Et devant vos yeux ébahis, messieurs-dames, je vous présente…. (roulement de tambour)… le télé-achat sauce Le Monde d’Après, le… le LIVESTREAM !!! La nouvelle manière de cartonner sur le web pour vendre en ligne.
Pour celles et ceux qui se demandent à quoi ressemble le "live commerce" pratiqué en Chine. Au final, c'est du télé-shopping fait par des "influenceurs" sur leur smartphone… https://t.co/FB5hYW9M6k
Ce nouveau phénomène semble s’amplifier à la vitesse grand V dans nos contrées.
Et il y a une raison bien simple à cela : c’est que le livestreaming, tout le monde ou presque peut en faire, tant c’est facile.
Un smartphone, un compte Instagram ou Facebook, du bagou et des produits à vendre, et c’est parti !!! Transformez-vous instantanément en un camelot digital (ou en Pierre Bellemare des années 2020) ! Argumentez, battelez, faites rêver vos spectateurs avec cette magnifique robe, ce magnifique produit nettoyant, ce splendide fer à repasser, ces tomates bien fraîches et bien de chez nous. Ce livre qui vous a passionné.
Avec le livestream, vous pouvez tout vendre en ligne. Et pas besoin de site de ecommerce. C’est à la portée de tous et de toutes, pourvu que vous ayiez un peu une âme de batteleur et de rabateur… ça n’est pas si compliqué que ça.
Quelques exemples et quelques chiffres !
Lors du dernier Single Day en Chine, Alibaba Taobao a ainsi vendu pour 1,1 milliards de dollars de marchandise (en 30mn, soit 36,7 millions de $ par minute)… Ok boomer !
Bref, c’est l’halali ! Mais pourquoi un tel engouement ? Difficile de le dire, parce que la technologie existe depuis longtemps : Amazon, Youtube, Facebook, tous offrent déjà des solutions pour faire du livestream.
Covid oblige, on se doute cependant que le confinement a accéléré les choses. Cloitrés dans leurs appartements, leurs chambres d’étudiants, les chinois comme le reste de la planète, les yeux rivés sur leur smartphone, ont sans doute apprécier de briser leur isolement par ce mode de vente mêlant l’humain, la starisation (des influenceurs) la vidéo et le divertissement.
Le livestream, c’est l’antidote au ecommerce où l’on passe des heures à faire défiler des produits. Là, c’est une personne qui vous en parle, à vous, et vous pouvez interagir avec elle.
Dans Teespring, une solution de Google, utilisée dans Youtube, quand un internaute achète un produit, il est signalé à la communauté par un commentaire interstitiel dans la fenêtre de chat. (Source: Tubefilter)
Possibilité hyperpuissante et vertigineuse qui était exclue de son vieil ancêtre, le téléachat (je suis sûr, cependant, que Pierre Bellemare aurait apprécié les joies du livestreaming).
En France, c’est la FNAC qui semble être en pointe sur le sujet, mais pas que… Abdel, notre responsable communication n’en est toujours pas revenu de l’expérience vidéo que Citroën DS lui a fournie (ce n’est pas pour autant que je vais lui donner une augmentation pour l’acheter). En demandant une démonstration en ligne, il a été mis en contact « direct-live » avec un vendeur qui lui a fait l’article. Une sorte de live-streaming individuel.
Envie d’en savoir encore plus ? On en parle bientôt dans un webinar exclusif avec CAAST TV. Rejoignez-nous mardi 2 février dès 11h, pour s’inscrire c’est par ici 👈
Allez, et pour finir, une petite vidéo sympa. Le live-stream sur un marché en Chine. Quand est-ce qu’on verra ça, chez nous ?
Cela avait déjà été annoncé plus tôt dans l’année, mais vient d’être confirmé sur le blog de Google hier, l’UX deviendra bien un critère de ranking dans son algorithme de SEO.
Autrement dit, pour être bien référencés, tous les sites devront faire attention à l’expérience utilisateur qu’ils fournissent.
Comment Google mesure-t-il cette expérience utilisateur ?
Comment devez-vous analyser votre site ?
Et comment optimiser votre UX selon Google ?
Je vais essayer de répondre ici à ces questions pour vous aider à y voir plus clair.
Qu’est-ce que l’UX selon Google ?
Grossièrement, Google prend en compte 5 critères pour évaluer l’UX d’un site :
La compatibilité mobile
La navigation sécurisée
La connexion sécurisée
Les fenêtres intrusives
Et dans ce que Google appelle les Core Web Vitals :
Le Largest Contentful Paint (LCP)
Le First Input Delay (FID)
Le Cumulative Layout Shift (CLS)
Comme vous le voyez, certains de ces critères sont « humainement » compréhensibles. D’autres un peu moins 😉 Voyons voir un peu tout ça de plus près !
1/ La compatibilité mobile
C’est bien sûr le critère plus simple à comprendre, puisque pour Google, un site n’offrant pas une compatibilité complète en terme d’interface avec les écrans mobiles (smartphones et tablettes) sera pénalisé dans son ranking.
On est en 2020 : si votre site n’est pas encore « responsive », je vous invite à arrêter votre lecture ici et à vous tourner au plus vite vers votre agence pour faire cette évolution. Vous pourrez continuer reprendre tranquillement votre lecture (assis au coin du feu, avec une bonne pipe et un verre de Cognac, si ça vous plait).
2/ & 3/ La navigation sécurisée et la connexion sécurisée
Je passerai rapidement sur ces 2 critères, car ils sont purement techniques :
Google pénalisera tous les sites présentant un danger de sécurité pour les utilisateurs :
téléchargement automatique d’un malware
script malveillant
etc
Si votre connexion n’est pas https, vite dépêchez-vous de le faire !
En ce qui me concerne, il ne s’agit pas de critères à proprement parler UX, mais ils permettent simplement de rappeler que les gens malhonnêtes seront punis 😁
4/ Les fenêtres intrusives
Oh que je rejoins Google sur cette chasse aux fenêtres intrusives, d’autant que je m’en plains régulièrement sur Twitter !
Qu’est-ce qu’une fenêtre intrusive ? Eh bien, ce sont tout simplement ces « popup » ou « popin », ces petits écrans interstitiels, qui pourrissent la vie des internautes pour les détourner de leur navigation et leur proposer ou leur demander quelque chose sans rapport avec leurs objectifs.
Vous voyez quoi ?
Les demandes d’abonnement à une newsletter qui s’affichent pendant que vous lisez un article de blog
Celles qui affichent une pub sans rapport avec le contenu principal de la page
Et sans doute bien d’autres encore.
Google considère que ces écrans interstitiels sont surtout gênants sur mobile, car ils empêchent la plupart du temps, l’utilisateur de voir le contenu de la page qu’il consulte (mon avis est qu’ils sont tout autant gênants sur desktop).
Exemples d’écrans interstitiels pénalisés par Google
Et voici comment Google recommande d’utiliser les écrans interstitiels
En regardant les recommandations de Google, on se rend bien compte que les écrans interstitiels ne sont pas forcément répréhensibles : seuls ceux qui bloquent l’utilisateur ou le forcent à regarder un contenu sans pouvoir facilement reprendre le cours de la navigation le sont.
Si vous avez besoin de conseils à ce sujet, demandez-nous ! Nous sommes là pour vous aider à régler vos problématiques d’UX 🙂
5/ Les Core Web Vitals
Nous entrons là dans le vif du sujet ! Ces fameux Core Web Vitals sont vraiment les critères qui affectent le plus l’expérience utilisateur et sont aussi sans doute les plus compliqués à améliorer.
Quels problèmes recouvrent les Core Web Vitals (CWV) ?
Les CWV sont des critères qui recouvrent uniquement l’expérience de chargement des pages d’un site web. Google considère que l’UX d’un site peut être grandement améliorée si, dans l’intervalle de temps, où l’on affiche une page, les éléments de celle-ci se téléchargent « harmonieusement » le plus vite possible et permettent à l’utilisateur « d’agir » le plus vite possible.
Google considère qu’une page se charge bien lorsque :
L’utilisateur voit le plus vite possible l’élément principal de la page. C’est ce qu’ils appellent le LCP. (aucun rapport avec la chaîne parlementaire, je vous rassure (mon Dieu, que je suis drôle 😘))
L’utilisateur peut effectuer le plus rapidement un clic sur un objet important de la page. C’est ce qu’ils appellent le FID.
La page s’affiche le plus rapidement possible sans faire « sauter » ou « trembler » des éléments de page, rendant l’interface difficile à utiliser. C’est ce qu’ils appellent le CLS. Et c’est sans doute le critère le plus facile à mesurer des 3, puisqu’il est « humainement » visible, tandis que les 2 premiers sont beaucoup plus difficilement perceptibles.
◾️ Le Largest Contentful Paint (LCP)
Si vous avez lu La Civilisation du Poisson Rouge, vous devez savoir désormais que notre temps d’attention, à nous humains, s’est réduit en 2 décennies de 12s à moins de 9s.
Nous sommes tous des poissons rouges. Notre temps d’attention n’excède plus désormais le temps dérisoire de 8s, moins que ce joli cyprinidé.
Nous sommes devenus des êtres extrêmement impatients, incapables de se concentrer sur quelque chose. Et l’un des enjeux du e-business aujourd’hui, c’est d’arriver à capturer cette denrée rare qu’est l’attention. C’est ce qu’on appelle l’Économie de l’attention, que maîtrise si bien les Facebook, Twitter et autres TikTok (Eh oui, combien de temps passez-vous sur les RS par jour ? Posez-vous bien la question et vous vous rendrez compte à quel point leur réussite est brillante.)
Dans cet objectif là, celui de capturer l’attention des gens, les sites internet se doivent donc d’être le plus rapidement utilisables et donc doivent afficher le plus rapidement un contenu compréhensible par le cerveau. Voilà ce que Google appelle le LCP.
Et pour être bien noté par Google, il faut que cette image s’affiche en moins de 2,5s….
Vous allez me dire : « c’est bien beaucoup ».
Pas tant que ça, quand on sait que l’impatience des utilisateurs s’accroit au delà de 3s d’attention. 3s étant considéré comme le temps moyen acceptable d’affichage complet d’une page.
Et puis, si vous ne me croyez pas, faites-vous même le test (en utilisant le simulateur d’affichage de page de Chrome, par exemple), et vous verrez que peu de sites respectent en réalité ce critère.
◾️Le First Input Delay (FID)
Conséquence de notre incapacité croissante à rester concentré, nous aimons aussi cliquer ou « taper » le plus vite possible sur nos écrans. Et notre empressement, souvent, dépasse la capacité du navigateur à réagir rapidement. Et c’est ce que mesure le FID : le temps écoulé entre le moment où un utilisateur commence à interagir avec une page (Input) et le temps (Delay) où la page est effectivement capable de répondre à son impulsion (cliquer, taper, scroller, slider, etc) pour la première fois (First)
Maintenant que nous avons vu les 2 critères les plus intangibles que prend en compte Google pour le ranking des sites, voyons le dernier de ces critères, le plus évident à comprendre et à « voir » selon moi : c’est le fameux Cumulative Layout Shift (totalement intraduisible en français, et pourtant, c’est ce que je vais essayer de faire devant vos yeux ébahis, messieurs dames).
Le Cumulative Layout Shift, c’est….
Mais attendez… vous allez comprendre tout de suite avec une petite vidéo :
Alors ?
Oui, le CLS mesure la stabilité visuelle d’une page. Il mesure l’intervalle de temps entre le moment où le navigateur commence à afficher les éléments d’une page et le moment où tout ces éléments sont affichés et ne bousculent plus la mise en forme de la page.
Le manque de stabilité visuelle se produit souvent sur les sites affichant beaucoup de publicités. Celles-ci étant appelées par des scripts tiers ne se chargeant pas tout de suite, elles mettent un certain temps à apparaître et changent la mise en page lorsqu’elle le font, souvent au grand agacement de l’utilisateur, puisque, lorsque cela se produit, des mouvements d’autres éléments de page se produisent et rendent difficile leur utilisation.
Cela nous arrive à tous, presque tout le temps, et éprouve particulièrement nos nerfs.
Google mesure le CLS en attribuant un score à chaque page d’un site. Ce score est calculé en faisant la moyenne des mouvement « impromptus » d’éléments d’une page avant que celle-ci soit entièrement chargée.
Un bon score est inférieur à 0,1. Et si vous voulez savoir à quoi cela correspond, je vous invite à lire l’explication de Philip, accompagné de Milica (Je pense qu’ils avaient besoin d’être deux cerveaux pour écrire cet article, parce que le calcul de ce critère atteint un niveau de complexité que je situerai entre l’explication de la Théorie de la Relativité Générale et celui de le Relativité Restreinte. Donc, bon courage !).
Bon ok, alors super, mais comment fait-on pour mesurer ces critères ?
Heureusement, dans la maison Google, on pense à tout. Et, non content d’imposer des critères difficiles à comprendre pour le commun des mortels, l’ex petite startup de Mountain View, nous offre, en même temps, les outils pour mesurer ces importants critères de l’expérience utilisateur (et aussi, importants critères pour le SEO).
Le Chrome User Experience Tool est un aggrégat de données récoltés par les utilisateurs de Google Chrome (avec leur consentement) et permettant d’avoir des statistiques sur différents sites.
Le Page Speed Insights, qui vous permet d’obtenir une mesure de chacun des Core Web Vitals page par page.
Ou enfin le Core Web Vitals Report de votre Search Console de Google. (Et, je pense, que si vous avez besoin d’un coup de main sur ces données, vous pouvez faire appel à nos joyeux confrères de Digitaleez pour qu’ils vous accompagnent sur la question).
Mise en oeuvre
Maintenant que nous savons tout ça, reste à agir ! Et ça ne sera pas une mince affaire.
Car, vous l’avez bien compris, tout ces critères d’évaluation renvoie à des éléments très techniques du code de vos pages webs. Améliorer l’UX de son site pour être mieux ranké par Google passe donc par les mains des intégrateurs (et non pas des UX designers) !!
Heureusement que nous aussi chez Wexperience, nous pensons à tout, car depuis que nous avons créé notre filiale WEX IT, il se trouve que nous avons tous les gens compétents pour nous occuper de l’optimisation du ranking de vos sites, sauce Google.
Ne vous croyez pas tiré d’affaire en optimisant seulement le code de votre site 😉
La conception de l’UX par Google est très orientée « développeur », ce qui est normal pour une société « IT », mais elle ne recouvre qu’une toute petite part de ce qu’est en réalité l’expérience utilisateur.
Je ne saurais que trop vous rappeler que l’UX, c’est avant tout l’étude des comportements humains sur des outils numériques. Chose qu’il est bien évidemment impossible de mesurer par de la donnée.
Depuis 10 ans que nous conduisons des tests utilisateurs, nous savons à quel point il est important de comprendre ces comportements, car c’est cette compréhension qui permet de trouver les « insights » qui permettent d’améliorer in fine la conversion sur les sites webs.
Améliorer le FID ou le LCP ou le CLS vous aidera – c’est entendu – à améliorer votre SEO, mais aussi votre UX, mais partiellement, très partiellement, pour ce qui concerne le second.
Ce qui est en tout cas intéressant et nouveau, c’est de voir l’importance nouvelle que prend l’UX dans l’écosystème digital. De « lubie » pour spécialistes du Web, elle devient un véritable enjeu business, non seulement pour la conversion, mais aussi pour la visibilité !
Et ça, c’est bien la preuve (s’il en fallait encore) que l’UX doit devenir votre préoccupation principale si vous faites du business en ligne !
Tout le monde se souvient de l’époque où la livraison de nourriture nécessitait un coup de téléphone, une visite au distributeur automatique, ou encore une attente interminable de l’arrivée du dîner ? L’application Uber Eats, lancée en 2015, a été conçue pour aider les utilisateurs à commander leurs plats préférés, sans effort. Aujourd’hui, les difficultés ont été supprimées et l’accès à l’application facilité.
En discutant avec les utilisateurs les plus affamés, Uber sait que s’il est pratique (et satisfaisant) de passer une commande et de la suivre à chaque étape, trouver de la nourriture prend du temps, et s’avère parfois difficile. Pour cette raison, Uber Eats a totalement repensé son application et son site web ubereats.com pour aider les utilisateurs à trouver exactement ce qu’ils cherchent, de façon plus rapide.
Les enjeux sont importants à l’heure des repas – l’utilisateur peut être fatigué, stressé, anxieux ou en colère. De ce fait, chaque point de contact de la nouvelle application Uber Eats est encore plus important et, dans les semaines à venir, l’expérience Uber Eats sera très différente :
1/ Trouver les restaurants et nouveaux commerçants avec de nouveaux raccourcis.
Ces raccourcis donnent un accès instantané aux restaurants préférés des utilisateurs mais également à de nouveaux commerçants comme les épiceries, les boucheries, les fleuristes, ou les animaleries, etc.
2/ Obtenir davantage d’informations sur les endroits locaux grâce à une carte de ramassage.
Il est possible de trouver des restaurants qui offrent des services de ramassage sans grandes difficultés.. Les repères visuels sur la carte permettent aux utilisateurs de trouver facilement les endroits où se rendre, les offres locales et de voir tous les restaurants à proximité en les classant.
3/ Commander à nouveau parmi ses favoris.
Plus l’utilisateur commande, plus ses recommandations sont adaptées, ce qui lui permet de passer moins de temps à choisir et plus de temps à manger. Et maintenant, il est très simple de commander à nouveau ses plats préférés en appuyant sur un simple bouton.
4/ Découvrir de nouveaux restaurants et des joyaux cachés sans avoir à faire défiler les menus à l’infini.
Lorsqu’un utilisateur cherche à découvrir un nouveau plat préféré, il verra une sélection de plats sélectionnés spécialement pour lui, ainsi que des plats familiaux avec des pack de nourriture pour rassasier toute l’équipe. Que de bonnes nouvelles !
5/ Passer plusieurs commandes en même temps.
Grâce à la commande groupée, plusieurs personnes peuvent désormais ajouter des articles en même temps dans un seul panier. Plus besoin de faire le « passe passe » avec le téléphone ou de noter à l’avance la commande de chacun !
6/ Voir ce que les gens commandent en ce moment dans les restaurants près de chez soi.
Les utilisateurs peuvent être inspirés par ce que les autres commandent, et ainsi pourquoi pas trouver une nouvelle adresse à ajouter à sa liste de restaurants à faire !
Cette nouvelle expérience Uber Eats permet à l’utilisateur de trouver et de choisir son prochain repas encore plus facilement qu’avant ! Et sachez aussi que lors de vos trajets en Uber, si vous avez une petite faim, vous pouvez switcher sur Eats pour vous commander un petit repas à l’aide de l’onget « Repas » 😉
Le retour au confinement dans notre pays marque à nouveau la nécessité de produire des expériences digitales parfaites pour les clients des entreprises, que ce soit en B2C ou en B2B .
Pourquoi cette nécessité ? Parce que le temps passé devant nos smartphones et devant nos ordinateurs va encore exploser. Créant pour nous tous une extraordinaire tension cérébrale pour laquelle nos cerveaux n’ont pas été conçus.
Imaginez… et souvenez-vous qu’avant l’ère d’Internet, nos moyens de nous connecter entre nous étaient beaucoup moins intrusifs et oppressants. Nous n’étions pas soumis à cette pression permanente des notifications qui existe aujourd’hui.
Mails, SMS, chats, alertes sur notre smartphone, conversations dans Slack, vidéo conférences, mobile/desktop, téléphone… Chaque journée devant un ordinateur ou un smartphone nous voit recevoir plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d’inputs auxquelles, la plupart du temps, nous nous sentons obligés de répondre, du moins d’aller regarder, perturbant en permanence notre activité principale.
Cette occupation permanente de notre cerveau a un réel impact sur notre capacité de concentration, et, in fine, de notre capacité d’attention. Cette fameuse capacité, dont les réseaux sociaux, se sont fait fort d’en accaparer la majeure partie. Mais ce n’est pas tout.
Volonté de ne plus lutter avec les interfaces !
Les conséquences de cette sollicitation permanente se font aussi ressentir sur la manière dont les utilisateurs/consommateurs/clients surfent sur les sites webs en diminuant chez eux de plus en plus leur envie de « lutter » avec une interface.
Quand j’utilise le terme de « lutte », c’est bien parce que j’estime que le fait de devoir parfois comprendre ce qui se passe sur un site, le fait de devoir chercher dans son cerveau des solutions pour arriver à le faire comprendre ou pour arriver à accomplir une action, s’apparente de plus en plus à une lutte, à un combat, que l’utilisateur cherche de plus en plus à éviter, et qu’il cherchera de plus en plus à éviter à l’avenir, car, aujourd’hui, abandonner une tâche en cours sur un site, n’est pas un problème, car il y a toujours mieux ailleurs.
Autrement dit, instinctivement, de plus en plus, les utilisateurs n’hésitent pas à passer d’un site à l’autre, d’un ecommerce à l’autre, d’un eservice à l’autre, si l’un d’entre eux les obligent à lutter et à essayer de « comprendre » l’interface. Pour cela, il n’a plus la force ni l’envie, et la profusion que lui offre Internet, lui permet facilement d’aller trouver les sites qui lui demandent le moins d’efforts.
Et le contexte du confinement par lequel nous devons à nouveau passer va encore accentuer ce comportement de « batifolage » facile d’un site à l’autre jusqu’à trouver celui qui offrira l’expérience lui demandant le moins d’efforts pour trouver un produit ou passer une commande.
Les ecommerçants, ou les entreprises qui ne sauront pas offrir cette facilité, cette simplicité, ou cette efficacité de leurs interfaces, seront celles qui ne sauront pas profiter du confinement, ou, du moins, qui ne sauront pas se « sortir de l’eau » du confinement en obligeant leurs clients à vivre des expériences négatives.
Offrir des expériences qualitatives, ce n’est plus une option, mais une nécessité !
On l’a déjà vu lors du premier confinement. Les entreprises qui pouvaient délester une partie de leur activité sur le numérique ont bien mieux su tirer leur épingle du jeu que celles qui ne le permettaient pas. On pourrait même jusqu’à dire que celles qui n’ont pas pu passer au canal numérique rapidement et de manière optimale n’ont pas sur franchir le cap du confinement. Et cela sera à nouveau vrai durant cette nouvelle période.
Dans ce contexte de surutilisation du digital ou du numérique par les consommateurs/utilisateurs, offrir des expériences qualitatives ne relèvent pas d’un luxe, mais bien d’une nécessité vitale. Exposer ses clients à des bugs, des mystères dans la compréhension de l’interface, de la complexité les conduit inexorablement à aller vers les plus offrants en terme d’UX. Et croyez-moi, ils existent. Ce sont les leaders du marché : Amazon, Fnac, Boulanger, et quelques autres encore, qui, depuis des années, consacrent des budgets conséquents à analyser et comprendre l’expérience utilisateur.
Toutes ces marques ont su franchir allégrement le cap du premier confinement et elles passeront allégrement le cap du deuxième confinement, en gagnant même des parts de marché et en distanciant encore plus leur concurrence. Parce qu’elles ont compris depuis longtemps qu’offrir une bonne expérience utilisateur n’était pas une lubie venue d’ailleurs, mais bien une nécessité impérieuse, aussi impérieuse que celle d’offrir des services numériques capables de suppléer et de compléter même leurs services physiques.
Est-il déjà trop tard pour les marques qui auraient oublié d’investir dans l’UX ?
Oui et non. Mais quelque soit la situation d’une entreprise, il est temps aujourd’hui qu’elle se penche sérieusement sur la qualité de ses expériences utilisateurs, sous peine, encore une fois, de voir ses clients s’éloigner ailleurs, vers des concurrents offrants de meilleures expériences.
Et cet enjeu, cet aspect de la dimension numérique de vos services doit se travailler aujourd’hui et de manière permanente. Mettre l’UX au centre de sa stratégie business est devenu incontournable. 😉
TikTok compte aujourd’hui plus de 500 millions d’utilisateurs. En effet, elle est devenue l’une des plus grandes plateformes de divertissement, et surtout l’une des plus téléchargées en un temps record.
Et si de nombreuses applications similaires à TikTok ont vu le jour au cours de ces dernières années comme Dubsmash ou encore Vine, elles n’ont jamais été aussi populaires !
Qu’est-ce qui donc fait que l’application TikTok marche si bien ? Qu’est-ce qui la rend meilleure que les autres ? Pour répondre à cette question, regardons du côté UX ce qui se passe 😉
Le niveau d’engagement
Tout utilisateur de TikTok, ou même juste ceux qui connaissant l’application, connaît son mode de fonctionnement. Faire défiler le plus possible de vidéos, encore et encore ! Le niveau d’engagement sur Tiktok est encore plus élevé que sur Netflix. En effet, après chaque vidéo, Netflix donne au moins 5 secondes pour que la vidéo suivante démarre, mais sur Tiktok, c’est pire ! Un véritable cercle vicieux ! L’application fait tourner en boucle la même vidéo jusqu’à ce que l’utilisateur interagisse avec elle.
C’est ce design interactif qui en fait une application si populaire. Et pour la génération actuelle, la communication n’est plus entre un communiquant et un public, elle est entre un utilisateur et la technologie, autrement dit, une interface.
En fait, la technologie contrôle nos sentiments, c’est aussi pourquoi un utilisateur attend de la technologie qu’elle communique avec lui et l’interface de TikTok répond parfaitement à ce besoin.
Notre esprit observe en permanence des modèles visuels et nous communique ensuite le comportement de telle ou telle application. L’attention des utilisateurs est limitée, c’est pourquoi moins il doit faire attention, meilleure est la communication. L’interface de TikTok permet aux utilisateurs d’accorder une attention très simple mais aussi très rapide aux informations importantes comme le profil, le partage, les commentaires, etc.
Une interface utilisateur super simple
En arrivant sur l’interface, l’utilisateur tombe sur un flux de vidéos. Et plus il fait défiler la page, plus des vidéos correspondant à ses intérêts, ses préférences, lui sont proposées. On retrouve cette technique sur de nombreuses applications, mais TikTok l’utilise d’autant plus ! L’application encourage davantage l’utilisateur à faire défiler les vidéos, encore et encore.
La chose la plus innovante de cette application est la possibilité de regarder des vidéos sans s’abonner à telle ou telle personne.
La fidélisation des utilisateurs
Afin de fidéliser les utilisateurs de l’application, TikTok fait en sorte de rendre la création de contenu facile, interactive et créative. En effet, TikTok produit un contenu basé sur le modèle du contenu généré par l’utilisateur, ce qui permet aux utilisateurs de leur rester fidèles.
En plus de cela, l’application offre aux utilisateurs la possibilité d’ajouter à leur compte d’autres profils réseaux sociaux, ce qui permet de promouvoir facilement une chaîne YouTube, un profil Instagram ou une page professionnelle. Certains utilisateurs affirment que cette fonctionnalité leur a permis d’attirer plus de trafic sur leurs autres réseaux sociaux !
La création de contenu sur TikTok, il n’y a rien de plus simple ! Pourquoi ? Grâce à la présence de fonctionnalités qui simplifie la création : reconnaissance faciale, filtres personnalisés, collaboration vidéo, montage vidéo simplifié, ajout d’un large choix de musique possible, etc. Ces fonctionnalités permettent aux utilisateurs de gagner du temps lors de montage vidéo, et leur apportent ainsi un sentiment d’excitation pour créer davantage de contenus 😉
La suggestion de bandes son personnalisées
Grâce à un algorithme, TikTok propose à ses utilisateurs de découvrir une multitude de vidéo mais également de bandes son personnalisés pour aider les utilisateurs à créer du contenu, pour les aider à trouver de l’inspiration !
Aussi, la page audio permet aux utilisateurs de savoir le nombre de personne qui a déjà créé du contenu à partir de telle ou telle musique. Si des milliers d’utilisateurs ont créé une vidéo à partir d’une bande son particulière, de nombreux créateurs de contenu voudront en faire de même ! Les utilisateurs voit cela comme un défi 😉
Pour conclure cet article, vous l’aurez compris, TikTok utilise de nombreuses techniques pour satisfaire ses utilisateurs dans le but de les rendre addicts et de les faire revenir encore et encore. Et ce n’est pas la seule application à le faire ! On vous conseille par exemple de consulter notre article sur la stratégie de recommandation Netflix 😉
Avec la crise sanitaire du Covid-19 qui montre que les clients font de plus en plus appel aux commandes en ligne, les sites web des restaurants doivent devenir d’impressionnantes interfaces numériques avec lesquelles interagissent les clients ! En effet, ce contexte les oblige à repenser leur interface, à réorganiser leur application mobile, en bref, à les rendre meilleures.
Pour cela, on vous présente 5 conseils à mettre en oeuvre pour que les restaurants améliorent leur l’expérience utilisateur 😉
1/ Avoir une interface responsive n’est plus une option
Prenons l’exemple du restaurant In-N-Out-Burger. En plus d’avoir réussi à mettre en place un design moderne, ils ont réussi à concevoir une interface responsive, c’est-à-dire qui s’adapte à toutes les tailles d’écran. Les utilisateurs peuvent donc, à partir de n’importe quel support (ordinateur, tablette ou mobile) regarder les menus proposés et passer une commande en toute tranquillité 😉
Voici l’exemple de leur interface mobile :
2/ Proposer des animations attractives
Les utilisateurs aiment se trouver face à une interface qui retient leur attention. Pour cela, rien de plus simple ! Vous pouvez faire appel aux animations. En effet, en plus de susciter l’intérêt, ces dernières rendent l’expérience utilisateur plus agréable, car attractive. Elles permettent de tuer le principe de “l’aversion pour l’oisiveté”. (Si ça ne vous dit rien, vous pouvez consulter notre article sur Uber 👌)
C’est ce que fait Domino’s Pizza avec son “Live Tracker Pizza” ! Après avoir commandé vos délicieuses pizza, une animation apparaît et permet de suivre en temps réel sa préparation de votre commande. Désormais, on peut même observer son livreur pédaler jusqu’à chez soi.
Voilà donc une petite astuce pour faire patienter les utilisateurs de manière plus agréable !
3/ Soigner les visuels du site internet
L’image de marque a toute son importance, et les concepteurs peuvent participer à son élaboration grâce à l’aspect visuel qui permet de garantir une certaine cohérence !
La très célèbre chaîne de restaurationBurger King parvient avec succès à se démarquer et à s’imposer sur le marché des fast food de par son originalité, ses packaging, ses phrases amusantes, et donc sa personnalité !
Burger King offre par exemple à ses clients, via son application mobile, une présentation des offres qui s’avère plus qu’attrayante ! Colorée, précise et détaillée, cette présentation séduit et donne envie, ce qui permet de faire augmenter les ventes !
Chaque produit est accompagné d’un visuel de bonne qualité, et c’est un excellent moyen pour mettre l’eau à la bouche des clients ! Les détails textuels ont également leur importance, ils informent les clients et les aident dans leur choix.
4/ Retranscrire l’ambiance du restaurant
Si les visuels ont toute leur importance, comme dit précédemment, c’est aussi parce qu’ils permettent de retranscrire une ambiance, un décor, une atmosphère. L’utilisateur apprécie toujours de pouvoir se sentir, à travers une interface, dans un lieu particulier.
Prenons l’exemple de Big Mamma. Tout le monde connaît ces restaurants à l’architecture travaillée, aux cuisines ouvertes, aux décors vintage mais à la fois tendance ! L’identité de ce restaurant est minutieusement travaillée, et cela se reflète sur l’interface web qui nous plonge dans un univers qui leur est propre. Mais ce n’est pas tout !
Si ce groupe français de restaurants italiens fait autant fureur, c’est aussi parce qu’il sait comment satisfaire ses clients, et les rassurer quant aux produits proposés. Big Mamma propose à ses clients de pouvoir retracer ses aliments. Cela signifie qu’ils peuvent retracer le cheminement d’un produit tout au long de sa chaîne de production et de la distribution. Quoi de mieux pour assurer une sécurité alimentaire à ses clients ? 😉
5/ Diversifier les options de « commande en ligne«
Avec la crise du Covid-19, les clients commandent de plus en plus, et c’est pourquoi il est important de leur offrir du choix, de la nouveauté parmi les options de commandes en ligne.
Outre les options traditionnelles de commande en ligne, certains restaurants vont plus loin, et font preuve de créativité comme avec cette bannière de Snooze Eatery :
Comme dit précédemment, certaines personnes souhaitent commander de la nourriture en ligne, mais d’autres désirent la préparer à la maison. Se faisant, les restaurants élargissent leurs offres pour y inclure des kits de repas de type familiaux, ainsi que des produits d’épicerie.
En bref, pour améliorer l’expérience client des restaurants en cette période de crise, tout bon concepteur devra créer des interfaces modernes, intuitives, et alléchantes ! On espère que cet article vous a plu ! Maintenant, à vous de jouer 😉
ba&sh, la célèbre marque de vêtements pour femmes, et créée par des femmes Barbara Boccara et Sharon Krief, est aujourd’hui présente dans plus de 250 points de vente à travers le monde.
Pour se démarquer de ses concurrents, en mai dernier, ba&sh propose à ses clients de vivre une expérience innovante, une expérience shopping unique nommée ba&sh ON AIR 😉
Pour faire simple, en direct du site ba&sh, une styliste présente une nouvelle collection de vêtements, donne des conseils d’experte et échange avec les utilisateurs connectés. L’objectif est de leur donner la possibilité de découvrir de nouveaux produits, mais surtout de les acheter en temps réel !
L’opération est un succès, mais qu’en pensent nos experts du digital ?
L’avis de Marie Pourcher, la Directrice des études Wexperience.
“Je trouve qu’il s’agit d’un projet extrêmement bien pensé. L’utilisateur a la possibilité de voir les produits portés, et pas seulement sur une simple photo !
L’Interface est facilement utilisable, même avec un écran de petite résolution.
En terme d’UX, quelques réflexions sont tout de même à soulever :
Quelle est l’utilité d’insérer le tunnel de conversion (panier, livraison et paiement) sur la même page que live ?
Pourquoi ne pas l’insérer dans un nouvel onglet ?
Naviguer sur une seule et unique page, cela n’enferme t-il pas l’utilisateur ?
En effet, le fait d’être sur une seule et unique page, cela peut donner l’impression à l’utilisateur d’être figé, et d’être obligé d’acheter des produits dans l’immédiat. Pourquoi ne pas lui donner la possibilité de consulter les produits sur une page à part ? Cela permettrait d’avoir un meilleur accès aux fiches produits, mais également au reste du site internet de ba&sh. “
L’avis de Martin Champetier, Directeur associé de Digitaleez.
“Pour tracker des informations sur ce live, il faut tout d’abord savoir quels produits ont été vus par les utilisateurs, quels sont ceux qui ont été ajoutés, etc. En fait, toutes les informations qui remontent de ce live doivent être stockées dans un seul et même groupe de données afin d’en dégager les différentes performances.
Focus sur la fonctionnalité enhanced-e-commerce
Dans Google Analytics, on pourrait utiliser la fonctionnalité enhanced e-commerce (“e-commerce amélioré”) afin de faire remonter tous les produits qui ont été vus pendant le live, qui ont été ajoutés au panier, et ensuite dessiner le processus de check-out (panier, livraison, paiement) pour avoir la performance des taux de passage de chacun des utilisateurs.
Le but de cette analyse du check-out est de pouvoir dire : autant de personne sont venues sur le panier, autant de personne sont venues sur l’étape livraison, et autant sur la phase de paiement. Il faut aussi tracker la page de confirmation qui est la preuve que les utilisateurs sont allés jusqu’au bout.
En clair, la fonctionnalité enhanced e-commerce, paramétré avec des Data Layer, permet de tracer le parcours utilisateur de ce live. On track alors les impressions produits, le nombre d’ajout panier via le live, et le processus de check-out.
L’importance de l’analyse du check-out
Analyser ce processus de check-out permet de savoir si un utilisateur change d’étape, c’est-à-dire du panier à la livraison ou alors s’il décide de s’arrêter lors d’une étape particulière. Cela permet de mesurer la performance du tunnel de conversion.
L’objectif principal c’est, à terme, de pouvoir comparer les performances de différents live, pour observer ce qui fonctionne le mieux et ce qui fonctionne le moins. En fait, la fonctionnalité enhanced e-commerce va nous permettre de construire une réflexion intelligente à 3 tiroirs :
Comparer l’espace live et le reste du site marchand (performance live/ site),
Comparer les performances et les statistiques de chaque live,
Analyser les performances d’un seul live. »
Pour conclure….
Sachez que ba&sh ne s’arrête pas là ! Afin de poursuivre sa stratégie digitale pour améliorer l’expérience client, la marque décide de lancer une opération QR Codes 😉 Cette opération consiste à faciliter la prise de rendez-vous, l’accès au service d’un « personal shopper », mais également à faire découvrir l’univers ba&sh au plus grand nombre ! Vous pouvez découvrir cette nouveauté depuis le mois de septembre dans une dizaine de boutiques ba&sh en France !
Les consommateurs ont l’habitude de se tourner vers Google pour effectuer une recherche, notamment sur les restrictions de voyage liées à la pandémie. Cette habitude montre que Google s’installe dans leur esprit comme la première source d’information, comme LE moteur de recherche par lequel planifier un voyage. Ou, du moins, c’est ce que Google espère…
Nouvelles fonctionnalités sur Google Trips
Google a mis en place une fonctionnalité pour aider les voyageurs à trouver des informations liées à la pandémie sur les vols, les hôtels et les réservations vers des destinations telles que les États-Unis ou le Royaume-Uni, et cela en temps réel.
« Les utilisateurs peuvent désormais voir le pourcentage d’hôtels ouverts avec les disponibilité et vols » Richard Holden, vice-président de Google, gestion des produits, voyages.
Les données de Google se basent sur les recherches effectuées par les consommateurs concernant les vols et les hôtels de tel ou tel pays. Ces données sont mises à jour continuellement.
Google a également ajouté un filtre qui permet de savoir plus rapidement quels hôtels et locations de vacances ont des tarifs remboursables sur Google Trips.
Google s’impose comme le 1er moteur de recherche
Comme dit précédemment, de nombreux consommateurs sont habitués à se tourner vers Google pour effectuer des recherches sur un sujet qu’ils ne connaissent pas. Beaucoup se sont alors tournés vers Google pour comprendre les restrictions de voyage dues au Covid-19. Cette préférence pour le moteur de recherche qu’est Google montre une certaine tendance de la part des consommateurs, qui pourrait avoir des répercussions à long terme sur le secteur du voyage.
En effet, puisque Google apparaît sur la majorité des recherches effectuées par un utilisateur, toutes les autres plateformes sont évincées, notamment celles du secteur de voyage. De plus, contrairement aux comparateurs de prix de voyage tels que Kayak ou Skyscanner, Google publie depuis des mois des conseils pour les voyageurs ainsi que des informations sur les restrictions dues au Covid-19.
Cela fait bien évidemment écho à notre webinar réalisé avec WAM-Référencement “En 2020, votre page d’accueil est Google !”,
Les consommateurs de Google Travel ont accès aux informations concernant les hôtels, les vols, les réservations et même les tarifs remboursables en lien avec la crise du Covid-19. Ne manquant d’aucune information, les voyageurs se sentent rassurés, et hésitent de moins en moins à réserver des voyages.
Et vous, pensez-vous que l’expérience offerte par Google va lui permettre de ravir la place de leader sur les recherches de voyages ? N’hésitez pas à nous donner votre avis sur cet article via Twitter ou LinkedIn 😉
Les boutons, autrement dit les call-to-action sont des éléments essentiels à l’interaction d’une interface. Ils ont un rôle primordial à jouer dans la conversation entre l’utilisateur et l’interface. Pour créer des call-to-action efficaces, voici sept principes de base à connaître impérativement !
1/ Faire que les call-to-action ressemblent à des call-to-action
Lorsqu’un utilisateur interagit avec une interface, il doit pouvoir reconnaître instantanément les éléments « cliquables » de ceux qui ne le sont pas. Chaque élément issu d’une interface fait l’objet d’analyse de la part de l’utilisateur. Et en général, plus un utilisateur a besoin de temps pour décoder cette interface, moins celle-ci lui apparaît efficace et utilisable.
Mais comment un utilisateur peut-il reconnaître si tel ou tel élément est interactif ou non ?
Pour cela, il utilise son expérience antérieure ainsi que des signifiants visuels pour clarifier la signification de l’élément en question. Cela montre qu’il est important, lors de la conception, d’utiliser des signifiants visuels appropriés (la taille, la forme, la couleur, l’ombre, etc) pour que l’élément ressemble à ce qu’il doit être.
Les signifiants visuels ont une valeur informative essentielle ; ils aident à créer des affordances dans l’interface. Malheureusement, les signifiants qui renvoient à l’interactivité sont faibles, et nécessitent un effort d’interaction, ce qui par conséquent réduit la possibilité de découverte. Si les éléments interactifs ne sont pas clairement définis, et que l’utilisateur s’échine à trouver ce qui est « cliquable » et ce qui ne l’est pas, peu importe la qualité de l’interface. Si cette dernière s’avère difficile à utiliser, l’utilisateur ne prendra pas plaisir à naviguer et n’en sera pas satisfait.
La faiblesse des signifiants est un problème encore plus important pour les utilisateurs mobile. Pour savoir si un élément est interactif ou non, l’utilisateur sur desktop peut déplacer son curseur sur l’élément pour vérifier s’il change d’état. L’utilisateur mobile n’a pas cette possibilité. Il est obligé de toucher l’élément, et donc de cliquer pour s’assurer de son interactivité.
Il ne faut jamais supposer qu’un élément de votre interface est évident pour l’utilisateur. Pour cette raison, vous devez toujours garder à l’esprit cette règle suivante :
Pour finir ce premier point, voici quelques recommandations pour que vos CTA ressemblent à des CTA :
Bouton rempli avec des bordures carrées
Bouton rempli aux coins arrondis
Bouton rempli et ombré
Bouton fantôme
Parmi ces exemples, le bouton ombré est la meilleure option pour l’utilisateur. Lorsqu’il voit un élément en « relief », il sait d’emblée qu’il peut cliquer dessus.
N’oubliez pas les espaces blanc
Les propriétés visuelles du bouton ne sont pas les seules à être importantes. Il y a également ce qui se trouve autour tels que les espaces blancs. Ces derniers permettent à l’utilisateur de comprendre plus facilement (ou difficilement) qu’il s’agit d’un élément interactif ou non. Dans l’exemple ci-dessous, certains utilisateurs pourraient confondre le bouton fantôme avec une boîte d’information.
2/ Placer les call-to-action là où les utilisateurs s’y attendent
Les call-to-action doivent être situés dans des endroits où l’utilisateur peut facilement les retrouver, voire même s’attendre à les trouver. N’obligez pas un utilisateur à devoir scruter son écran à la recherche d’un bouton.
Si un bouton se situe à un endroit classique de l’interface, alors sa découverte sera plus facile et rapide. En effet, avec une mise en page traditionnelle, un utilisateur comprend plus facilement le rôle de chaque élément. Ajouter un design épuré et des espaces blancs, cela rend la disposition des éléments de l’interface plus compréhensible.
3/ Bien libeller les call-to-action
Les boutons portant des intitulés « génériques » peuvent parfois représenter une énorme source de frustration. Il est préférable de rédiger des libellés qui indiquent clairement ce que fait un call-to-action, c’est-à-dire son action. Cela permet aux utilisateurs de pouvoir anticiper ce qui va se passer lors du clic sur le bouton.
Prenons un exemple : vous avez accidentellement déclenché une action de suppression et vous voyez maintenant le message d’erreur suivant.
Les termes « OK » et « Annuler » ne sont pas clairs. La plupart des utilisateurs se demanderont « Que va-t-il se passer si je clique sur « Annuler » ? ». Pour éviter toute confusion, il est préférable d’utiliser l’intitulé « Supprimer » plutôt qu’un simple « OK ».Cela permet de clarifier l’action du bouton. Pour encore plus de clarté, si « Supprimer » est une action potentiellement dangereuse, vous pouvez utiliser la couleur rouge pour l’indiquer et donc prévenir l’utilisateur.
La taille des boutons doit refléter la priorité et l’importance qu’on leur accorde. Un bouton de grande taille signifie une action importante.
Hiérarchisation de l’importance des boutons
Faites en sorte que le bouton le plus important ait bien l’air d’être le plus important. Pour cela, rendez plus visible et plus proéminent le bouton principal : en augmentant sa taille, et en utilisant une couleurqui contraste avec le reste de la page, dans le but d’attirer l’attention des utilisateurs.
L’assurance Alan met en évidence la découverte de ses offres via un call-to-action qui ressort du reste de la page.
Adapter les boutons pour les utilisateurs mobile
Sur de nombreuses applications, les call-to-action son trop petits. Cela amène souvent les utilisateurs à faire des erreurs de frappe.
L’étude du MIT Touch Lab a révélé que la taille appropriée d’un bouton pour les utilisateurs mobile est de 10 mm x 10 mm.
5/ Eviter d’utiliser trop de boutons
L’excès de boutons est un problème récurrent pour de nombreuses interfaces. En effet, lorsque vous proposez plusieurs offres sur une page, les utilisateurs se trouvent submergés par le nombre de boutons et finissent par ne cliquer sur aucun bouton.
Pour remédier à cela, il faut absolument limiter le nombre de boutons visibles à l’écran. Par exemple, au dessus de la ligne de flottaison, ne mettez au maximum que deux boutons ; un primaire et un secondaire.
6/ Compléter l’interaction par un retour visuel ou sonore
Lorsqu’un utilisateur clique ou appuie sur un bouton, il peut s’attendre à ce que l’interface lui réponde avec un retour d’information approprié. Si ce n’est pas le cas, il peut penser que l’interface n’a pas pris en compte son action, et procédera une nouvelle fois à l’action. Cela entraîne des opérations inutiles.
Après avoir interagi avec un objet, tout être humain s’attend à feedback (retour d’information). Il peut donc s’agir d’un changement de couleur de bouton, d’un changement de taille ou de libellé ou encore d’un bip sonore.
Et pour aller plus loin, afin de rendre vos formulaires plus accessibles, vous pouvez remplacer les boutons désactivés par une version opaque de la couleur principale de votre call-to-action afin que l’utilisateur déchiffre plus facilement et rapidement l’état du bouton.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, j’espère que cet article vous a plus, et que la conception des call-to-action n’est plus un secret pour vous 😉 Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter sur notre page Twitter ou Linkedin !
L’UX writing consiste à rédiger des textes qui aident les utilisateurs à interagir plus facilement avec les interfaces numériques. En effet, le travail des rédacteurs est de faire en sorte qu’un utilisateur navigue avec succès sur un site, et donc à améliorer son expérience.
Soigner l’UX writing, c’est aussi amener vos utilisateurs à effectuer une action précise. En effet, les mots, lorsqu’ils sont bien choisis, ont une importance toute particulière. Ils encouragent les utilisateurs à passer à l’action, ce qui vous permet d’augmenter votre conversion.
Pour qu’un utilisateur ait accès à toutes les informations nécessaires, l’UX Writing comprend la rédaction des éléments suivants : étiquettes, menu, boutons, termes et conditions, messages d’erreur, etc.
Le rédacteur UX a plusieurs missions :
Adopter une communication naturelle entre l’utilisateur et le produit
Simplifier et clarifier les données
Réduire au minimum les étapes nécessaires à l’accomplissement d’une tâche
Rendre la réalisation des tâches pratique et réussie
Rendre les utilisateurs satisfaits de leur utilisation du produit
Conseil n°1 : Etre concis
Il faut transmettre un message de manière efficace en utilisant le moins de mots possible. Chaque mot doit servir un objectif. Réduire les mots à un tel point signifie qu’enlever le moindre mot rendrait la phrase incomplète.
Conseil n°2 : Utiliser un langage simple
Éviter d’utiliser un langage technique, qui pourrait ne pas être compris par les utilisateurs. Au contraire, il est préférable d’adopter des mots courants, c’est-à-dire plus ancrés dans le langage des utilisateurs. Par exemple, le terme “S’abonner” parle beaucoup plus à l’utilisateur que “Soumettre”, ce qui lui permet de se faire une idée plus précise de son action.
Conseil n°3 : Adopter un ton positif
Utiliser des phrases qui ont une connotation positive induit un sentiment de gaieté, c’est pourquoi il est important d’éviter l’ajout de mots négatifs ou même de doubles négations telles que “Ne pas suivre”.
Un ton positif aide l’utilisateur à mieux comprendre le mot littéral, ainsi que les émotions qui lui sont associées. De plus, lorsque le vocabulaire utilisé sur l’interface correspond au vocabulaire de l’utilisateur, celui-ci se sent alors compris et confiant. Par exemple, l’utilisation de “Oups” témoigne d’une aimable excuse, alors qu’une simple “Erreur” signifie littéralement une erreur, et rien de plus.
Conseil n°4 : Utiliser la voix active
Lorsqu’il interagit avec un produit, l’utilisateur doit se sentir à l’aise. L’utilisation de la voix passive dans une phrase donne à l’interface l’impression d’être une tierce personne, ce qui rend la communication peu naturelle. A contrario, l’utilisation de la voix active donne à l’utilisateur l’impression d’interagir avec une personne réelle. Le fait de désigner les utilisateurs par « Vous » et l’interface par “Nous” contribue à donner un aspect plus naturel et humain !
Conseil n°5 : Utiliser le temps présent
Lorsqu’un utilisateur effectue une action, il attend une réponse immédiate et apprécie davantage avoir un retour d’information au présent. Cela témoigne de la fin de la tâche et donc de sa réalisation !
Conseil n°6 : Simplifier les chiffres
Après avoir recueilli des données, l’utilisateur ne veut pas perdre de temps à les traiter pour obtenir les informations qu’il désire. Il est important de fournir des informations directes, comme par exemple “aujourd’hui”, “demain”, ou “hier” pour indiquer les événements proches ou passés.
Conseil n°7 : Utiliser le langage des utilisateurs
Lors de la conception d’une interface, il est essentiel de se demander quelles sont les attentes de l’utilisateur, ses besoins, mais aussi ses habitudes. Plus l’utilisateur est compris, plus l’interface lui paraîtra simple, intuitive et efficace. Et utiliser le langage propre à l’utilisateur, c’est lui montrer que ses besoins, ses attentes et ses habitudes sont prises en considération.
L’assurance Heyme.care, destinée uniquement aux jeunes, utilise par exemple un langage léger, décontracté et simple. Ils n’hésitent pas à se mettre à la place de l’utilisateur, et donc à le tutoyer, ce qui est fortement apprécié chez les jeunes !
Conseil n°8 : Rendre les informations claires
Un utilisateur est toujours un peu sceptique quant à l’utilisation des interfaces numériques. Pour améliorer la compréhension d’une action à effectuer, il convient de clarifier au maximum les informations données.
Les humains sont avant tout des êtres visuels, d’où l’intérêt, par exemple, de faire appel à des pictogrammes ou des images. Toutefois, dans certains cas, l’utilisation d’un simple pictogramme peut s’avérer insuffisant à la compréhension d’une action. Il est alors préférable, dans ce cas-là, d’apporter du texte afin de mieux transmettre l’information et ainsi apporter une navigation plus fluide et agréable.
La véritable clé, c’est se mettre à la place de l’utilisateur, pour savoir quel complément d’information lui apporter !
Cet exemple montre parfaitement l’importance du texte. Il clarifie les différentes actions illustrées par les pictogrammes. Pimkie.fr
Afin d’appliquer au mieux ces différentes pratiques, le rédacteur UX travaille les textes aux côtés d’un UX designer, de manière à concevoir des interfaces digitales les plus efficaces possible. Mettre les utilisateurs en confiance et les rendre satisfaits, c’est pouvoir augmenter vos chances de conversion.