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  • Google assistant parle comme un vrai humain. Et alors ?

    Une démonstration de dialogue homme/machine bluffante !

    Tout le monde a été bluffé hier, et sera encore bluffé pendant quelques jours, par l’incroyable démo que Google nous a offert lors de sa keynote. Une prise de rendez-vous téléphonique par Google Assistant avec une vraie employée d’un vrai salon de coiffure.

    Bluffant, parce que, apparemment la personne en face, celle du salon de coiffure, n’a pris conscience à aucun moment qu’elle parlait avec une machine.

    Bluffant, parce que le dialogue était d’une fluidité qu’aucune machine du marché actuellement n’est capable d’obtenir.

    Bluffant, parce qu’aucun accroc ne s’est glissé dans la conversation, Google Assistant comprenant tout ce que lui disait la personne du salon de coiffure, jusqu’à ses intonations de voix.

    Bluffant, surtout par la capacité des gens de la Sillicon Valley a nous éblouir avec des démonstrations, à mon avis, loin des réalités du marché, mais si impressionnantes et réussies qu’on en oublie, justement, que ça ne sont que des démonstrations. Et si vous avez un doute là dessus, relisez un peu les articles sur la première démo de l’Iphone en 2007 par Steve Jobs qui n’avait été en réalité qu’un énorme bricolage, car rien, de rien, ne fonctionnait en vrai sur l’iPhone ce jour là.

    Cette technologie verra-t-elle vraiment le jour sur le marché ?

    Mais au delà de cet effet publicitaire, faut-il dès lors quand même s’interroger sur les promesses d’une telle technologie et croire qu’elle envahira les plateaux téléphoniques des services de relation client d’ici quelques années ?

    C’est, en fait, plus que certain. La phase de maturation sera longue, car parler comme un humain demande beaucoup d’apprentissage, et aussi beaucoup de puissance machine. Et je ne suis pas sûr que nous en soyons déjà à ce stade d’industrialisation de la parole humaine. Mais oui, on peut le croire, demain, nous nous adresserons en grande partie à des machines dans nos relations avec les marchands ou les services publics.

    Mais le changement sera long et progressif, plutôt que brutal, comme beaucoup pensent le croire.

    D’abord, pour des raisons de résistances humaine. On ne va pas jeter à la poubelle des milliers de jobs comme cela (en tout cas, il faut l’espérer). Et d’autre part, parce que la technologie de reconnaissance vocale et de parole progresse par petits pas plutôt que par à-coups. Et enfin, parce qu’il est probable qu’en réalité, machines et humains se côtoieront plus qu’ils ne se remplaceront pour prendre en charge la relation client. Et en somme, ça ne sera pas si différent que ça d’aujourd’hui où déjà une partie des traitements sont automatisés par email ou par chat.

    En tout cas, bravo à Google pour cet exploit technologique ! Et attendons de voir ce que vont répondre ses concurrents : Amazon, Apple, mais aussi les géants chinois (et pourquoi pas aussi les européens pour le peu qu’ils s’en donnent les moyens).

     

    Bonne journée !

     

    A lire, les explications de Google sur son blog :

    Photo by Tyler Lastovich on Unsplash

  • Ergonomie d’un site : pourquoi copier vos concurrents peut être une (très) mauvaise idée

    Copier semble être, à première vue, une bonne idée. Et pourtant, elle ne l’est pas.

    Il est une croyance répandue qui fait que beaucoup de gens pensent s’affranchir du travail d’ergonomie d’un site en copiant leur concurrent direct, déjà installé sur leur marché, ou en « s’inspirant » du leader d’un marché (cf Amazon en ecommerce) pour créer des interfaces utilisateurs fluides, rapides, efficientes, etc. « Puisque Amazon le fait, faisons-le comme eux ! Ça marchera ! » est une des phrases que j’ai le plus souvent entendue dans la bouche d’ardents chefs de projets webs ou d’entrepreneur lançant leur offre sur le marché.

    Comme si copier l’UX d’un site était la garantie de la réussite !

     

    Il est temps de mettre à bas cette légende. En UX, copier n’est pas souvent une bonne idée.

     

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici

     

    On ne peut pas copier sans connaître

    Les gens qui pensent copier oublient souvent que le contexte dans lequel évolue leur projet n’est pas forcément le même que celui du site copié.

     

    Exemple : Vouloir copier Amazon quand on a ni la même profondeur d’offre, ni le même trafic, ni la même notoriété correspondrait à concevoir et créer une grande routière alors qu’on a besoin d’une petite voiture de ville. Vous auriez un site qui aurait l’apparence du leader de la grande distribution en ligne pour satisfaire les besoins d’une épicerie de quartier : un menu de navigation trop long pour une offre trop courte, des fiches produits trop compliquées, un tunnel de commande inadapté.

     

    Chez Amazon, tout est fait pour répondre à une demande de masse, internationale, avec un offre pléthorique multi-univers. Pour cette raison d’ailleurs, le site d’Amazon n’est jamais optimisé en terme de présentation de produit, tant la recherche de standardisation et de rationalisation des coûts est une obsession.

     

    Avoir la même apparence qu’un leader ou que votre concurrent principal pourrait aussi vous desservir en ne vous différenciant pas assez de ce qui se fait déjà ailleurs. Vous pourriez être confondu avec le leader et, si votre offre, ne présente pas un avantage flagrant, perçu comme une pâle copie.

     

    Les risques de la bête copie sont nombreux et peuvent coûter cher

    Par ailleurs, il faut aussi voir la copie en termes de coûts technologiques. Encore une fois, reprenons l’exemple d’Amazon.

     

    Vous lancez votre propre site ou pas, quelque soit votre histoire, votre socle technologique n’est certainement pas le même que celui que vous copiez. Or, copier ce que fait votre prédécesseur a un coût pour « tordre » votre socle technique vers celui que vous copiez.

     

    Pourquoi s’embêter à créer une interface comme Amazon alors que vous avez déjà quelque chose de bien sur une solution comme Magento ou Prestashop ? Le coût en vaut-il la chandelle ? Clairement, non ! Vous avez bien autre chose à faire que de dépenser des dizaines de jour homme pour ressembler à votre concurrent. Encore une fois, copier n’est pas une bonne idée.

     

    Mais ce n’est pas tout : Jacob Nielsen, apôtre de l’ergonomie web, l’avait signalé dans son propre blog : « Vous ne savez pas ce que vous copiez ». En effet, même les plus grands se trompent. Et, encore une fois, ce n’est pas parce que c’est Amazon que c’est bien. Si l’on en revient au sujet des fiches produits, le site d’Amazon est loin d’offrir quelque chose d’optimisé, d’agréable et d’efficace. Et plus encore, qui vous dit que le tunnel de commande du même site est la crème de la crème de l’optimisation de tunnel de commande. Vous n’en savez rien. Et ce n’est pas un regard d’expert qui va vous aider à y voir plus clair. Copier peut être dangereux.

     

    Alors, copier ou ne pas copier, que faut-il faire ?

     

    L’important, me semble-t-il, est d’arriver à se faire une image exacte de ce qui existe sur le marché et d’en déceler le meilleur comme le pire. Se contenter d’un simple benchmark à travers les yeux d’un expert ne suffit pas. Il faut aller plus loin en mettant un oeuvre un test utilisateur d’une douzaine de personnes sur les principaux parcours utilisateurs de ce que sera votre futur site ou offre. C’est le seul et le meilleur moyen d’obtenir cette vue objective ce qui se fait chez les autres. tout le reste ne serait que suppositions, hypothèses, feelings, impressions au doigt mouillé. Exactement, tout ce que je vous déconseillerai de faire.

    Opérer ainsi présente un double avantage :

    1. Vous obtenez une image équilibrée, relativement correcte, de qu’est une bonne et une mauvaise ergonomie dans votre secteur (il y a toujours des plus et des moins, même sur les meilleurs sites)
    2. Vous rencontrez vos futurs clients et pouvez même les interroger à loisir, les sonder, mieux comprendre leurs aspirations

    Je rajouterai même un autre avantage : mener des tests utilisateurs peut vous aider à fédérer vos équipes sur votre projet en leur permettant de partager la même vision objective de ce qui se passe ailleurs. Fini les débats stériles comme : « Oui, mais moi je pense que … » ou « Moi, je trouve que… » qui ne reposent en général que sur des intuitions sans fondement. Avec un test utilisateur, le débat sera correctement posé et vous pourrez avancer sereinement dans la suite de votre projet, avec un consensus certain.

     

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici

     

    Dès lors, vous pourrez alors vous livrer à l’art de la copie. Car, après une telle opération, il vous sera effectivement possible de vous forger de vraies convictions et vous pourrez sans doute découvrir des idées bonnes à prendre. Mais, au moins, vous saurez pourquoi ! Et ne vous avancerez pas dans la jungle du feeling !

     

    Excellente journée !

     

    Pour en savoir plus, je vous conseille l’excellent article de Jacob Nielsen, datant déjà de 2010, mais qui reste toujours aussi vrai :

    Photo by JOSE LARRAZOLO on Unsplash

  • Ecommerce : faudra-t-il tout automatiser ?

    Le patron de JD.com pense que le commerce sera entièrement automatisé d’ici quelques années, faut-il le croire ?

    Intéressante déclaration du patron de JD.com, le deuxième plus gros ecommerçant chinois : « Tôt ou tard, toute notre industrie sera opérée par l’IA, les robots, pas des humains. »

    Je ne sais pas dans quelle mesure il faut prendre au sérieux une telle affirmation, ou si elle n’est qu’une déclaration de pur ordre communicationnel, mais plusieurs indices laissent à penser tout de même qu’une grande partie du commerce de demain sera automatisé. Et 10 ans semble un horizon réaliste. (Selon une étude de Gartner, 85% des clients américains auront en 2020 une relation entièrement automatisée avec les marchands).

    Alors si les leaders du commerce d’aujourd’hui laissent planer la probabilité d’une telle hypothèse, il vaut mieux  y réfléchir et à tout points de vue. Car, si non seulement, l’enjeu pour y parvenir sera technologique, il sera aussi expérientiel.

    Car automatiser entièrement une chaîne de production veut aussi dire reporter une partie de la charge de travail vers les utilisateurs (ou les consommateurs). Le phénomène est déjà connu. Par exemple, faire payer les gens aux caisses automatiques signifie reporter une partie du travail de certains employés sur les consommateurs. Et ce postulat sera de plus en plus vrai dans les années à venir.

    Dans les années à venir, les consommateurs « travailleront » de plus en plus pour les commerçants et pour eux mêmes

    Y compris pour des fonctions de relation client. Déjà des sociétés de services permettent de créer des communautés de consommateurs où ce sont ces derniers entre eux qui donnent du conseil à propos d’un produit ou d’un service.

    Cela pourra aussi être vrai dans le domaine de la livraison, du stockage, et n’importe quel autre activité lié au retail.

    Dans une telle optique, alors l’UX prendra une importance encore plus grande qu’aujourd’hui (quoi qu’il en soit). Déporter une partie des tâches professionnelles en partie sur les consommateurs exigera d’eux un apprentissage dans leur relation avec les interfaces, les robots, les machines. Rendre cela simple, naturel, intuitif ne se fera pas par un claquement de doigt ou juste des bonnes intentions. Des budgets conséquents (20% du budget IT déjà chez certaines entreprises en France) devront être alloués à l’ergonomie et l’expérience utilisateur pour que l’usage des machines soient un accélérateur du commerce et non pas un frein.

    Encore une fois, ne pas intégrer cette dimension, ne pas y penser ou la sous-évaluer sera une erreur qui coûtera cher à ceux qui pensent encore que la technologie seule peut tout résoudre.

     

    Alors faudra-t-il tout automatiser demain ?

    La question ne se pose même pas. Et la véritable question devrait être (mais elle est plus compliquée) : comment rendre des services entièrement automatiques sans se confronter à des phénomènes massifs de rejet ou de frustration à cause d’une mauvaise ergonomie ?

     

    Et vous, où en êtes-vous avec votre démarche UX ?

     

    Photo by Andy Kelly on Unsplash

  • La méprise sur l’UX !

    Bien que l’UX ait le vent en poupe depuis un ou deux ans en France, son rôle et sa véritable nature demeurent mal compris par les décideurs. Cet article explique pourquoi il faut la placer au coeur de la stratégie de l’entreprise et avec quels effets sur la valeur ajoutée créée.

    A quoi sert vraiment l’UX ?

    Photo by Carl Heyerdahl on Unsplash

     

     

    Les entreprises n’embauchent des UX designers que pour faire des maquettes, alors que c’est loin d’être la fonction principale de l’UX

    Avec le temps, j’ai l’impression de plus en plus nette que la fonction de l’UX n’est pas toujours bien comprise par ceux, dans les entreprises, qui dirigent le marketing, voire la stratégie.

    Dans leur esprit, l’UX semble être encore et toujours cantonné à la réalisation de maquettes d’interfaces, hors tout le reste (tests utilisateurs, ateliers de co-conception, etc… etc…).

    Résultat : des UX designers sont embauchés à la pelle dans des grands groupes avec pour seule mission de faire des maquettes. Le reste semble oublié.

    Et c’est évidemment très dommage quand on pense à la capacité de l’UX à repenser des business model en les améliorant sans remettre en question leur fondement.

    En réalité, utiliser l’UX peut permettre de renouveler des services, d’innover et de créer de la valeur là où la concurrence est la plus rude

    Par exemple, si l’on prend Uber. La société de Travis Kalanick n’a pas remis fondamentalement en cause le transport d’individus par chauffeur, il l’a simplement fluidifié. Grâce à la technologie, c’est vrai, mais aussi grâce à un véritable travail sur l’expérience utilisateur. Et on peut être certain que c’est d’abord le travail sur l’expérience utilisateur qui a amené celui sur la technologie.

    Cet article vous est présenté par Wexperience, l’agence d’ergonomie digitale. Pour en savoir plus sur nos prestations, cliquez ici

     

    En France, on a le défaut de croire qu’une technologie de service, à elle seule, pourra créer de la valeur. Rien n’est plus faux.

    Or, en France, on tend à fonctionner dans le sens inverse. On dispose de la technologie et on se dit qu’elle va résoudre un problème en ne changeant rien à l’expérience utilisateur. Un peu comme quand, en architecture, avec l’arrivée du métal, les ingénieurs ont continué à designer des ponts comme si leur matériau était du bois, sans tenir compte des nouvelles propriétés qu’apportaient le métal.

    L’UX, placé au plus haut niveau dans la stratégie de l’entreprise, peut donner l’avantage compétitif ultime à celles qui sauront adopter vraiment une démarche centrée utilisateur.

    Or, l’UX, c’est ça : c’est prendre un service et le repenser totalement en en ôtant tous les « irritants ». C’est même sa première fonction. Par exemple, si je veux améliorer l’occupation d’un parking souterrain pour voitures et que je veux créer une application pour le faire, il faudra d’abord que je demande à mes UX designers de repenser la manière dont on entre dans un parking, dont on réserve une place à l’intérieur, comment on la trouve, etc… Le travail sur l’interface ne viendra qu’après, quand la faisabilité technique aura été validée et pourra permettre les changements dans la forme du service.

    Voilà le véritable rôle de l’UX aujourd’hui ! Repenser les services ou les manières de vendre un produit, en créant de la valeur en rendant ce service plus simple, plus rapide, plus instinctif pour les utilisateurs.

    L’UX est sans doute sous-estimée, en France, car elle sort des schémas de pensée habituels des cadres dirigeants encore très empreints d’un certain cartésianisme

    Cela a l’air simple, mais demande en réalité, plus que des efforts de conception, des efforts importants d’expérimentations sur le terrain et avec de vrais utilisateurs. Ne pas partir dans cette voie là, où confier la reconception de son service uniquement à des gens du marketing ou à des ingénieurs ne peut plus s’avérer suffisant pour innover et créer de la valeur ajoutée uniquement par l’optimisation des parcours clients.

     

    Rappelez-vous : faire de l’UX sans utilisateurs finaux, ça n’est pas de l’UX. C’est tout au plus du webdesign, comme on en faisait déjà il y a 20 ans.

     

  • Retour sur notre intervention au Nord Conversion Day : L’UX de demain est déjà là !

    Il y a maintenant 20 jours se tenait la 4ème édition de notre Nord Conversion Day, notre événement entièrement dédié à la Conversion, l’UX et l’analytics. Une journée de conférences qui a suivi une belle évolution, avec cette année, le lieu prestigieux de la fameuse CCI de Lille, un village de stands pour faciliter les échanges, et un doux mélange d’ateliers et de conférences. Le tout, au coeur du centre ville de Lille 🙂

     

    Avec plus de 20 intervenants de qualité, 15 conférences et ateliers organisés sous la superbe coupole de verre de la CCI et un public de plus de 400 personnes, nous sommes fiers du succès de cette 4ème édition !

     

    L’UX de demain est déjà là ! Avez-vous commencé à vous y préparer ?

     

    Tel était le titre de notre intervention animée par Olivier Sauvage, expert UX et fondateur de Wexperience. On ne cesse de vous le répéter, l’UX est devenue un véritable enjeu pour les e-commerçants et le métier ne cesse d’évoluer et de changer. Avec une vision de l’UX qui était jusqu’à présent cantonnée aux études et à la conception des interfaces, l’expérience utilisateur d’aujourd’hui s’articule de de plus en plus autour des parcours utilisateurs.

     

    Avant d’approfondir le sujet, gardez en tête la manière dont les GAFAS et la plupart des boîtes de la Sillicon Valley dominent le marché en basant une grosse partie de leur stratégie sur l’expérience utilisateur. L’UX a prit une telle importance que le budget lié à l’expérience utilisateur, au design, a relativement explosé !

    • – Selon une dernière étude, en 7 ans IBM est passé du ratio d’un designer pour 72 développeurs en 2010 à 1 designer pour 8 développeurs en 2017.
    • – De source sûr avec la participation de Pascal Lannoo de chez Oui.SNCF au Nord Conversion Day #3, l’UX représente actuellement 20% de leur budget dédié au digital.

    Autant de temps, d’argent et d’énergie investit dans l’intention de créer des habitudes chez les consommateurs. Plus ils auront ces habitudes sur leurs interfaces, plus ils auront du mal à s’en sortir et à utiliser un autre réseau social, ou logiciel etc …

     

    À partir de là, comment s’en sortir et se différencier en tant qu’e-commercant, dans un monde du digital déjà bien dominé ? La réponse en vidéo 😉

     

     

    Découvrez également :

     

     

  • Pourquoi venir au Nord Conversion Day !!

    Nous vous l’annoncions il y a quelques semaines : le Nord Conversion Day est de retour !
    Cette nouvelle édition se tiendra le 5 Avril 2018 à Lille et permettra aux spécialistes du web marketing de découvrir les dernières tendances et les meilleurs « use cases » dans le domaine de la conversion avec pour thématique « La mesure de l’UX ».

    Voici de quoi vous convaincre !

    Pour cette 4ème édition, qu’est ce qui diffère des autres années ? Et quelle différence y a t-il entre le NCD et les autres événements digitaux ?

    L’édition de 2018 est beaucoup plus ambitieuse que les années précédentes. Un auditorium et deux salles d’ateliers vont être utilisées pour présenter plus de 14 conférences sur l’UX et la conversion.
    Nous aurons donc aussi beaucoup plus de partenaires que l’année dernière, dont quelques-unes des plus belles startups françaises dans le domaine : Content Square, AB TAsty,  Kameleoon,  Toucan Toco qui atteint 5 millions d’euros de CA après seulement 3 ans d’existence (!),  mais aussi des étrangères, comme…

  • UX : 3 sites à ne pas louper cette semaine

    Construire un site, c’est une chose. Construire une véritable expérience utilisateur unique c’est autre chose.
    Nous revenons aujourd’hui avec cette sélection d’interface attrayante où l’expérience est intuitive et fluide.

    Casamance

    Casamance
    Entreprise de l’année 2000, Casamance propose des collections de tissus et papier peint au style chic et intemporel. Ce n’est pas qu’une simple marque : c’est aussi un groupe. Camengo, Casamance et Misia proposent aux utilisateurs prés de 4000 références tissus et 1000 références de papier peint et revêtement mural.
    En naviguant sur le site, on retrouve une touche très design avec une interface subtile et élégante. Ce qui nous a le plus marqué : le moteur de recherche produits. Il  est simple et efficace avec la possibilité de rentrer le nom d’une couleur en mot-clef pour trouver les motifs correspondants.

    Wed’ze

    Wed'ze
    Cette semaine, nous avons aussi fait dans le national avec  la marque de ski, snowboard et luge de Decathlon : Wed’ze.
    Nous avons découvert que cette marque possède un site lookbook pour mettre en avant la nouvelle collection de la marque de sports d’hiver du groupe. Immersion réussie dans l’univers de la marque par les couleurs utilisées. Notons aussi que l’utilisation de la modélisation 3d dans ce site web vient renforcer l’image technique des articles de sport. Passez jeter un coup d’oeil avant de partir au ski : ça donne envie !

    Grovemade

    Grovemade
    Des coques de téléphone, des plateaux pour ordinateur, des pots… Grovemade regroupe des produits de bureaux, des montres, des portefeuilles à base de cuir, de bois et de feutre.
    Les photos sont irréprochables et les vidéos du process de fabrication permettent une immersion dans l’univers sobre du designer d’accessoires technologique en bois. Le vrai atout du site se trouve dans les pages produits:

    • de petites animations « mode d’emploi » pour rendre l’information ludique
    • des spécifications techniques très détaillées pour des produits haut de gamme.

    Autres choses assez plaisantes, le parcours de checkout est optimisé ce qui le rend agréable.

    N’hésitez pas à nous suggérer vos best sites !

  • [À télécharger] 20 bonnes astuces pour améliorer vos pages listes mobile

    filtre-zalando-mcommerce
    Continuons cette série d’analyse ergonomique des sites web mobile avec l’amélioration des pages listes sur un site web mobile.
    Pour rappel, depuis maintenant une année, le trafic mobile en e-commerce à dépasser celui sur desktop et devient un enjeu de plus en plus important pour les e-commerçants. Raison pour laquelle, Olivier Sauvage vous donne rendez-vous chaque mois pour un webinar sur l’amélioration ergonomique des sites web sur mobile. Si vous souhaitez en savoir plus sur le prochain épisode, suivez-nous sur Twitter 😉
    Sur cet épisode, nous nous sommes intéressés à 12 sites e-commerce leaders dans les domaines de :

    • L’électroménager, informatique, loisirs
    • L’habillement, la mode
    • Le mobilier, l’équipement maison.

    Une sélection qui nous a permis d’avoir une bonne vision des « bests practices » dans le domaine des sites web mobile.

    Présentation de l’offre

    L’affichage en colonne est la norme !
    Quel que soit le site, la présentation de l’offre reste centrée sur les photos. Ce sont les photos qui sont regardées en premier par l’utilisateur. Deux solutions s’offrent alors sur mobile : en ligne ou en colonne.
    Force est de constater que la majorité des marchands offrent un affichage en colonne avec deux produits par ligne. Ceci à l’avantage notamment d’afficher plus de produits par page et de diminuer la distance de scroll.
    D’un autre côté, en principe, la présentation en ligne, permet d’afficher de plus grosses photos, plus attractives. Mais en réalité, ça n’est pas le cas.

    FNACFNAC

    La FNAC offre les deux modes d’affichage, mais est-ce bien utile ? Seuls les gens de la FNAC le savent.

    De manière générale, les photos des sites benchmarkés restent assez petites : en moyenne, leur largeur ne dépasse pas de 50% la largeur de l’écran.
    La plupart n’ont pas non plus de bouton d’ajout au panier directement dans la liste (à part la FNAC ou Cdiscount), ce qui fait qu’on peut s’interroger sur l’utilité d’un tel bouton dans les listes produits.
    En termes de nombre de produits à l’écran, la moyenne s’approche de 4, excepté pour Leroy Merlin qui est le seul site à afficher 6 produits en même temps à l’écran.
    Leroy Merlin
    Leroy Merlin, en mode ligne, permet d’afficher jusqu’à 6 produits à l’écran. Avantage ou pas ?
    But fait dans la simplicité́ et a raison !
    BUT
    Les photos occupent bien la largeur de l’écran. Il n’y a pas de descriptif produit, seul l’info strictement nécessaire est affichée. Dommage tout de même que les titres soient systématiquement tronqués. Sans doute y aurait-il matière à faire mieux en analysant plus finement le contenu du titre et en évitant les « … » qui sont frustrants pour l’utilisateur.
    La mise en page est claire et propre grâce à une séparation des produits par des lignes grises épaisses qui facilitent et accélèrent la lecture de l’écran.

    Dans la mode, il est toujours plus simple de réduire le nombre d’informations à l’écran.
    La RedouteChez La Redoute :

    • Les descriptifs : utiles ? Pas utiles ? Ils n’apportent pas d’information intéressantes à l’utilisateur qui pourra se contenter de la photo.
    • La séparation des produits se fait par un espace blanc et non pas par une ligne. Pour que cela soit efficace, il faut que cet espace fasse presque 1cm d’épaisseur.
    • La sobriété́ est de mise avec très peu de couleurs utilisés

    ZalandoChez Zalando :
    On est quasiment dans le même schéma d’affichage. Les photos sont simplement un peu plus grandes (et du coup, l’espace de séparation plus fin). Mais c’est tout aussi efficace.

    Pour avoir encore d’astuces pour améliorer vos pages listes, vous pouvez télécharger la présentation en lien avec ce webinar en cliquant sur ce bouton.

     

    CTA-JETELECHARGE

  • Revue de presse UX : semaine 7

    Voici le retour de notre revue de presse ! Nous vous partageons cette semaine une nouvelle sélection de nos lectures sur l’UX.
    Bonne lecture et n’hésitez pas à partager l’article 🙂

    10 nouveaux principes de bonne conception :

    10 New Principles Of Good Design
    ➡ 10 New Principles Of Good Design de Suzanne LaBarre
    2017 a été une année de référence pour la communauté du design.

    • L’UX est devenue une arme,
    • L’IA a posé d’innombrables nouveaux défis,
    • et le débat a éclaté sur des paradigmes de conception solides.

    L’avantage de cette remise en question des solutions a permis à Suzanne LaBarre de nous proposer les 10 nouveaux principes de conception.

    La psychologie derrière la création d’un design centré sur l’utilisateur

    The Psychology Behind Creating A User Centered Design
    ➡ The psycholgy behind creating a user centered design de Aakriti Chugh
    Comme nous vous le répétons sans cesse, le moyen idéal pour améliorer l’utilisabilité d’un site est de s’occuper de l’expérience utilisateur !
    L’expérience utilisateur initie et renforce le lien entre un produit et ses utilisateurs. En comprenant comment les designs sont perçus, nous pouvons faire des ajustements pour que les produits que nous créons soient plus efficaces dans la réalisation des objectifs de l’utilisateur et c’est là qu’intervient le design centré sur l’utilisateur.
    C’est ce que nous présente Aakriti Chugh dans cet article.

    Le seul élément du design produit et technique qui tue l’expérience client

    The one element of product & tech design that kills customer experience
    ➡ The One Element Of Product & Tech Design That Kills Customer Experience de Ricardo Saltz Gulko
    Certains éléments sur un site internet peuvent nuire à l’expérience client lié à une conception produit compliqué.
    Ricardo Saltz Gulko nous montre par le biais de cet article que pour résoudre ce problème, il faut se poser quatre questions :

    • Comment savez-vous si votre produit est trop complexe ?
    • Quel est le pouvoir de la simplification pour votre entreprise ?
    • Comment simplifiez-vous vos produits, services et expériences technologiques ?
    • Quelles fonctionnalités supprimez-vous pour réduire la complexité ?
  • [À télécharger] Retour sur le Digital Breakfast à Lyon « Réussir sa refonte de site »

    Le 23 Janvier dernier, Wexperience était à Lyon à la Tour du Web pour un premier Digital Breakfast en co-production avec nos amis d’UpMyBiz sur le sujet de la réussite d’un projet de refonte de site sur mobile & desktop et l’importance d’une mise en place de démarche UX.

    wex-upmybiz
    Olivier Sauvage aka Capitaine Commerce – Wireframez !

    Pour assurer sa réussite, il faut savoir mettre en place une méthode bien rodée. Loin d’un projet facile, la refonte induit un certain nombre de risques qui génèrent de l’angoisse et de l’appréhension : risque de dépassement indéfini des délais, risque de perte de trafic lors du passage en production et risque de non-maîtrise des coûts.
    Wexperience, qui a mené plus de 5 refontes de sites majeures en France, partage ici son expérience à travers 4 conseils :

    • Méthode reine d’analyse : faites des tests utilisateurs
    • Faites du Test & Learn ! Tous les projets Wexperience font appel à une conception centrée utilisateur pas à pas.
    • Wireframez ! Wireframez ! Une étape indispensable à une meilleure réflexion et qui offre beaucoup plus de souplesses
    • Instaurer dès le début des méthodes de travail collaboratives avec les équipes IT & SEO

    Le détail de tous ces conseils disponible au téléchargement 👇

    CT
    ⚡ Et désormais, Wexperience est à Lyon alors n’hésitez pas  😉