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  • Analyse UX de l’application mobile de La Poste

    La page d'accueil de l'application est on ne peut plus limpide, grâce à un graphisme coloré, mais pas trop, et à une limitation volontaire du nombre d'éléments d'interface visible à l'écran
    La page d’accueil de l’application est on ne peut plus limpide, grâce à un graphisme coloré, mais pas trop, et à une limitation volontaire du nombre d’éléments d’interface visible à l’écran

    L’application mobile de La Poste permet d’accéder désormais à de nombreux services offerts par notre postier national : achat de timbres, envoi de recommandé, affranchissement de courrier. La Poste est bien entrée dans l’ère du digital, mais son application mobile est-elle à la hauteur de ses ambitions ? C’est ce que nous allons voir (vidéo en bas de page)

    Une application au design simple et engageant

    Le gros point fort de l’application, je trouve, c’est son design graphique. Simple : il est composé de couleurs douces, pastels, peu agressives, reposantes. Ce que j’appelle la densité d’informations à l’écran est faible : il y a peu ou pas beaucoup d’éléments visibles par page. On n’a pas entassé les liens, les images, les boutons, etc. pour en faire une bouillie informe.
    Les espacements entre ces éléments sont suffisamment grands pour qu’ils se distinguent bien les uns des autres. La taille des éléments cliquables est suffisamment grande également pour que l’utilisateur n’ait pas besoin d’être trop précis pour les viser et donc pour qu’il n’ait pas besoin de se concentrer trop pour y arriver (économie d’énergie).
    L’ensemble présente donc un aspect avenant et fédérateur qui prépare l’utilisateur à une bonne expérience. Que l’utilisabilité soit bonne ou pas, un premier bon point est de donner à l’interface cet aspect qui met en confiance, et, donnera à l’utilisateur une plus grande capacité de tolérance.

    Dans la boutique, point trop de produits n'en faut. Les éléments d'interface sont grands et facilement cliquables. L'application en devient agréable à utiliser.
    Dans la boutique, point trop de produits n’en faut. Les éléments d’interface sont grands et facilement cliquables. L’application en devient agréable à utiliser.

    Une bonne structuration

    Une application sera facile à utiliser d’autant plus que ses fonctionnalités et son architecture seront faciles à mémoriser.
    De ce côté là aussi, c’est réussi. Des codes couleurs forts sont utilisés pour aider l’utilisateur à se repérer entre les différentes « grosses » fonctionnalités. Le menu principal de navigation ne comporte que 5 éléments. D’autres existent, mais sont affichés en gris, ce qui minimise leur importance et permet de diminuer la charge cognitive sur le cerveau de l’utilisateur lorsqu’il regarde l’écran d’accueil.
    L’application utilise beaucoup d’icônes pour aider au repérage. Parfois signifiantes, parfois pas, elles sont censées aider à accélérer la reconnaissance des liens et des fonctions de l’app. Le cerveau allant plus vite à regarder les images simples qu’à lire des texte. Il y en a beaucoup, peut-être trop. Parfois, elles ne sont pas utiles, comme dans l’onglet suivre un envoi. Il n’est donc pas évident que les utilisateurs s’appuieront vraiment sur ces icônes pour accélérer leur navigation, d’autant que la fréquence d’utilisation pour un particulier ne doit pas être très élevée (combien de fois par an achetez-vous des timbres, envoyez-vous un colis ou un recommandé ?). Leur utilité n’est pas totalement avérée, mais, en tout cas, elles ne dégradent pas l’expérience utilisateur.

    Si les icônes peuvent aider à la navigation, l'app en utilise peut être un peu trop. Qui mémoriserait toutes ces icônes ?
    Si les icônes peuvent aider à la navigation, l’app en utilise peut être un peu trop. Qui mémoriserait toutes ces icônes ?

    Vous reprendrez bien un peu de fun ?

    Au fond, ce qu’il manque un peu à l’application de La Poste, c’est un peu de fun, un peu d’animation, un peu d’effets de surprise (je ne parle pas des bugs). La Poste peut très bien se permettre d’avoir une image un peu « amusante » et ça aurait certainement été une bonne idée d’introduire des micro-animations au survol ou au toucher sur certains éléments de l’interface. En effet, l’ensemble est très sérieux (notamment par l’adoption de graphismes « carrés »), trop sérieux.

  • [Vidéo] Comment améliorer l’expérience client pour booster les conversions ?

    Il y a quelques mois, sous mon costume du Capitaine, je me suis retrouvé dans les jolis locaux de Prestashop à Paris pour un tournage de mini vidéos.

    CapitaineCommercePrestashop
    Tournage dans les locaux de Prestashop

    En tant qu’expert sur l’UX et l’ergonomie, je suis intervenu sur un format court de 6 minutes pour des conseils à destination des marchands Prestashop. Dans cette vidéo, traduite en 7 langues, vous pourrez découvrir mes astuces et best practices à mettre en place pour optimiser vos conversions, créer une expérience interactive plus fun que d’ordinaire, et mieux accrocher vos visiteurs ! Je vous laisse découvrir la vidéo 😉

  • [Event] Wexperience sera au salon Conext 2016

    Conext 2016

    Retour du salon Conext 2016 :

    Toujours plus connecté, ce salon Conext, considéré comme le rendez-vous annuel incontournable du commerce connecté revient dès demain pour une nouvelle édition sur trois jours de 9h à 19h à Lille Grand Palais.

    Au programme : 

    Parmi les 100 conférences et workshops prévus, nous interviendrons accompagné de Digitaleez, que j’ai dernièrement lancé avec mon associé Cyrille Pattyn, mais aussi sous mon costume de super héros CapitaineCommerce. Alors si vous souhaitez nous rencontrer, rejoignez-nous 

    • Mercredi dès 9h30, avec Cyrille Pattyn et Sylvain Lys, notre responsable conception et optimisation. Ils vous présenteront le cas concret de Pickapack avec une conférence intitulée : « Des Personas au site responsive, comment créer une stratégie digitale centrée Utilisateurs. Et l’optimisez dans le temps » Plus d’infos par ici.
    • Et vendredi dès 13H, je vous parlerai d’‘émotion comme facteur de conversion sous mon costume du Capitaine. À travers plusieurs exemples, je vous montrerai comment créer des sites webs et mobiles, qui permettent grâce à l’émotion d’aller au delà du e-commerce.  Plus d’infos ici 😉

    Infos pratiques :


    Tout se passe du 12 au 14 Octobre 2016 de 09:00 à 19:00 à Lille Grand Palais – 1 Boulevard des Cités Unies.
    Et pour demander gratuitement votre badge c’est par ici  😉

  • Comment développer une application mobile efficacement ? Le cas Zalando.

    En terme d’expérience utilisateur, la nouvelle application mobile de Zalando, n°1 de la mode en Europe, apporte son lot d’innovation qu’il serait dommage de ne pas connaître. Notre Capitaine Commerce s’est lancé la semaine dernière dans son analyse « live ». En voici le résumé par écrit et la vidéo en bas de page

    Une interface simplifiée

    La concurrence sur les applications mobile étant plus que féroce, il est primordial de proposer une expérience utilisateur réussie dès la première utilisation. C’est le cas de l’app de Zalando. Et cela grâce à plusieurs subterfuges qui donnent à l’utilisateur final l’impression d’une application simple et facile à utiliser.

    Une page d'accueil épurée
    Une page d’accueil épurée avec très peu d’éléments visibles au premier abord. Voilà qui repose le regard et donne envie d’avancer à l’utilisateur.

    Surprise ! Il n’y a pas de navigation. En fait, si, il y en a une, même si elle est un peu cachée, ce qui n’est pas plus mal. Ainsi, l’attention de l’utilisateur est soit portée vers le moteur de recherche, soit directement vers les catégories de produits mises en avant. Résultat : une interface plus légère visuellement, plus simple, plus attirante.
    Mieux encore, et dans une intention d’efficacité et de rapidité, l’ensemble des contenus de l’écran d’accueil peuvent être personnalisés en fonction des préférences utilisateurs. Mais ne pensez pas à un configurateur compliqué. Non, Zalando ne vous demande que si vous êtes un homme, une femme ou si vous cherchez des vêtements pour vos enfants. Une fois le choix effectué, pour pourrez le changer à tout moment.
    App Zalando
    Ecran de choix des préférences pour les femmes…

     
    App Zalando
    … et pour les hommes…

     
    Petite attention délicate, qui rend compte d’une autre façon de penser les apps, je suis accueilli par un message me souhaitant la bienvenue de manière personnalisée également. Sans compter une petite phrase d’accueil dont le contenu change en fonction, par exemple, du contenu de mon panier. Chaque détail a son importance, n’est-ce pas ?

    Une navigation plus fluide, plus intuitive et plus libre

    L’aspect le plus innovant de l’app Zalando repose dans le fait que la navigation y est devenue beaucoup plus libre et plus agréable. Contrairement à beaucoup d’apps, il y devient possible de slider avec le doigt soit à l’horizontale, soit à la verticale, depuis la fiche produit. Le premier faisant défiler les différentes vues du produit. Le deuxième permettant de passer d’un produit à l’autre dans la liste. Plus besoin de revenir en arrière dans la page liste !

    App Zalando
    Vue zoomée sur un produit. Tout l’écran est occupé par la photo.

     
    App Zalando
    La fiche produit en mode normal. Même dans cette configuration, beaucoup d’espace est donné à la photo.

     
    Mieux encore : le mode zoom fonctionne un peu comme la touche majuscule d’un clavier d’ordinateur. Vous pouvez l’activer ou le désactiver à volonté pour pouvoir naviguer soit en mode d’affichage normal, soit en mode zoomé permanent. C’est une solution qui offre une nouvelle expérience de navigation beaucoup plus fluide, plus immersive, autant que cela soit possible sur un terminal téléphonique. Et qui, c’est quasiment certain, devrait contribuer à augmenter le temps de navigation.
    Rapidité : il est impossible de tester la rapidité d’une application sans faire de véritables mesures. Mais je dois avouer que mon test en vidéo et en 4G n’a souffert d’aucun ralentissement. Cela reste à vérifier, mais il est fort probable que les concepteurs de l’app Zalando aient aussi fait le ménage du côté du code.

    Le paiement rendu transparent avec Touch ID

    A ma grande surprise, j’ai découvert via l’app de Zalando qu’il était désormais possible d’exploiter Touch ID,  la fonction d’identification digitale de l’iPhone pour pouvoir s’identifier sur une application mobile. Et c’est réellement un grand pas en avant dans l’amélioration de la conversion des applications mobiles. Toute la transpiration nécessaire à s’identifier sur la plupart des applications disparait ici en étant remplacée par un simplement toucher de doigt sur le bouton principal de l’iPhone. Une fonction qui prend encore plus de sens pour un marchand dont la fréquence d’achat doit être plutôt élevé pour les clientes fidèles.

    App Zalando Paiement
    Lors du passage au paiement, Touch ID est proposé à l’utilisateur pour qu’il puisse s’identifier simplement.

     
    App Zalando Paiement
    Touch ID se configure depuis les préférences utilisateurs.

    Comment Zalando est arrivée à ce résultat ?

    Ce qu’il faut retenir par dessus ces innovations en terme d’expérience utilisateur est aussi la méthode pour y parvenir. L’application a été conçue en interne par l’équipe web de Zalando à qui une autonomie presque totale a été donnée. Du GO à la validation des principes de l’utilisation, à peine 4 semaines se sont écoulées. Et ceci sans attendre à chaque fois les décisions du top management.
    Les équipes ont bien sûr travaillé en mode agile, mais y ont ajouté une touche d’auto-apprentissage. 20% du temps du projet y était consacré. D’où un temps de développement record de 3 mois pour livrer l’application !
    Comme quoi une bonne expérience utilisateur n’est pas qu’entre les mains des ux designers ou des développeurs, mais dépend entièrement d’un mode de management agile, faite de courtes phases d’auto-apprentissage, mais aussi d’une bonne dose d’autonomie, ainsi que d’une collaboration accrue entre les compétences métiers. Un exemple à suivre et dans lequel Wexperience peut aussi vous accompagner.

    Pour ceux et celles qui auraient manqué le webinar :

     

  • [Event] Wexperience sera au Fashion Tech Days

     

    Les Fashion Tech Days sont de retour !  

    L’évènement BtoB mode qui présente en avant-première toute l’innovation produit et commerce est de retour ces 29 et 30 Septembre à Roubaix. Organisé par le Business Fashion Forum et le CETI, les professionnels de la mode, du luxe et de la distribution qu’ils soient fabricants ou créateurs se retrouvent pour évoquer le futur et l’évolution de ce secteur.

    Au programme :

    Les experts les plus pointus viendront vous parler des technologies qui se créent dans le domaine de la Mode (intelligence artificielle,  fibres du futur, de géolocalisation ou encore de robotique). Ils vous partageront toutes leurs expériences en matière d’innovation matérielle et immatérielle à travers des keynotes, des tables rondes mais aussi des ateliers de rencontres, de créations ou encore des témoignages de grandes entreprise tel que La Redoute et HappyChic.

    En bref, si vous êtes créateurs ou distributeurs de mode et cherchez des réponses à vos questions sur les technologies qui changeront la mode ? Je vous conseille de cliquer juste ici et de nous rejoindre.

    Et si vous souhaitez nous rencontrer, Wexperience sera présent sur les deux journées et interviendra vendredi avec une conférence autour des tendances technologiques innovantes dans le textile. Voici un petit aperçu des sites retail textile innovant et inspirant en terme d’expérience utilisateur qui seront pris pour exemple. Pour le rejoindre, libérez-vous vendredi 30 dès 12H.

    Et pour en savoir plus sur le programme c’est par ici

    À demain 🙂

  • La catastrophe ergonomique des sites administratifs pour les entreprises

    catastrophe-ergonomique
    Je suis sidéré. Rien que ça.
    En tant que chef d’entreprise, je suis amené régulièrement à effectuer des démarches auprès de différentes services administratifs.
    La plupart offrent aujourd’hui leurs services en ligne. Un beau progrès ! Sauf quand on voit le résultat et qu’on finit par se demander s’il y a eu la moindre intervention d’un ergonome ou d’un UX designer sur ces sites.
    Voici quelques exemples :

    Icônes à contre emploi

    Hier, j’ai demandé à mes « amis » sur Facebook s’ils pouvaient me donner les fonctions des 4 icônes suivantes. Evidemment, personne n’a pu deviner. Même si je leur avais précisé que ces icônes se trouvaient dans l’alignement du nom de ma société et que j’étais sur la page pour effectuer des actions en relation avec cette société.
    icones_urssaf
    Tiens, à votre tour ! Quelles actions engendrent ces icônes selon vous ? (les réponses en bas de l’article)

    Mot de passe oublié : pourquoi faire simple ?

    J’aime aussi beaucoup le formulaire de rsi.fr pour retrouver son mot de passe. En matière de sécurité, on n’en fait jamais assez. Le RSI applique la règle à la lettre. A tel point qu’il en devient quasiment impossible de retrouver son mot de passe. Ceux qui connaissent et utilisent le site du RSI devraient pouvoir en témoigner. Moi, j’ai fini par éviter le site et à demander à ma comptable.

    champs-catastrophe-ergonomique
    La cerise sur le gâteau, c’est que tous les champs sont marqués comme obligatoires, sauf celui du captcha….

    La page de connexion introuvable

    Personne ne connaît le FAFIEC. Normal, c’est l’OPCA du Syntec…. 🙂 Eh oui, ce sont des organismes que beaucoup d’entreprises doivent fréquenter pour leurs besoins en formation. Tout va bien. Depuis quelques temps les services du FAFIEC sont en ligne. Seul petit problème. Comment s’identifier. Je vous laisse essayer vous même sur leur site. Dites-moi combien de clics et de temps il vous a fallu pour trouver le bon endroit pour le faire 🙂 (et soyez honnête !)

    fafiec-catastrophe-ergonomique
    Jeu : trouve comment t’identifier à ton site de formation professionnel préféré en moins de 3 secondes. Si tu y arrives, c’est que tu es déjà venu avant.

    Ce ne sont que 3 exemples parmi d’autres. Le reste est à l’avenant.

    Mais comment sont donc faits ces sites ?

    Mais cela m’amène à m’interroger. Où sont passés les UX designers dans ces projets là ? Des tests utilisateurs ont-ils été faits ? Et qui a bien pu valider des interfaces aussi étranges que peu pratiques ?
    Sur le web, il existe des conventions qui se forment peu à peu, mais qui, la plupart sont dictées par les sites américains. Lorsque vous concevez l’interface d’un site, autant utiliser ces conventions pour permettre aux visiteurs de votre site de s’y retrouver immédiatement.
    Pour des raisons que je ne m’explique pas, la plupart des sites administratifs que je fréquente, en tant que chef d’entreprise, semblent avoir tourné la tête à ces règles et préférés créer leurs propres lois… en dépit du bon sens (arrrrrh, j’ai horreur de cette expression, mais pour le coup, elle s’applique parfaitement).
    Plusieurs explications peuvent être données :

    1. Tout le monde s’en fout, on continue comme ça, et tant pis si les petits patrons, comptables, experts comptables continuent à galérer. Ils n’ont sans doute que ça à faire
    2. Les personnes en charge du développement de ces sites n’ont aucune notion d’ergonomie ou d’UX, ou elles sont très insuffisantes au regard du besoin
    3. Les chaînes de ces décisions dans ces organismes sont trop compliquées, avec trop de décisionnaires, et empêchent la mise en place d’une bonne UX (si je dis ça, c’est par expérience)

    Il y a sans doute d’autres raisons, mais quelle qu’elles soient, il n’est pas insultant de dire que le niveau d’ergonomie de ces sites est nettement insuffisant :

    • au regard des standards du UX design actuel,
    • et même, au regard, de la maturité des utilisateurs cibles.
    • Et j’oserai jusqu’à dire au regard simplement de ce qu’un bon concepteur de site ferait à minima.

    Et si je mettais un instant à la place d’une sorte de supra-directeur financier national, qui se mettrait à compter les heures perdues de tous les entrepreneurs, comptables et autres personnes amenées à utiliser ces sites, pour le bien public et la santé économique de notre pays, j’aurais tendance rapidement à me dire qu’il serait temps d’apporter une solution à une telle gabegie.
    Mais peut-être que je suis en train de rêver ? Ou bien ? 🙂

    Réponse à la devinette des icônes :

    1. Déclarer une embauche
    2. Télépayer les cotisations
    3. Consulter la situation du compte
    4. Echanger avec mon URSSAF. Attestations.
  • Ôtez cet écran que je ne saurai voir !

    Le problème, c'est la lisibilité de la page. On ne s'y retrouve pas ! Tous les produits ne sont pas affichés et en plus de cela, on me parle d'un panier, comme si j'étais venu pour faire des courses. Eh ! Je veux juste une barre de chocolat, moi !
    Le problème, c’est la lisibilité de la page. On ne s’y retrouve pas ! Tous les produits ne sont pas affichés et en plus de cela, on me parle d’un panier, comme si j’étais venu pour faire des courses. Eh ! Je veux juste une barre de chocolat, moi !

    De l’usage des automates de distribution dans les gares

    Hier soir en rentrant chez moi, je suis passé par la gare, car, soudain, pris d’une petite faim coquine, il m’apparut que je ne pouvais pas ne pas finir ma journée sans déguster une petite barre de chocolat.
    Je me dirige donc vers les rutilants distributeurs de friandises trônant au milieu du hall et faisant rapidement mon choix à travers la vitre, je me décide par habitude à taper le code d’une double barre de Snickers à 2€.
    Mais allant un peu vite, je me rendis compte immédiatement de mon inattention, car de clavier il n’y avait point, il avait simplement été remplacé par un écran tactiiiIIIIle, mesdames et messieurs. Les nouveaux distributeurs sont déjà à l’ère du digital, tandis que moi je demeurai bêtement dans celui de l’électronique, voire de la mécanique… enfin, bref, je me sentis soudain tout chose et d’un autre âge.

    Pourquoi vouloir à tout prix mettre des écrans ? Ça coûte moins cher, c’est ça ?

    Mais, c’est à cette désagréable prise de conscience que m’apparut aussi une non moins désagréable mauvaise habitude des ingénieurs et concepteurs d’interface : la volonté à tout prix de mettre des écrans (en l’occurence un écran ici).
    En le parcourant de mon doigt, je cherchai sur l’écran ma double barre de Snickers, mais oh !, elle n’était point là…
    Je cherchai alors un moyen de taper un code à 2 chiffres. Pas de clavier non plus.
    L’écran continuait de luire, magnifique, beau, plein d’images, mais totalement illisible. Ce que j’y voyais ne ressemblait pas vraiment à ce que je voyais derrière la vitrine et surtout je devais faire un effort malvenu et contrariant à cette heure avancée du jour pour m’y repérer.
    Finalement, je compris qu’il me fallait cliquer sur une flèche pour faire apparaître mes barres.

    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué semble être le leitmotiv de ces machines

    Je vous épargne la suite de mon aventure dont l’intérêt reste mesurée, somme toute, sauf pour un ergonome qui, comme moi, pourrait voir sa patience usée tant l’abus d’écran, pour de pénibles raisons marketing et technologiques, nous envahit. Non pas pour rendre notre vie plus facile, mais sûrement, bien plus sûrement pour nous la rendre plus compliquée et plus ruineuse. Et souvent avec des expériences utilisateurs déroutantes, pénibles et qui pourraient être tout aussi bien réalisées, voire mieux avec juste des bons vieux gros boutons et des bons vieux gros voyants à LED, comme quand j’étais petit.
    Le phénomène est réellement général et je vous avais déjà raconté ma mésaventure avec les bornes Mac Donald’s. J’aurais pu aussi y ajouter celle des distributeurs de café sur les autoroutes qui ressemblent à s’y méprendre à des sites ecommerce, tout en étant aussi compliqué, et en apportant le même service qu’auparavant… en moins bien.
    Evidemment, d’aucuns me rétorqueront que je n’ai pas le chiffre des ventes de ces machines et que, qui sait, elles génèrent plus de CA que les anciens distributeurs (avec notamment cette manie particulièrement irritante de toujours tenter de vous refourguer un truc en plus dans votre commande).
    D’accord, peut-être, mais ça m’énerve quand même ! Et je me souviens d’un article, d’ailleurs, dont je n’ai malheureusement plus le lien, qui montrait qu’une ergonomie compliquée sur ce type de machine avait la fâcheuse tendance à créer des queues de personnes qui n’arrivaient pas à s’en sortir (le phénomène est d’ailleurs observable chez Mc Do) et préfèrent soit abandonner sous la pression des autres, soit appeler à l’aide un vendeur (du coup, à quoi ça sert de mettre des machines ?).
    Donc, si vous êtes concepteur de borne ou de distributeur et que vous me lisez. Par pitié, pensez à cet article. Et dites-vous que ce n’est pas parce que vous allez mettre un écran tactile sur votre engin de la mort, que ça vous autorise à mettre des tas de boutons, d’images, de liens et de fonctions qui la rendent aussi compliqué qu’un poste de pilotage d’Airbus.
    Merci.
    Et bonne journée !

  • On a déménagé à BlancheMaille !

    Déménagement à BlancheMaille
    150m2 à aménager, c’est du boulot !

    BlancheMaille vu de Paris, de Toulouse, Marseille ou Lyon, ça ne vous dit peut être rien, mais pour nous, c’est une étape importante de notre développement.
    Après 6 ans passé dans le centre de Roubaix (dans le Noooord), Wexperience continue son petit bonhomme de chemin dans un lieu hautement symbolique du renouveau économique du Nord et en particulier de Roubaix, une ville connue pour être la plus pauvre de France, mais aussi un ancien fief industriel de la puissance économique française.
    Alors pourquoi s’être installé là et pas ailleurs ? Après tout, nous aurions pu revenir sur Lille, la capitale de région, connue et accueillante. Mais non, pour nous, il était important, par notre présence de soutenir un projet économique ambitieux, risqué et qui représente un véritable pari.
    Blanchemaille est un incubateur d’entreprises, mais aussi un écosystème, qui tente de renouveler le succès d’Euratechnologie à Lille. Symboliquement installée dans les locaux de la Redoute, elle aussi ancien fleuron en phase de renaissance de l’industrie du commerce du Nord, Blanchemaille sera la source probable du renouveau d’un tissu économique malmené par des années de crise et de désindustrialisation. Vu d’ailleurs, donc, cela peut paraître dérisoire, ou ridicule à côté d’autres magnifiques projets dans Paris ou dans des villes plus sémillantes. Vu de chez nous, c’est un projet courageux, fait avec les mains et beaucoup d’huile de coude, qui pourrait permettre à une population en grande difficulté de retrouver l’espoir d’un avenir meilleur.
    Wexperience est une jeune et petite entreprise qui souhaite devenir grande. Nous ne sommes pas la seule et pour vous donner une idée de nos chances, n’oubliez pas la réussite incomparable et extraordinaire d’OVH, elle aussi originaire de Roubaix et toujours implantée là bas, comme un défi au sort qui s’est tant acharné sur la ville.
    Notre choix et notre pari à nous, c’est qu’en étant implanté dans cette ville, au centre d’un réseau extrêmement fort et denses de grandes entreprises de l’habillement et de la distribution, nous pourrons contribuer au développement économique à notre niveau, tout en bénéficiant de la volonté de son maire et des institutions qui se sont investies dans ce projet. Nous y croyons beaucoup, et nous savons que si nous réussissons notre pari entrepreneurial, ce sera aussi grâce à eux tous. Et une de nos grandes satisfaction sera, nous l’espérons, d’avoir aussi aidé un peu Roubaix à retrouver la voie de la prospérité.
    Beau programme, non ?

  • En quoi les chatbots peuvent-ils améliorer la performance des commerçants ?

    Photo par Jeff
    Photo par Jeff

    Les chatbots seront-ils le nouveau hype du commerce ?

    Dans le monde de technologie où nous baignons, il est toujours tentant de croire qu’une solution technique va résoudre tous nos problèmes et nous aider à gagner facilement plus d’argent. A l’instar de l’IA ou du Big Data, les chatbots font partie de ces innovations qui excitent la technosphère sans que tout un chacun sache vraiment de quoi il retourne.
    Produits de très haute technologie, quand on parle de chabots, on pense souvent relation client. Mark Zuckerberg en faisait justement la démonstration pour un fleuriste (cf mon article sur capitaine-commerce.com sur l’intelligence artificielle). On l’y voit discuter naturellement avec un chabot commander un bouquet de fleurs. Très impressionnante, la démonstration, sûrement préparée de longue date n’en est pas moins « optimiste ». Il y a fort à parier que la technologie ne permette pas aussi facilement d’échanger avec un bot.
    Mais au delà de cet aspect technique, le plus intéressant dans cette démonstration, c’est qu’on y voit le bot remplacer totalement la fonction de vendeur. L’humain, dans la relation client/marchand a été totalement évacué au profit de la machine, côté marchand.

    Les bots remplaceront-ils les humains ou les assisteront-ils ?

    Or, cette voie, si elle peut être utile, n’est en réalité pas vraiment nouvelle, car un site web ou une application mobile de commerce n’en est pas moins un robot de vente en ligne, à peine moins perfectionné. Pourtant, les chatbots auraient, et c’est sans doute ce qui se passera à venir, un rôle de plus en plus conséquent à jouer dans l’assistance à la vente, au support technique ou bien au conseil, dans la mesure où on peut considérer un chatbot plutôt comme un nouveau type d’interface que comme un succédané d’intelligence artificielle.

    Petit garçon pompier
    Serons-nous tous demain des super héros assistés par nos chatbots ? (photo de Lane Pearman)

    L’exemple que donne Bots are overemphasizing A.I, when they should emphasize intelligence, est à ce titre édifiant. Il imagine un responsable de magasin en stock ayant besoin de réachalander son inventaire qui, plutôt que passer par plusieurs interfaces compliquées, s’adresserait à son système via un chatbot.

    Il faudrait plutôt voir les chatbots comme des agents d’amélioration des UI

    Dans le même état d’esprit, on pourrait imaginer énormément de chabot qui soient des assistants et aident des personnes à accomplir des actions :

    • des conseillers téléphoniques à la recherche d’une solution pour un client : plutôt que les mettre face à un écran avec une interface compliqué, les laisser s’exprimer en langage naturel
    • des conseillers style (ainsi qu’on l’a vu sur : article capitaine) dont le rôle serait grandement facilité et la productivité largement améliorée par l’adjonction d’une interface naturelle, capable de répondre à des problèmes compliquées
    • des conseillers bancaires à la recherche d’informations sur du crédit
    • Etc…

    La différence réside dans le fait que l’IA + le Big Data + les programmes de reconnaissances vocales (tel Siri, Alexa, Cortana, et d’autres) pourraient dans un temps proche donner des « super-pouvoirs » à de nombreuses personnes amenées à travailler en clientèle.
    Il y aurait plusieurs avantages à tire de cela :

    • la préservation de la relation humaine
    • la capacité à améliorer l’intelligence et la mémoire des personnels travaillant en clientèle
    • une augmentation drastique de la productivité quand on songe au temps que chaque individu peut gagner chaque année avec un chatbot et que l’on le multiplie par le nombre de salariés d’une société.

    La différence avec ce qu’on entend souvent à propos des chatbots, à savoir l’amélioration de services déjà existants (comme les répondeurs vocaux, les FAQ, etc.) est l’association humain/machine qui permet de délivrer à la fois un meilleur service tout en réalisant des gains conséquents de productivité.

  • Startupers, apprenez l’UX !

    Pourquoi un minimum de formation UX est indispensable
    J’ai eu l’occasion ce matin de pouvoir rencontrer les fondateurs d’une startup afin de les conseiller sur la partie UX de leur projet. Ce n’est pas la première fois que je rencontre des créateurs et il apparait que, quelque soit le sujet, ceux-ci font face peu ou prou aux mêmes problématiques en terme d’expérience utilisateur ou d’expérience client.
    Je me suis dit qu’il serait intéressant de vous faire part de mes réflexions à ce sujet.

    Homme tirant un penalty
    Tout le monde peut tirer un penalty, mais seul un professionnel arrivera à en marquer systématiquement sous la pression. C’est la même chose pour les UX designers. Tout le monde peut faire de l’UX, en revanche, seuls les vrais professionnels sauront concevoir des interfaces réellement adaptées aux utilisateurs.

    Sans connaissances UX ou avec de faibles connaissances, il est difficile de produire des interfaces et des fonctionnalités parfaitement en adéquation avec les besoins utilisateurs

    Les créateurs d’entreprises digitales le savent bien : de l’idée à la réalisation, il y a un parcours d’enfer, long et semé d’embûches. Une idée confrontée à la réalité se forme, se déforme et aboutit parfois à un projet radicalement éloigné de l’intention originale. Et c’est une bonne chose si cela arrive. Une des clés du succès de votre service est de le confronter le plus rapidement possible aux usages et aux besoins réels des utilisateurs.

    La récolte des besoins utilisateurs est compliquée

    Mais récolter ces besoins est plus compliqué qu’il n’y parait, car, il ne s’agit pas d’aller demander à des gens ce qu’ils pensent d’un service qui n’existe pas ou de leur demander ce qu’ils veulent. Il faut aller plus loin en mettant en place des méthodologies et des process à même de les recueillir parfaitement.
    Un exemple simple est la création de personas et d’experience maps. Ces deux outils, que nous utilisons systématiquement chez Wexperience, jouent un rôle considérable dans la réussite du développement d’une application. Leur grande force est de pouvoir se projeter dans la peau des utilisateurs et de reproduire leur comportement réel. Ces simples exercices créatifs ont la faculté de pouvoir dégager rapidement et de manière certaine les besoins les plus pregnants dans l’usage d’un service. Souvent, ce ne sont pas ceux auxquels pensent forcément les concepteurs.

    Arriverez-vous à trouver plus vite que cette utilisatrice l’erreur qu’elle a commise ?

    Les tests utilisateurs restent une méthode royale

    Mieux encore, les tests utilisateurs, encore une fois, que nous pratiquons très fréquemment chez Wexperience, permettent de récolter de manière objective les véritables habitudes et les véritables comportement d’une population cible donnée.

    Les méthodes UX demeurent relativement peu connues

    Ces outils de travail, relativement banals pour qui travaille dans le monde de l’UX, demeurent étonnamment peu connu en dehors de ses frontières. Et pourtant, ils sont simples à mettre en oeuvre et à appliquer, pour le peu qu’on y ait été un minimum formé. Or, mon expérience en la matière me fait constater que c’est très très rarement le cas. Ce qui est bien dommage.
    Un autre biais frappant et récurrent est la volonté récurrente et courante de vouloir considérer les utilisateurs d’une application comme une seule et unique personne, parfaitement experte dans l’utilisation des interfaces digitales (ou, parfois, à contrario, totalement abrutie). Ce que je veux dire par là est la difficulté pour les concepteurs d’application à assimiler la variété des profils utilisateurs et leur histoire et à leur proposer des solutions adéquates.
    Prenons un exemple, puisque c’est ce dont il s’agissait ce matin.

    Connaître un utilisateur, c’est aussi connaître son environnement

    Imaginez un cadre dans une grande entreprise. Grâce à votre service, vous allez lui permettre d’améliorer au quotidien la gestion de son métier. Tout fier de votre travail, vous lui remettez entre les mains votre application et le laissez se débrouiller en pensant qu’avec un peu de patience et un peu de temps, il arrivera à maîtriser rapidement toutes les fonctionnalités que vous lui déroulez sur un tapis rouge.

    Bureau bruyant
    La prise en compte de l’environnement : un utilisateur n’est jamais seul dans une pièce confinée, il vit dans un environnement qui va impacter son comportement et donc l’usage de votre application. Avez-vous réfléchi à l’environnement de vos utilisateurs ?

    Or, ça n’est pas aussi simple que ça. Il existe, comme dans beaucoup de projets, des externalité négatives qui vont naturellement faire que votre cible utilisateur repoussera votre outil.

    • 1 cadre n’a pas le temps de passer du temps à essayer de découvrir toutes les fonctionnalités d’un logiciel
    • Proposez-lui une formation, vous pouvez être sûr qu’il n’en retiendra quasiment rien, juste un bon moment passé à rire avec ses petits camarades loin de son écran et de ses tableurs Excel
    • Si vous lui offrez trop de fonctionnalités, il risque simplement de se retrouver perdu, tout comme moi quand je me retrouve face à la notice d’un multicuiseur pour cuire juste un brocoli (private joke)
    • Mais le pire dans cela est qu’à partir du moment où vous lui apportez un nouveau logiciel avec de nouvelles possibilités, il va simplement pour devoir l’adopter perdre et changer une bonne partie de ses habitudes, ce qu’il ne voudra certainement pas faire (dans la majorité des cas)

    Le comportement des gens en grande entreprise, due au fonctionnement spécifique de ces entreprises, mais parfois aussi à l’âge et aux habitudes prises, est en réalité extrêmement éloigné de celui des concepteurs d’application. Et pour s’en rendre compte, il faut réellement connaître leur environnement et leur comportement réel, qui est, par essence, récalcitrant à la nouveauté.
    N’oubliez jamais ce paramètre !

    Faire adopter une application requiert de la douceur et du doigté

    C’est alors le rôle de l’UX designer de prévoir une interface qui sache prendre par la main l’utilisateur et le faire rentrer progressivement dans la complexité d’une application.
    Pour appuyer ce propos et vous le rendre plus concret, je vous donne un autre exemple.
    Lorsque vous utilisez PowerPoint pour la première fois, créez vous votre propre template ou bien utilisez-vous ceux qui sont proposés ? Dans 95% des cas, les gens vont d’abord utiliser les templates proposés, puis, plus tard parfois, essayer de les personnaliser ou d’en créer de nouveaux. Il faut donc leur fournir les moyens de s’aguerrir et de s’expérimenter. Si vous leur fournissez d’emblée de jeu la Rolls Royce des interfaces, il est probable qu’ils se trouveront aussi bêtes que moi en face de mon multicuiseur.
    Et cela, vous l’avez deviné, peut être extrêmement décourageant, voire léthal, puisque la seule réaction que vous risquez d’obtenir est le rejet.

    iphone vs android
    L’iPhone n’a qu’un bouton. Et pourtant il est sans doute plus simple à prendre en main qu’un Android, pourtant avec autant de possibilités d’un côté comme de l’autre

    Le rejet est la pire des réactions qu’un UX designer puisse recevoir

    J’en finis là pour aujourd’hui. J’espère ne pas vous avoir trop ennuyé avec cette prose et je vous propose de terminer par quelques petits conseils si d’aventure vous étiez amené à proposer une application innovante à des groupes d’utilisateurs néophytes !

    1. N’ayez jamais de préjugés : ne supposez pas, ne supputez pas, ne vous dites jamais que vos utilisateurs feraient comme ça ou comme ça. Allez les voir, interrogez-les, observez-les, enregistrez-les, apprenez à les connaître. C’est le seul moyen de leur apporter ensuite les bonnes réponses.
    2. Complexifiez au fur et à mesure vos interfaces : pensez toujours à la prise en main de votre applicatif. Pensez que vos utilisateurs ne l’ont pas conçu et que vous allez les mettre devant plusieurs mois de réflexion en espérant qu’ils comprennent tout du premier coup. Non, aidez-les, assistez-les, rendez leur la vie simple en leur proposant des interfaces dépouillées, simples à comprendre visuellement. La complexité viendra plus tard.
    3. Formez-vous, connaissez les méthodes de l’UX. Même si vous ne pourrez pas remplacer l’expérience d’une agence spécialisée, connaître des concepts, des méthodos, plutôt que de les deviner instinctivement, vous permettront de vous bâtir un socle de connaissances et de pratiques, sans pour autant devenir un expert, qui vous permettront de mieux raisonner, et de mieux concevoir, tout cela, en réalisant d’importantes économies, car en UX, tout ce qui est bien conçu au départ élimine les surcoûts cachés ensuite.
    4. Continuez toujours à observer vos utilisateurs, restez en contact avec eux, et mettez dès le départ des outils et des process pour remonter des informations sur leurs besoins et leurs comportements  : questionnaires en ligne, interview, focus group, web analytics
    5. Tentez dans la mesure du possible de chiffrer les gains apportés par votre interface à la productivité de vos utilisateurs. Vos investisseurs apprécieront !

    Bonne journée !