a le mérite de rappeler les basiques de la compréhension du client en ligne et des meilleurs moyens pour l’accrocher. Le livre est etayé de très nombreux bons exemples et même s’il est en américain, ses conseils, notamment sur la manière de s’adresser au consommateur, doivent pouvoir s’appliquer très simplement au consommateur français.

    Conversion Optimization: The Art and Science of Converting Prospects to Customers

    Conversion Optimization ravira les spécialistes de la conversion

    Le meilleur des trois, mais aussi le plus compliqué.
    Conversion Optimization commence par les basiques de la conversion avec une pléthore de KPI (simples) permettant de calculer les meilleurs axes d’optimisation de votre site. CCC s’adresse beaucoup plus aux gros emarchands qu’aux petits. En effet, les méthodes qui sont prônés nécessitent des ressources, des moyens et des méthodologies qui s’adressent à des sites du TOP 100 (plus de 5M de CA/an). Aussi en anglais, c’est pour moi un ouvrage indispensable.
    Bonne lecture !