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  • Le secret d’un design réussi : plateforme de marque et persona design

    [5mn de lecture]

     

     » Le design n’est pas de l’art, c’est une méthodologie avant tout. « 

    La question revient souvent avec nos clients lorsque nous faisons une refonte de site. « Quel design allons-nous adopter ? A quoi va ressembler notre site après ? Est-ce qu’il va plaire ? Est-ce que nous allons l’aimer ? » sont parfois les questions qu’ils se posent.

     

    Contrairement à une croyance qui semble profondément ancrée, le design de site n’est pas la résultante d’une inspiration réussie d’un designer, mais le fruit d’un travail qui mêle plateforme de marque, expérience utilisateurs, et tendances.

     

    Concevoir un design : une fusée à quatre étages

    FUSEE-ARTICLE-WEX

     

    La base : la plateforme de marque

    Son rôle est majeur dans la définition du design de votre site. Soit vous l’avez déjà défini et elle servira de base de départ à la conception d’un persona-site. Soit, avant de vous livrer à quelque travail de conception graphique, vous aurez à la définir. Ce n’est pas le propos de cet article, mais il est important de rappeler à quel point cette plateforme joue un rôle essentiel dans la réussite du design d’un site. Sans plateforme de marque, vous risquez de passer à côté des fondamentaux qui bâtiront votre succès.

     

    Pour nous, elle permet de nous poser les bonnes bases pour la conception graphique d’une interface, et notamment la création du persona site, comme vous allez le voir après.

     

    Exemple de plateforme de marque pour un client Wexperience. Ce document, accompagné d’autres spécifications, permettra d’engendrer le document de Persona Design, indispensable pour confectionner le futur site à créer

     

    Le premier étage de la fusée : le persona design

    Lorsque la plateforme de marque est parfaitement définie, il est alors possible de passer à la définition du persona design qui définira l’ensemble des éléments de langage visuels et textuels (voire sonores) du site. C’est un outil extrêmement important de la conception d’interface et qui est souvent négligé par les agences.

     

    L’intérêt du persona design est de pouvoir générer un outil collaboratif définissant un ensemble de règles sur la manière de communiquer d’un site (cela est vrai aussi pour une app, bien sûr).

     

    Le travail de référence pour les persona design est celui réalisé par le designer Aarron Walter, responsable du design de la société Mailchimp, une solution d’emailing grand public.

     

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici

     

    Comme il le propose lui même, un persona design se décline en 7 éléments clés :

    • Une image personnalisée
    • Une vue d’ensemble
    • Les traits de caractères de la marque
    • La carte de personnalité
    • La voix
    • Des exemples de textes
    • Les méthodes d’engagement

     

    Le persona design : un travail collaboratif

    Pour chaque marque, ces règles sont déterminées par un travail d’atelier ou les équipes marketing, les clients parfois, et des experts interagissent ensemble pour créer un persona, un véritable personnage, qui sera la personnalité du site.

     

    Faire ce travail permet d’avoir une approche beaucoup plus riche de la conception. A l’intérieur d’un persona design sont définis tout ce que voit, entend, lit et écoute un utilisateur. La manière de s’exprimer du site, par exemple… son apparence physique, son caractère : est-il gai, léger ? Ou sérieux ? Rassurant ? Ou tout cela à la fois ? Il définit en quelque sorte l’image que l’on veut projeter de soi à ses clients et à ses prospects.

     

    Le persona design devrait être le premier travail pour réaliser un site ou une application avant même toute phase de conception.

     

    Extrait du persona design de Mailchimp, une société d’emailing.

    Avantages du persona design

    • Un outil simple pour définir les règles de gestion des éléments du langage visuel et textuel
    • Une vision partagée de ce que doit être le site, mais aussi de tous les éléments qui vont permettre de communiquer avec vos clients et prospects : email et réseaux sociaux
    • Une homogénéisation des contenus (cet outil vient vraiment en complément du design system)
    • Un outil marketing qui permet de créer plus d’affinité avec votre marque en donnant une véritable personnalité à votre site

     » Le persona design donne une véritable personnalité à votre site, renforçant le lien de proximité avec vos clients et vos prospects « 

     

    Ces éléments étant entièrement définis, il devient dès lors beaucoup plus simple de savoir quel ton adopter sur votre site et comment communiquer avec vos clients.

     

    Dans les maquettes de conception (wireframes), il devient possible de détailler les différents textes de l’interface et de pouvoir dès lors les tester auprès de vos utilisateurs finaux

     

    Dans la phase de conception graphique, les éléments de charte seront définis sur des éléments tangibles (couleurs choisies en fonction des intentions de la marque, de l’image qu’elle veut véhiculer / pictogrammes en accord avec le ton du site). Créer un persona permet aussi aux équipes en charge du site de mieux se projeter dans l’ADN de la marque et de mieux la retransmettre.

     

    Le logo et la typo du logo font aussi partie du persona design (surtout dans le cas d’un pure player comme Mailchimp)

     

    Le deuxième étage de la fusée : la conception UX

    Je ne m’étendrai pas inutilement sur cette partie qui constitue le coeur de notre métier et que Wexperience pratique au quotidien avec ses clients.

     

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici

     

    Brièvement : la conception UX se décline alternativement entre deux activité. Celle de l’audit par les utilisateurs et celle de la conception par un UX Designer.

     

    La conception se matérialisant par des wireframes (maquettes fil de fer de conception détaillée). Elles permettent de positionner et de définir rapidement tous les éléments d’une interface. Durant cette phase, un expert technique de la plateforme de développement, un expert SEO et un UX Writer (personne chargée de la rédaction de textes de l’interface) viennent apporter chacun leur compétence afin de répondre à toutes les contraintes de la conception.

     

    Souvent, un prototype est livré à mi-parcours et un test utilisateur réalisé sur un nouveau panel afin de parfaire la conception.

     

    La phase de conception UX est matérialisée par des maquettes fil de fer (ou wireframes), comme ici dans le logiciel Sktech

     

    Troisième et dernier étage : la conception graphique

    La conception graphique sera la résultante de tous les éléments précédents. Elle s’appuiera à la fois sur la plateforme de marque, le persona site et les maquettes UX. Souvent, elle comprend également une réflexion issue d’un benchmark de sites concurrents ou inspirants.

     

    De ce travail ressort le design du site, et, plus concrètement, exactement ce que verront les utilisateurs futurs du site. C’est à ce point qu’il devient possible de répondre à la question de départ. Ce design, sur lequel nous nous sommes longuement interrogé, va ressortir naturellement et s’imposer comme une évidence étayée et argumentée par les nombreux travaux de recherche et de conception en amont.

     

    En fonction de cela, un site pourra ressembler à un Amazon ou un Zara, sans que personne n’ait à discuter son apparence. La notion d’esthétique, vous le voyez bien, prend beaucoup moins d’importance à ce stade. Au final, l’important, puisque l’on parle de e-commerce, est d’être arrivé à conjuguer des facteurs psychologiques d’appréciation d’une marque, de son offre, à des facteurs commerciaux ou marketing qui en feront « une machine de guerre ».

     

    Des maquettes graphiques mobiles pour le site Linvosges.fr

    Conclusion

    Le design de site n’est pas un art, mais une science, un métier, dont le produit est un design graphique répondant à un cahier des charges business mêlant ADN de marque, UX, offre, et spécifications techniques. Pour y réussir, un projet doit, selon une méthodologie et une organisation rodée, faire collaborer un ensemble de compétences et de métiers, conduit par un chef de projet polyvalent, capable de les comprendre tous. Chacun des projets livrés par Wexperience répond à cette exigence.

  • [Event] Le Nord Conversion Day revient le 4 avril 2019 à Lille !

    LE NORD CONVERSION DAY

    REVIENT LE 4 AVRIL 2019 À LILLE !

     

    Le Nord Conversion Day, l’unique évènement dédié à l’UX et au business digital reprend ses quartiers le 4 avril à Lille dans l’emblématique bâtiment d’Euratechnologies, le plus grand incubateur d’Europe !

    Qu’est-ce que c’est ?

    Organisé par Wexperience, Euratechnologies et ses partenaires, le NCD est un cycle de conférences sur une journée, dédiée à l’UX et au ebusiness. Des cas utilisateurs, rien que des cas utilisateurs ! Pas de blabla commercial. Le principe est le partage : de connaissances, de best-practices et de bonne humeur !

     

    On ne vient pas au NCD pour s’ébahir, mais pour s’enrichir. Un auditorium de 266 places et 3 salles d’ateliers vous permettront d’assister à 16 conférences de Wexperience et de ses partenaires ! En route pour le show !

     

     

     

    Et cette année, ça sera comme toujours UX et ebusiness !

    Nul besoin de débattre, l’expérience utilisateur (l’UX) est devenue en quelques années le fer de lance du business digital. Plus elle est fluide, meilleure est la performance d’un site ou d’une app. Et avec plus de 50% du CA du ecommerce généré sur mobile en 2018 aux Etats-Unis, son importance est encore plus grande ! On ne peut tout simplement pas ne pas s’occuper d’UX.

     

    Fort de son expertise dans le domaine, Wexperience et ses partenaires se réunissent depuis 5 ans au cours d’une journée unique pour vous apporter le meilleur de leur témoignage client.

    Pourquoi venir ?

    Le Nord Conversion Day s’adresse à ceux qui « pratiquent ». Chefs de projets digitaux, responsables marketing ou responsables ecommerce de grands groupes, de startups ou de PME. Mais aussi à leurs collaborateurs confrontés au quotidien aux problématiques d’UX.

     

    Notre but est de vous faire découvrir des entreprises dont nous pensons sincèrement qu’elles peuvent vous apporter des idées nouvelles et des nouvelles manières de travailler. Et mieux encore, vous y découvrirez leurs clients et pourrez échanger avec eux sur les problématiques qu’ils ont rencontrés.

    Ils étaient là :

    Plus de 450 participants – Directeurs marketing, responsables digitaux, product owners, UX managers – sont attendus venant tout droit des fleurons des entreprises du retail nordiste, mais aussi des grands sièges sociaux des assurances, des vadistes historiques. Le Nord étant une terre commerce et de services, il serait dommage de ne pas venir y rencontrer la crème du marketing digital.

     

    Ils étaient là !

     

    Et même si vous êtes parisien ! Euratechnologies est facilement accessible.

     

    Également au programme

     

    Wexperience vous proposera comme toujours un talk de fin de journée avec un invité surprise. Nous en profiterons pour lancer la première édition des UX.Care Awards qui récompensera les sites ecommerce avec la meilleure expérience utilisateur. N’hésitez pas à participer !

     

    Comme chaque année, le NCD est un événement entièrement gratuit au public. Une ambiance conviviale pleine de rencontres et de surprises vous attend, sans oublier notre cuvée spéciale au houblon, la déjà fameuse WexBeer !!!

     

    Le mot du fondateur : Olivier Sauvage aka CapitaineCommerce

    « Dirigeant d’une agence UX depuis plus de 8 ans, j’avais envie de créer un évènement à part des évènements classiques : collaboratif, sans « bullshit », convivial et surtout fun ! C’est plus de 450 personnes que nous attendons cette année et toujours avec le même état d’esprit. Notre volonté, c’est à travers une rencontre professionnel, de faire découvrir les dernières technologies en matières de nouvelles expériences utilisateurs, d’UX et de conversion, d’évangéliser, et de donner les clés du digital business à nos visiteurs. L’édition 2018, à la CCI de Lille, avait été un grand succès. Cette année, nous avons voulu voir plus grand pour créer un événement d’envergure national autour de l’UX pour l’e-business !”

     


    Infos pratiques :

     

    Nord Conversion Day #5

    4 Avril 2019 de 9H à 18H
    Euratechnologies, 165 Avenue de Bretagne, 59000 Lille
    Inscription sur www.nordconversionday.com
    Récap vidéo de la précédentes éditions disponible à cette adresse

  • 6 conseils pour réussir une mise en production sans perdre du trafic

    Toute mise en production est un risque

    Toute nouvelle version d’une app ou d’un site web contient en soi le risque d’un phénomène de rejet des utilisateurs. Pour s’en rendre compte, il suffit de lire les commentaires sur les réseaux sociaux qui accompagnent chaque changement. La plupart du temps, c’est pour se plaindre de la nouvelle version. (voir encore récemment l’aventure arrivée à Snapchat, mais aussi à Instagram, lors d’une brève apparition d’une navigation horizontale au lieu de verticale).

     

    Malheureusement, devant ces vives réactions des internautes, la réponse apportée par les équipes en charge de la production est la panique et un vif retour en arrière. Perte de temps et d’argent. Et dégradation de l’image de marque.

     

    Mais pour autant, faut-il réagir à vif ? Ou prendre le recul nécessaire pour bien analyser la situation ?

    Les réseaux sociaux ne font pas la loi

    Lorsque vous mettez une nouvelle version en ligne, inévitablement des commentaires apparaîtront sur les réseaux sociaux. Et généralement, ils seront négatifs. Mais, première règle : ne paniquez pas ! Et prenez du recul ! Les commentaires parfois violents ne doivent pas vous faire revenir en arrière.

     

    Capture d’écran de retour négatif sur Twitter suite à la mise à jour Instagram
    • Ils ne sont pas forcément représentatifs de l’ensemble de vos utilisateurs
    • Les commentaires négatifs sont toujours la première réaction. Ils ne durent jamais.
    • Surveillez vos statistiques de fréquentation. Elles sont plus représentatives de la réalité que les commentaires négatifs
    • Et corrélativement, ne vous trompez pas de critères de mesure.

    Le mot de notre experte : Julie Rosier de Digitaleez :

     

    « Une baisse d’un taux de transfo n’est pas forcément synonyme d’une mauvaise performance. Pour bien mesurer les résultats d’une optimisation ou d’une évolution, il faut mesurer plusieurs paramètres. Et plus encore, il faut intégrer aux indicateurs digitaux, les indicateurs hors web : taux de retour pour le e-commerce, pourcentage de transfo des leads dans un service en Saas. Une baisse de taux de transformation peut simplement indiquer une meilleure qualité de la transformation »

     

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    6 conseils pour limiter les risques d’une mise en production

    L’erreur est humaine, mais il vaut mieux quand même l’éviter. Voici quelques conseils pour vous aider à mieux réussir vos mises en production.

    1 – Testez d’abord votre interface. Et plutôt deux fois qu’une !

    Chez Wexperience, nous menons toujours un ou deux tests utilisateur en phase de conception. Cela nous aide à mieux détecter ce qui ne marche pas dans une interface, mais aussi ce qui marche ! Et c’est tout aussi important. Trop souvent, chez nos clients, la tendance à tout jeter à la poubelle prédomine en oubliant de garder les choses que les utilisateurs apprécient. Ne les décevez pas ainsi.

    2 – Ne changez pas tout, ne soyez pas un révolutionnaire de l’UX

    Les designers sont parfois tentés d’inventer de nouvelles interactions. C’est bien d’être créatif, mais cela peut être risqué. Le mieux, dans 90% des cas, est d’utiliser ce qui est prouvé comme efficace. Être disruptif est peut-être avant-gardiste ou héroïque, mais cela demande, en réalité, beaucoup d’investissements en recherche, que peu de sociétés possèdent. Alors, avant de réinventer la poudre, demandez-vous si le jeu en vaut bien la chandelle.

    3 –  Testez sur un petit échantillon

    Dans la mesure du possible, AB testez votre nouvelle version. Cela n’est parfois pas simple à cause de certaines contraintes techniques, mais si c’est possible, il faut le faire. Et sur des petits échantillons de trafic (moins de 10%, par exemple). N’hésitez pas non plus à tester plusieurs versions sur différents segments de visiteurs : les habitués, les nouveaux visiteurs, etc. Attention, toutefois à l’interprétation des résultats. Nous l’avons dit, ils ne sont pas toujours lisibles au premier coup d’oeil et méritent souvent du temps et de l’approfondissement.

    4 – Faites participer vos utilisateurs à la conception

    Il n’est jamais trop tard pour revenir en arrière ou pour s’adapter. Notez les réactions de vos visiteurs sur les réseaux sociaux ou d’autres canaux de communication. Et n’hésitez pas à les étudier. Parfois, la bonne idée viendra de votre public. Et un correctif simple pourra tout remettre en ordre.

    5 – Accompagnez

    Tout changement mérite des explications. C’est pourquoi lorsque vous produisez une nouvelle interface, il peut être utile d’y ajouter des textes ou des images d’aide (souvent sous forme de bulles narratives). Les internautes audacieux les désactiveront immédiatement, mais beaucoup les liront et apprécieront que vous leur indiquiez ce que vous avez changé, pourquoi vous l’avez changé et pour quel bénéfice pour eux.

     

    Il ne faut donc pas oublier cette notion de courbe d’apprentissage.

     

    6 – Prévoyez un rollback complet

    Il faut en tout prendre des précautions afin d’éviter au maximum les difficultés. Ainsi,  prévoir l’annulation de l’ensemble des requêtes que l’on vient de réaliser en cas de grandes difficultés fait également partie des bonnes pratiques de mise en production.

     

    Cette méthode implique une gestion de versioning et un minimum d’automatisation côté IT. Procédé également appelé « Intégration continue »

     

    Et le SEO / ASO* ?

    Bien sûr, tout changement peut avoir un impact sur le référencement et le positionnement. Aussi, quelque soit votre projet de refonte ou d’optimisation, prenez toujours bien soin d’intégrer au projet un spécialiste SEO/ASO qui garantira la bonne continuité du référencement naturel à partir de la mise en production de la nouvelle version.

     

    *Le référencement des applications mobiles est désigné par l’acronyme ASO (App Store Optimisation). Il est englobé dans le terme référencement mobile.

     

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    Conclusion

    Comme pour tout ce qui touche à l’humain et aux habitudes, le changement est difficile. Un changement trop brusque peut se traduire par une perte de chiffre d’affaire immédiate. Un changement trop léger, par un bénéfice trop petit. Dans tous les cas, il faut savoir trouver le bon dosage. Et cela passe par plusieurs principes :

    • Se fixer des objectifs clairs et mesurables
    • Tester avant de mettre en production
    • Ecouter ses clients en permanence
    • Ne jamais paniquer !

    A bientôt !

  • Les 4 objectifs clés d’une app ebusiness

    Aujourd’hui, après le cas Walmart, Electrodépôt ou celui d’Asos, nous allons avoir comment construire une app en relation avec une stratégie business.

    Il s’agit de Hopper, une app de réservation de billets d’avion, dont la société mère vient de lever 100 millions de dollars et qui est désormais valorisée à 780 millions de dollars !!!

    La promesse d’Hopper (qui n’est pas originale) est d’aider ses utilisateurs à trouver les meilleurs prix sur des billets d’avion. Vous entrez une ville de départ, une destination, et hop ! L’application se décarcasse et vous trouve tous les tarifs de toutes les compagnies en mettant en avant les meilleures offres.

    Gros avantage de Hopper : pendant que vous êtes occupé à faire autre chose, l’app continue à chercher les prix les moins chers et vous alerte quand une offre à ne pas manquer apparait.

    Respecter les 4 objectifs d’une app e-business

    Construire une telle app doit se faire en définissant des objectifs clairs et simples. Pour Hopper, ce sont les suivants :

    • Séduire : attirer l’attention par le design, au delà de l’offre, pour obtenir le plus de téléchargement possible
    • Convertir : ne pas décevoir à la première utilisation, permettre d’obtenir un résultat rapidement afin de convaincre l’utilisateur d’employer plus d’une fois l’app
    • Retenir : l’expérience utilisateur, grâce à une bonne ergonomie, doit être la plus fluide possible, et ne pas créer de freins pendant les usages
    • Fidéliser : créer de nouveaux besoins, suggérer des destinations pertinentes, pour faire revenir aussi souvent que possible l’utilisateur sur l’app

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    1 – Séduire par l’apparence graphique

    La séduction passe essentiellement par le design graphique, sous-tendu par une organisation de l’information simple et facile à comprendre.

    L’apparence de de votre app dans l’appstore sont exactement comme le packaging d’une boîte de Corn Flakes dans un rayon de supermarché. Non seulement, vous devez être à hauteur des yeux, mais aussi sortir du lot, et enfin, plaire. Cela fait beaucoup !

    Un logo à la couleur tendance (le fameux rouge corail de Pantone)

    2 éléments sont à noter sur la présentation de Hopper dans l’App Store d’Apple : le logo et les écrans présentés

    Le logo n’est pas un élément à négliger dans le design d’une app. Non seulement, il est votre identité de marque, mais il est aussi un vecteur de la décision de téléchargement. Un logo peu dynamique, ou trop compliqué visuellement, réduira l’attention de vos utilisateurs potentiels. Et, point tout aussi, important, sera plus difficile à mémoriser ou à retrouver sur l’écran de votre smartphone au milieu de nombreuses icônes d’application.

    Le choix de la couleur n’est pas anodin non plus. Ici, c’est le rouge corail, désigné comme la couleur Pantone de 2019 qui est utilisé. Ce n’est pas un hasard, car il y a des chances que cette couleur ait un potentiel de séduction plus important que d’autres couleurs. Pour une marque qui n’existe qu’online, ce n’est pas un problème de céder aux tendances.

    Les screenshots (capture d’écran de l’app) reflète les promesses de l’offre… Surtout que ce ne sont pas les screenshots de l’application ! En réalité, il s’agit d’un montage destiné à promouvoir la promesse de l’app. En 4 écrans, sont déclinés 4 sous-promesses de l’offre :

    • le prix : « Payez le moins cher possible »
    • la découverte : « Nous allons vous vendre des choses que vous ne connaissiez même pas »
    • le contrôle : « Achetez quand vous voulez »
    • la primauté : « Soyez notifiés en temps réel des meilleurs offres et profitez-en immédiatement »

    Comme vous le voyez : plutôt que montrer l’app elle même, Hopper a créé de faux écrans qui encouragent l’internaute à agir et à télécharger l’app grâce à des messages incitatifs excitants (sur la version desktop).

    • Un mot sur le choix du design graphique pour finir. Vous aurez remarqué qu’il est presque enfantin. Ne soyez pas étonné : la cible visée par Hopper sont les jeunes millenials. Comme pour le reste, ce parti-pris participe à la décision de l’internaute de télécharger ou pas l’app.
    Sur mobile, le dispositif de séduction est un peu moins efficace
    Sur mobile, le dispositif de séduction est un peu moins efficace

    2 – Convertir à l’utilisation par la simplicité

    C’est un précepte absolu. Si vous ne voulez pas que votre app soit rejetée après la première application, il faut arriver le plus vite possible à fournir un résultat satisfaisant à l’utilisateur. C’est le meilleur moyen de l’encourager à revenir.

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, la conversion à l’utilisation se fait de deux manières :

    1. Par la présentation d’écrans d’introductions à l’app qui n’ont pour but que de vous faire accepter les notifications (onboarding)
    2. Par l’incitation à agir grâce à une interface simple, coloriée et incitatives

    Les règles de la conversion à l’utilisation sont :

    • la rapidité : il faut que ça aille vite, moins d’une minute pour obtenir une premier résultat et une preuve que le concept marche
    • la simplicité évidemment : tous vos écrans doivent être clairs et parfaitement compréhensibles sans que l’utilisateur ait besoin de réfléchir. C’est le fameux Don’t make me think de Steve Krug
    • la qualité du résultat : il faut non seulement qu’il soit pertinent, mais, comme c’est le cas ici avec Hopper, qu’il y en ait beaucoup, de manière à provoquer une sensation d’abondance infinie dans l’esprit de l’utilisateur. N’oubliez pas que le choix, c’est la liberté.

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici

    3 – Retenir grâce à une bonne ergonomie

    Une telle app est destinée à être utilisée le plus souvent possible. Pour que cela se fasse, il faut éviter toute friction dans la navigation, tout doute, toute interrogation dans l’usage de l’interface, et bien sûr, tout temps d’attente.

    Mais une bonne ergonomie, ne se décrète pas ! Elle se travaille en permanence ! Pour l’améliorer, vous devez mettre en place un processus d’observation/amélioration continu où chaque itération améliorera l’UX de votre app.

    Pour y parvenir, fixez vous des objectifs :

    • Mesurez la satisfaction de vos utilisateurs grâce à un outil comme UX.care à chaque test
    • Fixez des kpi spécifiques à l’UX. Par exemple, comptez le nombre d’erreurs de taps de l’utilisateur lorsqu’il doit trouver un billet et tentez en permanence de diminuer ce nombre d’erreurs
    • Diminuez tous les temps de latence (comme je vous l’ai expliqué dans l’article : 11 conseils pour optimiser la vitesse de votre site mobile). Rappelez-vous : 1/10e de seconde est déjà considéré comme lent par le cerveau humain.
    • Introduisez une note de « fun », surtout si votre cible est appétente à cela. La recherche a démontré que l’UX et la performance d’une app étaient améliorées si, en plus d’une bonne ergonomie, il y avait de l’amusement à l’utilisation d’une app.
    • Intégrez le parcours au maximum à votre app : contrairement à d’autres apps du même type, l’achat de billet se fait directement dans Hopper et l’utilisateur n’est pas renvoyé sur un site tiers
    Le lapin est un élément clé de l'UX de Hopper. En fonction du résultat, il sourit ou il fait la tête (quand le prix du billet n'est pas une bonne affaire). Introduire un personnage emblématique est une manière de créer du fun, de l'émotion dans ce qui n'est qu'une application de recherche de prix. C'est un moyen de parler différemment à l'utilisateur et de dédramatiser l'achat d'un billet d'avion (qui peut être stressant quand vous devez dépenser 600€/ personne)
    Le lapin est un élément clé de l’UX de Hopper. En fonction du résultat, il sourit ou il fait la tête (quand le prix du billet n’est pas une bonne affaire). Introduire un personnage emblématique est une manière de créer du fun, de l’émotion dans ce qui n’est qu’une application de recherche de prix. C’est un moyen de parler différemment à l’utilisateur et de dédramatiser l’achat d’un billet d’avion (qui peut être stressant quand vous devez dépenser 600€/ personne)

    4 – Fidéliser en stimulant l’utilisateur

    Une bonne ergonomie est un vecteur de fidélisation, mais ne suffit pas, si votre offre ne se renouvelle pas suffisamment. Mais comment le faire quand on vend du voyage ?

    Lorsqu'un prix est une bonne affaire, Hopper, grâce à son analyse permanente des prix du marché, vous le dit. Et le petit lapin est content !
    Lorsqu’un prix est une bonne affaire, Hopper, grâce à son analyse permanente des prix du marché, vous le dit. Et le petit lapin est content !

    Utilisation de l’IA

    Tout comme Netflix (voir l’article à ce sujet), Hopper fait un usage intensif de l’IA pour suggérer des voyages auxquels les utilisateurs n’auraient pas pensé. Et, d’après Frédéric Lalonde, le fondateur de Hopper, c’est plutôt une réussite :

    Le taux de conversion des offres suggérées par l’IA est 2,6 fois supérieur à celles cherchées par les utilisateurs

    25% des commandes sont le fruit de suggestions faites par l’IA

    Conseiller l’utilisateur

    Une fonctionnalité particulièrement appréciable de Hopper est la manière dont il pousse les offres. Si le tarif n’est pas assez attractif ou s’il peut y avoir une meilleure affaire à faire, il vous le signale. Ainsi, Hopper vous transforme en client intelligent qui ne se jette pas sur la première offre venue.

    Notifier

    Vous ne découvrirez rien si je vous dis que Hopper utilise les notifications pour faire revenir ses utilisateurs et que cela fait évidemment partie du système de stimulation. Hopper encourage l’abonnement aux notifications au moment de la phase d’onboarding.

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici

    Conclusion : une app presque parfaite grâce à l’ergonomie et l’IA

    Dans l’interview qu’il a accordé récemment à Techcrunch USA, Frédéric Lalonde apportait une précision très intéressante. Hopper n’est accessible qu’à travers une app. Pas de site web, ni de site mobile. Cela montre à quel point  sur continent Nord Américain le mobile est en train d’effacer presqu’entièrement le commerce sur ordinateur de bureau. Une tendance qui va atteindre aussi l’Europe. Et une option qui n’est pas si folle quand on connaît le coût de développement et de maintenance d’un site web et d’une app en même temps.

    Reste une question quand même : pourquoi ne pas s’être alors tourné vers la technologie des PWA qui réunit le meilleur des deux mondes ? Cela aurait été sans doute une solution encore meilleure. Mais qui est peut-être dans les cartons de Hopper.

    Excellente journée !

  • Play Guitar Hits : une nouvelle application designée par Wexperience

    Appsteel nous avait confié le redesign graphique de son application d’apprentissage en vidéo de la guitare. Voici le résultat ! Si vous aussi, vous cherchez un prestataire pour le design graphique et UX d’une app, contactez-nous !

    (Application disponible sur l’appstore)

    PLAY-GUITAR

    PLAY-GUITAR2

  • E-commerce : Pour convertir plus, hiérarchisez l’information !

    Analyse du cas Electrodepot.fr

    Refondre une page unique de site est toujours une mission complexe, car il est toujours difficile de s’attaquer à une seule partie d’un site sans avoir la tentation d’en modifier d’autres. C’était pourtant bien la demande d’Electrodépôt, une marque du groupe Mulliez, spécialisée dans la distribution de produits électroniques grand public.

    Avant une refonte, toujours faire un test utilisateur !

    La première chose à faire est de soumettre cette page à un test utilisateur. 12 personnes ont donc été convoquées par nos soins pour utiliser le site d’Electrodépôt sous notre oeil sagace. Ce test, qui a duré 2 jours, nous a permis d’établir une cartographie complète complète de l’UX sur la fiche produit, ainsi que d’autres éléments du site (la navigation, la page liste, etc.).

    12 testeurs représentent environ 12h d’enregistrements vidéos qui sont ensuite analysés, minute par minute, pour déterminer les points forts et les points faibles de l’objet de l’étude.

    Plus de cent pages de rapport ont été rédigées suite à ce test. Dans les grandes lignes, le principal défaut que nous avons pu relever sur l’ancienne fiche produit d’Electrodépot.fr était un manque d’organisation et de hiérarchisation de l’information. Dans le domaine de l’électronique/électroménager, ce peut être très pénalisant. Les produits techniques nécessitent beaucoup d’informations pour satisfaire, intéresser, rassurer l’utilisateur. Et quand il y a beaucoup d’informations, le risque est grand de créer de la confusion et de perdre l’utilisateur. C’était le cas ici.

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici

    Parmi les défauts relevés :

    • Des codes couleurs non cohérents (le rouge est utilisé avec plusieurs sens sémiologiques)
    • Des photos produits trop petites
    • Pas d’incitation à aller en magasin
    • 1 affichage 3 colonnes lourds et compliquant la lecture
    Ancienne fiche produit Electrodepot.fr

    Décryptage de la nouvelle version

    Il existe beaucoup de moyens d’organiser et de hiérarchiser l’information sur une page. L’important, pour pouvoir bien le faire, est de déterminer quels sont les éléments les plus primordiaux pour la majorité des utilisateurs et de les mettre correctement en avant sans rendre, pour autant, leur lecture compliquée.

    3 améliorations principales

    Maquette de la nouvelle fiche produit d’Electrodepot.fr, telle qu’elle a été proposée par Wexperience

    1) Une meilleure prototypie

    En ecommerce, sur une marque généraliste, il ne faut pas réinventer la poudre. Tous les sites d’électronique/éléctroménager obéissent à peu près à la même organisation. C’est normal : en utilisant ainsi une prototypie (un squelette général) similaire, ils font gagner du temps à leurs utilisateurs, qui « s’y retrouvent ». La photo produit est toujours à gauche, le bouton « Ajouter » en bas à droite, etc… Ainsi, le site ne prend pas le risque de dérouter les utilisateurs, de les obliger à apprendre une nouvelle organisation d’interface.

    2) Plus de clarté grâce à 4 principes de l’UX

    Premier principe : Réduire le nombre d’éléments visibles

    En ces temps de surinformation et de saturation visuelle, les internautes sont à la recherche de simplicité et de clarté. Pour les satisfaire, il faut arriver à essentialiser l’interface, réduire le nombre d’éléments visibles en même temps, aérer la page en les espaçant suffisamment.

    Deuxième principe : bien regrouper ensemble les éléments en sous-groupes facilement identifiables. Ce principe fait appel à deux lois de l’ergonomie qui veut que des éléments proches et similaires forment un tout cohérent. Dans la nouvelle fiche produit d’Electrodépôt, surtout pour la version desktop, nous avons essayé de faire qu’il y ait un minimum de zones visibles et qu’elles soient rapidement identifiables : le bloc photos, le bloc prix et choix des options, le bloc description, etc.

    Organiser la page en blocs clairs permet à l’internaute d’aller plus vite dans la lecture de la page. Cela n’a l’air de rien à l’échelle d’une page, mais à l’échelle d’une navigation, comprenant plusieurs pages, cela lui fait gagner beaucoup de secondes et de minutes.

    Troisième principe : utiliser des codes couleurs conventionnels et limiter leur nombre.

    Plus il y a de couleurs à l’écran, plus d’efforts cognitifs sont demandés au cerveau. Pour cette raison, une interface doit limiter au maximum leur nombre. Pour les textes, elles doivent respecter les règles d’accessibilité (être suffisamment grandes et suffisamment contrastées avec le fond pour être bien lues). Pour les couleurs ayant un sens symbolique (comme le vert et le rouge) : ne pas induire l’utilisateur en erreur en lui envoyant de faux signaux (le rouge ici est utilisé pour mettre en avant un élément et signaler son importance). Le vert vient ici donner un sens positif à certains textes (« LIVRÉ SOUS 2 JOURS »). Ces couleurs viennent jouer dans un sens positif sur les impressions de l’utilisateur. Notez que le bouton d’ajout au panier n’a pas de couleur, mais sa position dans la page, conventionnelle, sa taille assez importante, l’espace qui l’entoure le rendent proéminent et indiquent qu’il est le point principal de l’action de la page.

    Quatrième principe : placer les éléments importants en haut de page

    Les tests nous ont permis de faire des choix sur la hiérarchie de l’information. Sur écran d’ordinateur, les avis clients ou le descriptif produit sont renvoyés plus bas dans la page. Au dessus, ils auraient été en trop. Le bouton « Ajouter » doit donc toujours apparaître au dessus de la ligne de flottaison. Le choix du mode de livraison a également été renforcé. Et le mode « retrait en magasin » est « forcé ». Visuellement, il apparait plus fortement que le mode de livraison à domicile (gris sur fond gris, au lieu de noir sur fond blanc).

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici

    3) Une meilleure mise en avant du visuel produit

    Au cours du test, plusieurs personnes nous ont fait remarquer que les photos produits n’étaient pas assez grande et ne permettaient pas de voir assez de détails sans zoomer. Nous avons donc décidé d’agrandir la zone dédiée à la photo produit et nous avons également simplifié l’interaction du zoom, qui n’était pas assez instinctive.

    Version mobile

    La fiche produit sur le mobile met très fortement en avant le visuel produit pour un meilleur impact émotionnel

    Bien évidemment, le mobile a été une de nos préoccupations principales. La conception s’est faite en même temps  pour tous les types d’écran. Contrairement à ce qu’on entend souvent, on ne conçoit pas d’abord pour le mobile et ensuite pour le desktop. Cela permet d’avoir une réflexion plus approfondie et plus globale sur les deux types de taille d’écran.

    Et le SEO ?

    Une experte  SEO est intervenue dès la phase amont de la conception. Elle a été intégrée dans la boucle pour vérifier en deux étapes que la nouvelle fiche produit soit conforme aux guidelines de Google.
    1. La première étape était de s’assurer que l’on conservait bien des points SEO importants dans cette nouvelle fiche : fil d’ariane, titre du produit, avis clients, cross-selling, etc.
    2. La deuxième étape consistait à vérifier que les nouveautés apportées n’allaient pas à l’encontre des recommandations Google : par exemple l’utilisation d’un bouton « Voir plus » au niveau des caractéristiques du produit pouvait cacher du contenu à Google (ce qu’il déteste !).
    Le but de l’experte SEO était de trouver un juste milieu entre l’expérience utilisateur et ce qu’attend Google pour référencer correctement les pages.

    Conclusion :

    Refondre une page ne se fait pas uniquement par une analyse d’expert, mais passe systématiquement par un test utilisateur. Celui-ci nous aide à comprendre ce qui est important où ne l’est pas pour eux. Et cela au delà des règles ergonomiques standards.

    Plusieurs métiers sont également intégrés à la conception afin d’assurer le succès de la mise en production du point de vue SEO, mais aussi du point de vue technique (un développeur front-office est systématiquement intégré aux réunions de conception afin d’apporter son point de vue technique sur la faisabilité des éléments d’interface).

    Enfin, il est essentiel de pouvoir mesurer le succès de nos actions. Ici cela a été fait en interne par l’équipe d’Electrodepot.fr, même si, dans d’autres cas, ce sont les équipes de notre partenaire Digitaleez qui s’en chargent.

  • Top 10 des articles UX les plus lus sur le blog de Wexperience en 2018

    Début d’année oblige, c’est la période des classements, des tops et autres rétrospectives. Pour marquer le passage à 2019, nous vous avons compilé nos 10 articles les plus lus de l’année 2018

     

    Mais avant toute chose, toute l’équipe Wexperience vous souhaite une bonne année 2019, pleine de bonne UX dans vos projets digitaux !

     

    1/  4 leçons à tirer des notices de montage d’un meuble IKEA

    Les notices IKEA sont des chef-d’oeuvres d’expérience utilisateur ! Lorsque vous créez un site web, une app ou un logiciel, vous devez exactement penser comme IKEA le fait pour vos utilisateurs 😉

     

     

     

    2/  La méprise sur l’UX

     

    À quoi sert vraiment l’UX ? Bien que l’UX ait le vent en poupe depuis un ou deux ans en France, son rôle et sa véritable nature demeurent mal compris par les décideurs. Cet article explique pourquoi il faut la placer au coeur de la stratégie de l’entreprise et avec quels effets sur la valeur ajoutée créée.

     
     

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    3/ Ergonomie : La simplicité contre la complexité. Comment Walmart bat Amazon. 

     

    Il est de coutume de citer en exemple l’ergonomie d’Amazon, mais, à force de rester assis sur ses lauriers, le leader du ecommerce dans le monde, pourrait bien finir par se faire battre par Walmart, son principal rival. Ce dernier a refondu son site en avril et vu se ventes en ligne exploser au 2ème trimestre 2018. Profitons-en donc pour comparer, à travers la fiche produit, ce qui fait les points points forts et les points faibles des deux immenses géants de la distribution.

     

    4/ UX : 5 choses que vous ne devez plus faire en 2019

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    Dans cet article, je vous propose de vous dire ce que n’est pas l’UX. Ou plutôt de vous prévenir contre les fausses idées sur ce qu’elle est. En 2019, il y a encore bien des idées reçues et il n’est jamais trop tard pour les balayer joyeusement du revers de la main !

     

     

     

    5/ Vers la fin des chatbots  

    Google, dans la future nouvelle mouture de Google Assistant, semble s’orienter vers l’abandon partiel des interfaces de type chatbot. Le constat de l’inconvénient des chatbots, que Google fait, était assez prévisible, au fond. Ils ne permettent que des interactions linéaires simples et ne sont pas du tout adaptés à délivrer des expériences compliquées.

     

     

    6/ Augmentez de 30% votre taux de transfo grâce aux Progressive Web Apps ! 

    Le temps des apps est terminé. Vive les Progressive Web App (PWA) ! Dans cet article, vous découvrirez pourquoi il n’est plus nécessaire de développer une app mobile pour vos clients grâce aux Progressive Web App, un nouveau standard qui mêle site web et app, permet de réduire les coûts de maintenance et augmente vos performances.

     

     

     

    7/ Le drôle de phénomène de l’attention sélective  

    La question est : pourquoi certains de vos utilisateurs ne voient parfois pas ce qui est juste devant leurs yeux En ergonomie, il est vraiment essentiel de comprendre une chose : il n’est pas possible de porter son attention sur deux choses à la fois.. Et c’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit du regard. De toute évidence, à moins de souffrir d’un grave défaut de strabisme, vous ne pouvez pas regarder à deux endroits en même temps. Mais beaucoup plus étonnant encore, vous pouvez très bien aussi ne pas voir une information qui se trouve juste devant vos yeux.

     

    8/ UX : 11 conseils pour optimiser la vitesse de votre site mobile 

    Cet article vous donnera de nombreux conseils pour améliorer la vitesse réelle et perçue d’un site mobile. D’après Google, la perception de la vitesse de chargement d’une page, de son affichage, de la vitesse de réaction d’une interface et de sa fluidité font partie du critère le plus important de l’expérience utilisateur.

     

     

     

    9/ UX Design : comment faire croire qu’on est fun et efficace quand on est compliqué et ennuyeux 

    Le cas de l’assurance habitation Lemonade.com. Qui a déjà souscrit une assurance en ligne en ayant compris toutes les conditions du contrat lève le doigt ! Personne et c’est normal. Les assurances font partie des produits dont on ne peut pas se passer, mais qu’on paye toujours en se demandant ce qu’on va y perdre. Lemonade est un bon exemple de tentative de dépoussiérage du métier et offre un aperçu convaincant de ce que pourrait être l’assurance de demain. Comment ? Découvrez cela en détail.

     

    10/ Ergonomie d’un site, ne copiez pas vos concurrents 

    Copier semble être, à première vue, une bonne idée. Et pourtant, elle ne l’est pas. Il est une croyance répandue qui fait que beaucoup de gens pensent s’affranchir du travail d’ergonomie d’un site en copiant leur concurrent direct, déjà installé sur leur marché, ou en “s’inspirant” du leader d’un marché (cf Amazon en ecommerce) pour créer des interfaces utilisateurs fluides, rapides, efficientes, etc.

     

     

    Bonne lecture et à très vite pour plus de contenus ! 

     

  • UX : 5 choses que vous ne devez plus faire en 2019

    L’UX (user experience, l’expérience utilisateur) fut sans doute un des termes les plus à la mode en 2018 dans le digital. Recouvrant plusieurs réalités, sa définition exacte parait quelque peu obscure. Et je ne vais pas vous faire l’affront ici de me lancer dans des explications qui risqueraient d’être longues et confuses.

     

    A l’inverse de cela, je vous propose de vous dire ce que n’est pas l’UX. Ou plutôt de vous prévenir contre les fausses idées sur ce qu’elle est. En 2019, il y a encore bien des idées reçues et il n’est jamais trop tard pour les balayer joyeusement du revers de la main !

     

    En 2019, ne faites plus tester votre site par votre grand-mère ou votre collègue de bureau

     

    Il est désormais admis et indispensable même de faire tester un site ou une application avant de la mettre sur le marché. Et quand je dis tester, c’est avec de vrais utilisateurs, neutres, sélectionnés parmi un panel proche de votre cible client et selon un protocole rigoureux que seuls des experts UX peuvent mettre en oeuvre.

     

    Oubliez les tests conduits à la va vite sur le coin d’un bureau avec les collègues de l’étage, ou avec le stagiaire de la compta, ou bien encore avec votre grand-mère, qui parce qu’elle est impotente, fera une très bonne représentante de la cible senior de 50 à 85 ans ! Tester en amateur n’est pas tester et s’improviser UX Researcher est à peu près aussi périlleux que de s’improviser pilote d’hélicoptère. Alors, pour ne pas crasher votre belle application aux yeux du monde entier, renseignez-vous un peu avant de faire vous même des tests.

     

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    En 2019, ne confondez plus design graphique et UX design

    design-graphique

     

    Non ! L’UX, ce n’est pas QUE concevoir des interfaces. Et ce n’est pas parce que Jean-Michel, votre DA, fait du web depuis 30 ans qu’il est un bon UX designer.

     

    L’UX est un métier avec des connaissances théoriques (lois de la Gestalt, critères de Bastien et Scapin, et j’en passe et bien d’autres encore), une nécessaire et indispensable expérience du terrain, et surtout une capacité à comprendre et à fédérer tous les acteurs d’un projet autour d’un produit. L’UX ne consiste pas qu’à dessiner des plans de site ou d’appli, mais à créer des interactions, des expériences, et à rendre efficients vos interfaces pour remplir des objectifs commerciaux. Au milieu de cela, le design graphique n’est qu’une mince pellicule de savoir-faire dont le seul but est de faire coller votre plateforme de marque d’un point de vue esthétique à des interactions très complexes.

    En 2019, ne parlez plus de la règle des 3 clics

    En 2018, je pensais que plus personne ne me parlerai jamais de cette règle. Et pourtant, ça m’est encore arrivé il y a un moins d’un mois.

     

    Disons-le une fois pour toute. En ergonomie (en UX, comme vous préférez), il n’y a pas de règles des 3 clics. C’est, tout au plus, un concept marketing. Au pire, une escroquerie. Même sur Amazon et son bouton en 1 clic, il vous faut plus que 3 clics pour passer une commande.

     

    En design d’expérience, ce n’est pas le nombre de clics qui compte, c’est le vécu de l’utilisateur. S’il fait 1000 clics pour arriver à son but et qu’il l’a fait avec grand plaisir, alors votre objectif est rempli ! C’est le but premier de l’UX : la satisfaction utilisateur !

     

    En 2019, arrêtez de croire que les jeunes sont rapides et efficaces et les vieux, lents et mous

    Ne préjugez pas de vos utilisateurs ! Si vous créez une app pour une cible jeune, ne vous méprenez pas ! Testez la avec un panel bien représentatif. Si vous vous adressez à une cible senior, faites pareil ! Ne concevez plus vos interfaces à coup de clichés, mais bien à partir d’observations. Car ce que vous pensez de vos utilisateurs s’avère souvent faux (et nous sommes, malgré notre expertise, les premiers à l’avouer). Les humains sont ainsi faits qu’ils sont imprévisibles et toujours surprenant. Il n’est donc jamais possible de concevoir une application sans les observer. En UX, il n’y a pas un projet qui puisse être mené sans test utilisateurs. Ou alors, vos utilisateurs sont des robots ! 🙂

     

    En 2019, ne copiez plus vos concurrents

    Copier, ce n’est pas les chinois qui diront le contraire, permet du gagner du temps. Si ce précepte est vrai dans beaucoup de domaines, il l’est beaucoup moins en UX.

     

    Certes, avec le digital, il est facile de copier plus que dans n’importe quel autre domaine. Mais pas en le faisant de manière idiote. Il y a beaucoup de raisons à cela, mais la principale est que copier sans expertise et sans comprendre les tenants et aboutissants d’une interface peut vous mener à des grosses erreurs. D’abord, parce que rien ne vous dit que l’ergonomie que vous copiez est bonne. Ensuite, parce qu’en e-commerce, comme dans tous les domaines du digital, rien n’est jamais pareil d’un acteur à l’autre. Il y a toujours des ajustements à faire. Et des qu’il y a des ajustements, il vous faut des experts pour le faire.

     

    Article à lire sur le sujet : Ergonomie d’un site : pourquoi copier vos concurrents peut être une (très) mauvaise idée

     

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    Conclusion

    Vous me direz que je ne suis pas neutre dans l’affaire. Que mon métier est de vendre de l’UX et que j’ai intérêt à vous convaincre. Mais vous auriez tort. Cela fait plus de 10 ans que je m’occupe d’évangéliser sur l’UX. J’ai écrit beaucoup d’articles sur le sujet. Et je fais partie du bureau de la principale association française des professionnels de l’UX. Je connais bien mon marché et mes clients. Et je sais aussi le temps et l’énergie que l’on perd parfois à réexpliquer des concepts simples qui sont en application depuis longtemps aux Etats-Unis

     

  • Asos.fr : 3 points forts du meilleur site ecommerce de l’année

    ASOS a remporté le trophée du meilleur site ecommerce hier soir à la Nuit des Favor’i 2019, organisée par la FEVAD (Fédération du E-commerce et de la Vente à Distance). Et son ergonomie n’y est sans doute pas pour rien. Mais qu’est-ce qui fait qu’un site pour la mode est meilleur que d’autres à ce niveau ? Essayons de voir cela avec ASOS.

     

    Page d’accueil ASOS sur mobile

     

    ASOS est taillé pour le mobile

    C’est assez évident lorsqu’on regarde le site sur un écran d’ordinateur. Beaucoup de place (sur la page d’accueil) est mal utilisée ou perdue pour convenir à une organisation de l’information plus adapté au mobile. Et, en effet, lorsqu’on regarde le site sur un écran de smartphone, tout semble rentrer dans l’ordre. Les choses sont beaucoup plus construites, structurées et cohérentes. C’est un défaut que l’on retrouve souvent sur les sites pensés « mobile first » : la version mobile est plus cohérente que la version « desktop ». Est-ce un problème ? Disons que cela dépend de votre ROI par canal et de vos coûts de maintenance. Il est tout à fait possible de ne pas optimiser à 100% sa version « desktop » si plus de 70% de votre trafic passe par le mobile.

     

    Page d’accueil de ASOS version desktop : le manque de structure visible de l’organisation de la page trahit son mode conception « mobile first »

     

     

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    De la couleur et de la gaité

    C’est une tendance qu’on avait déjà repéré sur certains sites hors de France (lire notre article : Tous les sites de ecommerce doivent-ils nécessairement se ressembler ?).On n’est plus obligé de faire du noir et blanc dans la mode. Loin de là ! Pour arriver à se distinguer, c’est même le contraire ! Il faut oser la couleur, les tons décalés, les graphismes à la main et les animations « inutiles ». On n’en est pas encore là chez ASOS, mais force est de constater que la page d’accueil a pris le chemin de cette nouvelle orientation graphique. Phase encore transitoire, sans doute, car le reste du site demeure encore assez classique à cet égard.

     

     

    De la belle photo et de la vidéo

    Depuis longtemps, ASOS a misé sur la photo et la vidéo. On retrouve là un de ses points forts en terme d’expérience client. Et sur un bel écran de smartphone, ça marche très bien. Les mannequins sont « shootées » de plein pied, on voit leur visage. Les vidéos sont simples, rapides, et donnent vraiment de l’information supplémentaire sur le produit. C’est une vieille recette, mais qui marche. De ce point de vue, on a une grande homogénéité sur toute l’offre, ce qui donne des pages listes agréables à regarder et crée une cohérence qui manque souvent à d’autres sites. Ici, l’ensemble des photos homogènes, de qualité, et donnent la même impression que lorsque vous entrez dans un magasin et que les rayons sont bien rangés. Et c’est un véritable plus !

     

     

     

     

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    En conclusion

    On peut toujours améliorer l’ergonomie et l’expérience utilisateur d’un site de ecommerce. Surtout dans la mode où la prototypie des sites est très déterminée (beaucoup de sites se ressemblent et fonctionnent avec la même architecture d’information). Classique, ASOS utilise pourtant de vieilles recettes bien éprouvées et qui marchent. Un exemple à suivre, donc !

  • Wexperience, agence experte des tests utilisateurs au JT de 20H sur TF1 !

    L’importance des tests utilisateurs :

    Chez Wexperience, la méthode des tests utilisateurs est essentielle et vous avez pu le découvrir lors du journal télévisé du 5/12 sur TF1, dans une séquence entièrement dédiée aux études clients et aux consommateurs-testeurs.

    Nous n’étions donc pas peu fiers d’avoir été choisis par la première chaîne nationale pour montrer comment les tests utilisateurs aident les grandes entreprises à améliorer leurs performances sur Internet. On ne cesse de le dire, ne pas tester votre site, votre app, vos produits, avec vos utilisateurs finaux, c’est rater certainement les problèmes principaux de votre site.

    Rappel : les tests utilisateurs, c’est quoi ?

    Pour analyser l’ergonomie d’un site, il y a clairement 2 manières de faire :

    • Observer les utilisateurs,
    • Demander à un expert.

    Chez Wexperience, on fait les 2 lors des tests utilisateurs : on observe les utilisateurs concentrés sur la réalisation d’objectifs de la vie réelle, et les ergonomes analysent les comportements, les expliquent et recommandent les meilleurs options de conception et de design. Le test utilisateur est donc un protocole d’audit de l’ergonomie d’une interface qui permettra, à partir de vos utilisateurs finaux, de détecter les points d’amélioration, et d’en évaluer le niveau d’utilisabilité.

    Très simple dans le principe, la méthode s’applique aussi bien à un site de e-commerce qu’à un logiciel métier. Lors d’entretiens individuels, il s’agit de demander à un petit groupe d’utilisateurs appétents à votre offre (de 12 à 15 personnes) de surfer sur votre site selon des scénarios plus ou moins fermés et d’enregistrer et analyser leurs comportements. L’objectif des tests est d’observer les utilisateurs finaux sans interférence extérieure, comme si ces utilisateurs étaient seuls, chez eux.

    Dites-vous que si les web analytics ou les questionnaires vous permettent d’avoir une idée, dans les grandes lignes, de ce qui ne va pas à un endroit de votre site ou de votre app, les tests utilisateurs sont comme la loupe surpuissante qui vous permettra de comprendre exactement POURQUOI ça ne va pas !

    Les tests utilisateurs sont, selon Avinash Kaushik, le maître de web analytics, le meilleur moyen de savoir en profondeur comment les gens se comportent face à une interface.

    Ne négligez donc pas les tests utilisateurs et recourez-y autant que vous pourrez, votre business ne pourra que mieux s’en porter. Vous souhaitez qu’on en discute ? Contactez-nous, on saura vous répondre !

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    Mesurer l’UX, oui c’est possible !

    Chez Wexperience, pour mesurer l’UX, nous utilisons UX.Care, une solution innovante que nous avons développée et optimisée sur la base de nos centaines de tests que nous réalisons chaque année. Il permet de comprendre très rapidement le ressenti des utilisateurs sur les 4 grandes composantes de l’Expérience Utilisateurs : l’ergonomie, l’expérience ressentie, la séduction et la confiance.