La rentrée est déjà bien loin et le soleil aussi (et oui, il fait parfois gris dans le nord ;-). Mais qui dit soleil dit musique et qui dit musique dit forcément… Festivals ! Alors pour vous replonger dans cette fabuleuse saison ensoleillé, nous vous avons préparé une petite sélection de nos best sites entièrement dédiée aux festivals.
Øya Festival est le plus grand festival de la capital Norvégienne, Oslo. Mais parlons un peu du site. Avec un style assez dynamique et coloré, le site est assez surprenant pour un festival.
Le haut de page vous annonce la couleur d’un festival à la programmation assez branchée. Le menu ainsi que les dates du festival sont des éléments sticky et donc toujours visibles par l’utilisateur. La date fait également office de CTA et permet aux festivaliers de prendre leur billets directement en cliquant dessus. Les textes, quant à eux, sont bien lisibles grâce à l’interlignage et une typographie étendue. Un visuel de chaque artistes est visible dès la page d’accueil, au hover de leur nom. Et pour vous plonger dans l’ambiance, il vous suffit de vous rendre sur les fiches de présentation de chacun où vous pouvez écouter leurs musiques directement via spotify.
Festival à Paris, le We Love Green est organisé au bois de Vincennes et veut allier musique et respect de l’environnement. Et ça se voit tout au long de la navigation sur le site avec des paragraphes assez courts, un design assez aéré. Même si l’image prend le pas sur le texte lorsqu’on scroll, arrêtez-vous sur l’une d’elles et vous verrez le texte réapparaître sous l’image. Tout comme sur le site Øya Festival, les dates sont toujours visibles en sticky sur la gauche.
Notons que le site est disponible en anglais et en français ce qui permet un rayonnement de l’événement à l’international. Les partenaires sont visibles, rangés par catégorie et vous pouvez visiter chacun de leurs sites en un clic.
Sortons un tout petit peu de l’univers musicale et parlons d’un festival qui s’intéresse à la culture numérique : le Kikk Festival ! Cet événement se déroulera à Namur (salut les voisins Belges 🍟🍺) le 19 Novembre prochain et promet une belle programmation. Il y a énormément de choses à voir : de l’art, de la musique et surtout beaucoup de chose interactive et de nouveautés sur les dernières technologies.
Parlons du site maintenant (et pour cela nous vous conseillons de branchez vos écouteurs avant de vous rendre sur le site, histoire de ne pas déranger Charlie 😉):
Le site Kikk festival nous plonge directement dans l’ambiance avec un son ambiant de vent frais qui s’estompe dès qu’on scroll sur la page. Le style de site est en cohérence avec l’univers de l’évènement, dynamique et très créatif. Les dates, le lieu et le CTA d’achat de billets sont facilement visibles une fois sur le site. C’est clair, net et précis, tout comme les informations concernant le nombre de speakers, de visiteurs, de workshops et de démos.
Le switch « Kids Friendly » sur le calendrier est également une très bonne idée ! Le calendrier est présenté sous forme d’un vrai calendrier, sur desktop en tout cas. Et c’est là notre petite déception, la version mobile et moins engageante que la version desktop. Mais en tout cas les informations restent assez claires et compréhensibles.
S’il y a bien une chose que j’ai apprise au Lengow Day, c’est que le e-commerce est devenu bien plus compliqué que ce qu’il avait été à ses débuts !
Le client, ce poisson que l’on cherche à attraper avidement, n’est plus cet animal docile et naïf du temps des catalogues, mais il est aujourd’hui un surpuissant super-héros, surinformé, super agile, infidèle et furtif, capable de comparer 50 offres à la fois, mobile, multicanal, capable de démolir une marque à coups de tweets. Il (le client) n’est plus le même homme ou la même femme. Et les marchands devraient bien s’en souvenir, car, pour continuer à le séduire, les moyens à déployer sont d’une nouvelle ampleur. Et c’était bien cela qui était intéressant à découvrir au Lengow Day. Comment les marques peuvent déployer des moyens pour communiquer finement leurs offres sur le marché à n’importe quel endroit de la terre, du web, à n’importe quel moment, et sur n’importe quel terminal !?
La journée entière était consacrée à ce sujet et après une rapide introduction, nous avons pu y découvrir la nouvelle solution de Lengow : Insights, destinée à répondre au besoin des marchands de pouvoir maîtriser leurs canaux de distribution à travers une complexité d’usages et de technologie croissants.
J’ai donc appris que :
Le client, où qu’il se trouve, on irait le chercher (Michael Froger, Lengow)
Que pour le chercher, il allait falloir de la donnée (beaucoup !) (Michael Froger, Lengow)
Que la donnée seule sans inspiration ne pourrait peut être même pas suffire (Amy Vener, Pinterest)
Michael Froger, Lengow
Mickael Froger – Photo officielle Lengow Day
Le fondateur de Lengow (qui fête ses 10 ans, si j’ai bien compris, tout comme Wexperience bientôt) a donc présenté la nouvelle mouture de sa solution, appelée fort judicieusement Insight (Aperçu ou Connaissance). En gros, Insight élargit encore plus ses sources de données (ajoutant Dropbox, Google Drive, Google Sheets, et plus encore) et permet en recroisant toutes ces informations de prédire des tendances de marché.
Tout cela en automatisant le push produit sur de multiples canaux, dont tout un tas de nouvelles destination : les marketplaces, les instore TV, les enceintes intelligentes, tout ce qui fait le beau monde merveilleux des objets connectés et du commerce multicanal (le communiqué de presse est là, en anglais)
Michelle Beeson, Forrester, l’institut d’étude
La nouvelle, qui n’en est pas vraiment une, mais qui finit par se confirmer, c’est que le mobile est bien le fer de lance du commerce. Même s’il ne représente en moyenne que 9% des transactions en France, il n’est reste pas moins le point de départ de 55% des ventes. Voilà l’arme préféré de l’acheteur multicanal.
Et si il triomphe aujourd’hui, il est de plus en plus entouré par de nouvelles technos et de nouveaux points de vente : IOT, Marketplaces, VR/AR, Enceintes, PWA, etc etc). Bref, le client est vraiment taquin et bien malin qui devinera où il réalisera son acte d’achat final.
Amy Vener, Directrice Marketing de Pinterest
Amy Vener on stage !
Mon intervention préférée : évidemment, on y a parlé d’expérience utilisateur !
En tout cas, fascinant discours sur le moyen d’utiliser la donnée pour proposer une navigation sans fin et une expérience inspirationnelle lucrative.
Pour ceux qui ne connaissent pas le concept de Pinterest : il s’agit d’un catalogue en ligne infini d’images de toutes sortes dans tous les domaines. Majoritairement utilisé par les femmes (si je ne m’abuse), le réseau est devenu le paradis des shoppeuses, des créatives, des décoratrices, de toutes celles (et ceux aussi un peu quand même) en mal d’inspiration.
Comment ? Grâce à des algorithmes basés sur la donnée qui rendent à peu près sans fin les propositions et suggestions d’images à l’utilisateur (un peu à la manière d’un Spotify qui analyse en permanence les écoutes de ses utilisateurs et leur propose des playlist personnalisées). Pinterest serait en quelque sorte le Spotify de l’image avec, cerise sur le gâteau, une capacité inouï (mais pas comme les TGV) d’amener l’utilisatrice au produit.
Car oui, bien évidemment, Pinterest est devenu depuis longtemps le rendez-vous des marques qui veulent créer une proposition de valeur différentes à leurs clients en créant des univers visuels propre à l’inspiration : cf Leroy Merlin, mais ce ne sont pas les seuls.
Très convainquant : Pinterest s’avère comme une place de marché incontournable pour les marques qui veulent communiquer autrement auprès de leurs clients.
Je vous rassure tout de suite, WeLoveSpeed n’est pas une rencontre de tuning en Nord-Pas de calais (qu’on appelle élégamment les Hauts-de-France maintenant), mais une série de conférences dédiées à l’optimisation des temps des chargements des pages de sites webs.
Les participants n’étaient donc pas des individus en jean neige, t-shirt moulant sur des pecs à la Chuck Norris et nuques longues, mais des geeks, frétillant plus sûrement à la vue de code HTML/CSS et javascript qu’à la courbure échancrée d’un aileron posé délicatement sur le postérieur affriolant d’une Renault Clio millésime 2004.
Quelques images du WeLoveSpeed
Perf et UX sont liés par un pacte méphistophélien 😉
Organisé par un panel de startups spécialisées dans la mesure de la performance, le programme était alléchant et avait de quoi intéresser un aficionado de l’UX, comme moi !
Et en quoi la performance des sites recroise-t-elle les problématiques d’UX ?
Tout simplement parce qu’un site rapide en toute circonstance est un facteur primordial de l’expérience utilisateur. Plus votre interface est réactive, plus les éléments importants d’une page s’affichent vite en haut d’un écran, plus vous créerez dans l’esprit de vos utilisateurs une sensation « plaisante » propice à la conversion. UX et performance d’affichage : on en avait déjà parlé là, mais le WeLoveSpeed était l’occasion de faire le point rapidement sur le sujet.
1/ La performance est aujourd’hui l’affaire des codeurs, mais elle ne le devrait pas.
Témoin, la population réunie et les sujets des conférences, clairement orientés code et solutions techniques. Mais il fut justement dommage qu’aucune réelle conférence sur le design ne soit venue sur la table. D’abord, parce que, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, oui, le design d’un site influe sur sa performance. Ensuite, parce que la performance devrait être sous le contrôle des UX designer et non pas des développeurs.
Ou du moins devrait-il être l’objet d’une collaboration étroite entre les deux corps de métiers. Et les UX devraient, selon moi, sérieusement s’intéresser à cette question.Pour vous faire une idée de la manière dont cela peut se faire, essayez donc l’outil Performance Budget Calculator (un peu désuet) qui vous montrera sous quels aspects c’est possible : optimisation, des médias, du code, etc.
2 / La performance est une question de persévérance et de temps.
Loïc Troquet de So Local Group en a fait une démonstration éclatante en dévoilant dans l’intégralité le processus d’optimisation permanente de la performance de pagesjaunes.fr, entré récemment dans le top 10 du classement Webperf. Plus qu’un challenge, c’est un travail de fond qui requiert, comme il l’a vigoureusement souligné, une excellente collaboration avec toutes les parties prenantes d’un site web (dont le marketing). (sa présentation est à télécharger ici et à revoir ici .
Tous les mois, lui et son équipe se fixent des objectifs permettant incrémentalement de gagner non seulement en temps de téléchargement, mais également en temps d’affichage.
Je n’ai malheureusement pas pu assister à tout l’évènement, mais le peu de conférences que j’ai vues m’ont vraiment impressionné par leur qualité et leur intérêt. Et notamment celle de Estelle Weyl sur le paramétrage de l’affichage dans les navigateurs, vraiment passionnant, même pour un néophyte. (À revoir ici)
Enfin, mon coup de ❤️ est allé à la conférence de Romuald Priol sur la relation qui existe entre la performance et l’impact environnemental des apps digitales. Sujet, dont il est difficile de prendre conscience et de trouver des moyens d’applications concrets dans un projet digital, mais qui devrait peu à peu titiller notre conscience à tous.
Quelques chiffres, jetés en vrac, à ce sujet :
L’IA, peut consommer jusqu’à 2000 W/s, tandis qu’un cerveau humain n’en consomme que 20, et est beaucoup plus puissant
Le numérique représente 3,8% des émissions de GES (Gaz à effet de serre)
Merci encore à WeLoveSpeed pour cette belle édition ! Pour revivre les conférences, consultez la chaîne youtube de l’évènement, quant aux présentations, c’est par ici 👈
Dans un intéressant article sur l’usage des écrans aux Etats-Unis, Norman Nielsen Group (NNG), une agence spécialisée dans l’UX, nous rappelle à quel point les usages peuvent être plus complexes que ce qu’on imagine souvent.
Sous le titre « Large Devices Preferred for Important Tasks », on y apprend que malgré le boom du mobile, beaucoup d’utilisateurs préfèrent encore leur ordinateur pour réaliser les tâches les plus importantes sur un site web ou un site applicatif. Information qui intéressera sans doute les UX designers pour qui, pendant des années, l’antienne avait été « Mobile First »…. First, oui, mais pas tout le temps finalement, et pas avec n’importe qui…
Pourquoi les tâches les plus importantes sont-elles réalisées sur ordinateur ?
Selon une méthodologie bien décrite (remercions NNG pour ce partage de connaissance), il apparait donc que pour l’échantillon représentatif testé (des habitants d’Amérique du Nord), les tâches les plus importantes sont le plus souvent réalisées sur ordinateur. Pour plusieurs raisons que NNG éclaire par la suite, mais que l’on peut déjà énumérer :
Les tâches les plus importantes sur un site ne sont pas toujours disponibles sur une interface mobile
La perception des tâches importantes est considérée d’emblée comme trop compliquée sur mobile par les utilisateurs et ils pensent qu’il vaut mieux les réaliser sur ordinateur
En fait, les utilisateurs, ayant une certaines expérience des terminaux mobiles, savent que ceux-ci sont plus promptes à l’erreur et préfèrent donc réduire le risque d’échouer à une tâche sur un terminal plus efficace, ergonomiquement parlant.
Un soucis avec le scroll Charlie ?
Les smartphones ont fait beaucoup de progrès et permettent des tâches complexes, mais….
On peut être étonné de cette persistance de l’usage de l’ordinateur, car les progrès technologiques des smartphones ont été importants ces dernières années :
Les smartphones d’aujourd’hui sont bien plus grands et plus puissants que ceux d’il y a quelques années : leur RAM s’est quasiment multiplié par 30 et leurs écrans atteignent en moyenne la taille de 7 pouces
25 ans d’évolution du mobile
L’usage mobile s’est largement répandu et les utilisateurs y sont bien plus habitués qu’il y a quelques années. Une étude récente de NNG a d’ailleurs montré que la lecture sur mobile qui était source d’erreurs de compréhension ne l’est plus aujourd’hui. Une personne comprend aussi bien un texte sur mobile aujourd’hui que sur ordinateur.
Beaucoup de personnes préfèrent même aujourd’hui lire sur mobile
Des tâches de plus en plus complexes ont été intégrées sur mobile. Par exemple, on peut très bien (aux US en tout cas) souscrire à un prêt uniquement avec son téléphone portable
Les apps pour certains services sont bien plus efficientes que leurs pendants sur ordinateur. Prenez la consultation d’un solde de compte en banque : il est bien souvent plus facile de le faire via votre app mobile que sur ordinateur.
Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici
…la petite taille des écrans et leur interface de saisie restent leurs gros point faible.
Mais toutes ces améliorations, d’après NNG, semblent encore insuffisantes pour de nombreux utilisateurs.
En dépit de tout, on ne peut pas dire que la taille des écrans mobiles soient optimum pour conduire des tâches complexes : 7 pouces ou moins en moyenne contre 32 pouces pour un écran d’ordinateur signifie moins de contexte à l’écran et une plus grande charge cognitive
Taper sur mobile demeure toujours aussi pénible, malgré l’apport du correcteur orthographique ou la reconnaissance vocale dont la précision reste encore à améliorer
Le multitasking reste l’exception sur mobile. Essayez de séparer en deux votre écrans sur mobile et vous en ferez vite l’expérience. Cette limitation empêche de se référer facilement à plusieurs sources d’information et conduire des tâches complexes.
Tout ceci explique que pour des tâches ayant des buts précis et des enjeux de réussite importants, les utilisateurs préfèrent encore se tourner vers l’ordinateur (pour peu qu’ils en possèdent un, ce qui n’est pas le cas forcément des générations les plus jeunes).
La praticité du smartphone le place en premier dans les usages, mais l’ordinateur résiste
Evidemment, comme le rappelle NNG, le contexte d’utilisation influe aussi fortement sur les pratiques. Être en mobilité avec son smartphone ne permet pas de conduire des activités de « long terme » contrairement à l’ordinateur que l’on va utiliser au bureau ou à domicile en étant bien installé.
En mobilité, les situations multiples d’utilisation du smartphone sont souvent des bouche-trous pour s’occuper (faire la queue, prendre les transports en commun, discuter avec des gens ennuyeux 🙂 ). Et même si les utilisateurs peuvent parfois se lancer dans des tâches importantes dans ce genre de situation, ils préfèrent souvent les terminer sur un ordinateur (trouvaille que nous avions nous même faite chez Wexperience lors de nombreux tests utilisateurs).
D’après NNG, tout cela ne signifie pas que les utilisateurs ne tentent pas de réaliser des tâches importantes sur smartphone, ce dernier étant dans la majorité des cas leur appareil favori pour accéder à Internet (ils le privilégieront toujours par rapport à l’ordinateur).
Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici
Conclusion
Au moment de la conception d’un site, les UX designers se doivent donc de faire des choix éclairés à la lumière de ces enseignements. Et la question la plus primordiale demeure : faut-il intégrer les tâches les plus complexes et les plus importantes systématiquement sur mobile ? La réponse dépend peut-être des web analytics : quelle est la part de trafic mobile pour votre site ?
Elle dépend aussi de tests utilisateurs qui peuvent être menés dans une phase très en amont d’un projet. Mais dans tous les cas, assurez-vous qu’à la fin vous n’offriez pas une expérience détestable en essayant à tout prix d’offrir un maximum de fonctionnalité sur mobile. Parfois, il ne faut sans doute pas hésiter à renvoyer les utilisateurs vers d’autres canaux (ordinateur, téléphone ou autre).
La Plaine Images accueille le Game UX Summit, le premier événement spécifiquement dédié à l’UX pour l’industrie du jeu vidéo !
Créé par Célia Hodent, GameUX consultant mondialement reconnue pour son rôle clé dans le succès de Fortnite, leGameUXSummit est le premier événement international dédié à l’expérience utilisateur dans l’industrie du jeu vidéo.
Du 2 au 4 octobre, le Game UX Summit rassemblera de nombreux professionnels et studios de l’industrie mondiale du jeu vidéo pour 3 belles journées rythmées de conférences, de masterclass et d’une soirée de networking. De retour à la Plaine Image (métropole Lilloise) l’évènement a pour objectif de permettre aux professionnels du jeu et experts de l’UX de se rencontrer, d’échanger des bonnes pratiques et de partager leur enthousiasme pour les expériences passionnantes et engageantes !
Au programme :
Durant 3 jours, une vingtaine de conférenciers mondialement connus témoigneront de leur nombreux savoir-faire : Human Factors, Human-Computer Interaction, UX Design, User Research, Analytics, Business Intelligence... tout en abordant des questions d’ordre sociétales qui sont autant de défis pour l’industrie du jeu vidéo : l’accessibilité, l’inclusivité, l’éthique etc …
La journée du 4 octobre est une journée supplémentaire d’apprentissage des astuces UX et des meilleures pratiques dans le cadre d’ateliers. L’évènement aura également la chance d’accueillir 2 keynotes speakers qui sont de véritables leaders dans l’industrie du jeu vidéo : Jenova Chen et Kate Edwards
Pour plus de détails sur le programme c’est par ici
Qui viendra ?
Des professionnels du monde entier, issus de fameux studios (Ubisoft – King – Wargaming – Creative Assembly – Dice – SpaceApe games, etc.) mais aussi des entreprises médias comme la BBC ou encore la Française des Jeux. Pour vous rendre compte de l’ampleur internationale de l’événement, je vous invite à suivre ce lien 👈
« UPDATE »
L’évènement affiche désormais complet. Pour plus d’infos contactez l’organisateur à cette adresse 👈
Après des vacances bien méritées, la team Wex revient pour une nouvelle série d’articles sur le thème de l’UX ! Et pour bien commencer, voici une sélection de 3 sites qui nous ont marqué de par leur design et leur originalité.
1 – PENAROSA
Capture d’écran de l’écran de la personnalisation du site https://www.penarosawatches.com/
Commençons ce top 3 tant attendu par Penarosa. Ce site, d’origine italienne, est un site e-commerce de vente de montres pour femmes. Son point fort ? Outre ses photos qui permettent une belle mise en avant des produits, on y trouve surtout – et avec un avant goût dès l’arrivée sur la page d’accueil – une personnalisation 360° des produits ! En résumé : on se retrouve plongé dans une expérience immersive et interactive !
2 – COLLAGE
Capture d’écran du site https://collagecrafting.com/fr/
Continuons notre tour des meilleurs sites du moment avec Collage ! Le concept : une fabrique manuelle, des « produits originaux et uniques » (accessoires décoratifs, bijoux, etc…). Bref, on vous laisse y faire un tour ! 😉
En plus d’un design assez épuré, son principal atout se trouve dans les interactions qu’il génère : que ce soit sur le catalogue produits, sur la page d’accueil ou même dans le menu,… on a accès, sur ce site, à des petites animations sympathiques qui captent l’attention des utilisateurs. Attention toutefois à ne pas trop surcharger la page car cela risquerait de diminuer le temps de chargement de votre page et donc d’agacer vos utilisateurs mais aussi, parce qu’on en viendrait presque à s’intéresser plus au site lui-même qu’aux produits.
Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici
3 – CALEM
Capture d’écran du site https://calem.pt/
Pour terminer notre sélection (qui fût en réalité un véritable dilemme cornélien), nous vous présentons Calem. Calem est un site de vente en ligne de vin (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé).
Ce site est un véritable coup de coeur design pour nous, et notamment grâce à l’expérience qu’il procure lors du scroll (cf la capture que nous en avons fait) : c’est-à-dire aux images des produits et aux petites animations qui apparaissent de temps à autre sur l’écran.
Nous espérons que cette sélection vous a plu ! N’hésitez pas à nous contacter si vous avez d’autres ressources à nous partager. Bonne rentrée 😉
C’est avec beaucoup de satisfaction que nous vous annonçons la sortie de Lepage.fr, site conçu par Wexperience et réalisé en partenariat technique avec l’agence nordiste IT-Room.
Premier projet dans le domaine du luxe pour Wexperience, nous avons pris en charge l’entièreté de la refonte et de l’optimisation de l’expérience client. Le design, la direction artistique et le motion design ont aussi fait partie du périmètre de nos prestations. Évidemment, plusieurs tests utilisateurs ont été conduits pour bien comprendre les usages et ressorts psychologiques des acheteurs de produits de luxe.
Capture d’écran de la home du site
Nous vous en dirons plus bientôt avec un use case complet sur le sujet ! En attendant, découvrez le site 🙂
Alors je vous arrête tout de suite, si votre entreprise ne fait pas un CA de 250 millions d’euros, vous pouvez vous épargner de lire cet article et de connaître le contenu de ce décret 😊 (même si nous pensons que toutes les sociétés devraient rendre leur site accessible).
Pour les autres, vous devriez sans doute faire très attention à ses implications à la fois techniques, UX et légales, car, à partir de septembre 2019, les premières sanctions pour non respect de la loi pourraient être prises.
De quoi s’agit-il ?
De rendre accessible à un certain niveau toutes les interfaces digitales ou numériques de votre société. Par exemple, si vous êtes un site Internet qui fait 10 millions d’euros de CA, dans une société qui en fait plus de 250, vous êtes concerné par cette loi et vous devrez vous y conformer, en rendant ce site accessible sous toutes ses versions.
Le décret est assez souple et tous les contenus numériques que vous diffusez n’y sont pas forcément soumis immédiatement (les vidéos, par exemple), et si vous arrivez à le justifier (cas de la charge disproportionnée), vous n’y serez pas soumis non plus.
En revanche, si vous y êtes soumis, vous devrez mettre à jour une bonne part de vos médias digitaux, en mettant la norme RGAA, par exemple. Autre obligation, avoir un correspondant accessibilité (tout comme pour la RGPD) qui devra de manière déclarative et récurrente garantir que les supports digitaux de sa société sont bien accessibles, selon les exigences de la loi.
Wexperience soutient activement ce changement !
Nous soutenons et préparons actuellement nos équipes pour pouvoir accompagner nos clients sur ce sujet, qui nous tient particulièrement à cœur, et dont, d’ailleurs, nous avions fait le thème du Nord Conversion Day en 2019, avec une table ronde sur l’accessibilité et une présentation de notre partenaire Urbilog sur l’accessibilité pour les non-voyants. Pour en savoir plus, consultez cet articleet/ou cette vidéo.
Et, pour rappel, nous avions aussi participé au livre blanc sur l’illectronisme, publié par le Syndicat de la Presse Sociale, dont les problématiques sont conjointes à celle de l’accessibilité.
Le mois d’août est toujours la période pour faire les choses qu’on n’a pas le temps de faire pendant le reste de l’année. Alors pourquoi ne pas en profiter pour améliorer votre conversion ? Voici quelques bonnes pratiques recommandées par nos super experts qui pourront vous aider à gagner quelques points et vous prépareront pour des ventes de Noël, qui, nous l’espérons, serons épiques !!!
Conseil n°1
UX : Revoyez les messages d’erreur de vos formulaires
Par définition, un formulaire d’inscription à un site, un formulaire de demande ou tout autre type de formulaire générera des erreurs :
des erreurs de la part de l’utilisateur
des erreurs dûes au système
Ce message ne peut pas aider l’utilisateur à corriger son erreur (ici, un email mal saisi) en renvoyant un message trop généraliste ou ne correspondant pas exactement au problème.
Dans tous les cas, si l’on veut que l’utilisateur ne peine pas trop à corriger ces erreurs, il faut savoir le guider et l’aider sans qu’il ne se prenne les pieds dans le tapis plusieurs fois de suite. Ou sinon… c’est l’abandon de navigation ! (équivalent du carton rouge dans le digital). Mais sur trop de sites encore, l’aide à la correction des erreurs est très mal implémentée et génère plus de frustration que de bienfaits :
messages d’erreurs mal placés sur l’écran
messages trop succinct, incompréhensible, parfois en anglais 🙂
ton trop agressif, ou trop strict, qui infantilise et met mal à l’aise l’utilisateur
messages qui s’affichent avant même que l’utilisateur n’ait fini son action (par exemple, en avertissant l’utilisateur que son email n’est pas de la bonne forme alors que ce dernier n’a même pas fini de le saisir)
Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici
Les règles d’or pour aider l’utilisateur à gérer ses erreurs :
Les afficher dans une couleur qui indique clairement qu’il s’agit d’une erreur : typiquement le rouge
Placer le message d’erreur à l’endroit où se trouve l’erreur et ré-afficher la page du formulaire à l’endroit de l’erreur
Adopter un ton non agressif, non impérieux, non télégraphique. Utiliser des mots qui minimise l’importance de l’erreur et rassure l’utilisateur (vous pouvez vous aider d’un persona site pour rédiger ces textes)
Indiquer précisément comment corriger l’erreur. Ex : « Apparemment, il manque un arobace (@) dans l’adresse email que vous avez saisie ! » plutôt que « Erreur dans l’adresse email. »
Valider si possible les champs en temps réel (mais au sortir du focus, pas pendant le focus
Encadrer le champ en erreur en rouge de manière contrastée avec le reste de la page
Faites testez par des vrais utilisateurs votre formulaire selon des scénarios pré-écrits afin de couvrir tous les cas possibles (par exemple en utilisant un arbre logique décrivant tous les scénarios possibles). Et améliorez chacun de ces points. Normalement, vous devriez voir chuter votre taux d’abandon.
Petit plus : intégrez à votre panel de test une personne non-voyante afin d’améliorer l’accessibilité de votre formulaire
Bon exemple de message d’erreur : le champ en erreur est encadré de rouge, l’écran est scrollé à l’emplacement de l’erreur, un placeholder indique quelle forme doit avoir l’email
Nous l’avons écrit dans un sens plus global dans cet article, mais l’analyse du delta entre votre back Office et votre outil de webanalyse est primordial. Il faut que vous soyez sûr de pouvoir vous fier à vos données Ecommerce avant de vous lancer dans des analyses.
Le cas Paypal :
Pour vous assurer qu’il n’y a pas de problème avec ce mode de paiement, rien de plus simple : Réconciliation des deux outils via l’ID de transaction (qui doit être commun entre le BO et GA) à l’aide d’extracts (format Excel pour nous !).
Il est normal d’avoir un delta mais si vous avez plus de 10% de transactions manquantes, vous avez un problème … Et voici une piste pour vous. Un module, 2 options : Généralement sur votre site, via Paypal, vous offrez deux possibilités à vos utilisateurs
Option 1 : Paiement par Carte via le module Paypal.
Option 2 : Paiement via son compte Paypal.
Pour l’option 1, L’utilisateur reste sur votre site via un module et la redirection automatique sur votre page de confirmation est active. Résultat des courses, le tag ecommerce contenu sur votre page de confirmation de commande se déclenche et la transaction est envoyée dans GA.
Pour l’option 2, généralement, c’est la que ça se complique. En cliquant sur paiement via compte Paypal, l’utilisateur sort du site pour arriver sur Paypal.com. De nouveau deux options se présentent à lui : Compte VS Carte.
Tout le monde le sait bien ! Améliorer le temps de chargement des pages ne peut qu’avoir un effet bénéfique sur le taux de transformation. C’était même le sujet d’un article complet que nous avions publié l’année dernière.Aujourd’hui, nous vous donnons quelques petites astuces supplémentaires pour optimiser ce code. Simples et faciles à mettre en oeuvre. Elles vous feront aussi gagner des points !
Activez la compression de vos pages : en compressant les données que vous envoyez sur le Web, vous pouvez nettement réduire la quantité de bande passante que vous utilisez. Sur un serveur IIS, la compression de contenus statiques se fait par défaut (pour le HTML, le CSS et le Javascript).
En revanche, pour des contenus dynamiques comme le JSON ou le XML, vous devez indiquer à votre serveur de le faire. Cela se fait simplement en installant le module de compression par défaut. Sur un serveur NGINX, dans le fichier nginx.conf, vous devez activer gzip en mettant la variable gzip sur on. Et sur un serveur Apache, cela se fait dans le fichier de configuration .htaccess.
Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici
Mettez en caches vos ressources statiques : les ressources comme les images, le CSS ou le javascript ne changent que rarement. Vous pouvez donc réduire encore une fois significativement votre usage de la bande passante en indiquant aux navigateurs de vos utilisateurs de mettre en cache ces ressources. Par exemple, en rajoutant cette ligne de code à votre fichier web.config.
Cette instruction (sur IIS) permettra de mettre tous les fichiers statiques dans un répertoire et tous ses sous-répertoires pendant un temps donné (dans ce cas, 90 jours). En ayant un fichier web.config dans chaque répertoire de votre serveur pour votre site, vous pourrez même choisir différentes politiques de cache par branche de l’arborescence de votre site.
Comme c’est un petit peu plus compliqué sur Apache et NGINX, nous vous renvoyons à un peu de littérature :
Groupez et minimisez le CSS et le javascript : La minimisation est un processus qui consiste à supprimer tous les espaces et les commentaires d’un fichier CSS ou javascript afin de créer le fichier le plus petit possible à envoyer à un navigateur. Le groupage consiste à combiner plusieurs fichiers ensemble afin que le navigateur n’ait à faire qu’une seule requête plutôt que plusieurs pour les télécharger.
Dans tous les cas, vous pouvez utiliser la librairie webpack.js.org. Libre d’accès, elle permet d’automatiser la minimisation et le regroupement des fichiers de même type avant le dépôt sur un serveur. Elle ne dépend pas de IIS, Apache ou nginx mais incombe à l’intégrateur (voir developpeur) c’est une best practice.
Ça ne vous suffit pas ? Pour en apprendre plus, suivez-nos blogs :
WEX IT : Développement et optimisation de la performance
Grâce à ces 3 compétences nous améliorons l’UX de nos clients, des grands comptes du ebusiness, comme TOTAL, GRDF, La Poste, La Redoute, Auchan, etc… Pour découvrir nos références, cliquez ici
Hey ! La revue de presse Wexperience est de retour ! Pour bien commencer la semaine, nous vous avons préparé cette revue de presse entièrement dédiée au sujet de l’illectronisme, ce phénomène plus largement répandu qu’on pourrait le croire, révélateur des limites de la société numérique !
L’UX doit faire partie de la bataille contre l’illectronisme !
Comment le Numérique inclut et exclut tout à la fois ! Il y a maintenant quelques jours, Wexperience était à la conférence de presse de lancement du livre blanc « Contre l’illectronisme » publié par le Syndicat de la Presse Sociale (SPS), et auquel Wexperience à contribué. Et ce livre est un cri d’alarme !
VIDEO : Beaucoup de services publics sont compliqués à utiliser pour la plupart des gens »: avec ces 11 millions de Français atteint d »illectronisme’
23% : le chiffre, paru en 2018, est considérable. Près d’un quart des Français, soit 11 millions de personnes, sont « mal à l’aise » avec le numérique. On parle en ce qui les concerne d’« illectronisme », terme utilisé pour la première fois en France en 1999, quand la France comptait 5,5 millions d’internautes.
« Illectronisme » : la fracture numérique touche 11 millions de Français
Entre zones blanches et déconnexion technologique, 23 % des Français ne seraient pas à l’aise avec le numérique.C’est un chiffre alarmant. En décembre 2017, le gouvernement lançait une « stratégie nationale d’inclusion numérique », destinée à venir en aide aux laissés-pour-compte du digital.
Illettrisme numérique : des solutions pour les 11 millions de Français concernés
Alors que le gouvernement mise sur 100 % de services publics dématérialisés à horizon 2022, 11 millions de Français ne sont pas à l’aise avec les outils en ligne, voire ne les utilisent jamais. Le Syndicat de la presse sociale a publié un Livre blanc qui suggère plusieurs mesures pour remédier à l’illettrisme numérique.
«Illectronisme»: 11 millions de français ne sont pas à l’aise avec le numérique
27% des 60 ans n’utilisent jamais Internet et ce chiffre passe à 42% pour les plus de 80 ans. ERIC PIERMONT/AFP
Opérations bancaires, rendez-vous de médecin, dossier administratif: Internet est indispensable au quotidien. Mais près de onze millions de Français ne sont pas à l’aise avec le numérique. Le Syndicat de la presse sociale propose des pistes pour les réconcilier avec ce média.
En accédant au langage articulé, l’homme a pu échanger avec son entourage humain: nommer, distinguer, classer les objets de son environnement, séparer ses sensations, exprimer des sentiments, énoncer et partager des idées… De nombreuses découvertes techniques ont été échangées, puis gardées en mémoire, alors que l’homme ne disposait que du langage oral.