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  • Comment réduire les coûts d’interaction de votre site web ?

    En UX, il existe une notion extrêmement importante qui permet de déterminer l’efficacité ergonomique d’une application ou d’un site web. C’est le coût d’interaction.

    Dans cet article, nous allons voir comment le coût d’interaction peut vous coûter cher, mais aussi comment réduire le coût d’interaction pour améliorer la performance de votre site ou de votre application.

    Sommaire :

    Qu’est-ce que le coût d’interaction ?
    Définition et exemples concrets.

    Réduire les coûts d’interaction

    • Évaluer le coût d’interaction : Questionnaires (SUS, AttrakDiff, UXM).
    • Identifier les causes : Tests utilisateurs.
    • Corriger les défauts : Priorisation des correctifs rapides et simples.
    • Vérifier les améliorations : Évaluations régulières et tests A/B.

    Impact de l’optimisation

    • Cas spécifiques : Applications métier, SaaS, e-commerce.
    • Amélioration de la satisfaction, productivité et rentabilité.

    Qu’est-ce que le coût d’interaction ?

    Le coût d’interaction, c’est tout simplement l’effort que l’on demande à une personne pour accomplir une action sur une application web, un site web ou une application mobile.

    Cet effort est le plus souvent cognitif, mais c’est aussi l’effort que doit faire l’utilisateur pour regarder un écran à tel endroit ou pour déplacer son doigt sur l’écran de son téléphone.

    Chaque effort à un coût et c’est l’objectif de l’UX de diminuer ces efforts pour rendre les applications le moins pénible possible à utiliser.

    Un homme tenant un fusil traque un formulaire anthropomorphe caché dans un coin. Il dit : « Je sais que tu es là, petit formulaire récalcitrant. Inutile de te cacher. Tu ne m’échapperas pas. » La légende mentionne un lead UX impitoyable avec les coûts d’interaction.

    Exemple simple : avant qu’on ne mette des suggestions de mots clés dans les moteurs de recherche, il fallait taper entièrement le mot clé dans le champ de recherche, puis valider la recherche en cliquant sur un bouton, puis attendre le résultat, en espérant qu’il y en ait un, et qu’il ne soit pas ensuite enfoui profondément au fond d’une liste de liens.

    L’ajout de suggestion de mots clés permet deux choses :

    • Accélérer la frappe, puisqu’une fois le bon mot clé affiché, il suffit de cliquer dessus, même si l’utilisateur n’a tapé que trois ou quatre caractères
    • Augmenter la confiance de l’utilisateur, car, par coutume, les suggestions de mots clés renvoient forcément à un résultat

    Il y a un coût d’interaction global, mais, comme vous venez de le voir, il y a un coût d’interaction pour chaque action que l’utilisateur doit faire sur un produit numérique. Et pour chaque visite d’un site ou utilisation d’une application, on voit bien qu’il y a à chaque fois des milliers d’interactions.

    Plus ces interactions coûtent, c’est à dire, plus elles demandent à l’utilisateur des efforts pour comprendre l’interface, s’adapter, agir, plus votre application ou site web sera considérée comme difficile à utiliser, et plus elle rendra l’expérience pénible.

    Et plus cette expérience dégradera la performance globale de votre application ou site, moins elle sera rentable.

    Vous voyez donc que vous avez tout intérêt à réduire ces coûts d’interactions.

    Comment réduire les coûts d’interaction ?

    Réduire le coût d’interaction nécessite de mettre en œuvre une action continue d’optimisation qui ne se fait pas en un jour.

    Pour y parvenir, il faut arriver à comprendre où les choses sont difficiles pour les utilisateurs et il faut être ensuite capable d’arriver à améliorer le coût d’interaction pour chaque interaction.

    Nous allons donc vous donner notre méthode pour réduire les coûts d’interaction et comprendre comment vous pouvez optimiser les coûts de votre application ou site web pour les rendre plus performants.

    1 – Évaluer votre coût d’interaction

    Le coût d’interaction est très difficile à évaluer. Une chose est certaine, plus votre site est difficile à utiliser, plus ce coût est élevé.

    La première chose à faire est donc de mesurer la qualité de l’UX de votre site.

    De nos jours, il n’y a pour ça pas de meilleure solution qu’utiliser des questionnaires qui permettent d’évaluer la qualité de l’expérience.

    Il en existe de nombreuses versions, mais comme nous l’avons expliqué lors d’un de nos webinaires, les 3 meilleurs questionnaires sont :

    Interface d'une question du questionnaire UXM développé par l'agence Wexperience en collaboration avec Guillaume Gronier, Dr en psychologie, ergonomie cognitive et expérience utilisateur. L'interface propose trois échelles d'évaluation pour recueillir l'avis des utilisateurs sur un site Internet : clarté (Confus ↔ Clair), facilité de navigation (Il ne permet pas de naviguer facilement ↔ Il me permet de naviguer facilement) et guidage (Égarant ↔ Guidant), avec un bouton 'Suivant' pour avancer dans le questionnaire.
    Extrait du questionnaire UXM de Wexperience

    Ces trois questionnaires permettent de donner assez précisément de la qualité globale de l’expérience sur votre site ou app.

    Ils peuvent être utilisés en mode quanti, mais comme ils sont assez long, il est difficile d’obtenir des résultats fiables en ligne. Mais, la bonne nouvelle, c’est qu’ils peuvent aussi être utilisé en mode qualitatif pour obtenir des mesures fiables.

    Ainsi, un test utilisateur de 12 personnes donnera suffisamment d’informations pour avoir une bonne mesure de la qualité de l’UX de votre site ou app.

    Comprendre la qualité de l’UX permet d’évaluer le coût d’interaction. Si vous obtenez des mauvaises performances sur ces questionnaires, c’est que votre coût d’interaction est élevé et que vous en subissez les conséquences: insatisfaction, perte de CA, sous-productivité, etc.

    Cette mesure devra être réalisée plusieurs fois de suite dans le temps pour pouvoir être comparée et savoir si vous vous améliorez ou pas.

    Ci-dessous , les résultats d’un UXM sur un site de ecommerce automobile.

    Extrait de résultat d'UXM
    Extrait de résultat d'UXM
    Extrait de résultat d'UXM
    Extrait de résultat d'UXM
    Extrait de résultat d'UXM
    Extrait de résultat d'UXM

    2 – Déterminer les causes d’un coût d’interaction élevé

    La meilleure manière de comprendre où se trouvent vos coûts d’interaction les plus élevés est de faire un test utilisateur.

    Un test utilisateur est une méthode simple qui consiste à faire utiliser un produit numérique par un échantillon cible d’utilisateurs.

    12 personnes suffisent et ça peut être un peu moins si vous souhaitez vous concentrer uniquement sur certaines fonctionnalités de votre application ou site web.

    Cette analyse permet de déterminer point par point, interaction par interaction, là où se trouvent les endroits qui mériteraient d’être simplifiés et améliorés.

    La méthode qui permet de conduire ces tests se trouve sur notre site et nous vous invitons à télécharger notre document pour vous en inspirer. Vous pouvez aussi, si vous le souhaitez suivre une de nos formations pour aller plus loin dans ce domaine.

    Grâce à un test utilisateur, il est possible de déterminer l’ensemble des points de friction d’un site ou d’une application. C’est une image très précise de l’UX qui vous en dira bien plus longs que de simples web analytics ou des questionnaires en ligne, souvent biaisés.

    Scène d'observation utilisateur avec une personne au premier plan prenant des notes derrière une vitre, tandis que deux personnes discutent autour d'une table équipée d'un microphone dans une salle de réunion.
    Processus d’observation lors d’un test utilisateur

    3- Corriger les défauts de votre site ou application

    Beaucoup de défauts d’un site ou d’une application sont des problèmes de wordings, de manque d’information, d’explication mal données, de mauvais guidage, etc… ce sont souvent des choses faciles à corriger et qui ne prennent pas beaucoup de temps. En revanche, certains problèmes peuvent s’avérer onéreux à corriger et nécessitent parfois de redévelopper certaines parties d’un site.

    Pour ces raisons, il est important de savoir faire le tri entre les différents éléments à corriger et déterminer une feuille de route qui vous aidera réellement à réduire vos coûts d’interaction.

    Corrigez d’abord ce qu’il y a de rapide et pas cher à corriger

    Moins le coût de correction est élevé, plus le retour sur investissement est rapide.

    Autrement dit, corrigez d’abord ce qu’il y a de plus rapide et de moins cher à corriger. Plus vous gagnerez de petites victoires, plus il sera ensuite facile de faire passer des correctifs plus onéreux.

    Autrement dit, tentez de sélectionner parmi vos irritants ceux qui nécessitent les compétences les plus simples et qui sont les plus facile à corriger. Le wording vient souvent au premier rang, mais il peut aussi s’agit de modifications mineures dans le CSS ou dans le code des pages webs.

    Bref, allez au plus vite et au plus simple pour entamer votre feuille de route. Le reste viendra naturellement.

    Et plus vous aurez de petites victoires, plus il vous sera facile de réclamer du budget pour avancer et vous attaquer aux plus gros problèmes.

    Graphique en nuage de points représentant le coût de compétence requise (axe vertical) en fonction du temps de résolution (axe horizontal). Une zone jaune en bas à gauche met en évidence les tâches nécessitant peu de compétences et un faible temps de résolution, tandis que les autres points se répartissent vers des coûts et des temps plus élevés.

    Utiliser les tests A/B

    Dans une phase de correctifs, utiliser les tests A/B sera votre allié le plus précieux.

    Déterminez les bons indicateurs de coûts d’interactions (nb de clic, temps passé, etc) et vérifiez votre correctif avec l’ancienne version. Cela vous permettra toujours d’avancer dans la bonne direction, si vous obtenez rapidement les bons résultats.

    N’oubliez pas qu’un test A/B requiert un certain trafic pour être conduit rapidement. Pensez que vous ne pourrez pas faire un nombre infini de tests pendant l’année. Encore une fois, gardez en tête que les défauts les plus simples à corriger seront ceux qui vous rapporteront le plus.

    4 – Évaluez à nouveau

    Tous les 6 mois, ou tous les ans, vérifiez à nouveau la qualité de votre UX par un test utilisateur de vérification.

    Ces tests n’ont pas forcément besoin d’être aussi complet que le premier test, le but en étant seulement d’obtenir une mesure de l’UX.

    Si vos scores s’améliorent, bravo, c’est que vous avancez dans la bonne direction. Levez le poing en signe de victoire et précipitez-vous dans le bureau de votre chef pour réclamer soit une augmentation, soit plus de moyens.

    Qu’est-ce que rapporte l’optimisation du coût d’interaction ?

    Comme pour tout projet, il est important de connaître son ROI, même si il est parfois difficile à calculer. Nous allons regarder différents cas de figure qui vous aideront à déterminer comment calculer ce ROI.

    Pour une application métier

    C’est le cas le plus facile, car les coûts d’interactions ne sont pas parasités, comme en ecommerce, par des facteurs externes.

    Il s’agit essentiellement dans ce cas de calculer l’amélioration de critères objectifs comme le temps passé à faire des actions, le nombre d’erreurs commises pendant l’exécution de ces actions, etc…

    Vous devez les connaître dès le début et ensuite comparer vos premiers résultats avec les résultats suivants.

    Imaginons que vous êtes une société qui doit traiter la saisie de bons de livraison papier.

    Posez-vous les questions suivantes :

    • Combien de bons arrivez-vous à traiter par jour ?
    • Combien de problèmes sont générés suite à des erreurs de saisie à cause d’une mauvaise ergonomie ?
    • Combien de temps est mis en moyenne pour saisir un bon ?

    Mesurez toutes ces informations objectivement en faisant un test utilisateur, puis recommencez au bout de 6 mois avec votre application corrigée. Et comparez. Si vous avez bien travaillé, vous devriez obtenir une amélioration.

    Calculer son coût reviendra à calculer le coût des salariés assignés à cette tâche et à mesurer le gain de productivité que vous aurez obtenu en améliorant l’ergonomie.

    Pour un service en Saas

    Un peu plus difficile, car on ne peut plus vraiment se fier à la productivité de vos utilisateurs qui n’est pas forcément un de leurs objectifs…. sauf si, évidemment, votre outil en Saas est un outil de productivité.

    Mais dans le autres cas, comment faire ?

    La meilleure solution consiste à utiliser un NPS. Comme le disait Guillaume Gronier, expert des questionnaires, lors de notre webinaire sur le questionnaires, les résultats du NPS sont fortement corrélés à l’UX. Meilleure est l’UX, plus bas sont les coûts d’interaction, meilleur sera votre NPS.

    A vous ensuite de corréler cet indicateur avec d’autres indicateurs business qui vous indiqueront aussi si vos efforts en ergonomie payent.

    Pour un site ou une application de ecommerce

    C’est le cas le plus difficile pour la mesure.

    En effet, trop de paramètres viennent parasiter l’unique expérience ergonomique : la force de la marque, la conjoncture, les prix, etc… Et même un site avec un coût d’interaction élevé peut avoir une bonne performance commerciale, ce qui ne veut pas dire que c’est bien, mais qui prouve que le coût d’interaction en ecommerce, en B2C particulièrement, compte moins que dans les cas de figure cités juste avant.

    A nouveau, le NPS peut s’avérer un indicateur précieux, même s’il est trop grossier.

    Reste le taux de conversion, mais il est indispensable d’arriver à le segmenter en plusieurs catégories afin d’en avoir un vision objective. Une réduction des coûts d’interaction a toujours un impact sur le taux de conversion.

    Si vous travaillez bien, là aussi, vous pourriez voir des résultats probants sur votre taux de conversion.

    Conclusion

    Les coûts d’interaction ont un impact direct sur la satisfaction utilisateur, la productivité et la rentabilité d’un produit. Les réduire permet donc d’améliorer ces indicateurs et permet d’accroître la rentabilité de votre entreprise.

    Pour y parvenir, il est primordial d’utiliser les bons outils de mesures et de savoir faire une bonne analyse.

    C’est une tâche au long cours qui n’apporte pas de ROI immédiat, mais qui, à coup sûr, emmène votre entreprise sur un chemin vertueux dont les résultats augmente dans le temps proportionnellement à la croissance de votre entreprise. Plus celle-ci grandira, plus l’impact sera important.

    C’est donc un investissement rentable qui pourra faire la différence avec vos concurrents peu préoccupés par ces aspects, alors que l’expérience utilisateur est pourtant un des facteurs les plus importants des entreprises dans le numérique.

    Consultez-nous si vous avez besoin d’un accompagnement pour optimiser vos coûts d’interaction.

  • Tendances du ecommerce B2B : retours de Innovation B2B à Paris

    Logo Innovation B2B

    Innovation B2B, c’est un peu la messe du B2B en France, même si on n’en parle pas beaucoup, même si l’évènement peut paraître confidentiel face à des mastodontes comme le Paris Retail Week.

    Mais le fait est que Innovation B2B s’avère incontournable pour qui veut tâter le pouls du B2B et comprendre les tendances à l’œuvre dans un marché qui, somme toute, est bien plus gros que le B2C, même si les acteurs en sont souvent moins connus que leur comparses B2C.

    On vous résume ce qu’on a vu et entendu.

    ANNONCE

    Cet article vous est offert par Wexperience et WEX IT, deux agences spécialisées dans le design et le développement d’applications et spécalisées ecommerce. Découvrez ce que nous pouvons faire pour vous !

    3 constats sur le ecommerce B2B

    C’est Converteo, l’agence conseil, qui ouvrait le bal, en mettant en avant 3 faits incontournables :

    1- Le commerce en ligne est bien le meilleur canal de vente pour le entreprises B2B. Message à ceux qui en sont encore au téléphone et à l’email : il serait temps de vous y mettre et de basculer votre CA online.

    2- Le comportement des acteurs change et se digitalise de plus en plus. 1 chiffre : 1/3 des achats sont désormais réalisés en dehors des heures de travail. C’est un peu le corrélaire du premier point : les acheteurs attendent de la commodité, de la disponibilité 24h/24 et se comportent de plus en plus comme des particuliers

    3 – L’IA est partout. Quand on parle d’IA, on parle aujourd’hui beaucoup d’IA génératives, mais ça n’est pas la seule. Un fait aujourd’hui : 9 acteurs sur 10 utilise de l’IA, qu’elle soit générative ou déterministe. Vous utilisez peut-être déjà de l’IA sans le savoir, mais une chose est certaine, tous les acteurs vus au cours de cette journée sont en plein emballement autour des IA génératives pour en exploiter les pleines potentialités, ce qui est encore loin d’être fait.

    Les défis des grandes entreprises du B2B tracent la voie des plus petits

    Grâce au témoignage des premiers intervenants (SONEPAR, Grands Moulins de Paris, RAJA, Alibaba), il était intéressant de voir en filigrane ce que leurs challenges d’aujourd’hui et leurs constats révèlent de l’état du B2B actuellement :

    Chez Sonepar : transformation du métier commercial

    • Le ecommerce représente 50% des ventes.
    • Le ecommerce est accepté par les équipes commerciales et intégré
    • La problématique principale est la complexité de la relation et donc la recherche de la simplicité dans toutes les interactions. Exemple : un système de récupération de chûtes de câbles électriques qui a permis de rendre cette opération très simple et a créé un cercle vertueux de recyclage et pour les clients et pour Sonepar

    Le digital a engendré une transformation de l’organisation. Les commerciaux sont devenus des conseillers, les autres équipes de la relation client ont été formées au commerce. L’attitude commerciale est aussi devenue beaucoup plus proactive : on attend plus la demande de devis, on va la chercher.

    Problématique des gros et petits clients : nécessité de mettre en place des parcours B2C (paiement par CB, etc), mais aussi de développer des interfaces et des API spécifiques pour les plus gros clients.

    Chez RAJA, création d’une digital factory indépendante et stratégie user centric

    • Pression de la rapidité : les acheteurs sont de plus en plus exigeants pour obtenir un devis. Le délai moyen exigé est de 2 heures, alors qu’il était d’une journée auparavant. Pouvoir y répondre nécessite de mettre en place une nouvelle logistique technique
    • Gérer la diversité des acheteurs qui vont de la TPE au grand compte international. Oblige à mettre en place des parcours très différents

    La réponse à la digitalisation chez RAJA a été la création de la Digital Factory. Business unit gérée par le marketing et indépendante de la DSI, cette dernière agissant comme un prestataire de service pour la Digital Factory. A permis d’obtenir des gains de souplesse et de réactivité, indispensable pour soutenir le rythme de la demande.

    Approche stratégique du digital très user-centric. La roadmap est tracée par les remontées clients en France et à l’international. C’est en suite la Digital Factory sous la houlette du marketing qui rend les arbitrages.

    Grand Moulins de Paris : du ecommerce à la marketplace

    • 40% du CA passe désormais par le ecommerce
    • Le grand changement a été le passage à la marketplace qui s’est avéré être une demande client
    • Le ecommerce a permis de simplifier la relation avec les acheteurs (des boulangers) à cause des horaires décalés
    Bande dessinée humoristique en noir et blanc montrant deux personnages en communication. À gauche, un client perplexe, en train de téléphoner, dit : « J’ai besoin d’un prix pour une référence très rare. » À droite, un conseiller client équipé d’un casque répond : « Tout de suite, cher client ! Je demande à notre super IA et je vous dis ça ! » En dessous, une légende explique : « La SOFRATEC était la seule entreprise au monde à utiliser l’IA pour répondre au client, tout en gardant ses conseillers client.

    Impact et expérimentations avec l’IA

    L’IA a été de toutes les conversations, mais il a été intéressant de voir les différentes approches face à un changement qui s’opère à tous les niveaux des entreprises. Une chose est certaine, les plus grands acteurs utilisent depuis longtemps les IA déteministes pour faire de la prédiction de vente ou du merchandising. La grande nouveauté, ce sont donc les IA génératives et les LLM qui permettent de créer de nouveaux services.

    On en est parfois à l’industrialisation, mais on sent bien quand même que toutes les entreprises présentes expérimentaient encore beaucoup.

    Plusieurs constats :

    • Nécessité d’avoir une gouvernance l’IA. Même s’il peut être intéressant de laisser les collaborateurs expérimenter eux mêmes les IA génératives (après les avoir formés et sensibilisés aux risque. cf Dalkia), il n’en reste pas moins qu’une direction venue d’en haut doit être impulsée pour pouvoir faire des passages à l’échelle et à l’industrialisation. De nombreuses idées générées ne sont pas exploitables à grandes échelles
    • En revanche, les applications sont très multiples et innovantes. Le principal atout est le gain de temps sur de nombreuses opérations :
      • Reconnaissance de documents
      • Génération de sales pitch personnalisés pour les commerciaux
      • Génération de planning de visite personnalisés et optimisés
      • Analyse d’offres fournisseurs complexes
      • Lecture d’appels d’offre
      • Génération de contrats
      • Suivi d’exécution de contrats
      • Planification des tâches
      • Diagnostic et recommandations
      • Analyse de CV
      • Base de connaissance multi-sources

    Dans beaucoup de ces use-cases, les gains observés sont la productivité, mais aussi la réduction des erreurs dans les tâches.

    Chez Dalkia : la recherche en innovation s’est faite par un recensement de toutes les tâches quotidiennes pénibles au sein de l’entreprise et la recherche de résolution par l’IA (70 projets recensés).

    Chez tous les acteurs, les perspectives de IA génératives sont intéressantes, mais tous mettent l’accent sur la sécurité des données. La plupart s’affranchissent des grands modèles et développent des RAG (des systèmes d’IA génératives où la donnée est cloisonnée pour éviter les fuites et le partage impromptu de données entre clients stratégiques).

    Chez Intershop, l’IA n’est plus une nouveauté depuis longtemps, et la solution ecommerce B2B l’intègre à tous les niveaux :

    • Assistance à l’achat
    • Assistance des commerciaux
    • Merchandising optimisé
    • Chatbots

    En conclusion : la digitalisation continue à un rythme effréné et s’impose à toutes les entreprises

    Pour les grandes entreprises, le sujet n’est plus la digitalisation, mais bien la consolidation, l’évolution vers de nouveaux services, l’accélération des ventes en ligne, et, désormais, l’intégration des IA génératives, même si il semble qu’on est encore loin d’applications révolutionnaires et pérennes qui bouleverseraient radicalement les business model.

    Une chose est certaine : pour les entreprises intermédiaires, il n’est pas possible de rester sur des acquis.

    Le ecommerce continue sa progression et est une demande non seulement croissante, mais incontournable. Même si la relation entre commercial et client reste primordiale, elle se transforme peu à peu, dans une relation assistance/aide/résolution de problèmes, tandis que les opérations de ventes, de réachat, de demandes de devis et autres opérations répétitives ou toutes celles qui peuvent être remplacées par une IA se digitalisent sans retour en arrière possible.

    Comme de nombreuses études le font remonter, les jeunes génération d’acheteurs ne veulent plus la même relation avec leur fournisseur et cherchent avant tout à gagner du temps et à se débarrasser de la relation humaine pour les tâches du quotidien.

  • 2025 arrive : 6 stratégies pour améliorer l’expérience client de votre ecommerce

    Un chat roux portant une casquette blanche avec l'inscription "2025" sur un fond jaune.

    Les cadeaux sont déjà presque sous le sapin, vos skis viennent d’être fartés et sont sur le toit de la voiture, vous humez à l’avance l’odeur de la fondue, mais, mais, mais… avant de partir, pourquoi ne prendriez-vous pas encore un peu de temps pour décider de ce que vous ferez l’année prochaine pour booster votre site.

    A l’heure de l’IA, dans un contexte difficile, où l’importance de se démarquer est primordiale, un des grands axes d’amélioration reste l’expérience client.

    Tout le monde le dit : offrir une expérience sans couture, simple, fluide, avec des services qui simplifient la relation et l’achat, compte. Avec une tendance croissante des acheteurs en B2B de passer uniquement par le online, cet axe devient primordial.

    Mais créer une expérience client parfaite ne se fait pas un jour (tout comme Rome, d’ailleurs). Cela nécessite une approche de long terme, progressive, qui met à la fois en jeu des moyens humains, de la technologie et des méthodes.

    Alors, on vous a fait une petite compile de toutes les actions qui nous paraissent indispensables pour arriver à trouver une organisation qui vous permette de créer ces expériences qui feront de vous demain le champion de la vente en ligne.

    1 – Adopter un mode agile d’évolutions de votre plateforme

    La clé, c’est la souplesse, la capacité à pouvoir adapter, modifier ou faire évoluer votre front. Si votre front n’est pas assez souple pour pouvoir mettre en oeuvre rapidement des évolutions et pouvoir les tester, vous resterez coincé dans un vortex d’immobilité qui ne vous permettra pas de capter les besoins et les envies de vos clients ou de vos utilisateurs.

    L’adoption d’une architecture headless, qui permet de décoréler le front du back permet cette possibilité, même si ça n’est pas la panacée. En séparant ce que font ou voient les utilisateurs de votre plateforme de la programmation de ses fonctionnalités profondes, vous offrirez à votre équipe digitale la possibilité de ne pas rester coincé dans des roadmaps longues et lourdes, en inadéquation avec le rythme du marché.

    2 – Expérimenter l’IA

    Une bande dessinée humoristique en deux cases. Dans la première case, deux hommes discutent avec enthousiasme à propos de bots d'IA qui remplacent les équipes de support technique et se comportent comme des humains. Dans la seconde case, un robot d'IA assis devant un ordinateur refuse un appel, invoquant des horaires limités, bien qu'il soit supposé être actif en continu.

    L’IA est partout et on en parle sans arrêt sans que de vrais projets voient le jour ou sans que de vrais bénéfices en soient tirés.

    De source sûre, l’IA est une des clés de l’expérience. En permettant de créer des parcours personnalisés, basés sur le comportement de vos utilisateurs, mais aussi en utilisant de multiples données, vous serez en mesure de créer des interfaces, des outils, des parcours qui répondront mieux aux besoins de vos clients.

    Des solutions existent, pas besoin d’inventer la poudre. En ecommerce B2B, par exemple, il y a Sparque.ai pour améliorer le merchandising de vos offres.

    Mais l’IA peut servir à beaucoup de choses : par exemple, aider vos utilisateurs à mieux trouver un produit ou à demander des conseils. L’IA est une véritable opportunité pour créer des services en lignes qui soulageront vos équipes support ou commerciales, pour ne leur confier que les tâches où elles ont le plus de valeur ajoutée et les débarrasser des tâches où leur plus-value est nulle.

    Besoin d’une agence pour développer votre site ecommerce ? Wexperience est partenaire d’Intershop. Contactez-nous pour nous parler de votre projet !

    3 – Passer à une organisation user-centric

    Passer à une organisation user-centric, c’est en quelque sorte donner les clés de votre roadmap à vos utilisateurs, qu’ils soient vos clients, vos prospects ou vos collaborateurs.

    L’idée, derrière ce concept, est de faire évoluer vos fonctions et vos services en fonction des besoins précis et en co-concevant vos applications, vos services, vos interfaces avec ces utilisateurs.

    C’est faire entrer l’utilisateur finale dans la démarche de conception, à la fois comme initiateur et créateur, mais aussi comme juge de paix, par la force des tests utilisateurs, par exemple.

    Certes, vous restez maître de votre feuille de route, mais vous y injectez les pratiques, les habitudes, les besoins finaux de vos utilisateurs. Vous adoptez leur point de vue et essayez de les satisfaire, plutôt que d’adopter le point de vue de votre entreprise ou du marché.

    4 – Créez votre identité de marque

    Ce point concerne plus les entreprises B2B où la valorisation de la marque semble être un sujet secondaire. Créer une marque, peut, dans un contexte difficile, vous aider à vous démarquer en créant un symbole de confiance et de qualité. La marque doit être déclinée à travers son apparence visuelle, mais aussi à travers des impératifs de qualité que vous devrez définir.

    C’est un travail de longue haleine, mais qui paye à long terme. Et même si l’époque est à la résolution des problèmes dans l’urgence, c’est aussi maintenant que l’avenir se prépare.

    Trouvez ici quelques exemples de sites à l’esthétique et au design soigné qui font ressortir un état d’esprit de marque particulier.

    5 – Rendez votre site accessible

    On compte pas moins de 18 millions de personnes empêchées en France. Cela recouvre de nombreux handicaps permanents, mais aussi des handicaps provisoire ou bien des problématiques d’accès au numérique. Vos clients font aussi partie de cette population, et, peu de sites, en France, prennent la peine de rendre leur site plus accessible en adoptant à la fois des normes qui permettent de mieux coder un site pour le rendre plus accessible à tous, mais également en mettant en place un design qui permette aussi de s’adapter mieux à tous.

    Rendre un site plus accessible, comme nous l’avions écrit dans un article, permet pour un moindre coût d’améliorer son UX pour tous.

    C’est donc un investissement rentable à plus d’un titre.

    L’accessibilité vous intéresse ? C’est le moment de découvrir nos formations.

    6 – Optimisez vos performances

    La performance est le parent pauvre de l’UX, et pourtant, elle compte !

    Quand nous parlons de performance chez Wexperience, c’est bien pour parler des temps d’affichage, de la réactivité de votre site en toute situation, quelque soit la vitesse de connexion et le matériel de vos utilisateurs.

    Optimiser le code et les scripts de votre site sont des moyens pour transformer l’expérience et la rendre plus fluide, par exemple en cas d’affluence de trafic lors de périodes commerciales fortes.

    Avec WEX IT, nous proposons d’ailleurs des prestations d’audits de la performance qui pourront vous permettre de vous faire une idée de votre positionnement dans ce domaine.

    Comment choisir ?

    Vous devez forcément avoir une approche globale quand vous vous intéressez à l’expérience utilisateur (ou client).

    La première des choses à faire est de comprendre où vous en êtes réellement et ensuite de déterminer quels sont les chantiers prioritaires.

    Chez Wexperience, nous aimons beaucoup (et nos clients aussi) commencer par un test utilisateur. Un audit sur un panel de 12 personnes permet de déterminer en moins de deux jours quels sont les points forts et points faibles de votre plateforme du point de vue de vos utilisateurs finaux (clients, prospects et collaborateurs).

    Cet audit est souvent complété par d »autres audits : accessibilité, performance, SEO ou bien même identité de marque.

    L’ensemble permet de figer une photographie à l’instant t de votre site et de fixer les objectifs d’amélioration qui pourront vous permettre d’atteindre de meilleures performances dans le temps.

    Consultez-nous pour un accompagnement !

  • Les sites webs du futur seront-ils sans interfaces ?

    Illustration humoristique montrant deux personnes observant un assistant IA (représenté comme un robot) qui semble en panne, avec des étincelles et des symboles confus émanant de sa tête. Une des personnes dit : "Que se passe-t-il ?", et l'autre répond : "Je ne sais pas. Tout allait bien jusqu’à ce que lui demande d’aller remplir ce formulaire sur le site de l’INPI." Légende en bas : "Les sites de l’administration française étaient un défi insurmontable pour tous les assistants IA.

    Microsoft vient de l’annoncer et ils ne sont pas les premiers, car OpenAI y travaille aussi : des assistants IA qui vont pouvoir nous remplacer dans les tâches du quotidien.

    Pour être plus prévis, des IA ou des bots, comme vous voulez, qui seront capables, par imitation, d’accomplir les mêmes actions que nous sur une interface… c’est à dire, savoir cliquer sur des boutons, remplir des formulaires, exécuter des actions.

    Mais pourquoi faire, me demanderez-vous ?

    Eh bien, comme souvent avec les IA, pour faire le boulot à notre place.

    Imaginez… vous devez remplir un formulaire complexe pour accomplir une démarche administrative…et… disons, vous n’êtes pas très doué avec le web (ça arrive)… eh bien, plutôt que faire la démarche vous même, demandez de la faire à votre bot préféré. Tout simplement en lui envoyant un prompt. Ensuite, il se débrouille. Remplit le formulaire, trouve les informations dont vous avez besoin, vous demande celles qui lui manque (à l’oral, pour rendre l’interaction encore plus simple) et finit par vous demander de la valider, après avoir accompli tout le travail.

    Vous n’aurez même pas mis un pied sur le site où vous deviez faire la démarche. Il vous aura simplement suffit de le demander à votre assistant préféré, sans avoir eu à taper la moindre instruction, rempli le moindre formulaire… tout simplement, pourrait-on dire.

    En fait, ni Microsoft ni OpenAI n’étaient les premiers sur le coup, puisque, en réalité, la palme revient à Rabbit R1. C’était une startup qui avait conçu un assistant à attacher au revers de son col ou sur son poignet, et qui était censé fonctionner exactement de la même façon.

    Appareil photo compact orange avec un écran noir affichant un logo de lapin blanc, accompagné d'une molette et d'une caméra intégrée.
    Le Rabbit R1

    Las, il semblerait que le Rabbit R1 n’ait pas été à la hauteur des enjeux, et que, à cause d’un harware pas assez puissant, n’ait pu réellement aboutir à une révolution.

    Car c’est bien d’une révolution dont on parle.

    Et qui est déjà partiellement à l’œuvre si l’on en croit cet assistant shopping, créé par Perplexity, le fameux moteur de recherche, concurrent de Google, dopé à l’IA.

    La promesse ? Vous demandez à l’assistant de trouver pour vous un produit en lui en faisant la description via un prompt, et il va vous le rechercher sur le Web, vous aider à le choisir, puis à l’acheter. Tout ça, sans avoir à quitter la page de Perplexity. Les ecommerçants vont avoir du mouron à se faire.

    L’assistant de shopping de Perplexity est déjà opérationnel, mais n’est sans doute qu’un petit aperçu de ce que seront réellement les assistants IA dans les années à venir.

    Si Microsoft ou OpenAI parviennent à leurs fins, cela veut dire que ça sera la fin des sites webs tels que nous les connaissons. Pour toutes les interactions complexes, là où se trouvent des formulaires, des actions demandant de l’investissement mental, ou bien trop compliquées à accomplir sans être guidées, les interfaces créés par les designers et les développeurs ne pourraient ne plus être vus que par des robots, et plus par des humains.

    Dès lors, une partie de ces sites pourraient n’être plus que des APIS, accessibles uniquement par des programmes.

    Mais… nous n’en sommes pas là (loin de là), et, pour l’instant, il reste indispensable d’optimiser encore et encore les parcours clients et s’occuper de les rendre les plus faciles à prendre en main, grâce à l’ergonomie.

    Rendez-vous dans 2 ans ! Peut-être que les choses auront changé. Beaucoup changé !

    ➡️ Via Venturebeat : AI that clicks for you : Microsoft’s research points to the future of GUI automation

    ➡️ En savoir plus sur l’assistant shopping de Perplexity : Shop Like A Pro : Perplexity’s new AI-powered shopping assistant

  • En ecommerce B2B, on a le droit de faire des belles landing pages

    La légende voudrait que les sites corporate des grandes marques B2B soient austères, rigoureux, à l’image de leur métier. Mais pourquoi ?

    Au contraire, dans cet océan de tristesse, pourquoi ne pas jouer le contrepied d’un état d’esprit général qui valorise le sérieux, la fiabilité, la rigueur, par des éléments de marque un peu plus fun ?

    Et c’est exactement ce qu’a fait Jaffa, un producteur d’agrume britannique, distribué notamment dans la célèbre chaîne Tesco.

    Le nouveau site de la marque fait la part belle à la joie, la couleur, le plaisir grâce à l’emploi de couleurs fraîches et contrastées, d’animations et de grosses typos qui rappellent le monde de l’enfance et qui sont exactement les traits caractéristiques que la marque veut faire ressentir à ses clients.

  • Refonte de votre plateforme : une opportunité pour innover et se démarquer

    Atelier de menuiserie ou de fabrication artisanale, où plusieurs personnes travaillent sur divers projets en bois, symbolisant la collaboration et la créativité.

    Dans un monde où l’expérience client est reine, la refonte d’une plateforme représente bien plus qu’une simple mise à jour technique. C’est une occasion en or de dépasser le cadre du simple e-commerce et de proposer des services différenciants qui feront de votre marque un leader dans votre secteur. Mais comment maximiser cette opportunité et éviter les pièges courants ? Suivez le guide !

    En résumé :

    Pourquoi refondre ? : Répondre à des besoins techniques et stratégiques.

    Innover dans les parcours : Améliorer ou repenser l’expérience utilisateur.

    Éviter les erreurs : Ne pas tout changer sans vision claire.

    Approche objective : Analyser avec des outils et tests adaptés.

    Exemples et outils : Cas pratiques (Marks & Spencer, Kiloutou) et utilisation de Hotjar et Maze.

    Conclusion : Une démarche structurée pour se démarquer et réussir.

    Cas clients : Kiloutou et Trenois-Descamps

    Illustration humoristique intitulée "9 mauvaises raisons de faire une refonte de site", présentant des dessins caricaturaux avec des exemples absurdes et ironiques de justifications pour refondre un site web, telles que "Les gens n’achètent plus nos produits", "Le boss a dit que sa femme n’arrivait pas à commander sur notre site" ou "Il nous reste du budget, vous avez un mois".

    Pourquoi refondre

    La refonte d’une plateforme intervient souvent pour répondre à des besoins pressants, parmi lesquels :

    • Réduire la dette technique : Une plateforme obsolète coûte cher à maintenir et freine l’innovation.
    • Offrir de nouvelles possibilités fonctionnelles : Les systèmes actuels peuvent limiter les évolutions nécessaires pour répondre aux attentes changeantes des clients.
    • Aligner l’outil sur la stratégie d’entreprise : Par exemple, intégrer plusieurs fronts après une acquisition.

    C’est alors le moment de se poser une question clé : faut-il simplement reproduire l’existant ou profiter de cette refonte pour transformer l’expérience utilisateur ?

    Annonce

    Trois hommes souriants debout côte à côte sur un fond jaune, avec un personnage animé de super-héros vert à gauche

    Webinaire le 19 décembre 2024 : Refonte de site ecommerce, quelle stratégie adopter ? Inscrivez-vous !

    Repensez vos parcours pour mieux servir vos clients

    Refondre, c’est l’occasion d’innover. Pourquoi ne pas imaginer de nouveaux parcours utilisateur, ou encore améliorer ceux existants pour les rendre plus intuitifs et efficaces ? Cela nécessite de bien comprendre vos clients et leurs attentes.

    Les mauvaises raisons de tout changer

    Avant de tout remettre à zéro, attention aux écueils :

    • Repartir à zéro sans vision globale : Ce qui semble mauvais à première vue peut parfois être crucial pour vos utilisateurs.
    • Basé sur des retours clients isolés : Les feedbacks ne sont pas toujours objectifs ni représentatifs.
    • Une interprétation biaisée des statistiques : Une baisse de performance n’est pas toujours liée à l’UX.

    Adoptez une démarche objective

    Pour réussir votre refonte, il est essentiel de croiser les sources d’analyse. Voici quelques outils et méthodes incontournables :

    • Analyse comportementale : Outils comme Hotjar pour observer les parcours en temps réel.
    • Interviews clients : Parlez directement à vos clients et prospects.
    • Tests utilisateurs : Évaluez vos hypothèses avant la mise en œuvre.
    • Benchmark concurrentiel : Identifiez les forces et faiblesses des acteurs du marché.
    Heatmap Hotjar d'une page web, mettant en évidence les zones les plus cliquées par les utilisateurs sur différents appareils (ordinateurs, tablettes, mobiles) pour analyser et optimiser l'expérience utilisateur.
    L'interface de l'outil Maze, utilisée pour définir une mission de test utilisateur en simulant un parcours dans une application bancaire, avec des étapes prévues et un aperçu interactif du prototype sur un écran mobile.

    Hotjar et Maze : 2 outils pour comprendre vos utilisateurs

    Hotjar est une plateforme tout-en-un qui offre des fonctionnalités telles que des heatmaps, des enregistrements de sessions et des sondages pour comprendre le comportement des utilisateurs sur votre site web. Hotjar

    Maze est une plateforme de test utilisateur qui permet de réaliser des tests de prototypes, des études d’arborescence et des sondages pour obtenir des insights rapides et exploitables sur l’expérience utilisateur. Maze

    Ces deux outils sont complémentaires et peuvent être utilisés ensemble pour une compréhension approfondie de vos utilisateurs.

    Détecter et prioriser les améliorations

    Lors de l’analyse, il est crucial de distinguer :

    • Les must-have : Les fonctionnalités indispensables.
    • Les nice-to-have : Les options secondaires qui peuvent être intégrées plus tard.

    Établissez une feuille de route claire et planifiez vos expérimentations :

    • Prototypage et tests : Testez vos idées avant un déploiement global.
    • Mise en service progressive : Limitez les risques en introduisant les nouveautés par étapes.

    L’erreur tragique de Marks and Spencer

    En 2014, la refonte du site web de Marks & Spencer a conduit à un échec majeur, entraînant une chute de 8% des ventes, soit une perte de 55 millions de livres sterling en six mois1. Les principaux facteurs ayant conduit à cet échec sont :

    1. Une confiance excessive dans l’intuition plutôt que dans une approche méthodique et rigoureuse.
    2. Un manque d’analyse approfondie du comportement des utilisateurs. Bien que l’entreprise ait utilisé des données comportementales, elle n’a pas correctement interprété ou appliqué ces informations.
    3. Une focalisation excessive sur la modernisation du design au détriment de la fonctionnalité. Le nouveau site était plus attrayant visuellement, mais les utilisateurs avaient du mal à effectuer des actions essentielles comme les réservations.
    4. L’absence de tests suffisants avant le lancement. Une approche par étapes avec des tests A/B aurait pu révéler les problèmes avant un déploiement complet.
    5. La négligence des éléments qui fonctionnaient bien sur l’ancien site. La refonte a supprimé certaines fonctionnalités efficaces sans les remplacer adéquatement.

    L’importance du redesign

    L’apparence graphique joue un rôle clé dans l’expérience utilisateur :

    • Préserver votre ADN : La refonte ne doit pas déstabiliser vos clients fidèles.
    • Créer une identité forte : C’est souvent une opportunité en B2B, où les marques manquent parfois d’identité visuelle.
    • Raconter une histoire : Faites de votre plateforme le reflet des valeurs et ambitions de votre entreprise.
    Site web de letelegramme.fr avant et après sa refonte en 2020
    Exemple de refonte de site pour le quotidien régional Le Télégramme
    Le site web mobile de Letelegramme.fr avant et après refonte en 2020

    Téléchargez notre livre blanc

    La mise en œuvre : un projet à hauts risques

    Refondre une plateforme est un projet ambitieux, mais risqué. Voici comment limiter les dangers :

    1. Communiquez avec vos clients : Informez-les en amont des changements à venir.
    2. Sollicitez leur feedback : Utilisez des questionnaires, le NPS ou des métriques UXM pour évaluer leur satisfaction.
    3. Anticipez un retour en arrière : Préparez une solution pour corriger rapidement une fonctionnalité qui ne convainc pas.

    Enfin, une architecture headless peut offrir la flexibilité nécessaire pour s’adapter rapidement aux évolutions futures.

    Lire aussi : Avantages et inconvénients des architectures headless en ecommerce B2B et Faire évoluer un site sans heurter « en plein vol » le mur des habitudes

    Accessibilité, performance et SEO

    Intégrer l’accessibilité dès l’audit et après la refonte

    L’accessibilité est essentielle pour inclure tous les utilisateurs et respecter les normes comme le RGAA ou les WCAG. Testez l’accès au site (lecteurs d’écran, navigation clavier) dès l’audit, et continuez après la refonte avec des contrôles réguliers et une sensibilisation des équipes. Cela améliore l’expérience utilisateur et renforce votre image.

    Prendre en compte le SEO pour préserver le trafic

    Une refonte mal gérée peut nuire à votre référencement. Identifiez les pages clés, mettez en place des redirections 301 et suivez les performances SEO après la refonte. Ces actions protègent votre visibilité et limitent les pertes de trafic.

    Performance technique et commerciale : un lien direct

    Un site lent pénalise l’expérience utilisateur et les ventes. Testez la vitesse de chargement, optimisez les fichiers (images, CSS/JS) et utilisez des outils comme le lazy loading. Une bonne performance technique booste conversions et fidélité client.

    Un audit efficace doit intégrer accessibilité, SEO et performance pour garantir le succès de votre refonte.

    Conclusion

    La refonte d’une plateforme est bien plus qu’un défi technique : c’est une opportunité stratégique. Profitez-en pour réinventer l’expérience client, raconter une nouvelle histoire, et vous démarquer durablement de vos concurrents. Avec une démarche centrée sur l’utilisateur, des outils adaptés, et une stratégie progressive, vous avez toutes les cartes en main pour réussir.

    Interface de location de matériel en ligne du site Kiloutou. Elle présente différentes catégories de matériel disponibles à la location, avec des exemples de véhicules et d'équipements, ainsi que leurs tarifs et disponibilités dans les agences

    Focus : comment Wexperience a accompagné l’enseigne Kiloutou dans la refonte de sa plateforme B2B et B2C

    Accompagnement continu de l’enseigne sur de nombreux projets, sur le volet études centrées utilisateur, et la production en support des équipes internes de l’enseigne.

    Refonte complète du site kiloutou.fr :

    • Audit ergonomique en amont de la refonte, via la méthode des tests utilisateurs qualitatif
    • Création d’un nouvel univers graphique
    • Wireframing desktop et mobile
    • Tests utilisateurs sur prototype animé.
    • Maquettage graphique

    Un site ergonomiquement pensé et structuré pour répondre à la cible BtoB et BtoC. 

    Très forte augmentation des performances du site depuis sa mise en ligne, et forte adhésion des agences locales, grâce à des actions de communication menée localement.

    www.kiloutou.fr

    Accompagnement à la refonte de Trenois-Descamps

    Trenois Decamps, expert en quincaillerie professionnelle depuis plus de 150 ans, offre aux artisans et professionnels du bâtiment une gamme complète de produits et services de qualité.

    Refonte ergonomique et graphique complète :

    • Tests utilisateurs sur l’existant avant refonte
    • Conception wireframe pour revoir les principes de navigation, une meilleure structuration de l’activité de vente en ligne, en cohérence avec les agences locales…
    • Création d’un nouvel univers graphique
    • Tests utilisateurs sur prototype animé (sur wireframes)
    • Maquettage graphique mobile et desktop de l’ensemble du site

    Au delà des parcours e-commerce qui tiennent compte des particularités et processus BtoB, création de configurateurs en ligne.

    www.trenois.com

    Page web du site Descamp, spécialisé dans la vente d'outillage électroportatif et de ses consommables. Elle affiche diverses catégories d'outils électriques, incluant des perceuses, des scies, et des rabots, avec des images illustratives pour chaque type de produit.
  • La fin des dark pattern sur les sites des compagnies aériennes ?

    Ceux qui ont commandé un billet sur le site d’une compagnie aérienne le savent, ne pas se faire tromper par les multiples options qui sont proposées est un presque un exploit !

    Aux États-unis, une commission du Sénat s’est penchée sur le problème et à découvert que les dark patterns qu’utilisaient les compagnies aériennes lowcost pouvaient être rentables, très rentables.

    Entre 2018 et 2024, 5 compagnies low-cost américaines ont réussi à dégager un chiffre supplémentaire de 12,4 milliards de dollars !

    `Capture d'écran montrant des exemples de choix tarifaires pour des vols avec différentes options de bagages, y compris les tarifs "Value", "Regular", "Plus" et "Flexi Plus", suivis d'illustrations de pratiques de conception incitant à ajouter des options de bagages via des visuels et des coûts additionnels.`
    Exemple de dark pattern, tiré de l’étude Dark Pattern in the Travel Industry

    La technique est simple : attirer le chaland avec les tarifs les plus bas possibles sur un vol, puis imposer de nombreuses options pour faire monter le prix.

    • Choisir un siège à côté de ceux avec qui on voyage
    • Pouvoir prendre une valise
    • Pouvoir avoir le wifi à bord
    • etc

    C’est bien simple, ces compagnies tentent de tout facturer, et, comme l’a prouvé l’étude de cette commission, souvent avec des prix hors de proportion proportion avec le service rendu.

    Cela soulève une question paradoxale. Bien que l’utilisation des dark patterns soit une pratique malhonnête, elle semble être extrêmement rentable, et les clients n’ont pas l’air de se rebeller outre mesure. Alors faut-il utiliser des dark patterns ?

    La commission en charge du problème en décidera très bientôt, et on peut deviner d’avance qu’elle la sanctionnera, comme cela a déjà été fait.

    Pour en savoir plus sur toutes les mauvaises habitudes de ces compagnies, on vous conseille de télécharger cette très bonne étude : Dark Patterns in the Travel Industry (pas d’email demandé, accès libre). L’idée n’est pas de vous en inspirer, mais plutôt de comprendre ce que vous ne devriez pas faire.

    Via Fast Company : Airlines redesigned the way you choose your site and raked in $12.4 in the process

  • Zalando tire sa croissance du ecommerce B2B

    Empilement de chaussures blanches sur un piédestal dans un décor minimaliste avec un fond jaune, logo Wexperience en bas à gauche.

    Zalando est un acteur majeur du ecommerce B2C, mais la place que prend le B2B est croissante dans son activité.

    Depuis plusieurs années, la célèbre place de marché allemande, tout comme Amazon en son temps, tire parti de ses infrastructures et de ses services pour en tirer profit.

    Ainsi, les chiffres sont plus qu’édifiants.

    Au dernier trimestre, le chiffre d’affaires brut de Zalando B2B a bondi de 11,1 % en un an, atteignant 239,7 millions d’euros . L’année dernière, à la même période, on parlait de 215,8 millions d’euros . C’est donc une croissance trois fois supérieure à celle du GMV total du groupe sur la même période.

    La directrice financière de Zalando explique :

    « Le business B2B continue de surperformer, avec une croissance à deux chiffres de 11,1 %. Cette performance écrase celle du chiffre d’affaires global du groupe. »

    Le secret ? Les services de gestion des commandes et surtout la solution Zalando Fulfillment Solutions (ZFS), qui atteint désormais une maturité qui en font un backbone solide de l’activité totale de Zalando.

    Quest-ce que le ZFS ?

    Un programme tout en un qui qui simplifie la vie des partenaires B2B. Ils gèrent tout, de A à Z, pour un max d’efficacité.

    Au centre de tout se trouve ZEOS, la plateforme B2B de Zalando dédiée à la gestion logistique multicanale pour les marques et les détaillants de mode et de lifestyle en Europe.

    Au dernier trimestre, c’est ASOS qui a rejoint ZEOS et vient donc naturellement renforcer son business model.

    Désormais, ZEOS gère les commandes de neuf grandes plateforme de e-commerce, plus les boutiques des marques de Zalando.

    Via Digital commerce 360

  • Avantages et inconvénients des architectures headless en ecommerce B2B

    Une femme en robe se tient devant un mur composé de cubes flottants de différentes tailles, avec un logo "wexperience crafter de digital" en bas à gauche.

    Synthèse rapide de l’article

    (aller au debut de l’article)

    Introduction

    • Agilité en e-commerce : Importance de l’agilité pour des changements rapides.
    • Solutions headless : Séparation du front-office et du back-office pour faciliter les développements.

    Qu’est-ce qu’une architecture headless ?

    • Définition : Séparation du front-end et du back-end via des API.
    • Avantages : Flexibilité, personnalisation, et intégration de technologies modernes.

    Évolution du marché B2B

    • Transition numérique : 80 % des interactions B2B seront en ligne d’ici 2025.
    • Étude IDC pour Shopify : Tendance croissante vers l’adoption de solutions headless.

    Avantages du commerce headless pour le B2B

    • Personnalisation : Adaptation des interfaces pour différents canaux et audiences.
    • Flexibilité technologique : Utilisation de technologies variées pour le front-end.
    • Agilité et évolutivité : Développement et mise à jour indépendants des fonctionnalités.
    • Intégration : Synchronisation avec ERP, CRM, PIM, etc.

    Inconvénients de l’approche headless

    • Complexité : Gestion et mise à jour plus complexes.
    • Maintenance : Risque de passer plus de temps à maintenir les systèmes.
    • Surcoûts : Nécessité de ressources pour garantir la performance.
    • Dépendance aux API : Problèmes potentiels de stabilité et de performance.

    Adoption du headless par les entreprises B2B

    • Maturité digitale : Nécessité d’une certaine maturité pour adopter le headless.
    • Exemple de RAJA : Utilisation réussie de l’architecture headless.
    • Critères de choix : Analyse des besoins sur les 5 ans à venir.

    Stratégie de refonte

    • Approche progressive : Intégration progressive de la plateforme.
    • Solution spécialisée : Nécessité d’une solution dédiée au B2B.
    • Cloud : Avantages de choisir une solution cloud.
    • Améliorations progressives : Réétudier les points forts et faibles du site, discuter avec les clients.

    Intershop comme solution B2B

    • Partenariat avec WeX IT : Intershop offre souplesse, évolutivité, et intégration de nombreux services.
    • Caractéristiques techniques : Architecture découplée, approche API-first, PWA basée sur Angular, et intégration avec des systèmes tiers.

    Retrouvez nos prestations en développement d’applications sur wexit.fr


    Introduction

    En ecommerce, comme pour tout, l’agilité est un impératif qui permet d’impulser rapidement des changements à votre site. Mais entre dire que l’on est agile et l’être vraiment, il.y a parfois un gouffre.

    Depuis quelques années, les DSI favorisent les solutions ecommerce headless, qui décorrèlent les développements du front-office (ce que voient vos clients et utilisateurs) du back (ce qui est le cœur technique de votre plateforme). L’intérêt de cette architecture technique permet de ne pas s’embourber dans des développements lourds pour des changements fonctionnels de surface.

    Existant depuis longtemps en ecommerce B2C, ces architectures pénètrent peu à peu le marché du B2B et permettent réellement de faire la différence dans le long terme.

    Mais qu’est-ce qu’une architecture headless ?

    Comment peut-on la mettre en œuvre ?

    Quels en sont les inconvénients ou les avantages ?

    On répond à toutes vos questions dans cet article, qui, nous l’espérons, satisfera votre curiosité et vous donnera envie d’aller plus loin avec le headless.

    C’est parti !

    Sculpture humoristique représentant un sculpteur grec sculptant une statue sans tête, avec des proportions classiques mais des détails absurdes.

    Qu’est-ce qu’une architecture headless ?

    Une architecture headless en e-commerce désigne une séparation entre le front-end (interface utilisateur) et le back-end (système de gestion des données et des fonctionnalités). Contrairement aux architectures traditionnelles où les deux sont intimement liés, le headless permet au front-end de communiquer avec le back-end via des API. Cela offre une grande flexibilité pour créer des expériences utilisateur personnalisées sur divers canaux (sites web, applications mobiles, bornes interactives, etc.) tout en s’appuyant sur un système centralisé pour la gestion des produits, commandes et paiements. Cette approche facilite les évolutions rapides, améliore les performances et permet d’intégrer des outils ou technologies modernes sans refonte complète du système.

    Pendant longtemps, les ventes B2B en gros étaient réalisées manuellement – par téléphone, fax ou email. Mais cela change rapidement : d’ici 2025, 80 % de toutes les interactions de vente B2B se dérouleront en ligne. L’acheteur B2B type évolue également. Les millennials représenteront bientôt 70 % des acheteurs B2B, et ils s’attendent à des expériences d’achat fluides, rapides, et, pourquoi pas, agréables.

    Une enquête de l’institut IDC pour Shopify auprès de 1000 entreprises à travers le monde a révélé que :

    • 29 % utilisaient une plateforme full-stack, mais 91 % prévoyaient de passer au headless en adoptant un back-end full-stack et un front-end composable.
    • 45 % utilisaient un back-end full-stack et un front-end composable, mais 74 % de ces entreprises passaient à une approche entièrement headless et modulaire.
    • 27 % utilisaient des plateformes de commerce électronique SaaS entièrement headless et modulaires.

    Ces statistiques montrent clairement une chose : les ecommerçants font évoluer et innovent leurs stratégies technologiques à un rythme rapide.

    Quels sont les avantages du commerce headless pour le B2B ?

    Des fronts personnalisés pour chaque canal et chaque type d’audience

    Avec une architecture headless, il devient permis de personnaliser entièrement les parcours et les expériences selon les marques et la cible utilisateur, que ce soit des clients ou même vos collaborateurs.

    Si vous avez plusieurs shops, chaque shop aura sa propre interface avec sa propre ergonomie, mais aussi avec ses propres fonctionnalités. Il sera même possible de personnaliser ces shops pour chaque typologie ou groupe d’utilisateurs.

    Si vous vous adressez à un marché D2C ou B2B, il deviendra donc beaucoup moins onéreux et plus simples de créer ces différentes interfaces.

    La possibilité d’utiliser les technologies qui conviennent le mieux à vos développeurs

    Le headless est agnostique, c’est à dire que n’importe quelle technologie front peut s’adapter à votre back-office grâce aux API.

    Autrement dit, quelque soit les compétences et les connaissances de vos équipes techniques, il n’est pas nécessaire qu’elles adoptent toutes la même technologie, les mêmes outils ou les mêmes framework. Cet aspect est primordial quand il s’agit de gérer les sites de multiples sociétés appartenant à un même groupe, mais utilisant une plateforme unique.

    Plus d’agilité et d’évolutivité

    Avec le front-end et le back-end séparés, les développeurs peuvent travailler sur les fonctionnalités et les améliorations du site web séparément, et les lancer indépendamment. Cela leur permet d’accélérer l’intégration de nouvelles fonctionnalités et mises à jour sans s’inquiéter d’impacter d’autres parties du site.

    Les développeurs peuvent également utiliser des frameworks plus modernes, des bases de code et d’autres ressources sur le front-end pour améliorer les performances.

    La mise à l’échelle indépendante des ressources est également possible, permettant une réponse plus agile et flexible à la croissance et à la demande accrue.

    Une meilleure intégration avec vos outils quels qu’ils soient

    Lorsque votre site de commerce électronique utilise une architecture headless, vous gagnez en flexibilité pour vous intégrer à vos systèmes essentiels via des API. Ces systèmes peuvent inclure l’ERP, le CRM , l’IMS, le WMS et le PIM.

    • ERP : Une intégration avec votre ERP fournit une synchronisation en temps réel des données produits, assurant une disponibilité précise des produits sur différentes boutiques front-end. Elle vous permet également d’automatiser le routage et l’exécution des commandes en fonction des préférences des clients, et de fournir aux clients une vue holistique de leurs transactions.
    • CRM : Lorsqu’un site web headless est intégré à un CRM, les données clients sont centralisées sur tous les points de vente, facilitant les interactions personnalisées, les recommandations de produits sur mesure et les campagnes marketing ciblées. Vos équipes du service client auront également accès à des données complètes pour mieux aider les clients.
    • PIM : Si vous utilisez un PIM, l’intégration avec votre site de commerce électronique headless garantira la cohérence de vos données produits sur différentes vitrines. Elle vous permet également de fournir des descriptions de produits plus détaillées et cohérentes dans tout votre catalogue. Les intégrations PIM peuvent également alimenter des recommandations de produits personnalisées.

    Au-delà de ces trois intégrations clés, une approche headless permet aux entreprises B2B de s’intégrer à des technologies tierces avancées comme les chatbots, les assistants vocaux et les outils d’IA. Tout cela aboutit à une expérience client véritablement moderne, quel que soit le nombre de types de clients que vous avez.

    Illustration humoristique d'un homme en costume tombant amoureux d'une jeune femme dynamique après qu'elle a adopté une architecture headless pour leur site e-commerce.

    Inconvénients de l’approche headless

    Il est vrai que l’adoption d’une approche headless peut vous apporter plus d’agilité et de personnalisation, mais elle augmente également les chances que votre site web et votre stack technologique deviennent plus complexes et gourmands en ressources au fil du temps.

    Complexité accrue

    Si vous n’êtes pas prudent dans la planification et la mise en œuvre de votre architecture headless, elle peut « s’étendre » au fil du temps à mesure que de nouvelles fonctionnalités sont ajoutées et que les systèmes sont intégrés. Cela signifie plus de travail pour documenter, gérer et mettre à jour chaque partie de la stack technologique, et maintenir la synchronisation entre le front-end et le back-end.

    Chaque nouvelle fonctionnalité ajoutée à votre architecture devra être gérée et mise à jour régulièrement. Chaque amélioration ajoute également des points de défaillance à votre site web B2B, nécessitant plus de temps et de ressources dédiés à la sécurité, aux tests et à la documentation..

    Attention à la balance entre maintenance et innovation

    Si votre entreprise lance plusieurs front-ends sur différents canaux, chacun nécessitera du temps de développement et de support. À mesure que votre stack technologique devient plus complexe, vos développeurs pourraient alors passer plus de temps à maintenir et à mettre à niveau les systèmes existants plutôt qu’à innover dans le processus d’achat et l’expérience client.

    Il est donc primordial de trouver un bon équilibre entre innovation et maintenance pour éviter dans le piège d’une maintenance perpétuelle qui ne crée pas de valeur pour les clients ou vos collaborateurs.

    Une architecture headless peut également entraîner des surcoûts cachés. Pour éviter les problèmes de performance, vous devrez dédier des ressources pour garantir que votre infrastructure évolue parallèlement à vos besoins en puissance de traitement et en bande passante. Mais cela est limité désormais par des solutions comme Intershop, dont toute l’infrastructure est en train d’être déportée dans le cloud.

    Dépendance aux API

    Les API sont toujours à double tranchant en ce qui concerne le développement de sites de commerce électronique B2B. Comme nous l’avons mentionné précédemment, les architectures headless utilisent des API pour communiquer entre les systèmes front-end et back-end, ainsi que d’autres intégrations. L’inconvénient est que tout problème de stabilité et de performance d’une API pourrait impacter votre entreprise.

    Les API se mettent également à jour et changent au fil du temps, obligeant les développeurs à gérer différentes versions et à assurer la compatibilité ascendante, en particulier lorsqu’ils traitent avec plusieurs intégrations. De plus, à mesure que davantage d’appels API sont effectués, il y a plus de potentiel pour des problèmes de performance. L’optimisation continue, la mise en cache et l’équilibrage de charge au niveau de l’infrastructure sont souvent nécessaires pour maintenir votre site performant et offrir des expériences utilisateur rapides.

    Votre entreprise B2B devrait-elle opter pour le headless ?

    De toute évidence, le headless s’adresse aux entreprises ayant une certaine maturité digitale, mais aussi un besoin de déployer des front variés pour des cibles variées, des marchés variées et même aussi des pays variées.

    Un des meilleurs exemple en France de marque utilisant toutes les capacités du headlesse est RAJA, le leader français et européen de l’emballage.

    Si vous démarrez dans le ecommerce, la plupart des solutions du marché sont aujourd’hui headless et permettent plus ou moins d’offrir toute la souplesse nécessaire à vos opérations.

    Le passage au headless n’est pas une option, mais les véritables questions à se poser sont de savoir si la solution que vous choisirez répondra bien à vos objectifs et ambitions. L’important est donc d’être capable d’analyser ces besoins sur les 5 ans à venir et de savoir si les solutions que vous scrutez peuvent y répondre.

    Points communs des entreprises qui passent au headless

    • Approche ecommerce multicanale
    • Approche multimarques ou place de marché
    • Besoin de souplesse au niveau des filiales ou des segments de marché
    • Nécessité de ne plus se coltiner les problèmes d’infrastructe : laisser ça à l’éditeur de la plateforme
    • Souplesse dans les fonctionnalités et les parcours clients / nécessité de pouvoir les personnaliser
    • Possibilité d’avoir plusieurs stacks techniques cohabitant
    • Approche best-of-breed : pouvoir intégrer différents types de solution à sa plateforme quelque soit la marque, le pays ou l’équipe digitale

    Quelles sont les bonnes questions à se poser ? / Stratégie de refonte

    Le passage au headless, vous l’avez compris, n’est pas un mince chantier. Et s’il peut être fait en mode big bang, mieux vaut une approche progressive, de test & learn, qui permette d’intégrer progressivement la compétence et la maîtrise de la plateforme.

    Nous accompagnons nos clients à la fois dans la réflexion et la réalisation de ces plateformes.

    Choisir une solution spécialisée dans le B2B

    Nécessité de passer par une solution dédiée au B2B. Adapter une solution B2C nécessite parfois trop d’adaptations et fait perdre du temps à développer des besoins typiques du B2B déjà intégrés dans de nombreuses plateforme spécialisées.

    Dans le Cloud

    Choisir une solution dans le cloud. Pourquoi s’embarrasser avec les coûts d’hébergmeent, d’administraiton et de sécurité quand votre éditeur de solution le fait pour vous. Intershop ne propose plus désormais sa solution qu’en Saas. C’est une préoccupation en moins pour votre DSI et un choix.

    Refondez en douceur

    Si vous partez d’un existant, c’est l’occasion d’apporter des améliorations, mais pas trop. Faites les bons choix.

    • Réétudiez les points forts et points faibles de votre site.
    • Discutez avec vos clients.
    • Si vous implémentez des nouveautés co-créez avec eux.

    Bref, profitez d’une refonte pour améliorer votre service et vos parcours, mais, encore une fois, ne faites pas de big bang.

    Architecture de la plateforme de commerce Intershop utilisant l'IA, avec points de contact utilisateur, médiation API, composants modulaires, workflows low-code et systèmes de référence pour une solution flexible et enrichie.

    Et si Intershop était votre prochaine solution B2B ?

    Wexperience, à travers WEX IT est partenaire d’Intershop, plateforme ecommerce B2B. Créée, il y a plus de 20 ans, Intershop a suivi toutes les évolutions du ecommerce et s’impose désormais comme une des meilleures solutions de ecommerce B2B dans le monde.

    Totalement headless, Intershop apporte beaucoup de souplesse aux entreprises qui cherchent une solution évolutive, scalable, et capable d’intégrer de nombreux services.

    Quelques caractéristiques

    La plateforme e-commerce B2B d’Intershop présente plusieurs caractéristiques techniques essentielles en matière d’architecture headless :

    Architecture découplée (headless) : Intershop sépare le front-end (interface utilisateur) du back-end (logique métier), permettant ainsi de fournir différentes interfaces pour divers canaux commerciaux, tels que des applications web, mobiles ou des terminaux spécifiques.

    Approche API-first : Toutes les fonctionnalités sont exposées via des API REST, facilitant l’intégration avec divers points de contact et assurant une communication fluide entre le front-end et le back-end.

    Architecture composable : La plateforme est modulaire, composée de différents composants métiers autonomes (Packaged Business Capabilities – PBCs), permettant aux entreprises de sélectionner et personnaliser les composants selon leurs besoins spécifiques.

    Progressive Web App (PWA) basée sur Angular : Intershop propose un front-end PWA utilisant Angular, offrant une expérience utilisateur réactive et indépendante, communiquant avec le back-end via des APIs.

    Intégration avec des systèmes tiers : Grâce à son architecture headless et à ses APIs, Intershop s’intègre aisément avec des systèmes externes tels que des CMS, CRM ou ERP, permettant une flexibilité et une adaptabilité accrues aux besoins spécifiques des entreprises.

    En savoir plus sur Intershop

  • Ecommerce B2B : pourquoi copier les parcours B2C n’est pas forcément une bonne idée

    En B2B, on a tendance à vouloir reproduire les parcours clients du B2C. Cela semble si simple et permet de gagner du temps. Mais cette bonne idée en apparence n’est-elle pas un piège ?

    Illustration montrant un parcours client digital B2B

    Quand le B2C devient un enfer pour le B2B

    Imaginez…

    Un cadre de l’industrie doit recommander des centaines de pièces pour alimenter sa chaîne de production. Il se rend sur le site d’un nouveau fournisseur, et pendant qu’il consulte son catalogue, il reçoit des alertes et des messages. Plutôt que de prendre telle pièce, on lui propose d’en prendre d’autres que beaucoup d’autres clients « ont aimé ».

    Quand il arrive sur une fiche produit, on lui dit que « Vite, 3 autres clients sont en train de consulter ce produit et qu’il n’en restera bientôt plus ». Le site est très beau, les photos sont pleines pages, il y a des gros plans magnifiquement photographiés de certaines des pièces qu’il veut acheter….

    Illustration montrant un homme commandant sur un site internet

    Vous m’avez compris 🙂 Voilà ce qui pourrait se passer si on adoptait les parcours B2C pour le B2B. Un non sens.

    Wow, mais cet article, me direz-vous, contredit un peu ce que nous racontions dans nos précédents articles, non ?

    Non, il est surtout destiné à apporter un peu de nuance à cette affirmation qu’il faut s’inspirer des parcours clients B2C pour le B2B. Ce qui est vrai lorsque l’on créer des parcours d’achats qui doivent être similaires au B2C.

    Exemple : beaucoup d’acheteurs de la Plateforme du Bâtiment utilise le site comme un site B2C. Rien à redire dans ce cas, s’inspirer du B2C peut être extrêmement pertinent et faire gagner du temps dans la conception des parcours d’achat, mais parfois, et même souvent, les parcours en B2B sont bien plus complexes que cela.

    Capture d'écran du site La Plateforme du Bâtiment
    Sur la Plateforme du bâtiment, les parcours d’achats sont similaires au B2C, parce que les comportements d’achat de la cible utilisateur sont similaires à ceux du B2C.

    Pourquoi il faut prendre en compte la réalité plus complexe du B2B

    Dans de nombreuses entreprises, les parcours d’achat impliquent plusieurs acheteurs, des processus de validation, des commandes complexes pouvant comprendre des centaines de références à la fois, des temps de décision long-termistes. Bref, rien de ce qu’on retrouve dans le B2C.

    Dès lors, comment ne pas se fourvoyer, et comment construire ces parcours d’achat ? Car, ne nous y trompons pas : ça n’est parce que c’est du B2B que ces parcours doivent être complexes et que l’expérience d’utilisation ne doivent pas être prises en compte, bien au contraire ! L’ergonomie et la facilité d’usage des interfaces sont primordiales si vous voulez que votre site offre un service à la hauteur de vos produits.

    Négliger cet aspect de votre ecommerce, c’est comme négliger totalement son service client. Or, en B2B, le service client est primordial si on veut réussir une vente.

    Oui, mais comment faire ?

    Pour construire une bonne expérience, il faut d’abord bien comprendre ses clients et prospects

    Comprendre vos clients doit aller plus loin qu’une simple classification en taille de d’entreprise ou en listage de fonctionnalités qu’on empilerait les unes sur les autres sans cohérence.

    Dans le B2B, les modalités d’achat sont différentes d’un marché à l’autre, voire d’une entreprise à l’autre dans le même marché. Chacune a ses besoins spécifiques, ses méthodes spécifiques, son organisation spécifique, et vous devez absolument prendre en compte ces spécificités. Vos acheteurs sont soumis à un environnement souvent omnicanal, n’ont pas tous les mêmes habilitations, doivent collaborer pour effectuer un achat.

    Bref… c’est compliqué.

    Ce ne sont donc pas des clients B2C, et vous devez donc, non pas non plus viser des objectifs de conversion, comme en B2C, mais bien des objectifs de service, à savoir, comment assister au mieux vos clients dans leur acte d’achat. En B2B, la conversion n’est pas issue d’un geste impulsif, mais d’un acte réfléchi impliquant parfois de nombreux intervenants et après des réflexions longues et complexes.

    S’inspirer du B2C peut être une bonne idée, mais n’est qu’un aspect limité de la réponse à la question que vous devez apporter à vos « futurs » et actuels clients.

    Illustration montrant des clients dans leur milieu naturel

    Quelles questions se poser avant de concevoir des parcours performants ?

    Posez-vous les bonnes questions :

    • Quel est le but de la recommandation produit ? Faire du upsell ou aider vos acheteurs à ne pas faire des erreurs ?
    • Est-il pertinent de mettre de la publicité dans la navigation ?
    • Un simple panier est-il suffisant ? Ne faut-il pas permettre d’en avoir plusieurs afin de comparer les devis ?
    • Devez-vous offrir la possibilité d’ajouter des étapes d’approbation de la commande par une personne tierce ?
    • Etc Etc

    Se fixer les bons objectifs et ne pas avoir une vision simplificatrice de la vente en ligne

    Cela peut paraître paradoxal, mais cette philosophie, peut-être contre intuitive à première vue, peut, au contraire, mener vers une relation de fidélité à long terme.

    Prenons cette marketplace, par exemple, qui, à une certaine époque, offrait la possibilité à ses clients de comparer les prix de sa place de marché avec ceux d’autres fournisseurs extérieurs.

    Les utilisateurs pouvaient uploader littéralement une liste d’articles de la concurrence afin de pouvoir les comparer rapidement avec ceux de la marketplace.

    Etrange, mais pas tant que cela.

    Les opérateurs de la marketplace avaient compris qu’un des enjeux de son marché était d’arriver à fournir les meilleures marges à ses clients. En offrant cette possibilité qui, certes risquait d’envoyer certains clients ailleurs, elle engendrait en réalité un processus vertueux.

    Elle s’imposait comme un partenaire honnête et transparent.

    Et elle se donnait, en plus, la possibilité d’avoir une vigie sur les tendances et les prix du marché, qu’elle pouvait finalement répercuter sur sa propre place de marché.

    Mais, pour y parvenir, on le voit, il fallait qu’elle sorte d’une vision réductrice de ses clients et s’intéresse vraiment de près à leurs habitudes (voir notre article à ce sujet, ainsi que notre article sur les marketplaces).

    3 approches pour apprendre à analyser vos clients

    Le plus important est de savoir à qui l’on s’adresse, bien sûr : vos clients, mais aussi vos futurs clients. Et n’oubliez pas cela. Si vous êtes en phase de conquête, ce n’est pas à vos clients que allez vous devoir vous adresser en premier, mais à vos futurs clients.

    Définissez clairement leurs caractéristiques et besoins

    Essayez de comprendre quels sont leurs enjeux, leur painpoints, qu’est-ce qu’ils désirent au fond d’eux mêmes, en plus de vos produits qui sont sans doute les meilleurs du monde 😉 ?

    Vous pouvez certes passer par des études de marché, mais n’oubliez pas non plus d’avoir des approches qualitatives et d’interviewer vos clients, de passer du temps avec eux… et comme je le disais, d’aller voir ailleurs aussi… c’est même ce qui est le plus important (Wexperience peut d’ailleurs vous aider pour cela).

    Etudier la concurrence

    Mais, sachez que vous pourrez difficilement vous déguiser en client et avoir accès à tous leurs services. Cette étude vous apportera certainement une vision des choses, mais qui demeurera partielle, et qui, d’ailleurs ne vous garantira pas contre les errements de vos propres concurrents. Qui dit qu’ils font bien les choses ? Cette méthode a ses limites.

    Co-concevez !

    Pour moi, c’est le maître mot. Ne travaillez pas seul dans votre coin, travaillez avec vos clients. Faites leur faire des tests, concevez des prototypes avec eux… essayez de voir comment vous pourriez non seulement leur fournir un bon service, mais faire que ce service les soulage et améliore leur vie d’acheteur. C’est sans doute là que vous trouverez les meilleurs insights pour fournir le meilleur service (là encore, Wexperience peut vous aider).

    Conclusion

    S’inspirer du B2C n’est pas une mauvaise chose dans certains cas, mais le commerce B2B impose souvent de créer des services complexes qu’on ne retrouve pas dans le B2C.

    Plutôt que de tenter d’appliquer des recettes, travaillez et concevez votre future plateforme avec vos clients, et même vos futurs clients (ça vous permettra d’ailleurs, par la même occasion, de nouer de nouvelles relations commerciales).

    Offrir des services performants ne consiste pas à répondre à un cahier des charges fonctionnels, mais à trouver comment servir au mieux vos clients, à coller au plus près de leurs habitudes, et à arriver à mettre cela en équation digitale.

    Croyez-le ou non, ça n’est pas si simple !

    Wexperience est une agence d’UX dédiée au ecommerce B2B et B2C. Elle est notamment partenaire de la solution ecommerce Intershop via sa filiale WEX IT.