Thématique
Marshmallow Challenge : un exercice de cohésion d’équipe pour la nouvelle année 2014 !
Vous souhaitez en savoir plus sur la communication et la cohésion d’équipe ? Comment optimiser votre travail collectif ? Alors venez découvrir le Marshmallow Challenge au cours de notre premier Apéro Ergo Aixois 2014 et changez votre regard sur le management !
L’Apéro Ergo FLUPA est une manière plus informelle et conviviale de se réunir autour de l’ergonomie (et plus si affinités !), en format afterwork dans un café ! Véritable moment de networking et de partage, c’est surtout l’occasion de discuter et de boire un verre en toute décontraction.
Le nombre de place est limité, alors inscrivez-vous vite !
Prix
Gratuit pour tous.
Attention, les consommations ne sont pas prises en charge par FLUPA et seront à régler à titre individuel.
Il sera possible pour les plus passionnés de continuer la soirée autour d’un repas si certains le souhaitent !
Date et lieu
Jeudi 6 Mars 2013 à partir de 18h00.
Brasserie La Mado
4 place Prêcheurs
13100 Aix-en-Provence
Inscriptions
Les inscriptions sont obligatoires pour des raisons de logistique à l’adresse : http://flupa.eu/event/ae-aix-06-03-2014/
Profitez de cet événement pour adhérer à l’association FLUPA (ou renouveler votre adhésion pour 2014), et tentez de gagner un iPad Mini Retina par tirage au sort !
Plus d’informations sur : http://flupa.eu/devenir-membre/
Les prochains évènements FLUPA
• Journée Thématique « Eye-Tracking » – Lyon, 14 février 2014
• Apéro Ergo – Sophia Antipolis, 17 février 2014
• Petit Déj’ « UX et Agilité » – Luxembourg, 6 mars 2014
Blog
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Apéro Ergo FLUPA « Marshmallow Challenge »
A Aix-en-Provence, Jeudi 6 Mars 2014 -
FLUPA recherche conférenciers sur l’ergonomie des applications métiers web
Wexperience étant partenaire du FLUPA (France Luxembourg Usability Professional Association), nous avons décidé d’organiser une nouvelle conférence, suite à celle déjà organisée en septembre.
Le sujet en sera l’ergonomie des applications webs métiers. Il ne s’agit pas, pour une fois de ecommerce, mais bien d’informatique. Et nous recherchons donc des personnes pour témoigner d’une expérience qu’ils auraient menés dans ce domaine.- Vous avez fait appel à un ergonome pour concevoir votre application ?
- Vous êtes ergonome et vous êtes intervenu sur la conception ou l’optimisation d’une application ?
Dans ce cas, prenez contact avec nous le plus rapidement possible pour que nous puissions examiner votre candidature.
- PS : les présentations seront faites sous la forme d’un format court d’une demi-heure environ.
- L’évènement se déroulera à Lille, dans le Nord
- La date n’est pas fixé, mais aura lieu vers la mi-avril
A très vite !
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Leboncoin.fr, la bonne appli mobile !
Leboncoin le géant du web Français réalise un CA de 64M€ en 2011 et presque 4 millions de vues sur l’internet mobile au mois de mars 2013. Dans cet article nous intéresserons à son application mobile sur Android et à sa facilité d’utilisation ainsi que son efficacité. L’enjeu est de taille à l’heure du tout mobile et à l’exigence montante des utilisateurs.
Une page d’accueil efficace
Au démarrage de l’application, on arrive sur un premier écran simple avec le logo en haut à gauche, le menu à droite, une carte de France et un champ select. On retrouve l’esprit dépouillé et efficace du site web qui convient très bien à l’application mobile.
Pour sélectionner une région, l’utilisateur pourra au choix utiliser la carte ou la liste déroulante. Dès le clic sur une zone, celle-ci sera sélectionnée et amènera le particulier aux annonces de la région. En faisant plusieurs essais et différentes personnes, je n’ai pas eu d’erreur de sélection d’une région.Navigation et recherche
Une barre de navigation est présente en haut de l’application et reste toujours visible même en descendant dans la page. Elle regroupe la pagination, le menu et le tri des résultats mais uniquement par ordre croissant. Le tri décroissant n’est pas disponible et n’est pas indiqué à l’utilisateur, ce qui peut être gênant dans certains cas. (suite…)
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Oscaro : petites idées entre amis pour améliorer la conversion
Oscaro.com lancé en 2001 permet d’acheter des pièces automobiles en ligne. Ce nouveau filon intéresse d’autres acteurs du web comme le géant Amazon depuis mars dernier. Alors est-ce que notre pure-player classé 20e en France tient-il ses promesses de simplicité et d’efficacité ? Voici une brève analyse de sa fiche produit.
Une navigation difficile
En arrivant sur Oscaro, j’ai été surpris par l’absence d’un menu de navigation. Sur la page d’accueil, l’utilisateur est guidé et choisit une catégorie, puis une pièce mais une fois sur la fiche produit, comment retourner dans une catégorie ? C’est surprenant.
L’unique bouton de navigation « Retour » est placé à droite, ce qui n’a rien de conventionnel. L’utilisateur aura tendance à le chercher en haut à gauche et pourra avoir du mal à le repérer. Le fil d’Ariane n’est lui aussi pas présent pourtant bien pratique pour remonter dans les catégories rapidement. Pensez à toujours faciliter la navigation sur votre site.
Inciter à mettre au panier
L’objectif de cette page est d’amener l’utilisateur à ajouter le produit dans son panier. Ce bouton doit donc être l’élément mis en valeur ainsi que toutes les informations nécessaires pour exécuter cette action comme le prix, la disponibilité.
Ici l’utilisateur ne peut pas voir le prix du produit, ni le bouton d’ajout au panier à l’ouverture de la page. Le bouton est situé bien en-dessous de la ligne de flottaison repérée par la zone bleue claire. (Résolution entre 1024px et 1920px) (suite…) -
L’optimisation du taux de conversion en temps de crise
Adobe a réalisé une enquête auprès de 1800 marketers d’Amérique, d’Europe et d’Asie. L’enquête s’intéresse aux taux de conversion web/mobile, aux budgets marketing et aux stratégies pour générer plus de revenus en ces temps difficiles.
En France, la progression des leaders du eCommerce au premier trimestre 2013 est de seulement 2% en moyenne et s’effondre à -7% dans le secteur de l’habillement. Le panier moyen quand à lui baisse de 4% en moyenne. Dans ce contexte économique morose, difficile de penser grappiller des parts de marché et pourtant! L’utilisation des budgets marketings devient une stratégique et le retour sur investissement doit être le plus important possible.Budget alloué et taux de conversion
La première question concerne le pourcentage de budget alloué à l’optimisation en 2012 puis en 2013.
Plus de 50% des sondés vont allouer moins de 5% de leur budget et 42% entre 6 et 25%. Le constat n’est pas surprenant mais n’est pas sans conséquences sur les revenus du site comme le montre ce tableau :
On peut observer un rapport entre la part de budget réservé à l’optimisation supérieur à 25% et un taux de conversion supérieur à 2%. Il est possible que ces entreprises cherchent des leviers plus performant que l’optimisation du trafic aujourd’hui mature. (suite…) -
Simplifiez vos interfaces !
Wexperience animera pour le Groupe 3SI prochainement une conférence sur le thème de l’ergonomie et de son importance dans le monde digital. A cette occasion, j’aborderai notamment la problématique de la simplicité des interfaces. Dans un monde de plus en plus « touffu », où le consommateur est sollicité « jusqu’à la moelle », où l’offre commerciale déborde par tous les pores de l’environnement, comment le ecommerçant peut-il se détacher de la concurrence ? Telle est la question. Et en quoi l’ergonomie peut-elle y aider ? Telle est l’autre question.
La simplicité comme vecteur de différenciation et de performance commerciale
Une des réponses est la simplicité. Là où tout vos concurrents se déchirent à trouver des moyens d’attirer l’attention en reprenant les méthodes traditionnelles du marketing papier, vous devez arriver à vous détacher en proposant des interfaces lisibles, faciles à appréhender, reposante ou l’agressivité traditionnelle du commerce doit être dosée presque de manière homéopathique de manière, et c’est là qu’est tout le paradoxe, à attirer l’attention de votre utilisateur qui ne cherche qu’une chose : c’est à y voir clair.
Il est facile de tirer ce constat :- Les consommateurs passent de plus en plus de temps devant les écrans
- Les écrans fatiguent beaucoup plus que les formats traditionnels de communication
- Les écrans divers et variés disponibles sur le marché sont des interfaces complexes qui requièrent beaucoup d’attention et de concentration de la part de leurs utilisateurs.
Dans l’enfer actuel du ecommerce, la prime ira donc au plus simple, comme nous le rappelle encore le succès de Leboncoin, le plus grand site de ecommerce français.

Le succès de Leboncoin.fr est due en partie à la grande simplicité de son interface permettant de toucher une cible élargie de français de tous âges et de toutes catégorie sociale faisant du site presqu’une institution nationale Mais tout d’abord une remarque : les sites ont une propension naturelle avec le temps à prendre de l’embonpoint visuel et à se complexifier.
Les raisons en sont multiples : (suite…) -
Comment adapter rapidement un formulaire au mobile
Les formulaires sont inévitables sur un site eCommerce pour rechercher un produit, réserver un voyage ou pour renseigner son adresse de livraison dans le tunnel de commande. Depuis un mobile, ces formulaires mal adaptés deviennent des freins importants à la conversion. Alors faut-il s’adapter à ces nouveaux appareils et comme le faire ? Voici un début de réponse.
La manière de consulter internet évolue
La Fevad a indiqué que les ventes sur internet mobile ont augmenté de + 150% en 2012 et représentent 6% du chiffre d’affaires réalisé en 2012, soit presque 3 milliards d’euros.
Les ventes de PC chutent de 13,9% au premier trimestre 2013, la plus forte baisse depuis près de vingt ans selon l’institut de recherche IDC. Une des raisons possibles est la hausse impressionnante des ventes de tablettes tactiles qui aujourd’hui surpassent celles des ordinateurs comme le démontrent ces courbes :
Source Le nombre d’utilisateurs mobile va selon une estimation dépasser les utilisateurs pc à partir de fin 2013 :

Source S’adapter dès aujourd’hui est stratégique pour les années à venir. Imaginez votre business dans 2 ans avec un trafic composé de 40% d’utilisateurs mobiles, comment réagirait-il ? Pouvoir naviguer confortablement depuis n’importe quel type d’appareil va peut-être devenir un argument pour les internautes. (suite…)
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Opodo : le bouton qui fâche
Après Air France et sa gestion des erreurs dans les formulaires, continuons notre série de tests utilisateurs sur les sites de voyage avec Voyage Opodo.fr. Opodo propose tout une gamme de produits qui vont du vol jusqu’à la location de voiture en passant par les croisières.
Lors de ce test nous avons demandé aux participants de réserver le voyage de leur choix.Vous allez voir dans la vidéo ci-dessous une utilisatrice qui filtre les résultats en utilisant certains critères (destination, durée, budget…) mais une action inattendue se produit :
Après avoir cliqué sur le bouton « Supprimer tous les critères » (00:35) l’utilisatrice ne comprend pas pourquoi ses choix se sont effacés. Le libellé du bouton est pourtant clair, alors pourquoi cette erreur ?Lecture du bouton
Premier élément, l’utilisatrice ne prend pas le temps de lire le bouton et clique par réflexe. On peut voir sur l’eye-tracking que la personne regarde très rapidement le bouton (00:28) surement pour vérifier le positionnement de la souris avant de vérifier que les critères soient bien tous sélectionnés. Le bouton positionné en bas ou à droite d’un formulaire peut être rapidement assimilé à un bouton de validation.
Rechargement de la page
Second élément qui peut induire en erreur, rien n’indique que la page doit être rechargée pour valider un critère. En allant plus loin, on peut observer l’utilisatrice qui sélectionne rapidement le type de pension (00:26), puis le nombre d’étoiles et pour finir le bouton de suppression des critères (en pensant valider).
La page n’aura pas eu le temps de recharger entre ces différents critères et l’utilisateur ne s’en doute pas. Un œil averti notera le rechargement de la page avec les nouveaux paramètres dans l’url.Visibilité des critères sélectionnés
Troisième élément il est difficile de repérer les critères déjà sélectionnés. La couleur utilisée pour représenter la sélection en plus de la croix est trop proche de la couleur d’un critère qui n’est pas sélectionné. Les critères sélectionnés apparaissent à côté du nombre de résultat affichés, trop bas dans la page et surtout trop loin de la zone de critères :
Il reste d’autres incohérences comme le fait de ne pas pouvoir sélectionner plusieurs critères dans une catégorie ou la compréhension du bouton « go » dans la partie budget. Ces petits détails peuvent avoir une influence importante sur l’expérience utilisateur et sur le taux de conversion du site en général.
Je finirai par : Tout est une histoire de détails en ecommerce. -
Ergonomie de site : de la preuve aux actes
L’ergonomie, un véritable levier de la conversion
L’ergonomie, c’est acté, est devenu un des facteurs clés du succès d’un site web ou mobile ou d’une application. Faire l’impasse sur l’expérience utilisateur revient au même aujourd’hui que de concevoir une automobile sans jamais demander son avis à ses futurs conducteurs.
La problématique dont je veux vous parler aujourd’hui est : « Oui, mais comment mesure-t-on l’impact d’une bonne ergonomie sur les ventes d’un site ou sur le succès d’une application ? »
Plusieurs méthodologies peuvent être mises à l’oeuvre et je souhaiterais vous parler de l’optimisation ergonomique par les tests A/B. Cette méthode est intéressante, car elle permet de mesurer en temps réel et avec des données concrètes ce qui peut être amélioré sur un site.De l’usage de l’AB testing
Le principe des tests A/B est de pouvoir créer plusieurs variantes d’une même page et de mesurer son impact sur des kpis prédéfinis. En ecommerce, on mesurera le taux de transformation et la valeur moyenne du panier. Mais il est tout à fait possible de mesurer tout objectif : du nombre de souscripteurs à une newsletter au nombre de demandes de devis d’un site de mutuelle.

L’éditeur visuel de Visual Website Optimizer permet de modifier « en ligne » l’apparence d’une page sans toucher à son code source. En cas de bug, la page source normale est affichée sans aucune incidence sur le bon fonctionnement du site. Créer des variantes de pages est devenu une possibilité simple et à la portée de n’importe quel intégrateur HTML/CSS à partir du moment où il dispose du bon outil pour y parvenir. Ces outils sont nombreux sur le marché (voir la liste non exhaustive ci-dessous) et varient surtout en coût et en possibilités techniques. Bien que, expérience faite, les plus sophistiqués d’entre eux soient largement sous-exploités. L’important est surtout qu’ils permettent un fonctionnement souple, indépendant du fonctionnement normal d’une équipe chargé d’un site web.
Si je prends un exemple concret, Visual Website Optimizer, dont Wexperience est certifié, permet d’intégrer des variantes de pages à un site sans avoir à toucher à ce site. Les variantes sont ajoutées comme un couche supérieure d’affichage (une couche de faux décor en quelque sorte) qui trompe l’utilisateur sur ce qu’il voit et fait.
Ce type de création de test peut être fait à distance par un prestataire ou pas (voir à ce propos, l’article de blog de VWO, qui relate les avantages et les inconvénients des deux options (en anglais)). Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que mettre en place un tel outil est simple, rapide et n’impacte pas la production par ailleurs d’autres évolutions sur le site.- Les risques techniques qui en découlent sont proche du zéro
- Et le temps de charge supplémentaire négligeable en marche normale du site
Trois avantages incomparables
L’avantage principal des tests est de pouvoir obtenir des réponses chiffrées à des problèmes ergonomiques simples. Ces réponses sont imparables et permettent de faire des choix appuyés par des faits et non plus au doigt mouillé comme c’est encore bien trop souvent le cas. Avec un test, il est possible de mesurer rapidement l’impact de la taille d’une photo ou du positionnement d’un élément de rassurance dans un tunnel de commande (voir, par exemple, notre travail sur le site de la SMENO, la sécurité sociale des étudiants du nord de la France)
Deuxième avantage : un gain de vitesse dans la mise en production. Alors que la plupart des sites importants sont contraints par des mises en production à échéance fixe, les tests A/B permettent de mettre en production instantanément des version gagnantes sur le site (c’est à dire en désactivant toutes les versions perdantes). Le bénéfice est immédiat jusqu’à la mise en production de l’élément gagné. Sur les sites les plus importants, il devient même possible de faire du targeting, c’est à dire adopter la meilleure version pour chaque typologie de trafic.
Troisième avantage : un ROI très fort. Un simple libellé sur un bouton peut parfois augmenter notablement un taux de conversion d’un formulaire ou d’une page. L’effort déployé pour y parvenir est négligeable comparé au bénéfice, surtout sur les plus gros sites (plus de 1 million de visiteurs / mois). C’est à cet aune que l’on mesurera l’intérêt profond de la démarche de testing.
Quatrième avantage : le coût. Concevoir des nouvelles pages reste peu onéreux et moins cher sur un outil de test.- Il ne requiert pas un processus de création spécifique / la création de pages peut se faire directement dans l’outil de testing
- Comme je l’ai déjà dit, de simples modifications peuvent avoir de grandes conséquences.
Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire en test ?
Il est possible de tout tester, mais le temps et l’argent peuvent être des freins puissants aux tests. Ceux-ci apparaissent dès l’instant où l’on souhaite tester des fonctionnalités, des changements de cinématiques, des redéveloppements. En fait, dès que le recours à l’équipe de développement est nécessaire, le test A/B est moins avantageux et il devient plus intéressant alors de se tourner vers les tests utilisateurs en studio.
Lever les freins au testing
A l’inverse de pays anglo-saxon, le testing ne semble pas être entré dans les moeurs en France. Les freins à son adoption sont d’ordre psychologique plus que de raison :
- crainte de ralentir son site
- crainte d’un surcoût lié à la production de variantes de test
- perte de temps
- incapacité à penser « chiffres »
Or, nous avons vu que toutes ces craintes ne sont pas justifiés dès lors que le périmètre des test est limité à la couche de présentation du site (cf définition sur Wikipedia). En réalité, le frein essentiel à ces tests est un problème d’organisation. Les tests A/B prennent du temps et il n’est pas souvent simple de les déléguer à une partie du personnel en charge du site (déjà souvent débordé).
- Pas de culture de test
- Manque de connaissance
- Temps limité
- Besoin de profil très polyvalents (intégrateur, designeur, ergonome)
- Manque d’écoute au sein de la structure
La mise en place d’une culture de testing est complexe si elle est internalisée et il est nécessaire de préparer ses équipes à la mettre en place.
- En s’assurant qu’un socle de connaissance ergonomique soit présent au sein de votre structure
- En admettant que tout doit être testé
- En ayant la patience de recueillir les résultats et en les mettant RÉÉLLEMENT en oeuvre
- En ayant un goût du risque et un esprit d’ouverture aux solutions sortant de l’ordinaire
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas forcément facile d’inculquer une telle culture à vos équipes.
Et, dernière remarque : le testing n’est pas adapté à toutes les tailles de site. En deça d’un certain nombre de visiteurs, la méthode n’en vaut pas la peine.
Lire aussi :- Building a culture of testing and optimization
- Taking your site performance to the next level with Optimization Testing
Quelques solutions de tests :
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Faut-il optimiser son site ecommerce pour tablette ?

Le nombre de tablettes ne cessent d’augmenter en France et atteindra sûrement une taille plus que conséquente par rapport aux mobiles et au PC Les tablettes tactiles (iPad et Android) ont envahi les foyers français et l’engouement pour ces nouvelles interfaces n’est pas prêt de se démentir.
- Plus simples à utiliser que les PC de bureau
- Plus pratiques, elles sont transportables partout, elles sont toujours allumées
- Plus conviviales : la consultation se fait seul ou à deux ou en famille
En terme d’équipement des foyers, elles risquent de prendre rapidement l’avantage sur les PC portables. D’après GFK, «…les ventes d’ordinateurs portables ont été à deux doigts d’être surpassées par celles de tablettes tactiles en 2012 en France. Se sont ainsi écoulés 3,8 millions de PC portables (-9 %) selon l’institut GfK, contre 3,6 millions de tablettes tactiles (+140 %). Et un mois de décembre exceptionnel, avec plus d’un million de machines vendues.»
Et ce n’est pas près d’être fini : «D’après GfK, 5,1 millions de tablettes devraient s’écouler cette année dans l’Hexagone»
Et même si, en termes de trafic, elles ne représentent encore qu’une faible part, leur nombre augmente de manière vertigineuse jusqu’à dépasser celle des smartphones : «La part des tablettes dans le trafic web dépassera la navigation depuis les smartphones d’ici le début de l’année 2013 et atteindra 10% du trafic web total en 2014. » d’après une étude récente Adobe.Après les smartphones, les annonceurs vont devoir optimiser pour tablette

Depuis longtemps les annonceurs avaient compris qu’il était indispensable d’optimiser leur site sur smartphone, mais la même nécessité ne leur sautait pas aux yeux quand il s’agissait de tablettes.Et pourtant,- malgré un taux de transformation presque équivalent à ceux des sites webs
- et un panier moyen supérieur à ceux des sites webs
l’expérience utilisateur sur tablette reste loin d’être optimale. Transposer un site web sans aucune modification n’est absolument pas suffisant pour obtenir un niveau équivalent de confort à celui du Web.
Les interfaces des sites web lisibles sur tablettes sont très mal adaptées à leurs usages.- Problèmes de comptabilité
- Problèmes de scripts ne fonctionnant pas sous tablette
- Problemes des formulaires gérant mal les interactions (ex: les calendriers)
- Problèmes de lourdeur et de densité de pages
- Problèmes de taille de lien (appelé problème du «fat finger» par les américains)
Selon une étude d’Adobe réalisée (déjà) en 2011 , « A “one-size-fits-all” approach to mobile-optimized sites is no longer effective. »
Les visiteurs sur tablettes et sur smartphones sont sur des segments différents d’utilisateurs avec des objectifs différents. Les visiteurs sur tablette ont plus de chance de venir avec l’intention d’acheter que ceux sur smartphone, toujours d’après la même étude d’Adobe.
Et on peut encore lire chez Adobe :
« Delivering experiences optimized for Tablet Visitors should generate higher ROI. As tablet adoption increases, retailers should evaluate how to best provide engaging customer experiences to Tablet Visitors. Optimized websites and apps that leverage the unique user experience tablets enable, along with the environment in which Tablet Visitors shop, may encourage Tablet Visitors to spend even more than they do when visiting sites optimized solely for smartphones or traditional computers.»Le responsive design comme réponse rapide et économique
Plusieurs solutions s’offrent à vous pour proposer une expérience utilisateur optimisée pour tablettes :
N’avoir qu’un site fonctionnant peu ou prou sur tablettes et web. C’est le cas d’Apple dont le design fonctionne plutôt bien sur tablettes.
La boutique Nike aux USA s’adapte peu ou prou aux tablettes en utilisant quelques propriétés du responsive design Autre alternative, le responsive design, c’est à dire l’adaptation du style des pages de votre site web, permet d’apporter un certains nombres de solutions en permettant de corriger nombre de problèmes liés à la CSS (feuilles de style des pages webs). Il est même permis d’aller plus loin en limitant les scripts liées aux interactions qui ont tendances à créer aussi des problèmes d’utilisabilité.
L’avantage d’une telle stratégie d’optimisation est de limiter les coûts de développements à des choses « de surface » pour des gains conséquents.
Il est également de pouvoir tester rapidement son impact sur le taux de transformation et de le mesurer en adoptant une stratégie d’optimisation par les tests A/B et multivariés. Améliorer son site ainsi est beaucoup plus efficace que de se lancer dans une phase de conception/réalisation, longue et incertaine :- L’installation d’un logiciel de test est généralement plutôt simple et facile
- Le coût d’intégration et de design est intégré directement dans la conception et la réalisation des tests (il n’y a donc pas de surcoût)
- Les version gagnantes peuvent être maintenues en ligne grâce à l’outil de test jusqu’à leur mise en production dans le code du site
- Il n’y a pas d’intervention technique autre que de l’intégration HTML/CSS et du design, hormis si vous vous engagez dans de l’optimisation fonctionnelle, ce qui est un peu différent, mais pas indispensable dans le cadre d’une optimisation de l’ergonomie
Un investissement réservé au site à trafic important
Evidemment, le jeu en vaut la chandelle à partir de certaine taille de sites.Petite démonstration :
- Pour un site à 2% de TTR avec 0,9 millions de visiteurs uniques par mois et un CA de 0,9M€, on a 1 taux sur tablette de 1% (avec 0,1M visiteurs), soit 0,05M€ de CA.
- Il peut être possible de rattraper la performance de la version Web à 2%, soit 0,5M€ de CA supp par mois.
Si la marge brute est à 30% du ttc, cela nous fait 0,015M€ de MB supplémentaire/mois. Et ce genre d’optimisation est plutôt facile à réaliser en travaillant notamment sur le tunnel de commande et la descente produit.
Faites la mesure sur votre site et demandez-vous s’il n’est pas temps de vous « mettre à la tablette ». Dépêchez-vous, les choses vont vite !- A lire également sur le Web : http://www.emarketer.com/newsroom/index.php/emarketer-tablets-smartphones-drive-mobile-commerce-record-heights
- L’étude d’Adobe téléchargeable en pdf : http://success.adobe.com/assets/en/downloads/whitepaper/13926_digital_marketing_insights.pdf
- La vision du Journal du Net : http://www.journaldunet.com/ebusiness/internet-mobile/tablettes-et-e-commerce-0112.shtml
- Sur PCImpact, bientôt la fin du PC ? : http://www.pcinpact.com/news/77371-les-ventes-tablettes-bientot-superieures-a-celles-pc-en-france.htm
- L’étude la plus récente d’Adobe sur la question : http://press.adobe.com/cgi-bin/pr.cgi?show=content;rel_id=1967
- L’avis sur la question de Econsultancy : http://econsultancy.com/fr/blog/10419-how-are-retailers-optimising-for-tablet-shoppers
- L’explosion des ventes de tablettes à Noël :http://www.boursier.com/actualites/economie/la-tablette-cadeau-vedette-de-noel-2012-18014.html



