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  • Mesure de l’engagement sur le site d’ETAM

    La mesure de l’engagement est possible désormais

    L’émotion dicte nos choix beaucoup plus que nous ne voulons bien l’admettre. En e-commerce comme ailleurs. Mais comprendre ce que ressent un internaute face à une photo tient du domaine de l’impossible. Comprendre comment un visuel influence son comportement, de même.

    C’est pourquoi Wexperience s’est alliée à Perceptio Media, spécialisée dans la mesure de l’engagement, pour proposer à nos clients la possibilité de comprendre la perception émotionnelle des médias sur une page web. Afin de tester notre concept, nous avons mené une étude pilote sur le site d’Etam dont voici un aperçu des résultats.

    Exemples avec le site d’ETAM

    A) Comment deux offres peuvent-elles se concurrencer inutilement sur une même page

     

    Dans ce premier exemple, nous allons voir comment des utilisatrices cibles de la marque perçoivent une page d’offres, telle que « Love You Maman ». Il s’agit ici d’une analyse réalisé à la fois en utilisant l’eye-tracking et à la fois un outil de mesure émotionnel, en mode statique. C’est à dire que les participantes ne surfaient pas sur le site, mais il leur était demandé de regarder la page.

     

     

    Comme on peut le voir sur cette courbe d’attention/émotion, durant les 10 secondes d’observation. La page ne suscite que peut d’intérêt et d’émotion durant les 2 première secondes de visualisation, puis ces deux variables augmentent drastiquement à partir de la deuxième seconde. Pourquoi ? Analysons en même temps les parcours oculaires des utilisateurs.

     

     

    Les premières fixations sont mobilisées pour l’égérie et l’accroche « Love You Maman » qui provoquent un pic d’émotion et d’attention. Le visage de l’égérie provoque de l’attention (reconnaissance) plus une phase de recherche d’informations. L’émotion provoquée par le mannequin est une amorce émotionnelle. Après cette amorce, la mention « Love You Maman » prolonge l’émotion.

     

    Ensuite les participantes sont « activées » par la mention « Offert » située en bas à droite. Lorsque la mention « Offert » est parcourue visuellement, cela déclenche de l’intérêt et l’on observe un retour vers le « 1 haut + 1 bas = 10€ offerts » (tentative de rapprochement = incompréhension ?). Point de vigilance : 2 offres qui peuvent être distractrices l’une de l’autre.

     

    Enfin, le mannequin en robe et le prix sont regardés (attention + émotion) = projection dans l’achat.
    En revanche, la mention « Vive les robes » n’est pas lue.

    La mention « BE + » est peu saillante. C’est le mannequin en mouvement qui est regardé surtout à partir de la 8e seconde. Mais la mention « Gamme SPORT + » n’est pas lue.

    Comment une photo peut-elle séduire plus ?

    Autre cas de figure. Dans quel cas une photo peut-elle concourir à augmenter l’attractivité du produit ? Pour le savoir, nous avons analysé la page ci-dessous.

     

     

     

     

    La photo qui engage le plus émotionnellement est celle de gauche.
    Photo de gauche : le soutien-gorge est surtout regardé + le visage baigné de soleil + transfert des regards vers le maillot de bain avec rémanence de l’émotion.

     

    Ce transfert est efficace quand on constate que c’est un détail du produit, le nœud du soutien-gorge, qui provoque une émotion à la 9e seconde.

     

    On provoque une émotion par le mannequin et l’effet du halo solaire et ensuite on porte attention sur le produit en bénéficiant de l’amorçage émotionnel.

     

    NB : il est astucieux d’avoir masqué la saillance du visage du mannequin tout en reproduisant un effet « bain de soleil ». S’il avait été visible, le visage du mannequin aurait risqué d’empêcher de progresser vers le maillot de bain.
    La mention en haut à droite de la photo de gauche n’est pas lue.

     

    Engagement émotionnel et test utilisateur : le couple parfait pour analyser le merchandising d’un site

    L’analyse de ces pages a été, lors de l’étude, complétée par des tests utilisateurs où les testeurs interagissent par rapport à l’interface et ne sont plus statiques. Les deux méthodologies mixées entre elles ont pu fournir un bilan complet de la manière dont les internautes interagissent et réagissent au site Etam.com. De l’ensemble des résultats obtenus il a ensuite été possible de fournir des recommandations d’optimisation des parcours utilisateurs qui passent de corrections ergonomiques à des recommandations sur l’organisation du merchandising et sur le travail photographique.

     

    En comprenant l’influence, positive ou négative, des médias sur un site et en les corrigeant, il devient possible d’augmenter l’engagement des utilisateurs, non plus sur des critères d’utilisabilité ou des critères marketing, mais sur ce qui fait l’essence même de la décision du consommateur : l’émotion.

  • Refonte de site : cas de la SMENO

    Cet article vous dévoile les principales méthodes de refonte de site web et mobile par Wexperience.
    Page d'accueil de la Smeno après la refonte de site
    La refonte de site est un art difficile et ces types de projet sont souvent des pièges à délai qui s’étendent et qui s’étirent jusqu’à l’énervement total. Dans le cas que nous allons vous présenter, Wexperience a réussi à proposer une nouvelle interface en moins de 3 mois, ainsi qu’une mise en production inférieure à 6 mois, pour un site complexe où tout était à refaire. Dans cette article, je vous présenterai notre méthodologie et les équipes qui ont permis de parvenir à un résultat conforme aux attentes du client.

    Contexte de la refonte de site

    Il y a quelques mois, un de nos clients, la SMENO, Société Mutualiste des étudiants du Nord Ouest, nous demandait de retravailler entièrement son interface client pour répondre aux nouveaux objectifs de sa stratégie, mais aussi rafraîchir son image. C’est aujourd’hui chose faite et nous sommes fier du travail accompli. Mais ce qui vous intéressera sûrement autant que le résultat, c’est la manière dont nous y sommes parvenus.

    Une approche centrée utilisateur, mais pour de vrai

    Notre approche de refonte de site est élaborée et est toujours la même dans un tel contexte. Nous cherchons absolument à nous mettre dans la peau des utilisateurs cibles et tentons de comprendre leurs différentes réactions par rapport aux différentes propositions que l’on peut leur faire.
    Cette approche démarre dans tous les cas par la conception de personas, représentants en papier des différentes cibles du site. Ils ont été créés au cours d’un atelier comprenant les personnes de la relation client téléphonique et des agences, ainsi que l’équipe web en charge du projet. Dans le cas de la SMENO, nous avions bien sûr affaire à des étudiants et des étudiantes français, mais aussi, parfois, étrangers, ne parlant pas bien la langue. Nous avons également dû prendre en compte que c’était encore souvent les parents qui s’occupaient de démarches de protections sociales pour leurs enfants. Cela nous a permis de créer un panel de 5 personas qui nous ont ensuite aidé à tester les différents parcours utilisateurs que nous envisagions pour le site.

    Exemple de persona
    Plusieurs personas comme celui-ci ont été créés afin de pouvoir permettre aux concepteurs du site de se mettre plus facilement à la place du public cible.

    Ajouté à ces personas, nous avons eu également une approche web analytics. Quelles sont les principales landing pages ? Quels sont leurs taux de rebond ? Quels sont les taux de transformation des divers tunnels de conversion ? Par quel canal, quel type de mode de recrutement, etc ? Cette analyse nous a permis de détecter la saisonnalité de leurs produits.
    Ce travail a permis de détecter les pages les plus importantes du site et et de comprendre les besoins et les interrogations réelles des utilisateurs qui y arrivaient.
    Ensuite, tous les parcours utilisateurs sont testés et rejoués par notre équipe de conception qui note à chaque endroit les différentes opportunités d’améliorations de l’interface en cours de production, puis ensuite, celles à apporter à l’interface en cours de conception. La synthèse de ces parcours a été consigné dans des experiences maps qui sont un outil très pratique pour représenter de manière simple les parcours utilisateurs lors d’une refonte de site.
    Experience map pour la Smeno
    Cette experience map montre tous les parcours utilisateurs possible pour le site de la SMENO. Elle synthétise les parcours, les freins et les motivations des utilisateurs.

    Suite à ce travail de recherche et de préparation ont pu commencer parallèlement la conception graphique du site, basée sur des contraintes fournies par l’agence de communication de la SMENO, ainsi que le travail de conception de page à travers un ensemble de wireframes pour le desktop et le mobile. Ce travail de longue haleine a été entièrement mené en mode agile avec des sprints très rapides de 1 semaine, ce qui nous a permis d’achever l’entièreté de la livraison des maquettes graphiques en moins de 3 mois, du démarrage du projet jusqu’au début de l’intégration.
    Tableau de projet agile et personas
    Le projet Smeno a entièrement été mené en mode agile afin de serrer les délais et de répondre aussi précisément que possible aux besoins du client

    Tests utilisateurs

    Comme toujours chez Wexperience, des tests utilisateurs ont été réalisés sur des wireframes, mais aussi des maquettes graphiques (desktop et mobile). Ces tests ont permis d’obtenir un ressenti réel des utilisateurs finaux sur les parcours créés. Ils sont venus compléter de manière indispensable le travail de réflexion qui a été mené en amont.

    Un travail graphique primordial

    Le travail graphique a démarré par la création d’un persona design pour définir le ton de communication et la personnalité du site, ce qui permet de garder une cohérence de conception dans le design et la rédaction tout au long du site.
    Afin de donner une tonalité spécifique au site et pour répondre à un besoin de communication extrêmement bien défini, nous avons également proposé à la SMENO d’intégrer des illustrations pour permettre de créer plus d’affinités pour les utilisateurs avec les différents produits et services de la marque. Pour cela, plusieurs pistes ont été menées par notre illustrateur avant d’en faire une déclinaison graphique fignolée au poil près 🙂 Le résultat est visible sur le site.

    Esquisse illustration Smeno
    De nombreux crayonnés ont été nécessaires pour aboutir aux personnages définitifs de la Smeno qui seront aussi des éléments clés de la charte graphique du site

    De la même manière, toute la charte graphique a été créée par notre directrice artistique, puis déclinées par notre webdesigneuse/intégratrice HTML/CSS.
    Afin de mener à bien ce projet de refonte de site et dans des délais réalistes, notre mission a également été de rassembler autour de la table tous les intervenants : de la responsable digitale, à l’agence de communication en passant par le développeur du site. Notre organisation a permis de sortir un site complet en moins de 6 mois, en y réintégrant toutes les fonctionnalités et tous les flux de l’ancien site.
    Besoin d’une agence pour améliorer votre conversion ? Contactez-nous !

    A propos de la SMENO

    La SMENO, Société Mutualiste des étudiants du Nord Ouest a été créée en 1972. Elle assure la gestion du régime obligatoire de Sécurité sociale et la complémentaire santé pour les étudiants des académies de Lille, Amiens, Rouen et Caen.

    Elle adhère au réseau national emeVia, qui fédère l’ensemble des mutuelles régionales étudiantes.

    Avec 900 000 affiliés et 250 000 bénéficiaires d’une complémentaire santé, les mutuelles régionales représentent au niveau national, près d’un étudiant sur deux, affiliable à un centre de Sécurité sociale étudiant.

    La SMENO, quant à elle, gère la Sécurité sociale de plus de 148 07 étudiants et plus de 23 000 adhérents ont également choisi SMENO comme organisme de complémentaire santé.

    Visiter le site de la Smeno

  • Test utilisateur avec eye-tracking en magasin

    Contexte du test utilisateur


    Forts de nos 5 années de tests utilisateurs sur PC, tablettes et smartphone, nous avons enfin franchi le pas du digital vers le réel en conduisant notre premier test utilisateur en magasin ! Et pour la première fois en France, ces tests ont été conduits avec des lunettes de eye-tracking, fournies par Tobii, notre partenaire pour l’opération, et numéro un mondial des appareils de eye-tracking.
    Dans cet article, je vous propose de découvrir comment cela s’est réalisé.
    Le client : KIABI, une grande marque internationale de l’habillement
    Le besoin : tester l’usage d’une borne interactive en magasin
    Le lieu : le magasin KIABI de Bailleul à la frontière belge
    Les objectifs : récolter des insights pour améliorer l’usage de la borne auprès des clients en magasin. De nombreuses questions étaient soulevées : la borne était-elle visible à son emplacement ? Les clientes comprenaient-elles sont utilité ? Arrivaient-elles à s’en servir correctement ? Etc.

    Le procédé :

    Le test s’est déroulé tout comme pour un test utilisateur en 3 phases :

    1. Préparation : définition des profils des testeurs, écriture du plan de test avec les équipes de KIABI, recrutement, préparation du matériel
    2. Conduite : 1 journée a été nécessaire pour mener des entretiens individuels d’une demi-heure environ. Pour l’enregistrement des données, les lunettes de eye-tracking de Tobii Glasses 2 ont été utilisées, communiquant en mode sans fil à un ordinateur pour le pilotage, le contrôle et l’observation des enregistrements en cours.
    3. Analyse des résultats et restitution : l’analyse a été réalisée en utilisant les enregistrements vidéos de la journée de test et a permis de dégager de nombreuses idées d’amélioration de la borne, tant pour son emplacement, que son design en passant par l’ergonomie de son interface

    Lunettes de Eye-tracking Tobii utilisées pour le test utilisateur
    Les lunettes qui ont été utilisées pendant le test. Très légères, les testeurs les ont bien vite oubliées.


    Les résultats :

    Plus de quarante observations ont pu être relevées auprès de notre panel d’utilisateurs finaux, allant de la simple constatation sur des problèmes de reflets sur l’écran à des problématiques plus dissimulées comme la compréhension de l’usage de la borne par les clientes, son intérêt pratique ou bien les interactions qu’elle permet avec les produits ou les vendeuses du magasin.
    Ce projet a donc été un succès qui a apporté une grande satisfaction à notre client et qui lui permettra ensuite d’améliorer l’expérience client digitale en magasin.
    Si vous êtes intéressé par la mise en oeuvre d’une telle opération, contactez-nous !

  • Messages contextuels : et si vous mettiez la pression à vos visiteurs ?

    Quelle utilité aux messages contextuels?

    Il y a une technique bien connue dans le domaine du voyage qui consiste à créer un sentiment d’urgence grâce aux messages contextuels, que la cause soit artificielle ou pas.
    Pourquoi ne le feriez-vous pas pour votre propre site ? Ce n’est pas compliqué techniquement à intégrer et en voici quelques exemples qui pourraient vous donner des idées. A tester absolument avec un outil d’AB testing !

    Message contextuel visant à mettre en avant la popularité de l'article
    Very.co.uk utilise exactement les mêmes astuces que Booking.com pour créer un sentiment d’urgence et de rareté. Les messages s’affichent en pop-in quelques instants après être arrivé sur la fiche produit.
    Message contextuel d'alerte pour donner un sentiment d'urgence
    Faites chauffer les ventes ! En plus des messages classiques, des messages d’alerte, avec la petite flamme, renforcent encore plus le sentiment d’urgence

     

    Ergonomie incitative chez Sarenza à l'aide de messages contextuels
    Sarenza insère ses messages d’urgence dans le menu déroulant de choix de la taille.
    Ergonomie incitative par l'apparition de messages contextuels au moment de l'ajout au panier
    Plus commun, placer sous le bouton d’ajout au panier, un message indiquant que la commande pourra être livrée plus vite si vous la passez maintenant.
  • Soyez précis dans vos messages d’erreur

    Les messages d’erreur, un mal nécessaire

    Afficher des messages d’erreur explicites en réponse à une ou plusieurs saisies incorrectes dans un formulaire est une mesure de bon sens que chacun devrait adopter.
    Un très bon contre-exemple de messages d'erreur
    Ça semble une erreur tellement classique qu’on se demande comment on peut encore la trouver sur des sites ecommerce, surtout quand il s’agit d’un des plus grands du web français. Quand vous affichez un ou plusieurs messages d’erreur, faites qu’il soit précis, clair, sans ambiguité et que l’utilisateur n’ait pas à chercher à comprendre l’action qu’on lui demande. Ce qui n’est malheureusement pas le cas ci-dessous. Ayant plusieurs adresses email, je ne sais pas si c’est elle ou mon mot de passe qui est en erreur.
    Un message d'erreur peu explicite : quel élément est en cause?
    Pas moyen de le savoir donc, sauf en tentant de créer un nouveau compte. Et en apprenant donc que l’adresse email que j’ai utilisée précédemment était bien déjà enregistrée. Cela fait donc beaucoup de temps perdu pour pas grand chose. Pour éviter que cela arrive, il aurait simplement était intelligent de me dire que mon mot de passe ne correspondait pas à l’adresse email entrée dans le champs d’identification.
    Voilà un message d'erreur qui s'affiche en temps réel et qui décrit le problème
    Ce genre de problème se détecte très vite lors de tests utilisateurs alors n’hésitez plus !

  • Les boutons : je vous les fais ronds ou carrés ?

    Mon cher Sylvain, spécialiste de l’optimisation chez Wexperience, me le disait tout récemment : pour la forme des coins des boutons, ils peuvent être ronds ou carrés, mais il n’y a pas de meilleure solution. Ça dépend de ce qu’on veut faire avec.
    Alors oui, le croiriez-vous ou pas : les coins d’un bouton ont un langage. Et celui-ci, grosso-modo, est le suivant :
    En adoptant des coins arrondis, vous générez vis à vis de l’utilisateur plus d’empathie. Les coins arrondis apparaissent moins agressifs et plus sympathiques. Ils auraient donc plus tendance à être cliqués.
    A l’inverse, les boutons à coins carrés apparaissent plus agressifs, mais surtout plus visible dans la page, plus « remarquable », dans le sens de « noticeable » en américain. Alors, à vous de choisir. Rond ou carré, telle est la question.
    Pour en savoir plus :

    Les boutons ronds et carrés en images

    boutons-ronds-ou-carres1
    Chez Zara, de mémoire, les boutons ont toujours été carrés. Non pas pour attirer l’attention, mais surtout pour être raccords avec le design du site, lui même très carré, et plutôt froid. Si on mettait des coins ronds, le taux d’ajout au panier en serait-il meilleur ?
    Surprise ! Chez Amazon, les boutons qui avaient été ronds depuis le début de la création du site, sont maintenant carrés. Ben ça alors !
    Surprise ! Chez Amazon, les boutons qui avaient été ronds depuis le début de la création du site, sont maintenant carrés. Ben ça alors !

     

    A la FNAC, on est bouton ronds. Est-ce parce que c'est un site français ?
    A la FNAC, on est bouton ronds. Est-ce parce que c’est un site français ?
    Zalando pratique aussi le coin carré. Mais, mon Dieu, quelle forme allez-vous choisir pour votre site ?
    Zalando pratique aussi le coin carré. Mais, mon Dieu, quelle forme allez-vous choisir pour votre site ?
  • Votre connaissance client vous permet-elle de proposer une bonne expérience utilisateur ?

    Technique très éprouvée : se mettre à la place du client, comme Louis de Funès dans l'Aile ou la Cuisse
    Technique très éprouvée : se mettre à la place du client, comme Louis de Funès dans l’Aile ou la Cuisse

    Améliorer l’expérience utilisateur sur un site web, une application mobile ou un parcours en magasin nécessite une bonne connaissance client. Cet article vous explique pourquoi.
    Je ne tiens pas à faire de généralités, mais il me revient, à chaque fois que Wexperience démarre une mission pour un client, un fait que ne se dément que rarement.
    Nos clients connaissent mal leurs propres clients.
    C’est assez paradoxal. Car pour vendre, n’est-ce pas, on a intérêt à toujours bien connaître son client.

    Connaissance client ? Etes-vous quanti ou quali ?

    Segmentation RFM : une façon de voir ses clients, mais pas très utile pour améliorer l'expérience utilisateur
    Segmentation RFM : une façon de voir ses clients, mais pas très utile pour améliorer l’expérience utilisateur

    Mais quand je dis connaître, n’entendez pas par là que je parle de tableaux, de chiffres, de graphiques, de segmentation RFM et autres babioles marketing qui permettent à des bataillons de marketeurs de mener leurs campagnes commerciales.
    Non, je parle plutôt de sa connaissance intime. De sa personnalité. De ses ressorts qui le font aller vers une marque plutôt que vers une autre. Qui lui font choisir un produit plutôt qu’un autre. Qui lui font acheter en magasin plutôt que sur le web.
    Un client, ce n’est pas une ligne dans un tableur. C’est d’abord une personne, un être humain, avec ses caractéristiques, qu’il faut absolument réussir à saisir si on veut lui vendre quelque chose.

    Et feriez-vous un bon vendeur ?

    Saurez-vous donner à votre site la tchatche de Will Ferell dans Anchorman ?
    Saurez-vous donner à votre site la tchatche de Will Ferell dans Anchorman ?

    Un bon vendeur, c’est une personne qui est capable de comprendre ce que veut son client et le lui proposer.
    Seulement pour le vendeur, ce processus de connaissance est inné. Ou disons plutôt qu’il l’a tellement intégré dans l’exercice quotidien de son métier qu’il n’a même plus conscience que son cerveau réalise en temps réel tout un travail qui va lui permettre de se mettre à la place de son client, de comprendre son besoin et de lui apporter une réponse qui le satisfera.
    Ce processus, évidemment, est impossible à reproduire en ligne. Ou alors, malheureusement, il est reste trop souvent abordé de manière massive ou globale. En traitant les clients comme une masse informe de personnes aux caractéristiques trop restrictives.
    En réalité, sur le web, on ne pense souvent aux clients qu’en terme d’une seule et unique personne.
    Mais cela change.

    Comment s’adresser à la masse sans lui parler comme à un troupeau de moutons ?

    parableofsheepLa segmentation permise par les tests AB, l’arrivée massive des outils de personnalisation et de recommandations, ne sont que là, en fait, pour pallier ce défaut de jeunesse du ecommerce : comment s’adresser à la masse sans lui parler comme à un troupeau de moutons ?
    Honnêtement, ça n’est pas facile.
    En tout cas, chez Wexperience la connaissance du client a toujours été une préoccupation majeure. Sans tomber dans les clichés marketing du user centric, nous avons mis en place dès notre création des tests utilisateurs avec eye-tracking qui nous permettent réellement de nous mettre à la place de ce fameux client. Nous utilisons aussi régulièrement des personas pour simuler les différents internautes qui viennent se frotter aux interfaces de nos clients.

    Être capable de s’abstraire de son regard d’expert

    Persona pour une compagnie d'assurance
    Persona pour une compagnie d’assurance

    Tout cela nous permet d’avoir une vue externalisée (et non pas experte) de ce qui se passe en réalité sur un site. Car, en décomposant ainsi l’utilisateur, ce sacro-saint utilisateur, en plusieurs types de clients avec des caractéristiques humaines propres (un âge, un sexe, une famille, une habitation, etc…), nous sommes mieux à même de cerner les différents besoins d’une interface pour répondre au mieux aux demandes de ces personnes.
    Certes, c’est un travail compliqué qui demande une grande capacité de synthèse, ainsi qu’une grande capacité à rassembler des éléments d’informations sur les personnes. Mais qui, à terme, devient extrêmement productif et permet de produire des interfaces adaptées aux clients et qui répondent exactement à la question à laquelle doit répondre l’ergonomie : Ne pas faire chercher, ne pas faire penser (pour les plus experts d’entre vous, ceci est une allusion au livre de Steve Krug, Don’t make me think).
    Aussi, il me semble important, lorsque vous travaillez à la refonte d’un site ou bien à la conception d’un morceau d’interface ou d’une fonctionnalité, que vous vous posiez les bonnes questions.

    Pour trouver les bonnes réponses, comment trouver d’abord les bonnes questions ?

    L'Experience Map est une synthèse visuelle des parcours utilisateurs. Ici, un exemple, dans le domaine de l'assurance
    L’Experience Map est une synthèse visuelle des parcours utilisateurs. Ici, un exemple, dans le domaine de l’assurance

    Et ces bonnes questions ne peuvent être soulevées que si vous vous mettez réellement à la place de vos utilisateurs.
    Comment définir les profils de ces personnes ? Evidemment, cela ne doit pas partir de rien, mais bien de faits qui doivent être rassemblés à travers plusieurs médias : vos web analytics, des questionnaires en ligne, vos données internes et toujours un peu d’imagination pour amener une touche d’humain à votre cible. Par exemple, si vos clients sont majoritairement des clientes. Si elles ont une ou plusieurs moyennes d’âge. Représentez-les par, par exemple, deux personas différents. Une femme âgée et une femme plus jeune. Donnez leur un lieu d’habitation. Imaginez-le et vous verrez que cela vous amènera immédiatement d’autres indices. Ces femmes vivent-elles seules ? Est-ce que cela implique quelque chose ? Ces femmes ont-elles des enfants ? Est-ce que cela implique quelque chose sur leur emploi du temps ? Ont-elles un mari (un seul) et quel métier celui-ci exerce-t-il ? Etc, etc… Vous verrez qu’en faisant ce travail, vous décuplerez votre propre capacité à imaginer des solutions qui répondent à tous les segments de votre population de clients.
    Pour finir, je vous renvoie à cet article très intéressant dégotté sur Uxmag : Using « Dumb data » to Make Smart Design Decisions. Voilà un bon début pour mettre en pratique la théorie.

  • Les formulaires en langage naturel convertissent-ils plus ?

    Un très beau formulaire, bien intégré, qui donne vraiment envie de "rentrer" dans le site.
    Un très beau formulaire, bien intégré, qui donne vraiment envie de « rentrer » dans le site.

    Les formulaires en langage naturel ne semblent pas soulever de grandes passions en France. Peu de sites les utilisent, voir pas du tout.
    En revanche, c’est un vrai sujet d’actualité dans les pays anglo-saxons où la littérature semble assez abondante sur le sujet. Je veux bien sûr parler de la littérature sur les blogs.

    Que sont les formulaires en langage naturel ?

    Ah, il y a un formulaire en langage naturel sur Wexperience, ça tombe bien !
    Ah, il y a un formulaire en langage naturel sur Wexperience, ça tombe bien !

    Ce qu’on appelle formulaire en langage naturel est un formulaire web classique présenté sous la forme de phrases en français naturel parfaitement compréhensible par tout un chacun.
    Je vous donne un exemple.
    Pour un formulaire de demande d’information simple, plutôt que ranger les champs les uns au-dessus des autres : nom, prénom, téléphone, etc… Il est possible de transformer cette demande en phrase.
    Bonjour je m’appelle [champ nom], mon numéro de téléphone est le [champ téléphone] et je souhaiterais avoir plus d’informations sur [champs multiple d’informations].

    Le code de ce formulaire est entièrement disponible sur tympanus.net (Cliquez sur l'image pour accéder à tous ses secrets)
    Le code de ce formulaire est entièrement disponible sur tympanus.net (Cliquez sur l’image pour accéder à tous ses secrets)

    Comme on peut le comprendre un formulaire en langage naturel a l’avantage certain de « mieux présenter » que son comparse classique. Pour un utilisateur, il est plus sympathique d’avoir à compléter les mots d’une phrase (ce qui lui rappellera sans doute de vieux exercices de grammaire française ou de langue étrangère de sa petite enfance) que de remplir un sempiternel questionnaire dont l’apparence est aussi excitante qu’un formulaire M2 de l’administration française (question subsidiaire : savez-vous ce qu’est un formulaire M2 ?).
    Bref, avec le formulaire en langage naturel, on passe du bureau de Poste à papa à celui d’aujourd’hui, nettement plus convivial.

    Alors ? Ça convertit plus ou pas ?

    Tout cela a l’air bel et bon, mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Faut-il réellement se casser l’occiput pour transformer vos vils formulaires d’administration pénitentiaire en prose proustienne qui réellement enchantera vos utilisateurs et, peut-être, futurs clients ? La question mérite d’être posée et demeure ouverte.
    D’après ce que l’on apprend sur les blogs, le bénéfice est loin d’être certain. Parfois, c’est oui, parfois, c’est non. Sans que personne ne puisse réellement déterminer quels critères participent au succès d’un formulaire en langage naturel.

    Luke Wroblewski, le maître des formulaires, a AB testé son formulaire en langage naturel sur le site de Vast.com, mais il ne dit pas pourquoi la conversion a augmenté de plus de 25%
    Luke Wroblewski, le maître des formulaires, a AB testé son formulaire en langage naturel sur le site de Vast.com, mais il ne dit pas pourquoi la conversion a augmenté de plus de 25%

    Tous les exemples qui sont présentés dans un article de Jürgen Röhm(gb) n’obtiennent pas de résultats aussi dithyrambiques et parfois même, des résultats inverses(gb) à ceux escomptés.
    Mais selon moi, il existe tout de même plusieurs raisons de tenter d’utiliser ce type de formulaire, bien qu’il ne semble pas adapté à toutes les situations.

    1. Dans le cas d’un formulaire court, une bonne phrase peut remplacer l’ensemble du formulaire et réellement donner la sensation que celui-ci est plus facile à utiliser. Son apparence aura toujours un impact plus agréable dans le cerveau de l’utilisateur que des champs de formulaires empilés les uns sur les autres.
    2. Pour un site « fun » et léger, il me semble que l’esprit des formulaires en langage naturel répond mieux aux attentes des utilisateurs que pour un site à la teneur plus administrative ou plus sérieuse. Il y a là, à mon avis, un choix à faire, qui ne tient pas à des raisons ergonomiques, mais plutôt marketings.

    Inconvénients possibles

    Dans tous les cas, attention à l’ergonomie. Il n’existe pas d’API spécifique à ce type de formulaire. Tout est donc à inventer, même s’il est désormais possible de s’inspirer de ce qui existe déjà et qui a été partagé (GB) par de généreux développeurs à l’esprit communautaire large. Ce type de formulaire crée de nouvelles contraintes d’affichage qu’il faut absolument vérifier et notamment, et c’est sans doute le plus compliqué, la compatibilité multi-devices.
    Pas sûr non plus que ces types de formulaires conviennent à tout type de public. Déjà que c’est compliqué avec les formulaires classiques, il n’est pas forcément sûr que leur utilisation soit bien comprise par tous les internautes.

  • Le site ecommerce qui comprend la météo

    J’en avais rêvé, AB Tasty l’a fait. Avec sa solution d’AB testing, il est possible désormais d’inclure le critère météo dans l’affichage d’une page. Un critère plutôt intéressant qui peut permettre de gagner des précieux points de transfo sur son site en proposant des offres en adéquation avec la météo du visiteur.

    AB Tasty propose d'adapter l'affichage de votre page en fonction de la météo

    Adapter son offre en fonction de la météo

    Voilà un critère qui va faire parler de lui, puisqu’il va désormais être possible en temps réel de proposer des offres adaptées au temps. Bien sûr, toutes les offres ne pourront pas en tirer parti, quoique… J’ai quelques idées :

    • Mettre une promo sur les parapluies en page d’accueil quand il pleut (ok, facile, mais ça peut marcher, ne serait-ce que par effet psychologique)
    • Proposer de la clim ou un parasol en cas de canicule (facile encore, je sais, mais sinon, je peux faire pire : proposer une assurance décès pour les personnes âgées…)
    • Proposer une image drôle à l’arrivée du site quand la météo est vraiment pourrie, histoire de remonter le moral. On peut même imaginer qu’en fonction du temps, plusieurs images différentes puissent être proposées à l’arrivée sur le site
    • Etc… Je pense qu’il y a plein d’idées à tester tout à fait amusante qui rendent encore plus fun les tests A/B

    Plusieurs clients d’AB Tasty ont déjà mis en place la solution sur leur site. Et voilà ce qu’ils ont déjà essayé :

    • Un opérateur, qui en cas d’événements météo (forte chaleur sur certaines régions, orage, etc) affiche un message spécifique pour inciter ses clients à ventiler / protéger / débrancher leur box (objectif : diminuer le nombre de casses / retours SAV)
    • Un vendeur de lunettes en ligne, qui fait des essais pour personnaliser certains blocs clés en fonction de la météo (lunettes de soleil si grand soleil + chaleur, etc)

    Bons tests ! RECHERCHONS TÉMOIGNAGES Si vous avez déjà réalisé des tests concluants en utilisant le critère météo, n’hésitez pas à nous en faire part. Nous pourrons diffuser le cas sur Capitaine-commerce et mettre un lien vers votre site gratuitement !!! Pour cela -> Contactez le Capitaine

  • Test utilisateur du jeu vidéo Dofus, d'Ankama

    C’était une première pour nous. Ankama, éditeur de jeux vidéos, nous demandait cette semaine de réaliser un test utilisateur de son jeu le plus célèbre : Dofus. Non, pas tout le jeu, mais une partie seulement. Dofus est un jeu en ligne massivement multijoueurs qui compte plusieurs millions d’inscrits. C’est un jeu de rôle où l’on joue tour par tour, dans un univers fantastique type manga. Une première pour nous, donc !

    Non, vous n'êtes pas dans Enquête 90', mais bien dans un test utilisateur pour un jeu vidéo. Ici, un testeur de 14 ans. Le comportement ? Foncer, foncer, foncer, sans rien comprendre :-)
    Non, vous n’êtes pas dans Enquête 90′, mais bien dans un test utilisateur pour un jeu vidéo. Ici, un testeur de 14 ans. Le comportement ? Foncer, foncer, foncer, sans rien comprendre 🙂

    Pourquoi tester un jeu vidéo ?

    Bien sûr, il ne s’agissait pas de tester la jouabilité du jeu, ni son intérêt auprès des utilisateurs, ni modifier son concept, mais bien de vérifier que certains mécanismes de jeu sont bien compris, ainsi que son utilisabilité. Avec nous, l’équipe des concepteurs (designers, développeurs, etc.) était venue assister à ce test utilisateur pour pouvoir prendre du recul et découvrir, souvent avec stupeur, comment différents joueurs (de 13 à 25 ans) prenaient en main le jeu. C’était une expérience nouvelle pour certain et le eye-tracking, qui a été utilisé tout au long des tests, a été très apprécié pour suivre le cheminement des joueurs.

    Le recrutement

    Recruter des joueurs, très jeunes qui plus est, est un peu moins évident qu’il n’y parait. Dans le cahier des charges, par exemple, il a fallu trouver des joueurs qui n’avaient pas joué depuis plus de 2 ans à Dofus. En étant basé à Lille, ça n’était pas si facile que ça. Un recrutement hors du Nord (ou est basée Ankama) aurait simplifié la donne. Ajoutez à cela que les testeurs devaient être des joueurs réguliers, mais pas « addict ». La grille de recrutement était donc un peu plus compliquée que d’habitude, d’autant que les terminologies des critères sortaient de nos habitudes et de nos connaissances.
    Par ailleurs, des personnes mineures devaient aussi participer au test. Cela aussi était nouveau, mais notre partenaire recrutement n’a pas eu de mal à le faire. Notre plus jeune testeur (qui était une testeuse) de 13 ans était donc venu accompagné de sa maman, puis il est reparti avec un chèque de 30€. Etre payé pour jouer, ça c’est le pied !

    Déroulement du test utilisateur

    Les testeurs étaient convoqués à des entretiens individuels d’une heure en face à face avec le facilitateur. Il leur était demandé d’accomplir un certain nombre de tâches selon un plan de test établi au préalable et prétesté la veille sur un serveur en bêta (afin de procéder à de derniers ajustements). Ainsi, presqu’une dizaine de personnes ont participé à l’étude selon une ventilation de profils correspondant à la cible utilisateur du jeu.
    Pendant le test, chaque testeur doit exprimer à voix haute ce qu’il ressent et ce qu’il pense. Facile pour les plus âgés, moins évident pour les plus jeunes dont la propension au mutisme est très exacerbée !

    Collaborateurs d'Anakama dans la salle d'observation
    Collaborateurs d’Ankama dans la salle d’observation

    Le recensement des problématiques se faisait uniquement en prise de notes par les équipes qui étaient présentes en salle d’observation (une pièce insonorisée reliée par un écran en temps réel au poste de test). Comme d’habitude, nous avions utilisé le eye-tracking, qui permet de suivre le regard, mais aussi de faciliter la captation d’attention des observateurs. Sans eye-tracking, en effet, les tests utilisateurs peuvent être parfois ennuyeux à observer. Avec, on arrive presque à se mettre dans la peau du testeur. C’est bien plus excitant.
    Ensuite… vogue la galère ! Le test permet autant de détecter des problématiques d’ergonomie que des aspects fonctionnels du jeu ainsi que sa compréhension.
    Des questionnaires SUS ont été soumis à chaque utilisateur pour pouvoir donner une note de satisfaction à l’interface. Les enregistrements sont gravés et livrés à Ankama pour une analyse plus approfondie (analyse que nous conduisons nous même d’habitude).

    Enseignements

    Dévoiler les enseignements de ce test n’est pas possible ici, toutefois, certains schémas comportementaux qui sont apparus peuvent être cités :
    Sur une cible d’âge jeune et moins jeune (de 13 à 24 ans), les comportements utilisateurs sont beaucoup plus différents qu’entre une cible de 25 à 75 ans. Les jeunes utilisateurs se révèlent très immature dans leur utilisation du logiciel. Ils ne prennent pas le temps de lire, cliquent le plus souvent possible et n’apprennent les finalités du jeu qu’en utilisant le jeu, sans réflexion, à la manière d’une mouche tentant de franchir une vitre. Leur temps d’apprentissage est donc très long, sûrement beaucoup plus long que pour un jeune adulte.
    Pour un jeu, les règles d’ergonomie, ne sont, au final pas si éloignée que ça des sites webs. Le guidage reste extrêmement important, surtout en phase d’apprentissage, et les actions nécessitent des feedbacks très clairs (plus clairs encore que sur le web, selon moi). Les joueurs pouvaient ne pas comprendre une action parce qu’ils n’en voyaient pas le résultat.
    Comme dans le web, les meilleurs joueurs recherchent instinctivement l’utilisation au clavier plutôt qu’à la souris.

    Conclusion

    Cela aura été une très belle journée pour nous, car elle nous a permis d’aborder un autre aspect du test utilisateur dans un contexte que nous ne connaissions pas. Techniquement et méthodologiquement, tester un jeu est proche du test d’un site web en revanche, concernant les recommandations, il est certain que les critères à prendre en compte ne sont pas les mêmes.
    Si vous êtes éditeur de jeu ou de logiciel, n’hésitez pas à nous consulter. Car, nous pouvons aussi vous aider à avancer dans votre domaine.