Évaluez et améliorez votre niveau en UX, même si vous n’êtes pas UX designer !
L’UX, ce sont aussi et surtout des bonnes bases théoriques. Que beaucoup ne connaissent pas.
En avoir la connaissance, c’est pouvoir s’assurer les fondamentaux de la compréhension de l’expérience utilisateur et pouvoir faire de meilleurs choix lorsqu’il s’agit de travailler sur un projet numérique.
Dans le cadre de nos formations, nous avons pensé qu’il vous serait utile de pouvoir vous évaluer vous même en répondant à un questionnaire rapide de 20 questions/réponses qui vous aideront à y voir plus clair.
Pourquoi améliorer son niveau d’UX même si vous n’êtes pas UX Designer ?
Il est important d’évaluer son niveau en UX (expérience utilisateur) même si l’on n’est pas un UX Designer pour plusieurs raisons :
Sensibilisation à l’importance de l’UX : Comprendre les principes de l’UX sensibilise les individus à l’importance de créer des produits et des services conviviaux. Cela permet à toute l’équipe de travailler vers un objectif commun d’amélioration de l’expérience utilisateur.
Amélioration de la communication : Si vous travaillez avec des UX Designers, il est essentiel de comprendre leur langage et leurs concepts. Cela facilite la communication et la collaboration au sein de l’équipe.
Contribution à l’UX : Même si vous n’êtes pas un UX Designer, vous pouvez influencer l’expérience utilisateur d’un produit ou d’un service. Vous pouvez identifier des problèmes d’UX, suggérer des améliorations et contribuer à la création d’une expérience plus conviviale.
Rentabilité : Une meilleure UX peut entraîner une plus grande satisfaction des clients, ce qui peut se traduire par une augmentation des ventes et une fidélisation accrue. Comprendre les principes de l’UX peut contribuer à maximiser la rentabilité de l’entreprise.
Développement professionnel : Apprendre et évaluer vos compétences en UX peut constituer un atout dans votre carrière, en particulier si vous travaillez dans des domaines liés à la conception, au développement de produits ou aux services.
Anticipation des tendances : L’UX évolue constamment avec les avancées technologiques et les attentes des utilisateurs. En évaluant régulièrement votre niveau en UX, vous pouvez rester à jour avec les tendances actuelles et futures, ce qui peut être bénéfique pour votre entreprise.
Résolution de problèmes : Les compétences en UX sont souvent liées à la résolution de problèmes, à la créativité et à la pensée critique. Ces compétences peuvent être utiles dans de nombreux aspects de la vie professionnelle et personnelle.
En résumé, même si vous n’êtes pas un UX Designer, évaluer son niveau en UX est important car cela favorise la sensibilisation, la collaboration, la contribution à l’expérience utilisateur, la rentabilité, le développement professionnel, la capacité à anticiper les tendances et la résolution de problèmes. Une meilleure compréhension de l’UX peut avoir un impact positif sur votre travail et sur la satisfaction de vos clients ou utilisateurs.
En ergonomie, il existe plusieurs façons d’analyser une interface.
On peut faire appel à des utilisateurs finaux et effectuer un test utilisateur. Mais on peut aussi se baser sur des grilles de critères, comme celle de Bastien et Scapin, qui est la plus connue en France.
Les critères de Bastien et Scapin, également connus sous le nom de critères ergonomiques de Bastien et Scapin, sont une liste de 17 principes ou critères utilisés en ergonomie, regroupé en 8 catégories, pour évaluer l’utilisabilité d’un produit interactif, tel qu’un site web, un logiciel ou une application. Ces critères ont été développés par les chercheurs français Marc Bastien et Dominique Scapin dans les années 1990.
Ces critères ont pour objectif d’évaluer la qualité de l’interaction entre l’utilisateur et le produit interactif, en mettant l’accent sur l’efficacité, l’efficience et la satisfaction de l’utilisateur.
Voici leur liste :
Le guidage
Ce critère fait référence à l’aptitude du système interactif à fournir des informations et des indications claires pour guider l’utilisateur tout au long de son parcours d’interaction avec le produit.
Il se subdivise en 6 critères.
Incitation
Groupement / Distinction entre Items
Groupement / Distinction par la localisation
Groupement / Distinction par le format
Feedback Immédiat
Lisibilité
La charge de Travail
Ce critère fait référence à l’effort cognitif ou physique que l’utilisateur doit fournir pour accomplir une tâche spécifique en interagissant avec le produit interactif. Il s’agit de l’évaluation de la quantité de ressources mentales, attentionnelles ou physiques que l’utilisateur doit mobiliser pour utiliser le produit de manière efficace.
Il se subdivise en 4 critères.
Brièveté
Concision
Actions Minimales
Densité Informationnelle
Le contrôle Explicite
Ce critère se rapporte à la capacité du système interactif à permettre à l’utilisateur d’exercer un contrôle clair et direct sur l’interaction avec le produit.
Il se subdivise en 2 critères.
Actions Explicites
Contrôle Utilisateur
L’adaptabilité
Ce critère se réfère à la capacité du système interactif à s’adapter aux différents profils d’utilisateurs, aux divers contextes d’utilisation et aux différentes tâches ou situations auxquelles il peut être confronté.
Il se subdivise en 2 critères.
Flexibilité
Prise en compte de l’expérience de l’utilisateur
La gestion des Erreurs
Ce critère se rapporte à la capacité du système interactif à détecter, signaler et gérer efficacement les erreurs commises par les utilisateurs lors de leur interaction avec le produit.
Il se subdivise en 3 critères.
Protection contre les Erreurs
Qualité des Messages d’Erreurs
Correction des Erreurs
L’homogénéité / Cohérence
L’homogénéité se réfère à la similitude et à la cohérence des éléments de l’interface utilisateur à travers le produit interactif. Cela signifie que les différentes parties du produit, telles que les pages, les écrans ou les sections, devraient être conçues d’une manière uniforme, avec des éléments visuels et interactifs cohérents.
La cohérence, bien que liée à l’homogénéité, se réfère spécifiquement à la stabilité et à la prédictibilité des interactions dans le produit interactif. Cela signifie que les actions, les fonctionnalités et les résultats doivent être cohérents et prévisibles pour les utilisateurs, en fonction de leur expérience antérieure avec le produit et d’autres produits similaires.
La signifiance des codes et des dénominations
Ce critère se rapporte à l’aptitude du système interactif à utiliser des symboles, des icônes, des termes et des dénominations qui sont compréhensibles et significatifs pour les utilisateurs cibles.
La compatibilité
Ce critère se réfère à la capacité du produit interactif à fonctionner de manière harmonieuse et sans conflit avec d’autres systèmes, environnements ou technologies existants ou prévus.
En résumé
Ces critères fournissent un cadre d’évaluation pour les concepteurs et les évaluateurs d’interfaces utilisateur afin de s’assurer que le produit est convivial, facile à utiliser et satisfaisant pour les utilisateurs.
Le 15 juin, à Lille, Wexperience et ses partenaires organisent le Speed Your Business, un tout nouvel événement pour accélérer votre activité grâce au digital. Quand, comment investir dans le digital ? Quelles sont les dernières nouveautés, les dernières tendances ? Quelles sont les technologies ou les services où investir ? Comment s’y retrouver dans un contexte économique difficile où il faut savoir faire les bons choix ?
C’est pour répondre à toutes ces questions que nous avons créé le SYB (Speed Your Business) : une association de 5 acteurs majeurs du e-business et de l’innovation (CIC Nord Ouest, Euratechnologies, Paysurf, Campus Cyber, Entreprises et Cités & Wexperience) pour proposer aux entreprises une vision claire et concrète des opportunités du digital pour les mettre au service de la croissance de vos entreprises.
Il vous en faut plus pour vous convaincre ? Voici 5 bonnes raisons de venir au Speed Your Business !
1 – Parce que nous faisons venir les meilleurs speakers de la région
Nous vous concoctons un programme de qualité avec des experts reconnus dans leur domaine. Notre objectif : vous faire partager des retours d’expérience, de vous apporter des témoignages et des solutions concrètes pour votre business !
2 – Parce que rien ne vaut la relation humaine.
Rien ne vaut le contact humain, pour apprendre, s’enrichir, faire des progrès et avoir des échanges constructifs.
Nous attendons plus de 400 personnes au SYB. Des dirigeants, des entrepreneurs, des experts, des professionnels du digital dans tous les domaines. Cette profusion est le meilleur moyen de sentir les tendances du moment, partager, échanger sur les problématiques qui vous concernent.
Profiter de rencontrer les acteurs les plus dynamiques de la région pour s’inspirer.
3 – Parce que prendre les bonnes décisions, ce n’est pas toujours simple…
En effet, il est parfois difficile pour une entreprise de faire les bons choix tant les évolutions du digital sont nombreuses et rapides. Le Speed Your Business vous offre la possibilité de réaliser des entretiens spécialisés (sur inscription) pour vous aider à répondre à vos besoins.
Profitez-en, il n’y en aura pas pour tout le monde !
4 – Parce que rien ne vaut un moment de convivialité
Participer à un événement, c’est aussi l’occasion de se poser et d’échanger.
Au Speed Your Business, vous trouverez aussi plusieurs lieux de networking pour faire des nouvelles connaissances, développer votre réseau et vous projeter dans de nouveaux projets qui vous aideront à faire progresser votre entreprise.
5 – Parce que le Speed Your Business, c’est tout compris !
Cet évènement, c’est bien plus que des conférences ! Vous aurez la possibilité de vous ressourcer et de vous restaurer tout au long de la journée.
C’est souvent entre le café et le dessert qu’on prend les grandes décisions. Alors pourquoi ne pas venir les prendre au SYB.
Comment s’inscrire ?
Cette première édition de Speed Your Business se tiendra au sein du lieu emblématique de l’innovation dans la tech des Hauts-de-France, EuraTechnologies, le 15 juin 2023 pour une journée qui s’annonce d’ores et déjà exceptionnelle.
Si vous n’êtes pas UX designer, devez-vous vous y connaître en UX ? Devez-vous comprendre absolument comment se construisent les interfaces ou bien comment les utilisateurs d’une app ou d’un site se comportent ?
Dans cet article, je vous explique pourquoi vous et vos collaborateurs vous devriez vous former à l’UX, même si vous ne voulez pas faire de l’UX.
Si vous êtes dans le domaine du marketing, du développement informatique, ou si même, votre fonction ne vous amène pas au quotidien à réfléchir sur des problèmes d’expérience client, mais que vous êtes quand même au contact de réflexions en rapport avec le digital, avez-vous besoin de notions d’UX pour exercer votre métier ?
J’ai personnellement la conviction que oui. Que pouvoir comprendre en en ayant les bases les notions particulières qui font qu’une interface sont bonnes ou mauvaises pourront vous aider à mieux accomplir votre job.
La raison essentielle ? Parce que l’UX est devenu un enjeu incontournable du digital, mais ça n’est pas tout…
Parce que l’expérience utilisateur est devenue centrale dans la réussite des projets digitaux. Il ne suffit pas de savoir développer un bon produit numérique, il faut aussi qu’il soit facile à prendre en main par ses utilisateurs et que ceux-ci parviennent à accomplir facilement ce qu’ils doivent faire pour en assurer le succès.
Or, si vous n’avez que des notions éparses de l’UX et de la conception centrée utilisateur, vous ne pourrez pas saisir les notions et les enjeux principaux d’un projet digital. Vous continuerez à commettre les mêmes erreurs que d’habitude.
Les 5 erreurs classiques de l’UX faites par les non UX
Erreur n°1 : Se baser sur le bon sens
Ce qui est l’erreur la plus courante dans ce domaine. On se base sur ses convictions, on croit qu’elles sont les bonnes, alors, qu’en réalité, elles ne sont que la résultante de votre expérience personnelle, pas de celles d’un ensemble de personnes, dont les compétences et les habitudes ne sont pas du tout les mêmes que les votres. Vous baser sur votre bon sens revient à penser que tout le monde agit comme vous : ce qui est faux et ne vous permet que d’aborder 5% d’un problème d’UX.
Se baser sur le bon sens revient à n’aborder que 5% d’un problème
Dans la vraie vie, il n’y a pas qu’un utilisateur. Souvent, les designers sont amenés à travailler sur des systèmes qui comptent des dizaines de milliers d’utilisateurs, parfois plus. Au sein de ces groupes, il y a une infinité de profils, de comportements, ayant tous des habitudes plus ou moins différentes. On doit donc créer une ergonomie qui puisse satisfaire au mieux à tous ces profils. Et ça, c’est vraiment difficile. A tel point que, parfois, il faut créer plusieurs interfaces pour un même produit ou même service…
Erreur n°2 : Avoir des préjugés sur ses utilisateurs
Je crois que c’est un des pires travers que l’on a quand on a une connaissance limitée de l’UX. Penser que les personnes âgées sont nulles ou que les jeunes sont des génies de l’interaction.
Ou même, penser, de manière générale, que ses utilisateurs sont des incapables.
Un utilisateur peut être très à l’aise dans un environnement, et très mal à l’aise dans un autre environnement.
La réalité est beaucoup plus nuancée et complexe que cela. Un utilisateur n’est bon que par rapport à un système donné, mais il peut être mauvais sur un autre système. Par exemple, je me souviendrai toujours de ce jeune gamer qui trouvait trop facile un centre commercial en 3D, parce qu’il avait l’impression de jouer sur un mauvais jeu, et que ça lui rendait l’expérience insupportable…
tandis qu’une vieille dame se débrouillait bien mieux que lui, parce que l’interface était somme toute simple et correspondait bien à ses habitudes.
Faire de l’UX, c’est déjà comprendre ça.
Erreur n°3 : Confondre l’esthétique d’une interface avec son efficience
L’efficience, c’est la notion d’efficacité d’une interface par rapport à un utilisateur…
On a très souvent tendance à confondre une interface que l’on trouve jolie, sympathique, correspondant à nos goûts personnels, avec une bonne interface…
Ce qui est beau ne crée pas forcément une bonne UX
Or, ça n’est pas parce qu’une page est bien présentée qu’elle répond bien aux exigences des utilisateurs… C’est même souvent très trompeur…
La preuve, ces magnifiques pages animées créés par des designers d’interaction qui produisent des effets merveilleux, mais qui se révèlent à l’usage usants, inutiles et lourd. Bref, ça n’est pas parce que vous trouvez ça beau que ça procure une bonne UX.
Erreur n°4 : Croire que l’UX, c’est magique et ça permet de faire exploser son chiffre d’affaires
Je lis tellement de posts sur les résultats miracles de l’UX.
Des boutons qui augmentent le taux de transfo de 400%.
Des formulaires simplifiés qui augmentent le nombre de leads.
Etc.
L’UX n’est pas une potion magique, mais une médecine douce
J’en ai déjà fait un post récemment. Non l’UX ne va pas vous rendre riche (ou rendre la société de vos actionnaires plus riches). Il existe très peu de cas où l’amélioration de l’UX améliore drastiquement la conversion d’un site ecommerce.
On pourrait dire une chose de l’UX, c’est qu’elle est une médecine douce… On l’instille à petite dose et elle travaille en longueur dans le temps sur votre site ou votre app… Et c’est aussi pour ça qu’elle est si difficile à mesurer.
Erreur n°5 : Se fier tel quel aux trucs et astuces des réseaux sociaux
Vous en avez déjà vu tellement… des listes de trucs et astuces qui vous garantiront une meilleure UX.
Alors, certes, la plupart ne sont pas faux… mais ils oublient une chose : une bonne ergonomie ne l’est que dans un contexte donné et en fonction de ses utilisateurs. Ce qui être bon là, peut ne pas l’être ici.
D’où la complexité de l’UX designer… S’inspirer de ce qui a déjà été fait, mais sans jamais copier… Et tester systématiquement.
Alors pourquoi se former à l’UX finalement ?
Parce que justement, trop de gens amenés à travailler sur des projets numériques commettent ce genre d’erreur, se trompent et ont de mauvaises croyances.
Résultat : les dialogues qu’ils engagent avec les vraies UX designers sont compliqués, biaisés, et souvent conduisent à de mauvaises décisions, à cause de nombreuses incompréhensions.
En vous formant à minima à l’UX, cela vous permettra de mieux comprendre ce qu’est vraiment l’UX… A quoi ça sert ? Et comment bien l’utiliser dans vos projets avec ses différents intervenants.
👉 Vous baserez vos points de vue non plus sur l’intuition, mais sur l’observation.
👉 Vous arrêtez d’avoir des pensées toutes faites sur vos utilisateurs.
👉 Vous éviterez de vous précipiter trop vite sur des solutions trop faciles.
👉 Vous ne vous laisserez plus avoir par l’apparence des choses.
Et si tout ça ne vous suffit pas, alors suivez la formation que je donne et qui vous donnera toutes les clés pour pouvoir parler et comprendre l’UX presque comme un vrai pro 😉
La politique RSE des entreprises est une attente grandissante des consommateurs, mais celle-ci n’est pas toujours bien mise en valeur.
Avoir une politique RSE, c’est bien.
Le faire savoir, c’est mieux.
Et bien le faire savoir, c’est encore mieux !
L’année dernière, on a testé plus de 30 sites et sur la plupart, la politique RSE était mal affichée, mal présentée. Dans cet article, nous allons voir comment bien présenter sa politique RSE.
Les erreurs que nous avons le plus fréquemment rencontrées
Chaque années, nous conduisons plusieurs dizaines de tests utilisateurs UX sur les sites de nos clients. Bien que nous n’analysions pas expressément l’affichage de leur politique RSE, il se dégage pourtant souvent les mêmes défauts, spontanément remontés par nos testeurs.
Erreur #1 : La politique RSE est cachée.
La politique RSE ne doit pas être cachée ni montrée trop ostentoirrement. Mais un des défauts que nous avons rencontrés est qu’elle est souvent mise en bas de page. Cela la rend presque invisible. Même si les utilisateurs peuvent penser à aller la chercher là, il semble tout de même important de la placer plus haut dans la page, voire ne pas hésiter à la mettre dans le menu principal, car c’est une information qui a tendance à être de plus en plus recherchée et qui va influencer positivement votre visiteur vis à vis de votre société.
Sur le site de Promod, la politique RSE est affichée directement dans le menu principal de navigation. Très visibles dans la version desktop, il faut cependant ouvrir le menu, dans la version mobile, pour la voir. Elle y occupe une place importante.
Erreur #2 : Les termes utilisées sont trop marketés
Comme pour tout en UX, mieux vaut éviter les termes marketés, que ce soit pour le nom de votre politique RSE ou même par l’emploi de termes explicatifs dont la signification risque de ne pas apparaître clairement.
Deux conseils :
-> Ne donnez pas à votre politique RSE un nom « marketing »… pour faire chic ou stylé 🙂 Mieux vaut employer un terme que tout le monde reconnait et comprend que d’essayer d’être à la mode. Cela réduira, en outre, le risque d’être soupçonné de greenwashing.
-> N’inventez pas non plus de « faux label »… un de nos clients avait cru bon d’inventer un terme synonyme de RSE que les utilisateurs auraient pu assimiler à un label officiel… or, ça n’était pas le cas. Et ce choix a été assez mal interprété par les utilisateurs du site qui y voyaient une tentative de tromperie.
Erreur #3 : Le site n’explique pas assez ce qu’est la RSE
Si le terme RSE se rapporte pour vous à des choses claires et précises, n’imaginez pas que ça soit la même chose pour vos clients. Le terme RSE lui même n’est pas forcément connu ou reconnu.
Faites preuve de pédagogie : n’hésitez pas à consacrer une page ou plusieurs pour expliquer ce que concrètement votre politique RSE signifie.
Prenez vraiment du recul et mettez-vous vraiment à la place de vos clients pour produire des contenus qui vont répondre à leurs interrogations.
Et si, dans certains domaines (habillement, par exemple), il est facile de s’imaginer ce que peut être une politique RSE, dans d’autres, ça peut être moins évident. Un de nos clients dans l’assurance expliquait en long et en large sa politique RSE, mais ces explications étaient assimilées à du greenwashing car les visiteurs du site n’imaginaient pas bien le lien entre assurance et RSE.
Dans les pages produits, de nombreuses explications sont données en toute transparence. Les produits RSE sont clairement identifiés par la marque Promod for Good
Erreur #4 : Les indications visuelles de la RSE ne sont pas assez explicites
Il existe pléthore de logos, de symboles, de labels à l’appui des politiques RSE, mais ceux-ci ne sont pas tous forcément lisibles pour vos clients.
Dans nos tests, souvent ces logos étaient mal compris ou mal placés.
Par exemple, dans les fiches produits, ils sont souvent noyés au milieu d’autres éléments d’information.
Ils se sont également pas reliés à des notices explicatives qui permettent de mieux les comprendre.
Pour que ceux-ci orientent vraiment vos utilisateurs, vous devez donc prendre soin :
De bien les isoler visuellement dans les fiches produits et de les positionner à un endroit où ils prennent sens par rapport à votre descriptif
De bien les expliciter avec un court texte les accompagnant, mais également un lien renvoyant vers une définition et des explications plus précises.
Tresecodesign affiche clairement sur chacune de ses fiches produit, à côté du prix, l’indice d’ecoimpact
52% des ecommerçants mettent la RSE en tête de leurs priorités d’investissement
D’après une récente étude de la FEVAD, c’est vraiment l’investissement prioritaire pour les grands ecommerçants. Or, si ces entreprises ont très bien compris la nécessité de se moderniser et d’être plus respectueuses de l’environnement, beaucoup, comme nous l’avons vu, tâtonnent dans leur manière de mettre en lumière cette politique RSE.
Alors que c’est une réelle demande sociétale, il est donc primordial de mettre en œuvre des bonnes pratiques pour que les clients et utilisateurs de ces sites soient clairement informés de cette politique.
Nous ne saurions que vous recommander de jauger votre démarche RSE en intégrant à vos études utilisateurs des questions afférentes à ce sujet.
Conclusion : faites la démarche RSE de votre démarche RSE
La meilleure des règles à adopter, c’est d’être soi même dans une démarche RSE pour afficher votre démarche RSE : transparence, honnêteté, clarté, écodesign seront vos maître mots dans la conception et le design de vos pages RSE.
Et si cela est vital pour vous, n’hésitez pas à faire une étude en ligne ou en présentiel auprès de vos clients et prospects afin de bien comprendre dans le détail comment vous pouvez encore mieux les guider et les renseigner dans leur désir d’améliorer le sort de notre société.
Une étude menée par 2 chercheurs du Massachussets Institute of Technology (MIT) s’est intéressée à la manière dont chatGPT, l’IA de génération de textes, pouvait augmenter la productivité au travail. Les résultats, à découvrir, ci-dessous, sont édifiants !
Image générée avec Midjourney. Prompt : « thousands of yellow robots typing on typewriter –ar 16:9«
Les IA génératives ne peuvent pas tout et ne sont pas la solution à tous les problèmes
On va sans doute bientôt commencer à déchanter des IA génératives, une fois passé l’effet de stupeur.
Car si chatGPT, Midjourney et consorts nous impressionnent par leur capacité à imiter des fonctions cognitives humaines, il n’en reste pas moins que ces outils restent très difficiles à maîtriser et ne permettent pas d’arriver à des productions finies et commercialisables. Il faut toujours retoucher ou corriger les résultats qu’ils sont capables de sortir.
Impossible d’utiliser aucun des deux directement en production.
Avez-vous déjà réussi à obtenir exactement ce que vous vouliez avec Midjourney ?
Pas moi. Et ça n’est pas faute d’avoir essayé.
Même avec la version 5, les images ont de nombreux défauts… et il est absolument impossible d’en maîtriser précisément le contenu. Par exemple, écrire un texte dans Midjourney est quasiment impossible.
Il ne faut donc pas se laisser impressionner et prendre ces outils pour ce qu’ils sont : des outils exploratoires, capable de produire rapidement de l’image ou du texte, mais sans se leurrer sur la qualité et la précision de ce qui est fourni.
Autrement dit, on risque d’aller vers de grandes désillusions si on s’imagine que ces outils vont être la solution miracle à tout un tas de problèmes.
Quelques exemples
Chatbots : le modèle GPT ne permet pas de guider la conversation… on ne peut pas le laisser entre les mains d’une personne sans courir le risque de le voir partir vers des dialogues sans queue ni tête sans aucun rapport avec le contexte
Description de produits : ne rêvez pas. ChatGPT ne va pas inventer des descriptions de produits géniales… les approximations seront courantes… et vous risquez surtout de vous retrouver avec des textes fades, plats et récurrents. Il faudra toujours les retoucher.
Interactivité : les agents conversationnels dont on nous avait promis monts et merveilles ont fait un flop total… leur limite assez évidentes ne seront pas corrigées par chatGPT… Par exemple, il n’est pas plus simple de faire une recherche en langage naturelle que de leur faire avec des filtres dans une liste produit… Non, le langage naturel n’est pas la solution à tous les problèmes d’interface, loin de là !
Photos : pour l’heure, je ne vois absolument pas comment on peut générer des photos produits avec Midjourney. Même en y injectant des photos originales, il produit toujours des images déformées, non conformes à l’originale… et, encore une fois, dont les paramètres sont très aléatoires… Et qu’on ne me dise pas : « Oui, mais il suffit de connaître les secrets des prompts… » C’est faux ! Il demeure actuellement, quelque soit le prompt, une part assez grande d’aléatoire dans le résultat produit. Et quand on sait comment fonctionne l’algorithme de Midjourney, il y a peu d’espoir pour que ça s’améliore vraiment, sans le recours à d’autres algorithmes… et on en n’est pas encore là.
Faut-il ne pas rêver ?
Si ! Mais il ne faut pas délirer… il existe des opportunités énormes avec les IA génératives pour changer nos méthodes de travail… mais il reste encore difficile d’appliquer ces algorithmes dans des process standardisés, exploitables, prédictibles… exactement tout ce dont a besoin une entreprise humaine pour fonctionner.
Pour l’heure, quelques entreprises se sont lancées dans l’exploitation de ces algorithmes… au premier chef Walmart (lire ici comment Walmart expérimente chatGPT), et il sera très intéressant de les suivre pour commencer à comprendre ce qui aura de l’intérêt ou pas…
Walmart vient d’annoncer sur son blog la refonte de son application et de la homepage de son site.
Selon son directeur du ecommerce, Tom Ward, l’objectif était de la rendre plus engageante, mais aussi de coller plus aux habitudes des utilisateurs.
« Nous améliorons la façon dont nos clients peuvent explorer les allées sans fin de Walmart.com avec un nouveau look élégant et une expérience qui offre une façon plus attrayante de parcourir et de découvrir notre incroyable assortiment.
Qu’est-ce qui change ? En quoi est-ce mieux ?
Pour résumer, l’apparence de l’app et de la nouvelle HP tendent vers la simplification de l’apparence.
La nouvelle HP sur la version desktop semble plus esthétique, grâce au jeu de couleurs sur le fond des blocs
Moins de choses visibles à l’écran
C’est ce qui ressort en premier. On a moins d’informations à l’écran et l’apparence des contenus est plus homogène : moins de tailles de typo, moins de différents types de bloc. Des blocs plus grands et plus espacés donnent aussi l’impression d’une réduction d’information.
Une apparence plus esthétique
Conséquence de la simplification, la nouvelle interface est plus esthétique. Plus facile à appréhender du regard, elle nous parait plus belle.
Mais un deuxième facteur joue aussi, c’est l’utilisation d’harmonies colorées. Les différentes pages d’accueil ont toutes un ton uniforme dans différents camaïeux de couleurs. Ce choix réduit la charge cognitive de l’utilisateur pour parcourir l’écran et rend sa vie plus facile
Une incitation au scroll
Conséquence de la simplification : les contenus occupant plus de places, l’utilisateur est obligé de scroller plus. Mais cela n’est vraiment pas un problème aujourd’hui, le scroll vertical étant de plus en plus communément répandu, grâce aux réseaux sociaux. C’est une façon de se rapprocher de ses utilisateurs en collant plus à leurs pratiques et habitudes.
L’ancienne version de la HP sur desktop paraît bien archaïque d’un seul coup !
Qu’est-ce qu’on en retient ?
-> un petit changement plutôt qu’une refonte complète
Les grand sites comme Walmart ne font pas de refonte complète. Le risque de mécontentement est trop grand et trop difficile à gérer. Ici, la nouveauté est minime et le retour en arrière peut facilement être fait en cas de trop mauvaises réactions des clients.
-> un pas de plus vers la simplicité
La tendance n’est pas neuve, mais elle se confirme ici, avec la chasse à l’embonpoint, aux pages trop lourdes, trop surchargées auxquelles nous avait souvent habitués la grande distribution. C’est à comparer avec Auchan et Carrefour, qui ont au moins 3 ans de retard en la matière.
-> Un souci marqué pour l’esthétique
Oui, l’esthétique est un facteur d’utilisabilité. Et même s’il est difficile de « faire de l’art » avec un site de grande distribution, n’empêche que l’on peut arriver à autre chose que la reproduction d’un prospectus de promotions. En revanche, difficile de dire si cela est plus efficace, commercialement parlant.
Faut-il s’en inspirer ?
On a déjà parlé en long en large sur ce blog de savoir s’il faut ou pas copier les grandes marques –> voir l’article
En UX, il n’y a pas de recettes toute faite, hormis sur des best-practices mineurs. En général, offrir une interface conviviale, simple, esthétique, correspondant à sa marque et ses clients ne peut pas être simplement l’application d’une copie des meilleurs.
Il faut donc toujours avoir plusieurs préoccupations pour réussir :
👉 Savoir clairement définir les objectifs de chaque page et de chaque parcours sur son site : taux de rebond ? D’engagement ? Etc. ?
👉 Savoir transformer ces objectifs en indicateurs objectifs
👉 Creuser le détail des comportements utilisateurs avec des tests utilisateurs
👉 Designer/prototype, retester si l’enjeu est important
AB tester avant la mise en production, mais, mieux encore, proposer des interfaces personnalisées pour chaque cohorte de visiteurs.
Wexperience a déjà accompagné plus de 150 clients dans le domaine du ecommerce. Vous avez un projet d’optimisation de l’UX sur votre site ou app, prenons rendez-vous !
C’est reparti pour un tour ! Ou plutôt pour un nouvel épisode d’Expériences Digitales, dédié cette fois au sujet de l’UX au sein des assurances !
Dans ce 29ème podcast de notre série, nous avons le plaisir d’accueillirLudovic Peperstraete, Lead UX Designer d’AG2R La Mondiale pour parler du métier d’UX Designer au sein des assurances. Comment créer des parcours utilisateurs simples pour des produits compliqués. Comment rassurer les gens ? Comment créer des apps facile à utiliser ? Bref, comment faire d’un site d’assurance un rêve d’utilisateur, ce qui n’est pas si facile que ça.
On en parle tout de suite dans ce 29ème épisode !
Qui est Ludovic Peperstraete ?
Arrivé dans l’UX design en 2011 après un diplôme de designer industriel et innovation, Ludovic consacre 6 années à la conception de services et progiciels pour les grands acteurs du sport et du fitness. Après un passage par la conception de logiciel de GED, il arrive dans le monde de l’assurance chez AG2R – LA MONDIALE d’abord en gestion de l’expérience des espaces clients et depuis 3 ans, il lead l’équipe UX entre Paris & Lille.
Les questions auxquelles nous répondrons :
Comment créer des parcours utilisateurs simples pour des produits compliqués ?
Comment rassurer les gens ? Comment créer des apps facile à utiliser ?
Quelles missions ont les équipes UX en assurance ?
Qui sont les powers-users ? Alliés ou ennemis ?
Comment gérer les remontées utilisateurs ? Un repository ?
Comment se passe la recherche utilisateur au sein d’une assurance ?
Quelles relations avec le pôle IT ?
L’UX Writing est-il prit en compte chez AG2R ?
Quid des tests utilisateurs en assurance ? Du quanti ? Du quali ?
Quid d’Hotjar ? Des Web Analytics ? De Figma ? De l’AB Testing ?
Quels outils chez AG2R pour mesurer la satisfation ? Des questionnaires ? Du NPS ?
Belle écoute et n’hésitez pas à partager l’épisode sur vos réseaux 😘
« Expériences Digitales » : c’est le podcast de Wexperience qui a pour but de partager avec vous des histoires, des bonnes pratiques et des insights autour de l’expérience client digitale. Pour découvrir nos épisodes vidéo c’est ici.
L’application mobile, favori des responsables e-commerce :
Beaucoup ont clairement tendance à privilégier l’application mobile. Et pourtant, il est utile de se pencher un peu plus sur la question et de ne pas toujours suivre les habitudes du marché… Application mobile et application web, dans cet article on vous dit pourquoi les deux options peuvent se valoir ! Et on vous parle aussi des Progressive Web Apps, ces apps qui ont tout pour vous séduire… 😏
🧐 Savoir distinguer une application mobile & une application web
Qu’est-ce qu’une application mobile ?
Rapidement, une application mobile est une app conçue spécifiquement pour les smartphones. Elles sont très variées : des jeux et loisirs, aux activités commerciales et professionnelles… il y en a pour tous les goûts et besoins.
Pour concevoir ces apps, les équipes de développement de produit doivent prendre en compte la taille de l’écran, ainsi que le système d’exploitation de l’appareil (iOs ou Android). Évidemment aujourd’hui, énormément d’apps sont conçues en cross-platform pour que chacun puisse en profiter, peu importe l’appareil utilisé.
Qu’est-ce qu’une application web ?
Pour ce qui est de l’appli web, elle est accessible via le web, nécessite donc une connexion internet (contrairement à certaines apps mobiles) et n’a pas besoin d’être installée.
L’avantage de ces applis, c’est qu’elles offrent la possibilité de consulter des sites que vous visitez habituellement sur un ordinateur, sans que leur performance et la sécurité n’en soient pour autant compromises.
En parlant d’avantages… Nous vous avons fait une petite liste des + et des – concernant les apps mobiles et les apps web. (liste non exhaustive, car la question est de toute manière plus complexe !)
Avantages et inconvénients
L’app mobile :
LES PLUS
Ne nécessite pas toujours une connexion internet
Fonctionne efficacement car créée nativement pour les smartphones
Les notifications push sont un très bon moyen d’améliorer votre rétention : elles permettent de mieux communiquer avec vos utilisateurs , mais également de leur rappeler que l’appli est là !
La phase d’achat d’un produit est plus simple et rapide
LES MOINS
Plus coûteuse au niveau de la conception et des maintenances
Nécessite de concevoir et pour IOS & pour Android
Il peut être difficile d’obtenir une application native approuvée par l’AppStore ou le PlayStore
Les mises à jour peuvent être ignorer par vos utilisateurs, ce qui vous oblige à conserver d’anciennes fonctionnalités
L’app web :
LES PLUS
Fonctionne sur n’importe quelle plateforme
Ne nécessite pas d’installer des mises à jour
Moins coûteuse en termes de conception et d’entretien
Rapide et facile à créer !
LES MOINS
Requiert une connexion internet
Peut être très longue à charger en termes de conception
La sécurité lors de la navigation est moins bien garantie
Peut être difficile à trouver : contrairement à l’app mobile qui est référencée dans l’AppStore ou le PlayStore
App mobile, app web, IOS ou Android : à chacun son langage de programmation !
L’app mobile
POUR IOS :
Objective-C
Swift
C/C++/C#
L’app web
HTML
CSS
JavaScript
POUR ANDROID :
Java
Kotlin
C/C++
Mais alors, que choisir entre application mobile et application web ?
Bien étudier les besoins pour faire le meilleur choix
En réalité, les avantages et inconvénients entre application mobile et application web sont bien plus variés que tout ceux que nous vous avons énoncés plus haut. Et d’ailleurs, on vous invite à lire ce super article rédigé par UXPin si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet.
Les besoins de vos utilisateurs :
Pour faire le bon choix, il est nécessaire d’étudier la question plus profondément, et ce en analysant au mieux les besoins de vos utilisateurs. Voici quelques exemples de questions que vous devrez vous poser :
👉 Sur quels devices vos utilisateurs utiliseront votre service ?
👉 À quelle fréquence ? Dans quel type de lieu ?
👉 Ont-ils besoin de fonctionnalités natives du téléphone ?
👉 Ont-ils toujours facilement accès à un réseau Internet ?
👉 Quels types d’information vont être poussés à l’écran ?
Vos besoins :
Maintenant, il est aussi bien nécessaire de savoir ce dont vous avez besoin pour faire un choix entre application mobile et application web (selon le type de service que votre application propose ou va proposer, selon votre budget, etc).
Si vous n’êtes pas encore présent sur le web, il est préférable de commencer par développer une app web, et plus tard une app mobile si vous avez des utilisateurs.
Vous souhaitez vous démarquer de la concurrence ? Favorisez alors l’app mobile ! De plus, vous serez référencé dans l’AppStore et le PlayStore.
Si votre application comporte beaucoup de fonctionnalités différentes et particulières, l’app web est la meilleure solution.
Vous souhaitez créer une application qui utilise les fonctionnalités du téléphone (appareil photo, micro, gps), vous vous en doutez c’est… app mobile !
Si vous avez déjà une app web ou une clientèle fidèle l’application mobile sera un moyen efficace de gagner de nouveaux clients.
Une solution intermédiaire, la PWA (Progressive Web App)
Qu’est-ce qu’une PWA ?
Une Progressive Web App est une application à laquelle on intègre un navigateur web, ce qui permet à celle-ci d’afficher du contenu web mais sans la barre d’adresse et les onglets du navigateurs. Une PWA utilise donc les fonctionnalités du web et les fonctionnalités du téléphone, mais seulement certaines d’entres elles (ex: appareil photo, micro, etc). Elle peut être téléchargée sur votre téléphone directement depuis le navigateur et fournit, comme l’app mobile, une icône de lancement.
Vous avez forcément déjà utilisé une PWA ! Voici quelques grandes marques qui ont adopté la Progressive Web App :
Spotify
Tinder
BMW
Uber
Pinterest
Lancôme
L’Equipe
Pourquoi la PWA peut être une bonne solution ?
Si vous montrez une Progressive Web App et une app mobile à un utilisateur, il y a peu de chances qu’il fasse la différence entre les deux. Pourtant, l’une aura coûté plus de temps et d’argent que l’autre…
La PWA est en effet une solution beaucoup moins coûteuse que l’app mobile, et elle est aussi plus simple à développer : coder avec du HTML, CSS ou JavaScript est généralement plus simple que de coder pour une application mobile,c’est-à-dire coder soit pour IOS soit pour Android, ou les deux.
C’est le moment de lister les avantages et inconvénients que peut présenter ce type d’app…
LES PLUS :
Puisque la PWA est téléchargeable depuis un navigateur,elle échappe au processus de vérification et aux standards de qualité qu’imposent les stores
La mise en ligne est plus simple et rapide
Il est plus simple pour vous de modifier un contenu sur votre PWA car vous le faites directement sur le web
La PWA fonctionne comme un site web, donc elle peut être indexée par un moteur de recherche, ce qui vous permet de mieux contrôler le référencement
Avec une PWA, vous pouvez utiliser les notifications push du téléphone pour rappeler régulièrement à vos utilisateurs que votre app est là !
Compatible avec n’importe quel appareil
LES MOINS :
Une page de Progressive Web App est plus longue à s’exécuter car le code est téléchargé au fur et à mesure
L’accès aux fonctionnalités du système d’exploitation est limité. Par exemple, selon le système d’exploitation, la PWA peut ne pas utiliser les notifications push !
Une PWA peut nécessiter une connexion internet. Si pour vos utilisateurs le mode hors ligne est important, alors optez plutôt pour une app mobile.
Pour finir sur les PWA :
Il peut être intéressant pour vous de développer une PWA dans le cas où, par exemple, vous avez déjà un site web (ou une app web) qui fonctionne bien, et que le contenu que vous voulez afficher sur votre app n’est pas très différent de celui de votre site. C’est également intéressant si votre app utilise très peu les fonctionnalités du téléphone et aussi, si vous n’avez pas réellement besoin de modifier l’interface utilisateur de votre app.
Si le sujet des Progressive Wep Apps vous intéresse davantage, nous vous invitons à lire notre article sur les PWA pour découvrir quelques chiffres intéressants et comment ces apps peuvent largement augmenter votre taux de conversion ! 🙂
Ce qui est certain, c’est que construire un prototype de votre future application vous aidera à avancer dans votre réflexion. Application mobile et application web, ou encore PWA, c’est à vous de voir ce qui correspondra le mieux aux services que vous proposez, et aux besoins de vos clients.
Et parce que c’est notre boulot, mais aussi parce que ça marche ; on ne vous le dira jamais assez : faites des tests utilisateurs! Car il n’y a rien de mieux pour pouvoir comprendre et ensuite répondre aux besoins de vos utilisateurs ou futurs utilisateurs 😉